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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 14:41


    Monsieur le secrétaire d’Etat,


    Je viens de prendre connaissance avec intérêt d’un courrier non encore daté que vous vous apprêteriez à m’adresser et que des journalistes m’ont remis.

    Dans l’hypothèse où ce courrier me serait finalement envoyé, vous trouverez ci-après les commentaires qu’il pourrait appeler de ma part.

    « En premier lieu, je tenais à vous remercier pour l’attention que vous portez aux « échos » de la presse guadeloupéenne qui témoigne de tout l’intérêt du Gouvernement pour les questions ultramarines.

    Ensuite, malgré la méthode originale que vous avez choisie pour me faire prendre connaissance de votre message, je dois me féliciter de la volonté réaffirmée du Gouvernement de tenir compte, dans le projet de loi de réforme des collectivités territoriales, des enjeux spécifiques de l’outre-mer et des souhaits des élus ultramarins. Cette volonté correspond en effet à l’engagement du Président de la République, exprimé le 26 juin 2009 à Petit-Bourg, de respecter le délai de 18 mois pendant lequel les élus guadeloupéens ont demandé à l’Etat de s’abstenir d’engager tout processus d’évolution statutaire ou institutionnel. Ce délai devait en effet être mis à profit pour rechercher les adaptations nécessaires au projet de loi de réforme des collectivités territoriales engagé au niveau national.

    Toutefois, permettez-moi aujourd’hui de m’interroger sur la sincérité de cet engagement et sur la volonté réelle du Gouvernement de prendre véritablement en considération les aspirations locales. En effet, l’application à la Guadeloupe du projet de loi adopté récemment en deuxième lecture par l’Assemblée nationale représente non seulement le lancement mais l’aboutissement d’un processus d’évolution institutionnelle. L’intégration, avant l’expiration du délai de 18 mois, de la Guadeloupe dans le champ d’application de ce projet de loi qui y institue incontestablement une assemblée unique commune à la région et au département, au sens du dernier alinéa de l’article 73 de la Constitution, constitue clairement une violation de l’engagement du Président de la République. De surcroît, l’institution de cette assemblée unique, sans qu’ait été recueilli au préalable le consentement des électeurs guadeloupéens, est inconstitutionnelle. Le Conseil constitutionnel aura d’ailleurs à trancher prochainement cette question.

    Vous relevez à juste titre qu’aucune proposition relative à une évolution institutionnelle n’a été adressée à l’Etat par la région ou le département. Vous ajoutez enfin que, faute de proposition, c’est le droit commun issu de la loi de réforme des collectivités territoriales qui s’appliquera en Guadeloupe et vous prétendez que la Guadeloupe ne pourra être maintenue dans le statu quo. Ces affirmations m’interpellent doublement :

        - sur le plan juridique, tant que les électeurs guadeloupéens n’auront pas été consultés et n’auront pas donné leur consentement à l’une des deux formules d’évolution institutionnelle mentionnées au dernier alinéa de l’article 73 de la Constitution (collectivité ou assemblée unique), ces évolutions ne pourront leur être imposées. La loi de réforme des collectivités territoriales créant une assemblée unique en Guadeloupe, ne pourra donc y être appliquée sans une consultation préalable des électeurs. Dans l’attente de l’expression de cet éventuel consentement, c’est bien le statu quo qui trouvera à s’appliquer en Guadeloupe et non un nouveau droit commun localement inconstitutionnel ;

        - sur le plan politique, je suis surpris de l’empressement du Gouvernement à recevoir les éventuelles propositions des élus guadeloupéens avant le terme du délai imparti alors même qu’en tant que président du congrès, en accord avec Jacques GILLOT, sénateur, président du conseil général, j’ai entrepris, depuis fin août, une campagne d’explication des enjeux de la réforme territoriale qui nous conduit à nous rendre dans chaque commune de Guadeloupe. La presse locale s’en est d’ailleurs largement fait écho. Mais je regrette surtout que le Gouvernement limite le champ des possibles en écartant a priori le statu quo qui reste une option respectable à laquelle de nombreux  Guadeloupéens restent attachés.

    L’application forcée de la réforme nationale à la Guadeloupe ainsi que l’élimination a priori d’une option que les Guadeloupéens pourraient finalement retenir, constitue une immixtion de l’Etat dans la démarche de recueil des souhaits de la population, que Jacques GILLOT et moi avons initiée depuis quelques semaines, qui altère gravement cette démarche. Les commentaires récents de l’entourage de la ministre de l’outre-mer, repris par l’AFP et qui invitent les élus guadeloupéens à faire un choix « statutaire » alors que le débat ne porte ici que sur la question institutionnelle ajoutent à la confusion créée par l’Etat.

    Dans ces conditions, je ne suis pas certain que le débat populaire puisse se poursuivre dans la sérénité qui doit présider à des choix aussi importants.

    Je vous prie de croire, monsieur le secrétaire d’Etat à l’expression de ma vive considération. »


 Le député, président du conseil régional                                   

de Guadeloupe,


                                        Victorin LUREL







Monsieur Alain MARLEIX
Secrétaire d’Etat à l’intérieur et aux collectivités territoriales
1 bis, place de Saussaies
75800 Paris cedex 08














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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 14:39

Réaction de Victorin Lurel à l'annonce du projet de loi de finances.

