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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 00:09

INDISCRÉTIONS
Victorin
Non, le Mémorial Acte (le nom est appelé à changer) ne sera pas une coquille creuse. Un simple mémorial. Un monument aux ancêtres morts pour l'Histoire. Il sera un lieu de mémoire, mais de mémoire partagée, celle de l'histoire commune des Guadeloupéens, comme l'a dit Victorin Lurel, au moment de la pose de la première pierre. Ce ne sera donc pas le lieu des flagellations que craignaient certains observateurs. Bonne nouvelle ! Mais, est-ce, dans la conjoncture actuelle, une priorité ?..

Victorin 2
Victorin Lurel était aux Canaries. Pour la réunion ministerielle avec les régions ultrapériphériques. « Avec l’aide communautaire et l’engagement des producteurs (de bananes), la Guadeloupe a atteint une production d’excellente qualité qui s’exporte sur les marchés européens et qui répond totalement aux exigences sociales et environnementales. Cependant, comme pour toutes les autres productions agricoles, ce secteur doit  bénéficier d’un accompagnement financier à la hauteur de ses besoins, ainsi que d’un cadre commercial stable », a-t-il résumé, soulignant qu'il est contre  l’accord bilatéral annoncé en mars dernier entre l’Union européenne, le Pérou et la Colombie, « qui ouvre la voie à une forte baisse des tarifs douaniers applicables à la banane, mais aussi aux autres produits agricoles concurrents. » Oui, mais Victorin Lurel a-t-il droit au chapitre ?

Victorin 3
Le président de Région rencontre aujourd'hui Serge Letchimy et Rodolphe Alexandre, présidents des conseils régionaux de Martinique et de Guyane, à Fort-de-France.

Jean
Jean Fabre, préfet de Guadeloupe, a mobilisé les grandes surfaces pour qu'elles fassent la promotion des casques. Parce qu'il y a trop de morts sur les routes, conducteurs ou passagers de deux-roues non porteurs de casques. Belle initiative mais qui risque, comme celle de l'an dernier, sur le Tour de Guadeloupe (des casques étaient offerts par la Prévention routière), de rester sans effets. Quand on croise des motards sur la route, torse nu au guidon, les locks flottant au vent, idem pour le passager, il est fort probable que l'action du préfet ils s'en moquent parfaitement. Celle de la police aussi, quand ils la voient, ils changent de route !

Marie-Lucie
Marie-Lucie Breslau, vendredi dernier, s'est étonnée qu'il y ait eu une découverte de cimetière de l'époque coloniale à Baillif, sur un chantier routier, sans qu'elle en soit informée. Elle s'est agacée qu'on puisse construire une route « sur un cimetière d'esclaves ». Elle a même laissé entendre qu'elle s'opposerait à ce que les vestiges soient emportés dans des musées de l'Hexagone. Sauf qu'on semble ne pas encore savoir si c'est un cimetière d'esclaves. Et si c'était pour un cimetière d'engagés (blancs) que Mme Breslau était montée sur ses grands chevaux ! Quant à emporter les bouts de planches pourries et d'os blanchis sous la terre !..

Daniel et Dominique
Daniel Dumirier et doinique Laban, respectivement directeurs de cabinet de MM. Gillot et Lurel, sont directeurs de publication de magazines, l'un du conseil général, l'autre du conseil régional. Pour info, la revue de la Région est tirée à 140 000 exemplaires ! Le département, plus modestement, avoue 40 000 exemplaires.
André-Jean VIDAL

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 00:08

Que fête-t-on jeudi 13 mai prochain ?
 
Qu'est-ce que l'Ascension ?

 
On fête l'Ascension, c'est-à-dire l'élévation de Jésus Christ au Ciel. L'Ascension est l'une des principales
fêtes chrétiennes. 
 
Comme cet événement de l'Ascension se situe quarante jours après Pâques, cette fête tombe toujours un jeudi
et, cette année, le 13 mai (Pâques ayant été célébré, en 2010, le dimanche 4 avril).
 
Qu'est-ce que l'Ascension ?
 
Le livre des Actes des Apôtres rapporte que, pendant les quarante jours qui ont suivi Pâques, le Christ ressuscité
s'est plusieurs fois montré aux apôtres.
 
Puis, au cours d'un repas qu'Il prenait avec eux, le Christ leur a annoncé qu'ils allaient recevoir une force, « celle
du Saint-Esprit », qui viendrait sur eux. « Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la
Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre », a-t-Il ajouté (Actes des Apôtres 1, 8).
 
« Après ces paroles, ils le virent s'élever et disparaître à leurs yeux dans une nuée. Et comme ils fixaient encore
le ciel où Jésus s'en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se tenaient devant eux et disaient : "
Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous, reviendra
de la même manière que vous L'avez vu s'en aller vers le ciel » (Actes des Apôtres 1, 9-11). 
 
