21 janvier 2009
3
21
/01
/janvier
/2009
23:48
Le collectif veut une réunion de travail avec TOUS les partenaires
Le Collectif « Lyannaj Kont Profitasyon » veut l'ouverture de discussions, mais pas seulement avec la Région, le Département et l'Association des maires. Il veut voir à la table des négociations l'Etat et le Patronat. Le préfet a invité les parties à le rencontrer ce jeudi.
Le conseil régional, le conseil général et l’Association des maires ont invité, mercredi matin, le collectif « Lyannaj Kont Profitasyon » à une réunion de travail en adressant un courrier dans lequel ils invitaient une délégation à une réunion de travail. La réunion proposée se serait tenue, hier soir, à l’Hôtel de Région, à Basse-Terre.
Victorin Lurel avait déjà invité le collectif à une première réunion, le 14 janvier à laquelle – hormis les marins-pêcheurs – ses responsables n’avaient pas donné suite.
Les membres du collectif ont refusé, par la voix d'Alain-Félix Flémin, expliquant que le collectif était tout à fait pour le dialogue, mais avec l'ensemble des partenaires intéressés au débat : la Région, le Département, l'Association des maires, mais aussi le préfet et le Medef.
Hier soir, les trois présidents réitéraient leur invitation au collectif.
Le préfet pour sa part invitait l'ensemble des parties intéressées à une table ronde en préfecture, aujourd'hui.
André-Jean VIDAL
ILS ONT DIT
« Nous avons essuyé un refus ! »
Jacques Gillot, président du conseil général.
Le conseil général était bloqué ce matin (hier matin, NDLR). Certains point de la plateforme de revendication m'intéressent parce que je peux y répondre. D'autres, ne me concernent pas. En réponse à notre courrier, c'est à dire le courrier que nous avons rédigé, Victorin Lurel, Jean-Claude Malo et moi, le collectif, par la voix d'Alain-Félix Flémin réplique que la rencontre doit inclure le préfet et le Medef. Il y a quelque temps, M. Flémin disait que le préfet, c'est le grand papa blanc... Aujourd'hui, il veut que le grand papa blanc soit de la discussion. Je n'y comprends rien. Tout ce que je retiens c'est qu'à notre demande de discussion ils ont opposé un refus très officiel. Il y a des choses, dans leur plateforme, qui sont difficiles à satisfaire, d'autres qui méritent qu'on en parle, dont le fonctionnement du transport. Là, nous pouvons d'autant plus en parler que j'embauche des jeunes contrôleur, et qu'ensuite, nous devons nous rencontrer, avec les transporteurs, pour faire le point. Par contre, je ne sais pas comment nous pouvons discuter de l'augmentation de 200 euros. On ne doit pas tout mélanger. Si il s'agit d'une manœuvre politique, qu'on interpelle les parlementaire. Or, je suis parlementaire, nous n'avons pas été interpellés par le collectif.
« Nous sommes disposés à rencontrer le collectif »
Victorin Lurel, président du conseil régional, et Jean-Claude Malo, président de l'association des maires
De façon cavalière envers les élus du peuple à l’initiative de cette proposition, les responsables du collectif ont, pour toute réponse, écrit directement au préfet représentant de l’Etat pour lui demander de convoquer une réunion de négociations avec les collectivités, les organisations patronales et les 46 associations du collectif pour aborder les 10 chapitres du cahier de revendications. Et, c’est sur les ondes qu’un représentant du collectif a signifié le refus des associations de débattre entre Guadeloupéens des problèmes de la Guadeloupe. Nous réaffirmons, avec Jacques Gillot, que nous demeurons disposés à rencontrer le collectif, afin de discuter des revendications qui relèvent de nos domaines de compétences respectives et de compétences partagées. Mais, nous refusent par avance de participer à une négociation abordant des questions qui ne sont pas du ressort des collectivités.
« C'est un projet de société... »
Willy Angèle, président du Medef
Sur le principe de participer à une discussion collective, sur un projet de société, pour une dynamique de projet, comme on l'a fait à la Réunion, d'accord. Or, on nous demande de participer à des négociations. C'est un projet global de société qu'il nous faut sortir, pas négocier sur une telle plateforme. On ne peut pas négocier ce qu'il y a sur cette plateforme comme on négocierait des NAO. Si on veut parler des problèmes de la Guadeloupe, si on veut établir un vaste projet de société, nous sommes prêts à apporter notre contribution.
« Nous ne voulons pas d'une rencontre »
Alain-Félix Flémin, du Collectif Liyannaj kont pwofitasyon
Nous voulons voir s'ouvrir une négociation sans délai avec toutes les parties prenantes, Une rencontre avec les élus ne nous apportent rien. Nous sommes en attente d'une négociation mais nous ne voulons pas d'une simple rencontre.
« Une table ronde... »
Nicolas Desforges, préfet de Région
J'ai pris l'initiative d'inviter le collectif à venir me voir, j'ai invité les élus, j'ai invité les socioprofessionnels à une table ronde demain (aujourd'hui, NDLR). Si tout le monde agrée ma proposition, il y a des questions qui peuvent être débattues sur place, d'autres pour lesquelles il faut en référer à Paris, d'autre encore à voir avec les collectivités, d'autres enfin à discuter avec les entreprises. Il faut lire ensemble la plateforme et adopter une méthode de travail. Ce que je propose c'est une table ronde.
