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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 21:11
LE PETIT HOMME VERT... CHEZ MOI AUSSI

Episode 36
Résumé des épisodes précédents :
Depuis quelques années, le petit homme vert, venu de l’Univers, étudie la Guadeloupe. Il se pose beaucoup de questions sur le fonctionnement social de la Guadeloupe, mais bien plus encore sur la manière dont cet archipel est dirigé par ses élus. Il a rencontré beaucoup de Guadeloupéens. Tous semblent penser que les élus s’occupent plus de régler leurs propres problèmes que ceux de  la population. Par ailleurs, le petit homme vert  avait bien dû constater qu’il n’était pas toujours facile de distinguer les Guadelabors(pour Guadeloupe laborieuse) des Guadedestrucs (pour Guadeloupe destructrice), tant ces derniers avaient acquis la faculté de se camoufler, et tant le laxisme des pouvoirs publics à réprimer leurs comportements destructeurs avait amené certains Guadelabors à utiliser certaines de leurs méthodes. Pourtant, après l’échec e la réforme institutionnelle, voulu par 90% des élus locaux et que la population méfiante a repoussée en décembre 2003 par 75% de votes négatifs, les choses semblaient s’être calmé. Mais des maladresses de l’Etat, l’on ramené dans le cahot. Depuis 20 jours la Guadeloupe est bloquée par un collectif de syndicats qui avec habileté ont repris à leur compte les revendications de toutes les catégories sociales et professionnelles Le Secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer est venu en personne animer les négociations. Las sa maladresse n’a fait que légitimer et renforcer le mouvement qui met la
Gadeloupe été d’insurrection permanente. Fin du résumé.
 De mémoire de Petit Homme Vert, jamais on n’avais vu pareil dérèglement sur la planète TERRE. Ni d’ailleurs nul part ailleurs. Les Guadestrucs étaient en action. Et pour « défendre » la Guadeloupe, ils étaient prêt à la mener à la ruine. Peu importaient qu’ils aient déjà obtenu une grande part de leurs revendications. Pour eux c’était tout ou rien. Ils prétendaient défendre les travailleurs, mais après trois semaines de blocage totale de l’île, les entreprise commençaient à déposer les bilans, les enfants étaient privés de classe, les denrées alimentaires se faisaient rare et leurs prix avaient presque doublés. Mais de cela les Guadestrucs n’avaient cure. L’état leur laissait le champ libre dans les ville, dans la zone industrielle, sur les routes. Les exactions se multipliaient contre tous ceux qui prétendaient ne pas se soumettre à leurs dictats. Le peuple souffrait et les pouvoirs publics étaient tétanisés. Des commandos de 10, 15 individus déboulaient dans les rues de Pointe-à-Pitre et exerçaient des violences contre tous ceux qui ne voulaient pas fermer leurs échoppes. Les magasins d’alimentations qui prétendaient servir la population malgré l’interdit, se voyaient piller. En pleine matinée, Pointe-à-Pitre ressemblait à une Ville déserte,  dans un film du far West, après le passages de Calamity Jane .. ou des frères Dalton. La peur commençait vraiment à s’installer. Arpentant cette ville fantôme. Le Petit Homme Vert avait remarqué une fillette d’une dizaine d’années qui pleurait doucement, silencieusement, appuyée à la porte d’entrée de sa maison. S’en approchant, il avait cherché à la consoler. L’ayant mise en confiance, elle lui avait sorti de la poche de sa jolie robe, un papier plié en quatre. Et sans rien dire, elle le lui avait lu avait tendu. Et voici ce qu’il y était écrit :
« Le cri d’un enfant

Pourquoi je ne peux plus aller à l’école ?
Pourquoi je ne vois plus mes copains ?
Pourquoi les adultes me punissent-ils ?
J’ai peur de ce monde qu’ils me préparent.

Pourquoi ma maman a-t-elle du mal à m’acheter à manger ?
Pourquoi pleure-elle de ne pas pouvoir travailler ?
Pourquoi les adultes la punissent-ils ?
J’ai peur de ce monde qu’ils me préparent.

J’entends à la radio, je vois à la télévision que « c’est pour la Guadeloupe »…
J’entends à la radio, je vois à la télévision que « c’est pour mon avenir »…
Pourquoi commencent-ils alors par nous faire du mal ?
J’ai peur de ce monde qu’ils me préparent.

J’entends dans la rue qu’il faut « lutter debout »…
J’entends dans la rue qu’il faut « obliger les gens à ne plus travailler »…
Mais si je veux quand même aller à l’école ?
Mais si ma maman veut quand même travailler ?

Pourquoi nous obliger ?
Pourquoi faut-il se « coucher » pour être « debout »… ?
J’ai peur de ce monde qu’ils me préparent.
Mais peut-être suis-je la seule à vouloir aller à l’école ?

Mais peut-être ma maman est-elle la seule à vouloir travailler ?
Je ne comprends pas.
Mais peut-être suis-je trop petite pour comprendre…
J’ai peur de ce monde qu’ils me préparent.»                                                                                                                                       
Décidément, pensait le Petit Homme Vert, ces terriens ont un comportement bien bizarre, à passer leur temps à se faire du mal et à faire du mal à leurs enfants. Et puis quel manque de caractère. Les pouvoirs publics estimaient que dans leurs meilleurs rassemblements, les Guadestrucs étaient 15 000 à 20 000. Les Guadestrucs eux disaient qu’ils étaient 40 000. Certains même disaient            60 000. Mais même 60 000, il restait encore 360 000 Guadelabors. Comment ces 360 000 Guadelabors pouvaient ils accepter la dictatures de 60 000 Guadestrucs ? Le Petit Homme Vert n’en revenait pas et pensait qu’il n’y avait pas grand espoir de les voire se rebeller et défendre leurs libertés. Certains avaient bien essayé de mettre en place une manifestation pacifique ce samedi 14 février à 9 heures. Mais ils y avaient renoncés. Probablement à cause des pressions des Guadestrucs. Il faut dire que les médias avaient pris fait et cause pour les Guadestrucs. Il n’était pas facile dans ses conditions de lancer un appel général à tous les Guadeloupéens. Et pourtant un espoir se levait. Un petite lueur dans un avenir très sombres. Quelques Guadelabors, bien décidés à ne pas renoncer, avait pris l’initiative de lancer sur internet un appel à une manifestation silencieuse mardi prochain 17 février à 9 heures. Un Comité pour la Sauvegarde des Libertés Individuelles et Publiques en Guadeloupe s‘était  constitué. Et l’on pouvait apporter son soutien à cette démarche sur le site internet : http://www.opinpub.fr ou en cliquant sur le lien suivant :http://adhesion.opinpub.fr/index.php?petition=2
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