L'évangéliste Luc précise quant à lui que les apôtres « retournèrent à Jérusalem, remplis de joie » (Luc 24,52). 
 
 
Pourquoi l'Ascension est-elle célébrée dans la joie ?
 
Le Christ, fils de Dieu fait homme, né de la Vierge Marie, a pleinement assumé cette condition humaine depuis le
jour de sa naissance, dans la nuit de Noël. Environ trente-trois ans plus tard, sa présence terrestre s'achève avec
l'Ascension.
 
Pourtant, comme le mentionne saint Luc, les apôtres s'en retournent à Jérusalem « remplis de joie » et non
tristes, comme on aurait pu s'y attendre. De la même manière, l'Ascension est célébrée dans la joie par les
chrétiens.
 
L'Ascension fait en effet partie de l'événement inouï de Pâques : par sa mort et sa résurrection, le Christ a sauvé
l'homme qui, à sa suite, est désormais appelé à rejoindre Dieu pour vivre dans la gloire céleste. 
 
Il ne s'agit pas, bien-sûr, de rejoindre le ciel au sens du firmament, l'espace que nous observons au-dessus de
nos têtes. Il s'agit d'un espace spirituel, celui de Dieu. A propos du ciel, le Catéchisme de l'Eglise catholique parle
de « l'état de bonheur suprême et définitif » . Il précise également que « ce mystère de communion bienheureuse
avec Dieu et avec tous ceux qui sont dans le Christ dépasse toute compréhension et toute représentation.
L'écriture nous en parle en images : vie, lumière, paix, festin de noces, vin du royaume, maison du Père,
Jérusalem céleste, paradis » .
 
Les deux hommes vêtus de blanc décrits par les Actes des Apôtres annoncent alors aux Apôtres que Jésus «
reviendra de la même manière ». Et, pour le moment, ils les incitent à ne pas rester les yeux vers le ciel : ils
doivent retourner à leurs responsabilités. Celles-ci leur avaient justement été indiquées par le Christ : être ses
témoins par toute la terre en annonçant sa Résurrection, en faisant connaître son enseignement, en baptisant.
 
L'Ascension est ainsi un envoi en mission adressé aux Apôtres comme aux hommes de tous temps. Il est
l'articulation entre le désir du ciel et le service des hommes.
 
La joie qui fait suite à cet événement s'explique aussi par cette annonce du Christ rapportée par Saint-Matthieu
(Mt 28, 20) (et lue au cours de la messe de l'Ascension) : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin
du monde ». 
 
Autrement dit, le Christ est sans cesse présent auprès des hommes : même si, à la suite de l'Ascension, Il n'est
plus là physiquement, Il l'est dans les sacrements - dans l'eucharistie en particulier. Il l'est également auprès de
ceux qui prient, seuls ou à plusieurs : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux »,
avait-Il dit un jour aux apôtres (Matthieu 18, 20). Finalement, l'achèvement de sa vie terrestre permet sa présence
auprès des hommes de tous temps et de tous lieux.
 
L'Ascension fait donc partie des événements fondateurs de la foi en Christ, et d'autant plus qu'il a donné aux
hommes leur liberté : loin de s'imposer à eux, le Christ les laisse libres de croire, et donc d'aimer véritablement.
 
La fête de l'Ascension, l'une des plus importantes du calendrier, complète celle de Pâques et prélude à la
Pentecôte, célébrée dix jours plus tard.
 
Le jour de l'Ascension, la couleur des vêtements liturgiques (que porte le prêtre) est le blanc, couleur de
la fête, de la lumière et de la joie.
 
L'Ascension est moins un départ qui créerait une absence et un vide qu'une situation nouvelle : Jésus est
invisible mais il n'est pas absent. Il est toujours présent, au contraire, mais d'une autre manière, présent là où
deux ou trois sont réunis en son Nom, présent dans le pain et le vin de l'eucharistie, présent dans l'affamé nourri
ou le malade visité, présent dans la liturgie communautaire comme dans la prière faite dans le secret de nos
chambres.
 
L'Ascension n'est donc pas un départ si ce n'est au sens de « début ».
 
A partir de ce triple évènement (Résurrection Ascension Pentecôte) qui n'en fait qu'un, même si nous les fêtons
séparément pour nous donner plus de joie et pour nous permettre d'admirer ce mystère sous plusieurs aspects,
nous vivons les temps nouveaux.
 
Cette fête de l'ascension nous rejoint tous au cœur, quelle que soit notre situation. Elle définit comme le point
stratégique de toute vie chrétienne, qui est tendue entre le désir du ciel et le service des hommes.