 

Assèchement des investissements de 60 millions d’euros des crédits d’intervention : les outre-mers doublement pénalisés par le projet de loi de finances

Suite à la présentation du projet de loi de finances 2011, Victorin LUREL, député et président du Conseil régional de la Guadeloupe, vice-président du groupe socialiste, fait part de ses plus vives inquiétudes pour les outre-mers qui seront davantage pénalisés que les autres par la politique de rigueur budgétaire, alors même que la ministre de l’Outre-mer avait annoncé que « l’outre-mer avait déjà donné » avec la LODEOM.

Concernant la quatrième réforme en deux ans de la défiscalisation outre-mer (plafonnement en loi de finances 2009, plafonnement durci en loi de finances 2010 et LODEOM), il rappelle que les investisseurs ont avant tout besoin de stabilité, fiscale et juridique, comme le reconnaissait le Président de la République lui-même dans son discours du 12 juillet 2006 en clôture de la convention UMP sur l’outre-mer « La défiscalisation est, en réalité, un outil de développement pour des économies sous capitalisées et spontanément peu attractives pour des investisseurs. Des engagements ont été pris par l'Etat sur 15 ans, ils doivent être respectés».
 
Par cette mesure, le gouvernement contribue à assécher le financement des investissements outre-mer que ni l’Etat, en faillite, ni l’Union européenne, dont les crédits sont désormais « fléchés » sur l’économie de la connaissance, ni les banques, frileuses, ne peuvent relancer : ce sera « un désastre économique pour ces territoires » comme avait pourtant mis en garde le ministre du Budget lui-même, François Baroin.

Dans le même temps, les « petits plus » de la LODEOM ne sont toujours pas ou peu appliquées (ZFA, aide au fret, aide à la rénovation hôtelière) alors que ses principales dispositions génèrent des économies annuelles de 119 millions d’euros selon la ministre de l’Outre-mer.

D’autres mesures de ce projet de loi impacteront durement les outre-mer :
la réduction de moitié du crédit d’impôt pour les dépenses d’installation dans le photovoltaïque revient à mettre un coup d’arrêt sur les investissements dans un des « secteurs prioritaires » pour le développement endogène consacré par la LODEOM ;
la révision annoncée du dispositif Scellier en faveur du logement fait craindre une perte de l’avantage différentiel de 15% dont bénéficie le Scellier DOM
La fusion des dispositifs d’accession à la propriété dans un seul dispositif de prêt à taux zéro, dit « PTZ + », qui ne bénéficiera en rien à l’outre-mer où le PTZ n’est, en pratique, pas mis en œuvre.

Enfin, les crédits de la mission outre-mer diminuent de 3% soit 60 millions d’euros hors inflation (4,5% en valeur nominale), alors même que l’objectif affiché par le gouvernement est le gel en valeur des crédits d’intervention, soit une baisse de seulement 1,5% de l’ensemble de ces dépenses !

La mission outre-mer est donc deux fois plus ponctionnée que la moyenne des autres dépenses et revient à son plus bas niveau de ces dix dernières années.

Bel exploit pour un Gouvernement qui prétend favoriser le développement endogène des outre-mer !

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 14:38

INDISCRÉTIONS
Jacques
Jacques Bangou briguerait-il le siège de sénateur de Daniel Marsin, ancien maire des Abymes ? Certains le pensent d'autant que le maire de Pointe-à-Pitre est un homme posé, de grande expérience, qui ne demande qu'à montrer que, comme son père en son temps, il peut gérer et une mairie et un cabinet médical entre deux séances au Sénat de la République. Et puis, un peu d'air frais au sénat !

Lucette
Sénatoriales encore. Apparemment, Lucette Michaux-Chevry, maire de Basse-Terre et sénatrice, ne se représenterait pas. Il est vrai qu'elle a perdu un tantinet son aura auprès des grands électeurs que sont les les députés de l'Assemblée nationale, les conseillers régionaux, les conseillers généraux, les délégués des conseils municipaux.

Gabrielle
Gabrielle Louis-Carabin a l'ambition d'être sénatrice. Si elle va au bout de cette ambition, avec le soutien de Victorin Lurel (donc d'une grande partie de la gauche), son siège de député libéré pourrait être disputé par Laurent Bernier, Christian Baptiste, Blaise Aldo... Y'a du monde !

Elie
« Pou maché, nou ké maché, mé nou péké yenki maché ! Pou palé, nou ké palé, mé nou péké yenki palé ! », dit Elie Domota dans un appel à la mobilisation lancé hier. « Lè rivé », dit-il encore, appelant « les masses » à descendre dans la rue, à bloquer l'archipel. Ses cibles, les pwòfitans, sont désignés : l'Etat, Lurel, Gillot, Penchard, Hayot.
Un extrait ? « Nous affirmons que l’État et le Conseil Général sont directement responsables de la mort et de la contamination des Guadeloupéens (par la dengue). » Le reste est de la même bouteille...

Albert
Albert Elatré, président du PPDG (issu de la dissidence d'avec le PCG), réunit ses troupes ce week-end sur le thème Pour une Guadeloupe responsable, avec un slogan :  L’Enthousiasme et la Raison. C'est dimanche à la salle polyvalente George Tarer, à Lauricisque. Bigre, enthousiasme et raison ? En période de crise ! Le PPDG serait donc une sorte de... bain de Jouvence ?

