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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 17:36
Contre-offensive des Royalistes
Un extrait savoureux d'un papier paru dans Le Point, aujourd'hui.

A minuit à Paris, il est 19 heures aux Antilles. Les bureaux de vote dans ces îles, bastions royalistes, sont encore ouverts pour une heure. Soixante minutes pendant lesquelles tout peut encore basculer. Victorin Lurel, député et président de la région Guadeloupe, a passé une soirée tranquille la veille lors du premier tour. Mais ce soir-là, à 19 heures, heure locale, son téléphone est soudain pris d'incessantes convulsions. Christian Paul, député de la Nièvre proche de Martine Aubry, est le premier à l'appeler. "Salut Victorin, dis-moi, on veut être sûr que le vote va bien se dérouler. Tu vois ce que je veux dire?" Victorin Lurel n'en revient pas. "Qu'est-ce que tu veux dire? Qu'est-ce qui vous prend tout à coup?" La conversation tourne court. L'instant d'après, c'est François Rebsamen, pour Ségolène Royal, qui appelle. "Victorin, on peut encore gagner, on peut les rattraper, il faut faire voter. Passe des coups de fil, dis bien à tout le monde que c'est très serré." La Guadeloupe, c'est 2 330 militants socialistes. La Martinique, 374. Largement assez pour remonter les "1 500 voix" d'avance de Martine Aubry. La veille, Ségolène Royal avait recueilli 77,6% des voix, contre 19,8% pour Aubry et 1,9% pour Hamon, avec une participation à 62%. Une mobilisation accrue au second tour pourrait permettre à Ségolène Royal de refaire son retard. Et en l'occurrence, cette dernière heure de vote voit un afflux de militants dans les bureaux de vote de Guadeloupe. "Un votant toutes les douze secondes!" tonne Daniel Vaillant, responsable des élections au PS, qui soupçonne ouvertement la Guadeloupe d'avoir bourré les urnes. (...)

Le regain de mobilisation dans la dernière heure de vote joue en faveur de Ségolène Royal. Les proches de Martine Aubry voient avec angoisse l'écart entre les deux candidates se réduire à mesure que les sections antillaises envoient leurs résultats en métropole. Verdict: Royal arrive en tête avec 81,75% des voix en Guadeloupe et 87,33% en Martinique. Des scores impressionnants, mais qui ne suffisent pas à combler son retard. A 5 h 40 du matin, le résultat annoncé par la rue de Solferino donne la victoire à Martine Aubry avec 42 voix d'avance. La belle ouvrage des mécanos de la maire de Lille a tenu, malgré la contre-offensive des royalistes. Et pour cause, non seulement rien ne prouve une triche royaliste aux Antilles, mais la fraude a en réalité bénéficié... à Martine Aubry. C'est ce qu'affirme Victorin Lurel, "constats d'huissier à l'appui". Deux sections sont pointées du doigt. Deux sections dans lesquelles Martine Aubry est arrivée très nettement en tête. A "Anse-Bertrand", sur 48 inscrits, le PV de section attribue 36 voix à Martine Aubry et 1 voix à Ségolène Royal. Or le bureau d'Anse-Bertrand est resté fermé le jour du vote! (...) L'autre section litigieuse est celle de Pointe-à-Pitre: 190 inscrits. Sur les 173 votants, Aubry obtient 160 voix contre 13 à Royal. Cette fois, selon Victorin Lurel, "ils ont bourré les urnes. Plusieurs militants qui ne se sont pas déplacés ont pourtant été recensés, signature à l'appui, comme s'ils avaient voté". Des vérifications opérées par des huissiers établissent clairement la fraude. (...)

Le mercredi 18 mars 2009, à quelques jours de la convention nationale qui doit ratifier les listes socialistes aux européennes, Martine Aubry est proche de la syncope. Folle de rage, elle s'égosille dans un salon du restaurant Tante Marguerite, à deux pas de l'Assemblée nationale. Ce huis clos dans un des hauts lieux de la "gastronomie politique" oppose royalistes et aubryistes. Vincent Peillon, Jean-Noël Guérini, le puissant patron de la fédération des Bouches-du-Rhône, et François Rebsamen, le sénateur maire de Dijon, d'un côté. François Lamy, le plus proche conseiller, Jean-Marc Germain, le directeur de cabinet, et Martine Aubry en personne, de l'autre. Une heure durant, la première secrétaire et François Rebsamen se hurlent dessus. Fébrile, à la fois insupportée d'entendre les allégations de fraude et consciente de la vérité, Martine Aubry finit par se trahir. "Je n'ai pas triché! Fabius, d'accord! Mais pas moi..." La première secrétaire fait allusion à son score écrasant obtenu dans la Seine-Maritime, fief de l'ancien Premier ministre.
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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 17:03
Pesticide chlordécone : une procédure judiciaire menacée de nullité