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 19:43

Une convention pour aider l'outre-mer à mieux exporter prolongée jusqu'en 2012

La ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard a annoncé mercredi à la foire de Paris la prolongation "jusqu'en 2012" de la convention conclue en 2009 par son prédécesseur Yves Jégo avec Ubifrance pour un plan d'aide à l'exportation des produits d'Outre-mer.
Ubifrance est l'agence française pour le développement international des entreprises.
Mme Penchard a souhaité que le nouvel engagement se concentre sur les secteurs prioritaires de la loi pour le développement économique des outre-mer (technologies de l'information et de la communication, environnement, recherche, agro-nutrition, tourisme, énergies renouvelables...).
L'accent sera également mis sur l'exportation vers des pays proches des DOM, "au moment où les commissaires au développement endogène" (intérieur) de ces territoires vont être nommés.
Dix candidats vont être présentés à Mme Penchard la semaine prochaine pour ces postes.
Les futurs commissaires seront chargés "de renforcer l'insertion économique des DOM et de Mayotte dans leur environnement régional", avec "des PME fortes".
Le premier accord de partenariat entre le ministère et Ubifrance, où l'Etat a investi 1,3 million d'euros, a permis à 78 entreprises de bénéficier de 170 prestations de conseils et d'accompagnement à l'international sur 18 pays couverts par le réseau Ubifrance.
Quelque 250 sociétés des DOM ont été formées notamment à la démarche internationale à l'occasion de journées spéciales organisées dans chaque DOM.
Ont par ailleurs été signées mercredi à la foire de Paris des conventions chiffrées entre la direction du Trésor, Ubifrance et les chambres de commerce et d'industrie de Guyane, Martinique et Guadeloupe pour que les entreprises des DOM puissent avoir dans chaque CCI un correspondant Unifrance. Une convention similaire avait été signée fin 2009 à la Réunion.
Plus de 250 entreprises des DOM seront accompagnées à l'international et plus d'une soixantaine de volontaires internationaux en entreprises (VIE) recrutés.
"Dorénavant, avec ces conventions, l'équipe de France à l'export est complète en outre-mer", a déclaré Mme Penchard.
Il reste cependant selon elle à renforcer en outre-mer les actions que la Coface (assureur-crédit) remplit pour le compte de l'Etat.

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 19:42

 

Le "Pavillon bleu" a été décerné à 77 ports de plaisance, dont trois qui font leur entrée dans ce palmarès et trois outre-mer, pour récompenser la qualité de l'excellence de leur gestion environnementale, selon le palmarès 2010 présenté vendredi au Grau-du-Roi.
Trois ports de plaisance obtiennent cette année leur toute première labellisation: ceux de Nemours (Marne), de Saint-Amand-les-Eaux (Nord), et le port de plaisance de Rives (Haute-Savoie).
Deux ports figurent à nouveau dans ce palmarès: Douarnenez (Finistère) et Dieppe (Seine-Maritime).
En ce qui concerne l'outre-mer, le nombre de labellisés s'élève à trois: Port de Saint-Leu et de Saint-Gilles à La Réunion et les ports du Marin en Martinique.
L'an dernier, 76 ports de plaisance avaient reçu le label.
Le Pavillon Bleu des ports de plaisance récompense les ports du littoral (depuis 1987) et les ports continentaux (depuis 2002) qui intègrent l'environnement dans la gestion globale du site portuaire : sensibilisation du public au respect de l'environnement, équipements, offre de services, prévention et réduction des nuisances, déchets et pollutions.
Le palmarès était présenté cette année dans le port de plaisance du Grau-du-Roi, Port-Camargue, qui se distingue par sa fidélité au label Pavillon bleu depuis 1987.
Cette année, deux ports de plaisance fêtent leurs 20 ans de fidélisation: Narbonne (Aude) et Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales). Ils rejoignent le club "des plus de 20 ans" dont font aussi partie Gruissan (Aude), la Rochelle (Charente Maritime), Cap d'Agde (Hérault) et Saint Pierre de Hyères (Var).
La région Provence-Alpes-Côte-d'Azur arrive en tête du classement avec, comme l'an dernier, 22 ports labellisés, devant notamment le Languedoc-Roussillon (16) et la Basse Normandie et la Bretagne (7).
Par département, le Var compte le plus de ports labellisés (12), devant les Bouches-du-Rhône, l'Aude, l'Hérault et la Manche (5 chacun).
Le Pavillon Bleu est un programme international, mené dans 41 pays à travers le monde (Europe, Maroc, Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, Canada, Caraïbes) et attribué à plus de 3.000 sites. Tous les ans un jury international se réunit pour attribuer le label puis effectue des visites de contrôle tout au long de l'année pour s'assurer du bon respect des critères.

