INDISCRÉTIONS
Ickxe
On a gagné ! L'Europe vient d'interdire les pesticides tueurs d'abeilles. « Le vote a été serré, mais grâce à l’immense mobilisation des membres d’Avaaz, des apiculteurs et d’autres défenseurs
des abeilles, nous avons gagné. Je suis certaine que nos milliers d’appels, nos e-mails aux ministres, nos actions à Londres, à Bruxelles ou à Cologne et l’immense pétition ayant rassemblé plus
de 2,6 millions de signatures ont été décisifs. Merci à Avaaz et merci à toutes celles et ceux qui ont travaillé dur pour sauver les abeilles ! », écrit Vanessa Amaral-Rogers, de l’association
pour la préservation des insectes Buglife. Maintenant, il faut appliquer cete décision et là, c'est moins facile !
Jacky
Jacky et le Collectif Vigilance Citoyenne — s'intéressent-ils au sort des abeilles ? — s'insurgent de la décision de Marcelle Pierrot d'autoriser pour un an l'épandage aérien sur les bananeraies.
Et tâclent : « Victorin Lurel déclare que compte tenu des conditions géographiques, climatiques, il est normal que la monoculture intensive produise des maladies et en attendant de trouver
une solution, il faut poursuivre l'épandage aérien. On croit rêver ! Autrement dit pour Lurel, l'utilisation de pesticides par voie aérienne constitue une donnée de la nature... »
Victorin
Un spécialiste s'exprime après la signature par Victorin Lurel de la, déclaration de pétionville qui incite les régions à plus s'impliquer dans l'Association des Etats de la Caraïbe : « Au moment
où le libre échange est érigé en principe directeur des relations internationales, la France veut tout simplement profiter pleinement de son éparpillement géographique. Cette marge de manœuvre
plus grande aux régions lui permet tout naturellement de faire entendre sa voix et accessoirement les leurs. L'Etat offre à ces régions une possibilité historique de pénétrer l'univers de la
diplomatie. Mais où sont nos ambassadeurs antillais, guadeloupéens, martiniquais, guyanais qui pourraient investir ce vaste champ et participer à cette construction ? » Pas faux.
André-Jean VIDAL