La cour d'appel de Paris se prononcera aujourd'hui sur l'éventuelle nullité de la procédure judiciaire engagée aux Antilles et à Paris contre l'utilisation du pesticide chlordécone, qualifié de « monstre chimique » par ses détracteurs.
Une information judiciaire avait été ouverte contre X en 2007 pour « mise en danger d'autrui » par le parquet de Fort-de-France (Martinique) à la suite de plaintes déposées par deux associations, l'Union régionale des Consommateurs et l'Union des producteurs de Guadeloupe, avec le soutien des Verts.
Cette information judiciaire, menée par un juge d'instruction, avait finalement été délocalisée au pôle de santé public du tribunal de grande instance de Paris.
Mais cette procédure est menacée de nullité, l'ordonnance de désignation du juge d'instruction en Martinique étant absente du dossier.

20% des surfaces cultivables
La chambre de l'instruction de la cour d'appel doit rendre jeudi matin sa décision concernant cette éventuelle nullité de la procédure.
Selon ses détracteurs, cette molécule, qui infesterait encore au moins 20% des surfaces cultivables des Antilles françaises, est responsable d'une hausse des cas de cancer, en particulier du pancréas.
De 1972 à 1993, cette molécule d'origine américaine a été épandue au sol pour protéger les bananes des charançons, en particulier après les fortes pluies ou le passage des ouragans. Sa production a été stoppée aux Etats-Unis au début des années 1990 après un cas de pollution.
Sa persistance dans les sols - jusqu'à sept siècles - et le risque de contamination des aliments ont justifié en 2008 l'adoption du plan chlordécone en Guadeloupe et en Martinique, prévu sur deux ans pour évaluer l'importance de la pollution, ses impacts et comment s'en protéger.
Le chlordécone a également été abondamment utilisé en Allemagne et en Europe de l'Est, selon un rapport parlementaire français.



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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 17:00
Le préfet Girot de Langlade mis à la retraite d'office


Le préfet Paul Girot de Langlade, qui, soupçonné de propos racistes, a été suspendu à la mi-août de ses fonctions, a été mis à la retraite d'office, selon le communiqué du Conseil des ministres diffusé mercredi.
Le haut fonctionnaire, ancien préfet de Guadeloupe, est visé par une enquête judiciaire pour injures publiques à caractère racial, après la plainte d'une employée de sécurité de l'aéroport parisien d'Orly. A la mi-août, excédé par un contrôle, il aurait, selon une source judiciaire, déclaré: « On se croirait en Afrique », « il n'y a que des noirs ici ».
Aussitôt, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avait annoncé la suspension du préfet de sa fonction de coordonnateur local pour La Réunion des états généraux de l'Outre-mer.

« Je continue sur ma lancée »
« Je m'y attendais un peu, ils l'ont fait », a réagi le préfet Girot de Langlade à sa mise à la retraite d'office, au micro de RTL. « Moi je continue sur ma lancée, on va attaquer. On va attaquer le ministre. Il aurait pu au moins me prévenir, me convoquer, il y a des conseils de discipline qui sont prévus pour ça, je ne suis pas passé devant, tout ça ne tient pas la route », a-t-il ajouté.
« (C'est) injuste et sans fondement, non, je ne lâcherai pas. On n'est plus dans une démocratie, on est dans une dictature, et je n'accepte pas cette affaire là, je m'attendais à ce qu'au moins, ils me fassent passer devant un conseil de discipline, ils n'ont même pas eu ce courage là », a-t-il dit. « Même ça, ça m'est refusé, je ne suis plus ni triste ni en colère, mais je suis déterminé, j'irai jusqu'au bout », a-t-il déclaré.
Paul Girot de Langlade, 63 ans, préfet hors cadre depuis septembre 2007, était déjà sorti, par voie de presse, du devoir de réserve respecté scrupuleusement par la préfectorale.
« Cette affaire, qui n'était à l'origine qu'un banal incident, a été orchestrée par l'actuel ministre de l'Intérieur, probablement pour faire oublier son passage au ministère de l'Intégration où il a mené une politique plus sévère que dans le passé et pour se refaire à bon compte une virginité de parfait antiraciste », avait-il déclaré dans un entretien au Parisien du 27 août.
La semaine dernière, le ministère de l'Intérieur avait réagi en lançant une procédure disciplinaire à l'encontre du préfet.
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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 16:52
ATTENTION À L'EAU !