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 19:40

LE PROCHAIN TIR D'ARIANE PRÉVU LE 21 MAI

La prochaine tentative de tir de la fusée Ariane 5 pour mettre en orbite les satellites de télécommunications Astra 3B et Comsat BW2 est prévue le 21 mai, a annoncé le PDG d'Arianespace Jean-Yves Le Gall dans un entretien publié mardi dans le Figaro.
Initialement prévu le 24 mars, le lancement d'Astra 3B pour l'opérateur de télévision luxembourgeois SES Astra, et de Comsat BW2 pour le ministère allemand de la Défense, a été ajourné à trois reprises à cause des problèmes techniques. Il avait été reporté au 26, puis au 10 avril.
Après l'arrêt du compte à rebours et l'ajournement du tir du 10 avril, 42 secondes avant le décollage prévu, pour une "une anomalie sur le système de pressurisation du lanceur", Arianespace avait annoncé la mise en place d'un groupe de travail et l'organisation d'un "audit qualité" suite aux "difficultés techniques" rencontrées.
Le groupe de travail, qui a remis lundi "son compte rendu définif, a tout de suite diagnostiqué qu'un équipement, le PGD (platine gonflage dépression) qui sert à pressuriser le circuit pneumatique du lanceur, avait un défaut de fabrication", explique M. Le Gall dans le Figaro.
Un nouvel équipement "tout neuf" a été livré jeudi en Guyane. "A partir de là, nous visons un lancement le vendredi 21 mai avec les satellites de télécommunications Astra 3 B et Comsat BW2", ajoute le PDG d'Arianespace.
"L'audit qualité a montré que nos difficultés étaient limitées à cet équipement", assure-t-il, alors qu'un compte rendu final de cet audit doit être remis "fin juin".
Le retard de deux mois qui a entraîné un report à mai, juin et juillet des trois premiers lancements prévus en 2010, ne devrait pas remettre en cause l'objectif de sept lancements cette année, selon M. Le Gall. "La pause que nous avions prévu cet été nous servira à rattraper ce retard avec quatre tirs prévus entre septembre et décembre", explique-t-il.
Le décollage d'une fusée Soyouz depuis le centre spatial de Kourou (Guyane française) est prévu "au quatrième trimestre de cette année", selon M. Le Gall.
Interrogé sur la perte de 71 millions d'euros subie par Arianespace l'an dernier, M. Le Gall a évoqué une "perte technique" qui n'est pas "à mettre au débit de l'activité d'Arianespace". Il explique qu'elle sera "compensée en recapitalisant la société avant fin 2010".

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 19:39

Motion de défiance contre la direction de RFO Malakoff-France Télévisions

Une très forte majorité des équipes rédactionnelles de RFO Malakoff-France Télévisions a voté une motion de défiance contre la direction de cette entité, a annoncé lundi l'intersyndicale organisatrice de la consultation.
Cette motion, la première en trente ans, "indique clairement le rejet des projets, des méthodes et des cadres qui composent la direction de l'information de proximité des réseaux régionaux (ex-France3, ex-RFO) de France Télévision", souligne le communiqué syndical.
Sur 104 journalistes, 77 ont voté la motion de défiance, 6 ne se sont pas prononcés, 1 a voté contre.
"Nous attendons de la présidence de France Télévisions, des mesures qui nous permettent de travailler sereinement et de devenir vraiment la rédaction nationale d'une chaîne nationale: France Ô qui couvrira l'ensemble du territoire national, outremer compris, à partir du 14 juillet 2010", selon le texte de la motion.
Les organisations CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO et SNJ avaient appelé à voter sur une motion stipulant notamment "que les méthodes appliquées à Malakoff par l'équipe de direction de l'information de cette agence l'ont disqualifiée".
Le mois dernier les syndicats CGT et FO de France Télévisions avaint dénoncé le climat de "violence" à la rédaction de l'ex-RFO du siège de Malakoff, en région parisienne.
Le malaise concerne l'"Agence de proximité" qui regroupe l'ex "Info Video 3" (France 3) chargée de fournir des images régionales au national et inversement et l'entité de Malakoff qui travaille de la même façon entre les stations d'outre-Mer et France Ô.
Sollicitée, la direction n'avait pas souhaité réagir.
La motion exigeait en outre "d'être traités comme les autres entités de la société unique (France Télévisions, ndlr): à chaîne nationale rédaction nationale, avec tous les moyens nécessaires à son bon fonctionnement, comme à France 2 et France 3".
L'Agence de proximité a été mise en place dans le cadre de la transformation de France Télévisions, constituée jusqu'à fin 2009 d'une quarantaine de sociétés, en entreprise unique, suite à la réforme de l'audiovisuel public.