Gugusses
Il y a des gens qui ont coupé des petits arbres sur la parcelle aménagée par l'ONF en forêt de Sarcelles, à Goyave. Pas grand-chose : deux hectares sur cinq en pépinière. C'est passé quasiment inaperçu, tout comme passe inaperçu le massacre (appelons les choses par leur nom) des arbres qui longeaient le canal du Raizet et qui donnaient de l'ombre aux passants. Chez nous, on coupe des arbres de bonne taille et des arbustes en pleine croissance avec un détachement qui laisse songeur. On voudrait rattraper Haïti la sinistrée dans la déforestation et la destruction de la flore locale qu'on ne s'y prendrait pas mieux !
André-Jean VIDAL

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 23:19

« Le Gouvernement confirme la mise sous tutelle financière des Régions »

 

Martin MALVY, Président de la Région Midi-Pyrénées et porte-parole de l’Association des Régions de France en charge des finances réagit aux annonces de Christine Lagarde et François Baroin relatives au Projet de loi de finance 2011.
 

« Le Chef de l’Etat en rêvait, Monsieur Baroin l’a fait » a déclaré Martin MALVY à propos du gel pour trois ans des dotations budgétaires de l’Etat aux Collectivités territoriales.
 
« La réforme de la Taxe Professionnelle a déjà supprimé la quasi totalité des marges de manœuvre fiscales des Régions – elles ne peuvent plus que fixer les taux d’une part de la Taxe sur les Cartes Grises qui ne représente que 7 % de leurs recettes totales -  qui sont, de facto, les collectivités locales les plus dépendantes des dotations budgétaires de l’Etat. Autant dire qu’en gelant ces dotations et en les privant de tout moyen de faire évoluer leurs budgets, le Gouvernement met les Régions sous tutelle financière. » a poursuivi Martin MALVY.  
 
Martin MALVY est également revenu sur l’annonce de Madame LAGARDE concernant la fusion des différents mécanismes de péréquation de la nouvelle Cotisation Economique Territoriale (CET) relatifs à chaque niveau de collectivité en un seul mécanisme en vue de simplifier ces dispositifs.
 
« En instaurant un mécanisme de péréquation unique, le Gouvernement montre une nouvelle fois à quel point il fonctionne en circuit fermé. Le rapport Durrieux préconisait pourtant un mécanisme différencié pour les Régions qui souffrent d’écarts considérables en matière de potentiel fiscal. La ficelle est désormais bien connue : on missionne un parlementaire qui consulte les élus locaux mais en fin de compte, la réforme est déjà arrêtée du coté de Bercy » a conclu Martin MALVY.

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 14:57

INDISCRÉTIONS
Alain
Alain Plaisir, président du Comité d'initiative pour un projet alternatif (CIPPA) et gourbeyrien, prend position dans le débat qui anime les partisans d'une CCI de la Guadeloupe à Pointe-à-Pitre à ceux qui préfèrent Basse-Terre comme site d'implantation.
« Il appartient aux élus locaux de décider pour tout ce qui concerne l’aménagement du territoire. Or, à notre connaissance, le conseil régional et le conseil général ont donné un avis favorable pour Basse-Terre. Nous nous opposons à toute idée qui consisterait à accepter que l’arbitrage sur cette question se fasse dans un ministère parisien
C’est l’intérêt général qui doit prévaloir dans cette affaire, comme  dans d’autres. » Sûrement. Un peu naïf, non ?

Louis
Louis Dessout, conseiller municipal pointois, pose une série de questions essentielles pour rendre tangible le débat sur les futurs institutions de la Guadeloupe : Quelle est la contribution fiscale disponible localement ? Sommes-nous tous prêts à payer nos impôts ? Sommes-nous disposés à en confier la gestion aux élus ?
Jusqu’à quand soixante pour cent (60%) de l’électorat choisira  l’abstention ? En définitive, commente-t-il, compte tenu de la modification et de la réduction des bases fiscales de la solidarité territoriale nationale, l’enjeu n’est pas seulement dans le nombre d’élus ou la fusion des collectivités. Mais, avant tout, dans la redéfinition du poids de la contribution fiscale disponible localement qu’il conviendra de confier à nos élus pour avancer ensemble dans la responsabilité et la démocratie. » Voilà qui devrait remettre les pendules à l'heure : a-t-on les moyens de nos ambitions ?

Eric
Eric Jalton, maire des Abymes et député : « La réforme de la garde à vue à l’occasion de sa discussion à l’Assemblée nationale aura le mérite de poser la question de "La Question" au sens moyenâgeux  du terme. La garde à vue a souvent pour objectif inavouable de faire  avouer des délits, crimes et infractions, pour leur transformation en  motifs "légitimes" de mise en examen… Parfois au détriment de l’investigation sur des faits réels et tangibles... » Imaginons quelqu'un qui se soulagerait en public (dans un avion, par exemple) ou qui conduirait éméché. Pris sur le fait, il serait sans doute placé en garde à vue pour exhibitionnisme, dans le premier cas, et conduite dangereuse, dans le second, non ? Avec la torture des questions inquisitoriales. Ah, il aurait une simple réprimande et une nuit en cellule de dégrisement ? Pas besoin d'avocat, alors...