Interdiction de consommer l’eau distribuée depuis la station de Cacao dans les sections de La Boucan,  Viard, Léotar et Moustique, à Sainte-Rose.

La consommation humaine de l’eau distribuée depuis la station de Cacao dans les sections de la Boucan, Viard, Léotar et Moustique, à Sainte-Rose, est interdite à la consommation par arrêté préfectoral du 8 septembre 2009 pris en application de l’article R1321-29 du Code de la santé publique.

En effet, les résultats des analyses bactériologiques des prélèvements d’eau effectués par la DSDS les 24 août et 1er septembre 2009 sur le secteur de la Boucan se sont révélés non conformes.

Des mesures correctives seront mises en place, et le rétablissement de la qualité de l’eau sera confirmé après que de nouvelles analyses auront été effectuées.
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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 01:14
Fret maritime et grande distribution dans les DOM
L'Autorité de la concurrence recommande d'améliorer le fonctionnement des mécanismes concurrentiels des marchés afin de redynamiser le secteur de la grande distribution, seule manière de faire baisser les prix en faveur du consommateur


Saisie le 18 février 2009 par le Secrétaire d'Etat à l'outre-mer sur la situation de la concurrence dans les départements d'outre-mer, l'Autorité rend aujourd'hui un avis relatif aux mécanismes d'importation et de commercialisation des produits de grande consommation dans les DOM. Il s'agit du second volet de la même saisine, qui avait donné lieu le 24 juin dernier à l'avis 09-A-21 concernant les carburants.

Dans les DOM, la petite taille des marchés et leur éloignement des principales sources d'approvisionnement sont des obstacles naturels à l'obtention de prix comparables à ceux observés en métropole. Aux surcoûts qui en résultent s'ajoute une taxe spécifique, l'octroi de mer, perçue par les collectivités locales sur les importations et qui accroît mécaniquement les prix de vente aux consommateurs.

Cependant, ces spécificités ne suffisent pas à expliquer l'importance des écarts de prix constatés entre la métropole et les DOM pour les produits de grande consommation. Ainsi, selon les relevés effectués sur un échantillon (1) d'environ 75 produits importés de métropole dans les quatre DOM, les écarts de prix en magasin avec la métropole dépassent 55 % pour plus de 50 % des produits échantillonnés, un pourcentage trop élevé pour trouver exclusivement sa source dans les frais de transport et l'octroi de mer. Surtout, l'Autorité identifie dans son avis plusieurs particularités des circuits d'approvisionnement des marchés domiens permettant aux opérateurs de s'abstraire partiellement du jeu concurrentiel, seul capable de faire baisser les prix en faveur du consommateur domien.

Une concurrence insuffisante dans les marchés de détail et de gros

Selon l'Autorité, le secteur de la grande distribution à dominante alimentaire dans les DOM est trop peu concurrentiel. Protégé par des barrières à l'entrée spécifiques (longueur des circuits logistiques vers les territoires ultramarins, rareté et prix élevé du foncier commercial), il présente un niveau de concentration élevé, certains groupes détenant des parts de marché en surfaces commerciales supérieures à 40 %, soit sur la totalité du département concerné, soit sur une ou plusieurs zones de chalandise.

Les comportements mis en œuvre par les opérateurs confirment ce manque de concurrence, qu'il s'agisse de la faible présence des marques de distributeurs dans les rayons ou de la quasi-absence de répercussion des marges arrière dans le prix de revente au consommateur.

La faible concurrence sur le marché de détail est d'autant plus préjudiciable au consommateur domien qu'en amont, les importateurs-grossistes auxquels fabricants et distributeurs font souvent appel sont eux aussi relativement préservés des pressions concurrentielles. En particulier, les pratiques d'exclusivités territoriales liant fréquemment fabricants et importateurs dans chaque DOM atténuent la capacité des distributeurs à arbitrer entre différents importateurs-grossistes ou entre ces derniers et les industriels implantés en métropole, réduisant ainsi la concurrence entre produits d'une même marque, voire entre produits de marques différentes. A titre d'illustration, à La Réunion, un seul grossiste commercialise les produits de deux grands groupes fromagers métropolitains (Lactalis et Bel) détenteurs des marques les plus connues des consommateurs. Plus généralement, du fait ces exclusivités, les distributeurs domiens ne peuvent finalement arbitrer qu'entre un nombre de fournisseurs plus restreint qu'en métropole. Le distributeur échouant ou n'étant pas incité à faire jouer la concurrence entre les importateurs-grossistes, ces derniers parviennent donc à prélever des marges commerciales conséquentes, qui oscillent entre 20 et 60 % pour un nombre élevé de références, voire approchent ou dépassent 100 %.