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 19:35

Moins de clients au mobile en France, pour la première fois depuis 2002

Le nombre de clients à la téléphonie mobile en France a légèrement reculé au premier trimestre, un événement qui ne s'était pas produit depuis 2002, en raison d'une désaffection pour les cartes prépayées et pour les grands opérateurs, selon les chiffres publiés jeudi par l'Arcep.
C'est seulement la deuxième fois, depuis l'introduction des téléphones mobiles en France, que le nombre de clients diminue, indique l'Autorité de régulation des télécoms, rappelant que le précédent repli avait eu lieu au troisième trimestre 2002.
Sur les trois premiers mois de 2010, 5.100 personnes ont lâché l'appareil (ou de l'un de leurs appareils), ce qui amène à 61,48 millions le nombre de clients fin mars. Par comparaison, sur le même trimestre en 2009, 230.800 nouveaux clients avaient été ajoutés.
Le taux de pénétration atteint tout de même 95,2% et la croissance sur un an reste positive, de 5,6%.
Premières victimes de ce désamour: les cartes prépayées, dont le nombre d'adeptes a reculé de 617.300 sur le trimestre. La hausse de ceux qui choisissent une formule d'abonnement, de 612.200 sur la même période, n'a pas suffi à compenser ce déclin.
De quoi renforcer la suprématie des forfaits, qui captent désormais 70,4% des clients en France, une bonne affaire pour les opérateurs car un client forfait est environ trois fois plus dépensier qu'un client en prépayé.
Les opérateurs virtuels (MVNO) comme Virgin Mobile, NRJ Mobile ou encore Coriolis, qui n'ont pas de réseau mais louent ceux d'Orange (France Télécom), SFR et Bouygues Telecom, semblent avoir bien profité du phénomène: ils ont gagné 114.700 clients en trois mois. Dans le même temps, les opérateurs de réseau en perdaient 125.400.
Les MVNO affichent désormais une part de marché de 6,15%.
Autre phénomène à noter: si le nombre de clients a baissé en métropole (-10.600 en trois mois), il a augmenté en outremer (+5.300) où le taux de pénétration atteint 114,3%.
Au sein de la métropole, les régions ne sont pas égales: à un extrême se trouve l'Ile-de-France, la plus équipée avec un taux de pénétration de 138%, et à l'autre, la Franche-Comté (72,1%).
Mais cela n'empêche pas les Français de pianoter: ils envoient désormais 124,4 SMS chacun par mois, soit plus de 4 par jour, contre seulement 80,7 un an plus tôt.

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 19:33


Intervention de Victorin LUREL
Président du conseil régional de la Guadeloupe
Vendredi 7 mai 2010
Las Palmas - Canaries

Monsieur le secrétaire d’Etat espagnol aux affaires européennes,
Madame la ministre française de l’Outre-mer,
Madame le secrétaire d’Etat portugaise aux affaires européennes,
Monsieur le Commissaire en charge de la politique régionale,
Messieurs les députés européens,
Monsieur le président de la conférence des régions ultrapériphériques,
Messieurs les présidents des régions ultrapériphériques,
Mesdames et Messieurs,

****

C’est pour les présidents des RUP, la première rencontre avec vous Monsieur le Commissaire et je voudrais tout d’abord vous exprimer mes remerciements d’être ici, fidèle au partenariat qui s’est instauré depuis très longtemps entre nos régions et la Commission européenne.

J’ai également le plaisir de saluer chaleureusement les nouveaux présidents récemment élus des RUP françaises, ainsi que le président de la collectivité d’outre-mer de Saint-Martin, qui, depuis l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, bénéficie du statut de RUP. Il a bien voulu, sur mon amicale suggestion, participer à cette réunion avant de pouvoir rejoindre formellement la conférence des présidents des RUP.

En octobre 2009, nous étions réunis ici, dans cette belle île des Canaries, pour adopter le mémorandum conjoint des RUP « les RUP à l’horizon 2020 ». Nous prenions l’engagement avec les représentants des trois Etats, l’Espagne la France et le Portugal de nous retrouver pour signer un nouveau mémorandum conjoint Etats-régions cette fois-ci, à l’attention de la Commission européenne, sous la présidence par l’Espagne du Conseil européen.

Depuis notre dernière rencontre, grâce à l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, l’Union s’est dotée d’un nouveau cadre pour sa gouvernance et d’outils pour renforcer son action, tant à l’intérieur de ses frontières qu’à l’extérieur de celles-ci.
Si par l’adoption de ce traité, c’est finalement le choix de l’idéal européen qui a triomphé plutôt que celui du repli national, c’est aussi au nom de cet idéal que l’Europe devra, dans un contexte de crise persistant et face à des défis nouveaux, prendre en compte les disparités territoriales et assurer à chaque région un traitement équitable.

Au plus fort de la crise financière de 2009, c’est parce-que l’Europe était unie et solidaire que son intervention a permis d’en limiter les effets. Le soutien à la Grèce défaillante est l’expression de cette même unité et de cette même solidarité qui fondent le modèle européen fait d’obligations réciproques.
Cette nouvelle situation en Europe vient nous rappeler que les Etats, en dépit du pacte de stabilité, de la monnaie unique et des politiques communes, sont vulnérables. Elle nous rappelle également que les territoires sont eux aussi très exposés et requièrent une attention particulière.
Et ce n’est que si l’Union européenne se montre capable de faire face aux grandes crises mondiales, que ses citoyens croiront davantage en elle.