André-Jean VIDAL

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 14:46

GREVE NATIONALE : L’AVENIR DE LA PSYCHIATRIE EN PERIL
 
 
Les organisations syndicales des psychiatres en Guadeloupe s’associent au mouvement de grève et à la mobilisation de la journée du mardi 28 septembre 2010, conformément à l’appel de l’Intersyndicale des Psychiatres Publics(IPP).
 
Nos organisations s’insurgent contre l’application de la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires (HPST) dans l’ignorance totale des spécificités de la psychiatrie et de  l’organisation territoriale des secteurs. Elles ne peuvent accepter les dérives actuelles de la politique sécuritaire qui nuit gravement à la dimension soignante et qui détruit  le lien thérapeutique avec nos Usagers, sans quoi l’adhésion aux soins devient impossible.
 
Elles soulignent leur attachement aux principes suivants :
     -le secteur doit demeurer l’entité de base réglementaire de la psychiatrie publique
     -un budget spécifique alloué à la Psychiatrie
     -maintien des modalités particulières pour les nominations des Psychiatres des Hôpitaux afin de garantir leur indépendance
 
Elles exigent que les décisions importantes concernant la gestion médicale de l’hôpital ne puissent être prises ni contre ni sans l’avis du corps médical.
 
Elles réclament une loi de santé mentale progressiste au service d’une conception de santé publique axée sur des soins de qualité et le respect des droits des Usagers conformément aux directives européennes.
 
Cette journée de mobilisation nous donne l’occasion pour exprimer notre mécontentement quant à la dégradation des conditions du travail et de la sécurité des soins au CH de Montéran. Nous déplorons la désertification des postes médicaux et la situation de pénurie para-médicale conduisant à un épuisement du personnel et une course pour parer au plus urgent, ainsi que l’absence de mise en ouvre du projet d’établissement  et le non accompagnement des projets de service par les moyens adéquats.
 
Nous souhaitons une reprise du dialogue social et des vraies mesures pour améliorer l’attractivité sur les postes de plus en plus vacants. Nous appelons de tous nos vœux l’élaboration de contrats de pôles sur la base d’une organisation cohérente des soins selon le projet d’établissement. Nous exigeons des moyens adéquats pour continuer à remplir nos missions de soins de qualité.
 
Nous  nous mobilisons  tous le mardi 28 septembre 2010 pour défendre notre outil de soins, une organisation cohérente de la psychiatrie sous la bannière du Secteur, capable de s’adapter aux nouvelles situations et de répondre aux nouveaux besoins pour demeurer moderne et ouvert. Nous devons rester fidèles à notre dimension soignante qui nous guide dans notre réflexion et nos actions.

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 14:45

                                      
Détails d'un tract qui circule en ce moment.   


LÈ RIVÉ !

Depuis maintenant 7 mois, les Travailleurs de la TCSV luttent sans relâche kont on patron malfétè pour le respect du droit du travail et le paiement de l’intégralité de leurs rémunérations, soit environ 400.000 euros d’arriérés de salaires. A ce jour, malgré les nombreux délits constatés par l’Inspection du Travail depuis le mois de mars 2010, malgré les condamnations prononcées par le Conseil des Prud’hommes de Basse-Terre en conciliation, malgré les conclusions des Conseillers Rapporteurs auprès du Conseil des Prud’hommes de Basse-Terre sur la réalité des heures supplémentaires réclamées par les salariés, le Conseil Général reste muet sur ce dossier, préférant se cacher derrière « c’est un conflit privé » alors que le transport des personnes relève de la compétence de ce même Conseil Général qui finance la TCSV avec l’argent public, après lui avoir octroyé une délégation de service public. Aujourd’hui, sans se tromper, on peut dire que la réorganisation des transports initiée par le Conseil Général ressemble plus à une gestion mafieuse d’un service public avec les deniers des Guadeloupéens.
Mais c’est aussi ce même Conseil Général, en charge de la lutte contre l’aèdes aegypti, depuis la loi d’août 2004, qui n’a jamais mis en œuvre une quelconque politique d’information, de prévention et de traitement de la dengue en Guadeloupe. Wi, nous affirmons que l’État et le Conseil Général sont directement responsables de la mort et de la contamination des Guadeloupéens. Le manège en cours, autour de l’enlèvement des carcasses de voitures et les communiqués publicitaires de l’Agence Régionale de Santé, ont pour but de rendre les Guadeloupéens responsables de leur sort. Siw trapé ladeng, sé fòt aw !
MEN, A KI BITEN YO KA SÈVI ?


