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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 22:14

INDISCRÉTIONS
Henry
Henry Joseph, docteur en pharmacognosie, s'inquiète quant aux conséquences d’une « loi-cadre biodiversité » sur les Antilles. Ce projet de loi a déjà été approuvé par le Conseil national de la transition écologique et sera présenté en conseil des ministres début mars. Cette loi entraînerait, selon lui, une perte de nos richesses végétales au profit de la France. Le projet prévoit de soumettre l’exploitation des espèces sauvages à l’autorisation de l’Etat ou des collectivités régionales. Seuls ceux qui justifient des capacités techniques et financières recevront ces autorisations. Problème, presque toutes nos plantes, comestibles, médicinales, aromatiques et utilitaires, sont considérées comme « sauvages ». Selon le Docteur Joseph, il s’agit de s’accaparer de la biodiversité des Antilles et de l’exploiter par le biais de grands laboratoires... » On comprend son inquiétude !

Didier
L'autre jour, sur RCI, un candidat aux municipales. A Vieux-Habitants. Il fustige le sortant, Georges Cléry (PS), qui n'a rien fait, puis le prédécesseur de M. Clairy, Aramis Arbau (UMP, Objectif Guadeloupe, DVD et autres lieux), qui n'a rien fait non plus. Lui, il fera. Le journaliste lui demande de quel sensibilité il se réclame. Le candidat répond l'habituelle bouillie : « Vous savez, droite, gauche... » Air connu de ceux qui veulent ratisser large. Puis on lui demande si son cœur balance... à gauche. « Oui, mais la pointe est à droite », répond Didier Pézeron. Bien... comme dirait l'autre.

Eric et les autres...
Depuis une quinzaine de jours, les médias s'excitent sur l'utilisation de la fameuse réserve parlementaire dont disposent les députés. Cette somme, ils peuvent la dispatcher à des communes pour des projets, à des associations pour leur donner un coup de main. La majorité actuelle a remis les pendules à l'heure. En fait, c'est le groupe parlementaire qui dispose d'une somme, à partager entre les membres du groupe (une moyenne de 150 000 euros). Auparavant, un député comme le président de l'Assemblée nationale pouvait disposer de plusieurs dizaines de millions d'euros... pour cajoler ses électeurs. Sympa, non ? Claude Bartolone a rendu cette réserve plus morale.
André-Jean VIDAL

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