****

I Depuis la signature en octobre dernier du mémorandum des RUP, la Commission européenne a proposé en mars 2010 sa nouvelle stratégie pour les dix prochaines années.

Cette grande ambition fait le pari d’une triple croissance :
la croissance intelligente basée sur la connaissance et l’innovation,
la croissance durable préservant les ressources et diminuant les rejets en carbone,
et enfin la croissance créatrice d’emplois.

Elle nécessitera que les régions, tout comme les Etats en soient les moteurs. Les RUP devront en prendre toute leur part.

Je ne doute pas un instant que les RUP contribueront pleinement à cette grande ambition. Pour cela, il conviendra que l’Union européenne les accompagne par des politiques communautaires cohérentes et adaptées permettant de valoriser leurs atouts et de leur assurer une véritable égalité des chances.

1) Monsieur le Commissaire, sur le premier point, la croissance intelligente, la Guadeloupe dispose en effet de réels facteurs de croissance grâce à la recherche et l’innovation. Nous en avons d’ailleurs fait une priorité et une grande part des fonds structurels y est consacrée.
Toutefois, vous me permettrez de regretter que cette recherche reste isolée, repliée sur elle-même, parce que les conditions de son accès aux programmes cadres européens, tels les PCRD, sont peu favorables et parce qu’elle ne peut pas bénéficier des ressources du privé, en raison de la faiblesse du tissu d’entreprises dans nos régions.
L’objectif de croissance intelligente auquel nous souscrivons naturellement ne doit cependant pas être exclusif et mobiliser l’essentiel du soutien européen à nos régions. Il ne doit pas nous faire oublier que la Guadeloupe par exemple ne pourra véritablement se développer que lorsqu’elle aura achevé son rattrapage en matière d’équipements structurants. Aussi me paraît-il nécessaire d’assouplir la règle du ear-marking pour les RUP et ce, dès la révision à mi-parcours des programmes. Cela nous permettra de financer plus facilement nos infrastructures.
2) Sur le 2ème point, la croissance durable, je rappelle que les RUP ont souvent été pionnières dans la mise en œuvre de modèles de production d’énergies renouvelables et durables. L’objectif européen fixant la part des énergies renouvelables à 20% de la consommation finale sera atteint par la Guadeloupe bien avant 2020. Dans les deux autres domaines du paquet « énergie climat » nous serons également en mesure de porter notre contribution.
Outre l’atteinte de ces objectifs auxquels j’adhère pleinement, tout l’enjeu pour la Guadeloupe est maintenant de parvenir à exporter son savoir-faire technologique dans le domaine des énergies renouvelables, vers les marchés environnants et d’en faire un nouveau moteur de croissance.
Cela est possible, mais à certaines conditions. :
d’une part, que l’amélioration de l’accessibilité promue par la Commission européenne dans sa communication de 2004 se concrétise et permette enfin le développement des exportations.
 d’autre part, que les barrières douanières à l’entrée des marchés des Etats de la Caraïbe, préservées par l’Accord de Partenariat Economique UE/CARIFORUM, soient rapidement démantelées comme l’ont été celles à l’entrée de notre marché.

«3) Je me réjouis que la Commission européenne retienne la croissance inclusive comme troisième priorité de sa nouvelle stratégie « UE 2020 ».  Faire de l’économie européenne une économie fortement pourvoyeuse d’emplois est un objectif auquel souscrit naturellement le président d’une région comme la Guadeloupe, qui compte sur une population de 400.000 habitants, 60.000 demandeurs d’emplois, dont une forte proportion de jeunes.
Eloignés du continent européen, les jeunes guadeloupéens ne se trouvent pas en situation d’égalité des chances, en particulier en matière d’accès à la formation et aux marchés de l’emploi.
Face à cela, je ne suis pas resté inactif et j’ai pris des initiatives pour réduire l’exclusion qui fragilise la cohésion sociale. Mais cela ne suffit pas malheureusement pas.
Alors quand l’Europe fait de la mobilité des jeunes une condition de l’accès aisé à l’offre de formation européenne et aux marchés européens de l’emploi ; quand l’Europe prévoit de moderniser les marchés du travail afin de rendre plus accessibles les offres et améliorer ainsi les taux d’emplois ; quand enfin elle prévoit de créer une plateforme européenne contre la pauvreté, nous ne pouvons qu’approuver, bien sûr !
Néanmoins, nous devrons faire preuve de vigilance, et nous comptons également sur la vôtre Monsieur le Commissaire, afin que les politiques qui déclineront cette nouvelle stratégie « UE 2020 » s’appliquent pleinement et de manière adaptée, si nécessaire, dans nos régions. A titre d’exemple, il conviendra d’adopter les dispositifs pour permettre de développer la mobilité des jeunes des RUP, non seulement sans l’espace communautaire, mais aussi dans leur zone géographique.