La question que l’on doit se poser dès lors est toute trouvée : « Men a ki biten yo ka sèvi ? ». Notre champion du communiqué, vient de s’acheter la Une Guadeloupe et voudrait nous faire croire qu’il veut en faire une télé pour informer, éduquer et former les Guadeloupéens. Rien de tout cela car il suffit de lire le dossier pou vwè ki moun ki adan sa : Erlong et Vaïtilingon, entreprises du BTP, fidèles bénéficiaires des appels d’offres de la Région (siw vlé kontinyé, fow maché èvè mwen). Autre associé : le groupe Loret à qui la Région a confié la gestion du fameux câble sous marin. Dans un récent audit publié sur internet, il est fait état de détournements de biens publics, de fautes de gestion, de surfacturation dans la gestion du câble profit du groupe Loret. Mais ce sont aussi des parents et alliés du Président du Conseil Régional et de son Directeur Général des Services que l’on retrouve en bonne place. Et pour boucler le cercle des parents et amis, la programmation est confiée à Trace TV dont la spécialité est la diffusion de vidéo clips. En définitive, tout ce qu’il faut pour développer les capacités d’analyse et de réflexion des jeunes de notre pays. Nous l’aurons compris, il s’agit d’en faire une télé de propagande lurélienne.   Nou vé pa sa !

Dans le même temps, l’INSEE nous informe que 25% des Guadeloupéens sont illettrés et que près de 60% des jeunes sont au chômage. Et pourtant, l’éducation ne relève-t-elle pas de la compétence de l’Etat et la formation professionnelle du Conseil Régional ? A moins que nos enfants (é nou adan osi) soient des idiots. Le plan d’urgence pour la formation et l’emploi des jeunes signé par l’Etat et les collectivités le 04 mars 2009 n’a jamais vu le jour. Jénès Gwadloup, a pa pwoblèm a yo !
Wi, en vérité, il s’agit de faire de nous, Travailleurs et Peuple de Guadeloupe, des mendiants, des assistés, des zombis. C’est ce démounaj que refusent les travailleurs et singulièrement ceux de la station Total de Valkanaers à Gourbeyre. Ces derniers luttent simplement pour travailler dignement en refusant d’être des mange miettes de Total. En définitive, c’est le site d’implantation de la station qui intéresse lé YO afin d’y installer le parking du prochain centre commercial Hayot à Gourbeyre.

SANS LUTTE PAS DE PROGRÈS.
Dans tous les secteurs d’activités, les travailleurs luttent sans relâche ; c’est le cas dans la sécurité privée, dans le nettoyage, à la CCI, dans l’action sociale, dans les collectivités, dans la santé et l’hôtellerie, dans le BTP, l’industrie et le Commerce, ……. ; Et bien entendu, tous ceux qui osent se rebeller contre l’ordre établi, tous ceux qui osent défier la pwofitasyon font l’objet d’une répression féroce. Nou pa pè !

Sékonsa, Mardi 14 septembre, une jeune militante de l’UGTG a été prise à partie par le président de la Cour d’Appel de Basse-Terre. Ce dernier est allé jusqu’à lui interdire de s’exprimer en créole avant de lui dire que de toutes les manières, elle serait condamnée. Dans le même temps, ce sont plusieurs dirigeants de notre Centrale qui sont poursuivis par la justice coloniale française notamment pour avoir refusé de se soumettre aux prélèvements ADN. Non, Sendikalis pa kriminèl !

LE VOILÀ, LE VRAI VISAGE DE LA PATRIE DES DROITS DE L’HOMME EN GUADELOUPE.

Licenciements abusifs, non respect de l’accord Bino, remises en cause de l’Accord du 04 mars, empoisonnement à la chlordécone, chômage, corruption, misère, exclusion, pauvreté, violences, non respect du droit syndical, absence de négociation collective, racisme, discrimination, répression, mépris, …… C’est donc dans ce contexte que l’UGTG appelle les Travailleurs, les retraités, les jeunes, les chômeurs à resserrer les rangs et à se mobiliser pou baré van a pwofitasyon é kochi bèk a lé pwofitan. Konba la angajé !
L’UGTG a donc fait le choix de vivre debout, de refuser la soumission, le mépris et l’injustice. Notre engagement et notre détermination les inquiètent é ka fè yo pè. Nou ka di yo : Nou sé moun kon tout moun et n’accepterons jamais que les héritiers des esclavagistes, des négriers et leurs valets locaux, que les importateurs-distributeurs, les élus mafieux, patrons véreux et autres mange miettes, tous au service de la pwofitasyon, pran nou pou sèwpiyè a yo. C’est le sens de notre combat au sein du LKP.   Wi, la Gwadloup sé tan nou !
Aussi, l’UGTG appelle l’ensemble des militants et adhérents à soutenir toutes les luttes en cours, à participer massivement à toutes les actions de solidarité et à se préparer à une vaste et ample mobilisation.
L’UGTG  invite l’ensemble des militants et adhérents à se réunir en assemblée générale, an liyannaj a pawòl, an zanmi, an fanmi pou kontinyé nouri lalit pou kalbandé lèspwatasyon kapitalis é kolonyalis é konstwi on dòt Gwadloup.


Vendredi 01 0ctobre :     Meeting LKP a Sentwòz (plas trikolò)
Mardi 05 Octobre :         Meeting LKP a Bastè (owa lapòs)
Vendredi 08 0ctobre :     Meeting LKP a Mownalo (douvan lanméri)
Mercredi 13 Octobre :    Jouné Nasyonal Solidarité épi Travayè TCSV é Valkanaers
Lundi 18 Octobre :         Procès TCSV Pridòm Bastè a 8tè.
Vendredi 22 Octobre :    Procès Lendo – Naejus a Bastè a 8tè.
Mardi 26 Octobre :         Mobilizasyon Jénéral Gwadloup – Matinik – Guyan


ANNOU KONTINYÉ NOURI LÈSPWA – PON DISOU PA PÈD –
SÉ NOU MENM KA BA VI ANNOU ON SANS –– NOU KÉ GANNYÉ !

