Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 16:57
En librairie à la mi-novembre
Petite philosophie du voyage
« L’Écriture de l’ailleurs, Petits propos sur la littérature nomade »
« La Soif d’images, Petites révélations sur la lumière et la photographie »
« L’Appel de la route, Petite mystique du voyageur en partance »

Éditions Transboréal

 
La collection « Petite philosophie du voyage » propose au lecteur de courts textes à la fois théoriques et empreints de subjectivité. Reposant sur l’expérience d’hommes et de femmes de terrain, ces ouvrages de poche offrent des axes de réflexion dans trois domaines : naturel – l’environnement et notre planète ; personnel – l’épanouissement et le bien-être ; spirituel – une plus grande communion avec le monde.


L’Écriture de l’ailleurs, Petits propos sur la littérature nomade,
Albéric d’Hardivilliers.
Un livre suscite souvent un désir de départ. Qui n’a eu envie de découvrir Carthage après avoir lu Salammbô ? Quant à la lecture en voyage, elle permet à la fois de s’abstraire de la réalité qu’on aborde et de la mieux observer, la mieux comprendre. L’association que le voyageur tisse entre un pays et un auteur est parfois si forte que sa visite est tout entière perçue à travers le prisme de la relation que tel écrivain-voyageur ou tel romancier en a laissée. Venise avec Proust, Alexandrie avec Lawrence Durrell, l’Afrique avec Conrad, l’Afghanistan avec Ella Maillart, l’Australie avec Chatwin : voyager en compagnie d’un écrivain permet d’établir une fructueuse comparaison entre le passé et le présent d’un lieu, mais aussi d’en affiner sa propre perception par le reflet de celle d’autrui. C’est l’occasion de découvrir les écrivains du pays dans lequel on séjourne, voix vivantes qui incarnent mieux l’âme d’un peuple que les monuments historiques. L’exercice de l’écriture bénéficie lui aussi du dépaysement. Qu’aurait été Le Petit Prince sans la panne « à mille milles de toute terre habitée » que connut son auteur ? Écrire en voyage devient une manière d’exorciser à la fois la nostalgie de ses propres racines – n’y a-t-il pas une écriture de l’exil ? – et du lieu et des amitiés que le voyageur s’apprête à quitter. L’écriture de l’ailleurs permet enfin, en notant impressions, émotions et observations, de conserver une trace de l’élan spontané de la découverte, quitte à transformer ensuite le carnet en récit, et partager ainsi l’expérience vécue avec un futur lecteur, qu’un livre lancera à son tour sur les routes du monde…


La Soif d’images, Petites révélations sur la lumière et la photographie
,
Matthieu Raffard.

À l’origine de tout voyage, il y a des images : entrevues ou fantasmées, documentaires ou fictionnelles, elles sont un appel à prendre le large. Chacune d’elles représente une des mille facettes de ce kaléidoscope qu’est le monde, et nous invite à le parcourir pour confronter notre propre vision à celle qu’en offre la reproduction sur papier. Et puis, pour le photographe, tout voyage implique la réalisation d’images. Une réalisation qui a pour but, par le biais d’une technique infiniment variée dans les nuances qu’elle permet, d’immortaliser une scène, de saisir un visage, de capter les lignes d’une ville, de fixer les ombres et les courbes d’un paysage. Comme la peinture, mais au gré d’une temporalité différente parce qu’elle est un art de l’instant, la photographie habitue celui qui s’y adonne à porter sur le réel un regard plus aigu et plus conscient, et lui apprend à voir autrement choses et gens. Car l’œil du photographe-voyageur n’est jamais neutre ; de l’aube au crépuscule, la recherche de la lumière et du cadrage qui révéleront la beauté ou l’étrangeté du monde le maintient dans un état d’alerte, d’urgence et d’extrême sensibilité. Et le travail que le chasseur d’images opère à son retour, en fixant durablement sa moisson de couleurs et de formes et en la rendant visible pour autrui, prolonge et approfondit la quête entreprise durant son voyage.

L’Appel de la route, Petite mystique du voyageur en partance
,
Sébastien Jallade.

L’ouvrage développe la mystique moderne du voyage et, à partir de la riche expérience de l’auteur, explore les motivations, conscientes ou inconscientes, des candidats au départ. Indépendamment du type de voyage, de sa durée ou du pays traversé, quelles aspirations profondes relient les voyageurs contemporains ? Partir est un manifeste : c’est l’expression d’une défiance à l’égard de son propre système de valeurs, dans le secret espoir de contribuer à le changer au retour. Qu’il se risque dans une région déserte ou aborde l’agitation des métropoles, le voyageur est en quête de liberté et choisit son identité. L’exacerbation du sujet en action et de sa « mise en danger » permet d’affronter une géographie (naturelle ou humaine) radicalement différente. L’enjeu : la conquête de soi, par laquelle le voyage ne se limite plus à un défi mais reflète les contradictions et les ambiguïtés de l’existence. Comment en effet expliquer de façon rationnelle une démarche qui, le plus souvent, ne l’est pas ?


Livres brochés, avec gaufrage de couverture, 11 x 16,6 cm – 96 pages

Transboréal est une maison d’édition indépendante qui veut promouvoir le travail d’auteurs, d’illustrateurs et de photographes ayant fait preuve d’abnégation et de courage lors d’études ou de voyages au long cours marqués par une réelle connivence avec le milieu humain ou le monde naturel.

 
Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de André-Jean Vidal
  • : Revue de l'actualité politique locale
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Liens