*****

II) La signature d’un nouveau mémorandum à l’adresse de la Commission européenne est aussi l’occasion de faire le bilan des politiques communautaires afin de les consolider ou de mieux les adapter.

A Cayenne, en 1999, les RUP s’accordaient sur trois grands principes devant guider la politique de cohésion en faveur des RUP : l’égalité des chances, la cohérence des politiques communautaires, le partenariat et la valorisation des atouts.

Dans sa communication de 2004, en réponse au mémorandum des Etats-membres et des RUP, la Commission européenne quant à elle retenait comme priorité l’accessibilité, la compétitivité et l’intégration régionale.
 
Enfin, le mémorandum des RUP d’octobre dernier souscrit au nouveau paradigme  « les RUP des atouts pour l’Europe » et intègre les nouveaux défis posés par le changement climatique et les pressions démographiques. Mais il rappelle aussi, que les principes de Cayenne et les priorités de la communication de 2004 restent d’actualité.

Nous reconnaissons bien sûr que, depuis le mémorandum de Cayenne, la Commission n’a pas ménagé ses efforts pour consolider 1999 les acquis communautaires en faveur des RUP. Toutefois, vous me permettrez de souligner les domaines qui nécessitent davantage de détermination et une plus forte mobilisation de la part de la Commission, afin de donner tout son sens à son action pour nos régions.

1) En matière d’accessibilité des progrès ont été réalisés, mais ils demeurent encore insuffisants pour que la Guadeloupe, qui a fait le pari de l’ouverture à l’international, puisse saisir les opportunités commerciales que peuvent offrir les marchés de son environnement proche, mais aussi, et surtout à ceux d’Europe et du reste du monde.

2) Avec le soutien de la politique régionale, la Guadeloupe a su renforcer de façon significative la compétitivité de ses secteurs productifs. Des progrès considérables ont été accomplis dans ce domaine. Les produits locaux, plus compétitifs, gagnent des parts du marché local et peuvent trouver des débouchés sur les marchés proches.
C’est dans le domaine de l’agriculture que les gains en productivité et en compétitivité sont les plus forts.
Vous me permettrez de citer en exemple la production de la banane. Avec l’aide communautaire et l’engagement des producteurs, la Guadeloupe a atteint une production d’excellente qualité qui s’exporte sur les marchés européens et qui répond totalement aux exigences sociales et environnementales. Cependant, comme pour toutes les autres productions agricoles, ce secteur doit  bénéficier d’un accompagnement financier à la hauteur de ses besoins, ainsi que d’un cadre commercial stable.
Je ne vous cacherai pas, Monsieur le Commissaire, ma profonde opposition à l’accord bilatéral annoncé en mars dernier entre l’Union européenne, le Pérou et la Colombie, qui ouvre la voie à une forte baisse des tarifs douaniers applicables à la banane, mais aussi aux autres produits agricoles concurrents. La baisse du tarif douanier sur la banane du tarif douanier telle qu’annoncée dans ce projet d’accord va bien au-delà de celle que la Commission européenne a retenue dans l’accord signé avec l’OMC, et qui ne date que seulement du 15 décembre 2009. Ceci est inacceptable pour nous et appelle la mise en œuvre urgente d’une plus grande cohérence dans la prise en considération es RUP par l’Union et d’une véritable complémentarité entre les volets interne et externe des politiques communautaires.

3) Enfin, en matière d’insertion régionale, les RUP demandent depuis des années un véritable plan de grand voisinage. Un plan doté, je le rappelle encore une fois, d’outils opérationnels, tels un instrument financier alliant FEDER et FED, et prévoyant la localisation physique dans une RUP pour chaque espace de coopération, d’une représentation de l’Union européenne, en charge de la coordination avec les pays tiers de la zone et de la mise en synergie des actions de la politique de coopération et de l’action extérieure de l’Union. 

****

La Guadeloupe est confrontée en cette année 2010 à une profonde crise économique, accentuée par la longue crise sociale du début de l’année 2009. De nombreux secteurs d’activités sont  durement affectés par cette crise. C’est le cas par exemple  de l’industrie touristique, du bâtiment et des travaux publics, du secteur agricole…
Pour passer ce cap extrêmement préoccupant, il est nécessaire d’adapter les politiques régionales, nationales et communautaires. Dans des régions éloignées du continent européen comme les nôtres, les impacts de la crise sont accentués par l’isolement territorial. D’ores et déjà, nous enregistrons un ralentissement très sensible dans la consommation des fonds européens. Cela résulte de la difficulté tant pour les opérateurs privés que publics de mobiliser leur contrepartie financière.
Outre l’assouplissement de l’ear-marking que je viens de mentionner, il sera nécessaire d’introduire davantage de flexibilité dans les règles d’utilisation de l’enveloppe additionnelle de compensation des surcoûts, pour éviter un échec possible, d’un des dispositifs les plus représentatifs de la prise en compte par l’Union des contraintes liées à l’ultrapériphérie.