                                           Konsey sendikal UGTG, Lapwent 22/09/10










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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 14:43

Le LKP diffuse en ce moment ce tract sans équivoque.

  
Nou tini konfyans adan dèmen davwa depuis notre fière et large mobilisation de janvier, février mars 2009, nos dizaines d’heures de négociation et de confrontation avec les pwofitan, nous avons définitivement compris qu’il nous était possible de construire un autre pays, une autre société ; qu’il nous était possible de penser à notre développement économique, social et culturel selon nos propres ressources, avec la compétence de nos cadres et le dynamisme de notre jeunesse ; que notre culture constitue un liant fondateur avec lequel l’homme et la femme de Guadeloupe peuvent évoluer sans complexes.

Nou tini konfyans adan dèmen davwa, cette Guadeloupe nouvelle est aujourd’hui en mouvement. Nous n’avons plus peur de l’autre. Travailleurs et Peuple de Guadeloupe savent dorénavant qu’ils peuvent se lever, dénoncer, réclamer et s’opposer kont tout pwofitasyon.
Wi, nous Guadeloupéens, disposons d’une vision plus claire de ce qu’il convient de faire, d’élaborer et de construire pour que nous cessions d’être des colonisés, des assimilés, des domiens, des ultramarins, des ultrapériphériques et ce, même si aujourd’hui encore nous nous interrogeons sur les voies et moyens pour y parvenir.

LKP… NOU KA KONTINYÉ LITÉ

Avec le LKP, nou pran gou adan lavi, au point d’être en mesure aujourd’hui de nous fonder un dessein collectif. Hier encore, Ce dessein nous était inaccessible davwa nou pa té ka kwè nou kapab, tellement l’entreprise de démounaj des travailleurs et du Peuple avait bien fonctionné.
Certes, aujourd’hui encore, nos élites sont à genoux devant le savoir et les schémas de l’Occident ;
Certes, nombre d’entre nous se laissent séduire par ces modèles et pensent qu’il suffit de paraître ou  d’être présent à tous les lieux bling bling et de luxure comme le Mercury Day pour exister.
Beaucoup de nos producteurs et créateurs sont prisonniers des difficultés, économiques, financières et techniques qui limitent leurs capacités à se mettre au service de leur Peuple.
Certes encore, les Lurel, Gillot and co, continuent à entretenir l’illusion que ceints de l’écharpe tricolore, camouflés dans des hémicycles, détenteurs de la légitimité des urnes, ils sont les seuls garants de la démocratie et qu’ils disposent de pouvoirs indiscutables pour soi-disant agir en notre nom…. Ay kwè sa !
LKP é lé YO : La confrontation est inévitable !
Désormais, nous le savons tous, deux mondes sont face à face : Celui au pouvoir, détenteur de tous les pouvoirs et se servant de ces pouvoirs pour tenter de faire de nous, Guadeloupéens, une majorité de sous-hommes, courbant l’échine devant toutes les difficultés inhérentes à la vie. NON, Nou sé moun !
L’autre monde, celui qui se lève, se cherche, s’égare, se relève et lutte depuis les Nèg Mawon, les luttes anti-esclavagistes, les luttes des ouvriers de la canne et du BTP, réprimés en 1910, 1925, 1952 et 1967, les luttes des militants politiques, syndicaux et associatifs qui, bataille après bataille, conscience après conscience, nous ont menés jusqu’au LKP.

Wi, Travailleurs et Peuple de Guadeloupe, cette espérance prend forme et devra pour vaincre gadé konfyans adan dèmen, se consolider et ré-affirmer ses convictions :
La Guadeloupe demeure une colonie de la France ; territoire qui lui assure, avec les autres possessions de par le monde, sa puissance économique et son autorité vis à vis des autres nations.
Le développement économique institué ici, basé sur l’import/distribution, les services, le commerce et l’industrie du plaisir exclut les producteurs réels, entretient le chômage, l’individualisme, les déviances sociales, la corruption et garantit aux rentiers économiques et politiques, la pérennité de leur pwofitasyon.
L’illétrisme et l’échec scolaire tue notre jeunesse. Fo nou goumé pou on lékòl a réisit.
Le droit pour tout gwadloupéyen de travailler dans son pays est un droit inaliénable tout comme le droit pour le Peuple Guadeloupéen de disposer de lui-même.
Nanm a Gwadloupéyen nouri avè kréyol, avè kilti, mès é labitid a nèg, zendyen é blan.
Les réformes institutionnelles et/ou statutaires décidées par l’Etat français n’ont pas pour objectif d’améliorer le sort des Guadeloupéens, ni de s’opposer à la pwofitasyon mais sont destinées à mettre en conformité l’organisation territoriale de la France avec celle de l’Europe et à préserver l’empire colonial français.
Et enfin, le LKP est un mouvement de masse anticolonialiste, anticapitaliste à caractère révolutionnaire visant à l’unification des forces politiques, économiques et sociales et à la transformation des rapports sociaux pour la satisfaction des revendications immédiates et fondamentales du peuple de Guadeloupe telles qu’établies dans notre plate-forme de revendications de décembre 2008.