Le Collectif « Lyannaj Kont Profitasyon » veut l'ouverture de discussions, mais pas seulement avec la Région, le Département et l'Association des maires. Il veut voir à la table des négociations l'Etat et le Patronat. Le préfet a invité les parties à le rencontrer ce jeudi.
Le conseil régional, le conseil général et l’Association des maires ont invité, mercredi matin, le collectif « Lyannaj Kont Profitasyon » à une réunion de travail en adressant un courrier dans lequel ils invitaient une délégation à une réunion de travail. La réunion proposée se serait tenue, hier soir, à l’Hôtel de Région, à Basse-Terre.
Victorin Lurel avait déjà invité le collectif à une première réunion, le 14 janvier à laquelle – hormis les marins-pêcheurs – ses responsables n’avaient pas donné suite.
Les membres du collectif ont refusé, par la voix d'Alain-Félix Flémin, expliquant que le collectif était tout à fait pour le dialogue, mais avec l'ensemble des partenaires intéressés au débat : la Région, le Département, l'Association des maires, mais aussi le préfet et le Medef.
Hier soir, les trois présidents réitéraient leur invitation au collectif.
Le préfet pour sa part invitait l'ensemble des parties intéressées à une table ronde en préfecture, aujourd'hui.
André-Jean VIDAL
ILS ONT DIT
« Nous avons essuyé un refus ! »
Jacques Gillot, président du conseil général.
Le conseil général était bloqué ce matin (hier matin, NDLR). Certains point de la plateforme de revendication m'intéressent parce que je peux y répondre. D'autres, ne me concernent pas. En réponse à notre courrier, c'est à dire le courrier que nous avons rédigé, Victorin Lurel, Jean-Claude Malo et moi, le collectif, par la voix d'Alain-Félix Flémin réplique que la rencontre doit inclure le préfet et le Medef. Il y a quelque temps, M. Flémin disait que le préfet, c'est le grand papa blanc... Aujourd'hui, il veut que le grand papa blanc soit de la discussion. Je n'y comprends rien. Tout ce que je retiens c'est qu'à notre demande de discussion ils ont opposé un refus très officiel. Il y a des choses, dans leur plateforme, qui sont difficiles à satisfaire, d'autres qui méritent qu'on en parle, dont le fonctionnement du transport. Là, nous pouvons d'autant plus en parler que j'embauche des jeunes contrôleur, et qu'ensuite, nous devons nous rencontrer, avec les transporteurs, pour faire le point. Par contre, je ne sais pas comment nous pouvons discuter de l'augmentation de 200 euros. On ne doit pas tout mélanger. Si il s'agit d'une manœuvre politique, qu'on interpelle les parlementaire. Or, je suis parlementaire, nous n'avons pas été interpellés par le collectif.
« Nous sommes disposés à rencontrer le collectif »
Victorin Lurel, président du conseil régional, et Jean-Claude Malo, président de l'association des maires
De façon cavalière envers les élus du peuple à l’initiative de cette proposition, les responsables du collectif ont, pour toute réponse, écrit directement au préfet représentant de l’Etat pour lui demander de convoquer une réunion de négociations avec les collectivités, les organisations patronales et les 46 associations du collectif pour aborder les 10 chapitres du cahier de revendications. Et, c’est sur les ondes qu’un représentant du collectif a signifié le refus des associations de débattre entre Guadeloupéens des problèmes de la Guadeloupe. Nous réaffirmons, avec Jacques Gillot, que nous demeurons disposés à rencontrer le collectif, afin de discuter des revendications qui relèvent de nos domaines de compétences respectives et de compétences partagées. Mais, nous refusent par avance de participer à une négociation abordant des questions qui ne sont pas du ressort des collectivités.
« C'est un projet de société... »
Willy Angèle, président du Medef
Sur le principe de participer à une discussion collective, sur un projet de société, pour une dynamique de projet, comme on l'a fait à la Réunion, d'accord. Or, on nous demande de participer à des négociations. C'est un projet global de société qu'il nous faut sortir, pas négocier sur une telle plateforme. On ne peut pas négocier ce qu'il y a sur cette plateforme comme on négocierait des NAO. Si on veut parler des problèmes de la Guadeloupe, si on veut établir un vaste projet de société, nous sommes prêts à apporter notre contribution.
« Nous ne voulons pas d'une rencontre »
Alain-Félix Flémin, du Collectif Liyannaj kont pwofitasyon
Nous voulons voir s'ouvrir une négociation sans délai avec toutes les parties prenantes, Une rencontre avec les élus ne nous apportent rien. Nous sommes en attente d'une négociation mais nous ne voulons pas d'une simple rencontre.
« Une table ronde... »
Nicolas Desforges, préfet de Région
J'ai pris l'initiative d'inviter le collectif à venir me voir, j'ai invité les élus, j'ai invité les socioprofessionnels à une table ronde demain (aujourd'hui, NDLR). Si tout le monde agrée ma proposition, il y a des questions qui peuvent être débattues sur place, d'autres pour lesquelles il faut en référer à Paris, d'autre encore à voir avec les collectivités, d'autres enfin à discuter avec les entreprises. Il faut lire ensemble la plateforme et adopter une méthode de travail. Ce que je propose c'est une table ronde.