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Nous allons signer dans un instant notre nouveau mémorandum. Je remercie la présidence espagnole pour son engagement dans sa rédaction, tout comme celui des Français et des Portuguais. Permettez-moi, donc, de formuler le vœu que les conclusions du Conseil européen de juin tiennent compte de ce mémorandum et fassent mention de l’ultrapériphérie comme une composante à part entière de l’Europe, une composante qui lui donne une dimension mondiale et qu’il convient donc de considérer avec une approche adaptée.0
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Je vous remercie. 

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 13:42

INDISCRÉTIONS
Jocelyne
Jocelyne Daril, de Cap Excellence en théâtre, sur Facebook : « Je sais que notre secteur intéresse les jeunes... Je pense que la communication est souvent défaillante ! Pour Ilojazz, nous avions dix jeunes en stages de sensibilisation sur les métiers techniques du spectacle vivant. Il en restait quatre à la fin... sur seulement trois jours de festival ! Je ne vais pas essayer de te convaincre que les secteurs artistiques sont très difficiles du fait des salaires, des horaires, et de tout plein de choses comme l'absence de gestion des ressources humaines, etc. » Mais non, Jocelyne, faut pas baisser les bras !

Patrice
Patrice Tirolien, interrogé sur RFO, s'est emmêlé les pinceaux. Notre député européen a confondu Maurice Schumann, la Voix de la France à Londres, le ministre du général de Gaulle, avec Robert Schuman, le père de l'Europe. C'est vrai que M. Tirolien n'est pas prof d'histoire mais de mathématiques. Ah, s'il connaissait la musique ! Car il y a aussi Robert Schumann, avec deux ennes, compositeur.

Victorin
Des sous, des sous. Pour construire le Memorial Act (pourquoi ce nom anglais ?), il faut que la Région puisse financer ce monumental projet. Alors, prenant son bâton de pèlerin, Victorin Lurel a fait le tour des ministères lors d'une récente visite à Paris. Mais, la priorité de la Guadeloupe est-elle de construire des mémorials, si noble semble être l'intention en l'espèce, ou de contribuer à faire avancer le pays ? Des fois, nous avons des comportements un peu décalés : construire à grands frais des monuments au passé tandis que le pays voit son économie s'effondrer et le chômage augmenter. Est-ce bien raisonnable ? Le pays endetté va-t-il satisfaire ce caprice ?

Ary
Hello Ary Chalus ! Faut mettre la pédale douce, l'ami, éviter les montées de tension. Ary Chalus en fait-il trop ? Il est partout à la fois, prenant à bras le corps tous les dossiers. Hé, les adjoints, faut vous bouger un peu !..

Suzelle
Suzelle Séville, conseillère municipale pointoise, responsable de la commission animation de la ville, anime, avec entrain, chaque troisième dimanche du mois, la grande brocante Lapwent. Une cinquantaine d'exposants proposent des objets souvent insolites (on a vu Fernande Bellaire, webmaster de la mairie, se promener avec un caïman empaillé...). Dimanche, c'est une brocante spéciale fête des mères qui est proposée. On y va ?
André-Jean VIDAL

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 15:09

Le 6 mai 2010, la première Onde Tropicale de l'année 2010 a été détecté sur l'Atlantique Tropicale, vers le 34°W et très bas en latitude.
Ce n'est pas particulièrement significatif, au sens du grand public, mais la naissance de cette onde marque le début réel de la saison cyclonique 2010.
Aujourd'hui, le 07 mai, trois ondes circulent sur l'Atlantique, toujours très bas en latitude.

En moyenne sur une saison, on en dénombre au moins une soixantaine d'Ondes Tropicales. Certaines d'entre elles évoluent en Dépressions Tropicales (elles portent un numéro) et si l'évolution persiste, elles se transforment en Tempêtes Tropicales (elles sont baptisées), voire, pour le stade au dessus, en Ouragans Tropicaux (de classe 1 à 5 sur l'Échele de Saffir-Simpson). A voir sur :
http://www.ouragans.com/infos-scientifiques/echss.asp

Les Tempêtes Tropicales et les Ouragans Tropicaux sont ce que nos parents appelaient, dans le temps, des Cyclones.

Du point de vue de la science, ces deux types de phénomènes, auxquels il faut ajouter les Dépressions Tropicales, SONT DES CYCLONES (vents tournant, autour d'un centre de basse pression, dans le sens INVERSE des aiguilles d'une montre). A opposer à ANTICYCLONE (vents tournant, autour d'un centre de HAUTE pression, dans le sens des aiguilles d'une montre).

Comme chaque année, la liste des noms des cyclones est prête bien à l'avance. pour 2010 et les années suivantes, vous la trouverez sur :
http://www.nhc.noaa.gov/aboutnames_pronounce_atl.shtml

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