Pou lé Yo, dèmen sé la fen !!

Refuser à des dizaines de milliers de travailleurs l’application de l’accord Bino, nier les accords du 4 mars, refuser la réunion de la commission de suivi des accords, réprimer les militants syndicalistes, encourager les importateurs distributeurs, la SARA, les békés dans leur entreprise d’appauvrissement des ménages Guadeloupéens, d’extermination des producteurs et entrepreneurs Guadeloupéens, légaliser l’empoisonnement de nos terres, de nos êtres, décourager la jeunesse, voilà  ce que l’Etat, les Lurel, les Gillot, les Penchard et les Hayot ont décidé de comploter.
Leur mot d’ordre : Rendre le LKP responsable du chômage, des accidents de la route, de la dengue, des cyclones, des ratés prévisibles de la rentrée scolaire et de tous les malheurs et difficultés qui assaillent notre Peuple.
Ils espèrent ainsi revenir à cette société d’avant LKP, que malgré leurs intimidations, répression, culpabilisation et autres Etats Généraux, ils ne pourront retrouver.
Aujourd’hui plus que jamais, le LKP est là. Les Yo sont traqués par un lavalas a konsyans, a dignité, libèté é vérité.

An-nou kontinyé lité !!!Travailleurs et Peuple de Guadeloupe, pour poursuivre, il nous suffit de persister à être nous-mêmes et continuer à :
Soutenir les initiatives les plus fédératrices ;
Combattre ceux qui encouragent la division, la facilité et l’assistanat ;
Encourager les travailleurs dans leur lutte pour le respect de leurs droits et libertés ;
Encourager sur les producteurs et créateurs Guadeloupéens pour plus d’authenticité, plus d’innovation ;
Poser notre cahier de revendications  au niveau d’un projet de société, à débattre, travailler et valider par les larges masses.

Préparons-nous et organisons-nous pour la mobilisation ! Nou pé ké aksepté pwofitasyon woupwan lanmen !

Pou maché, nou ké maché, mé nou péké yenki maché !
Pou palé, nou ké palé, mé nou péké yenki palé !

Les 48 organisations  qui composent LKP ont clairement conscience de représenter les aspirations et les intérêts de l’immense majorité des classes populaires, exploitées et opprimées. Elles adressent donc un appel à la mobilisation à tout notre peuple et particulièrement à toutes les couches travailleuses, populaires, aux jeunes, aux femmes à domicile et à toutes les catégories les plus opprimées et les plus exploitées, car leur mobilisation est déterminante dans le combat engagé ! Qu’ils en fassent leur combat, qu’ils se donnent les moyens de le faire avancer, de le mener à terme et de le gagner !
Le LKP appelle l’ensemble des travailleurs et le Peuple de Gwadloup à entretenir et développer lespwi LKP adan tout kaz, lakou, antwèpriz, komin : discuter, décider sur place, s’organiser sur leurs lieux de travail et d’habitation ; ceci afin, non seulement de relayer les appels du LKP, mais aussi de leur donner l’ampleur maximale et enrichir notre lutte à tous par leurs propres initiatives populaires !

D’ores et déjà, le LKP exhorte les Travailleurs et le Peuple de Guadeloupe à soutenir les travailleurs en lutte : ceux de l’ASFO, sans mission, sans statut, sans salaire, sans droit ni indemnité depuis plus d’un an ; ceux de VALKANAERS en lutte contre Total ; ceux de TCSV, en grève depuis plus de 6 mois ; ceux de la UNE, sans salaire, sans droit ni indemnité ; ceux d’INTERPROP, sans travail depuis plus d’un an ; et tous ceux qui cette année encore, se verront imposer des contrats précaires.

PREPARONS LA MOBILISATION DU 26 OCTOBRE 2010

PARTICIPONS MASSIVEMENT  AUX MEETINGS  LKP.

Vendredi 1er octobre à Sainte-Rose, à 19h : Plas Trikolor
Mardi 5 octobre à Morne à l’eau,  à 19h :  Douvan lanméri Mònalo.
Vendredi 8 octobre à Basse terre à 19h : Douvan Lapòs (Bd front de mer)

 ‘’LA GWADLOUP SÉ TAN NOU,  YO PÉKÉ FÈ SA YO VLÉ ADAN PÉYI ANNOU’’
                                    LKP, Lapwent, 27 Sèptanm 2010


Travailleurs et peuple de Guadeloupe
Wi, nou tini konfyans adan dèmen, c’est le message franc et massif qu’ont exprimé les travailleurs et le Peuple de Guadeloupe, sanblé le dimanche 22 août dernier sur la plage de Viard Petit Bourg à l’appel du LKP.


KONFYANS POU DÈMEN - KONFYANS POU LITĖ




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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 15:44

INDISCRÉTIONS
Hervé
« Les événements LKP de 2009, n’ont sûrement pas favorisé le tourisme, avec une répercussion immédiate sur la commercialisation du rhum sur le marché local », affirme Hervé Damoiseau, p.-d.g. de Damoiseau. Il estime une baisse de 11% entre 2008 et 2010, soit 83 600 litres de rhum vendu en moins au premier trimestre. Pour le deuxième trimestre, une baisse de 18.5% entre 2008 et 2010, soit 146 400 litres vendu en moins. D'où sa conclusion : « Une baisse tout de même de 230 000 litres de rhum sur les deux premiers trimestres de 2010. S’il y avait besoin de démontrer la fragilité de notre marché que tous croit prospère... »

Jean
Jean Hamot, vicaire général, aime bien la presse. Il a toujours un mot gentil, prépare avec soin des photocopies de ses homélies. Pour les obsèques de Patrick Saint-Eloi, au Moule, il a mené avec maestria cérémonie civile et religieuse. Il faut dire qu'il est aussi le contact de l'Eglise en Guadeloupe avec la presse locale. Ça lui vient tout naturellement de choyer les journalistes. Merci Bon Père !

Victorin
Victorin Lurel a fait pavoiser l'hôtel de région d'un immense panneau en toile représentant Patrick Saint-Eloi, micro en main, avec ces mots « Mèsi, Merci ». Mèsi !

Serge
Serge Letchimy, président du conseil régional de la Martinique, aux obsèques de PSE, en bon communiste qu'il est resté au fond de lui, n'a pas chanté l'Alléliua. Jacques Gillot et Victorin Lurel, qui le flanquaient, chantaient à tue-tête ! Pourtant, le premier était connu, étudiant, pour ses idées... progressistes et Victorin, comme on sait, a lu Marx. En anglais ?

Teddy
Pour le deuxième numéro de la nouvelle saison de RFO, Grand Angle reçoit, mardi prochain, un invité exceptionnel : le judoka Teddy Riner. A 21 ans, le Guadeloupéen est déjà quadruple Champion du monde. Athlète surdoué, Teddy Riner est entré dans le légende du judo. Avec son air de colosse au cœur tendre, le judoka est la nouvelle coqueluche du sport tricolore. Sophie Pointaire propose un face à face de choc... pour un grand angle taille XXL !

Jeanny
La palme de l'élégance à Jeanny Marc, député et maire de Deshaies, pour l'élégance de son chapeau aux obsèques de PSE. Second prix pour Gabrielle Louis-Carabin, qui avait aussi un beau chapeau. Un accessit pour marie-Luce Penchard qui ne semble pas être, contrairement à son élégante maman, une femme à chapeau. Pourtant, l'an dernier, elle a failli porter le chapeau d'une politique gouvernementale outre-mer pas bien comprise !
André-Jean VIDAL

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 21:53

INDISCRÉTIONS
Hervé
« Les événements LKP de 2009, n’ont sûrement pas favorisé le tourisme, avec une répercussion immédiate sur la commercialisation du rhum sur le marché local », affirme Hervé Damoiseau, p.-d.g. de Damoiseau. Il estime une baisse de 11% entre 2008 et 2010, soit 83 600 litres de rhum vendu en moins au premier trimestre. Pour le deuxième trimestre, une baisse de 18.5% entre 2008 et 2010, soit 146 400 litres vendu en moins. D'où sa conclusion : « Une baisse tout de même de 230 000 litres de rhum sur les deux premiers trimestres de 2010. S’il y avait besoin de démontrer la fragilité de notre marché que tous croit prospère... »

Jean
Jean Hamot, vicaire général, aime bien la presse. Il a toujours un mot gentil, prépare avec soin des photocopies de ses homélies. Pour les obsèques de Patrick Saint-Eloi, au Moule, il a mené avec maestria cérémonie civile et religieuse. Il faut dire qu'il est aussi le contact de l'Eglise en Guadeloupe avec la presse locale. Ça lui vient tout naturellement de choyer les journalistes. Merci Bon Père !

Victorin
Victorin Lurel a fait pavoiser l'hôtel de région d'un immense panneau en toile représentant Patrick Saint-Eloi, micro en main, avec ces mots « Mèsi, Merci ». Mèsi !

Serge
Serge Letchimy, président du conseil régional de la Martinique, aux obsèques de PSE, en bon communiste qu'il est resté au fond de lui, n'a pas chanté l'Alléliua. Jacques Gillot et Victorin Lurel, qui le flanquaient, chantaient à tue-tête ! Pourtant, le premier était connu, étudiant, pour ses idées... progressistes et Victorin, comme on sait, a lu Marx. En anglais ?

Teddy
Pour le deuxième numéro de la nouvelle saison de RFO, Grand Angle reçoit, mardi prochain, un invité exceptionnel : le judoka Teddy Riner. A 21 ans, le Guadeloupéen est déjà quadruple Champion du monde. Athlète surdoué, Teddy Riner est entré dans le légende du judo. Avec son air de colosse au cœur tendre, le judoka est la nouvelle coqueluche du sport tricolore. Sophie Pointaire propose un face à face de choc... pour un grand angle taille XXL !

Jeanny
La palme de l'élégance à Jeanny Marc, député et maire de Deshaies, pour l'élégance de son chapeau aux obsèques de PSE. Second prix pour Gabrielle Louis-Carabin, qui avait aussi un beau chapeau. Un accessit pour marie-Luce Penchard qui ne semble pas être, contrairement à son élégante maman, une femme à chapeau. Pourtant, l'an dernier, elle a failli porter le chapeau d'une politique gouvernementale outre-mer pas bien comprise !
André-Jean VIDAL

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