Les propositions de l'Autorité pour redynamiser la concurrence sur les marchés

Réprimer d'éventuelles pratiques anticoncurrentielles

A l'occasion de l'examen de la demande d'avis, des pratiques mises en œuvre à différents niveaux de la chaîne importation-distribution et susceptibles de recevoir la qualification d'ententes anticoncurrentielles (telles que prix de revente imposés, ententes horizontales, exclusivités de clientèle et restrictions au commerce parallèle) ont été portées à la connaissance de l'Autorité, qui engagera les enquêtes qu'elle estime nécessaires.

Fluidifier le jeu concurrentiel en supprimant les barrières réglementaires à l'entrée et en améliorant l'information du consommateur

L'Autorité préconise de lever les obstacles réglementaires qui s'opposent à l'arrivée de nouveaux acteurs, condition nécessaire à la pleine mise en œuvre du processus concurrentiel. Outre les réformes déjà mises en œuvre dans le cadre de la loi LME, la suppression du contrôle exercé par les CDAC (2) sur les projets d'implantation de plus de 1000m² et la diminution des seuils de notification pour les opérations de concentration (3) impliquant des grandes surfaces implantées dans les DOM sont de nature à promouvoir une structure du marché de la distribution de détail plus concurrentielle.

Par ailleurs, elle estime que les efforts mis en œuvre pour améliorer l'information des consommateurs sur les prix ou les politiques de prix des grands distributeurs doivent être poursuivis en tenant compte de plusieurs suggestions émises dans l'avis rendu public.

Mutualiser les circuits logistiques

Parallèlement à ces recommandations de nature concurrentielle, l'Autorité estime nécessaire de travailler à l'amélioration des circuits logistiques entre la métropole et les territoires domiens. La segmentation de l'approvisionnement entre différents opérateurs et intermédiaires empêche la réalisation d'économies d'échelle tout en accroissant le cumul des marges à chaque stade de la chaîne d'approvisionnement.

Les collectivités locales et l'Etat doivent donc mettre en place dans chaque DOM une mission d'études avec pour objectif de définir les modalités de création et de fonctionnement de centrales d'approvisionnement et de stockage régionales, qui, par mutualisation des moyens, réduiraient les coûts et permettraient aux distributeurs de mieux faire jouer la concurrence entre fabricants et intermédiaires.

Revoir les dispositifs d'aides aux entreprises locales

Enfin, l'Autorité recommande que soient réexaminés les dispositifs d'aides aux entreprises implantées dans les DOM, qu'il s'agisse de l'octroi de mer ou des exonérations de charges et des subventions versées aux industriels locaux. De telles mesures ne peuvent être justifiées que si leurs coûts à court-terme, en termes de prélèvement ou de renchérissement des prix, sont compensés par le développement, à moyen terme, d'une industrie locale compétitive.

Or, les éléments recueillis tendent à indiquer que ces mesures d'aide sont, dans le contexte actuel, peu incitatives à l'amélioration de la compétitivité des entreprises locales, voire encouragent des prix élevés. Dans le cas des yaourts, du café ou de l'eau de source produits localement, des marges et des prix plus élevés que ceux des produits importés ou vendus en métropole ont été constatés, en dépit des aides et protections dont bénéficient les producteurs locaux.

De tels exemples incitent à envisager une suppression progressive de l'octroi de mer et à instaurer un mécanisme d'évaluation des différentes aides allouées, notamment en termes de compétitivité des entreprises locales.

En tout état de cause, l'Autorité de la concurrence rappelle que la réglementation des prix n'est pas une solution aux problèmes de concurrence identifiés : en raison des risques qu'elle comporte et des difficultés de mise en œuvre, elle doit demeurer une mesure d'exception portant sur des secteurs ou des étapes du circuit d'approvisionnement clairement identifiés sur lesquels le jeu de la concurrence est mis en échec. Or, dans le cas d'espèce, une réglementation des prix pourrait aggraver le déficit de concurrence déjà constaté sans pour autant parvenir à faire diminuer les prix de façon durable.


(1) La finalité de ces relevés effectués par la DGCCRF à la demande de l'Autorité étant d'appréhender, de manière indicative, les différentiels de prix en magasin entre les DOM et la métropole pour des produits importés, les échantillons de produits utilisés ne sont pas représentatifs de la consommation des ménages domiens et n'ont pas vocation à être extrapolés afin de comparer de manière générale les niveaux des prix des produits de grande consommation dans les DOM et en métropole.

(2) Commission départementale d'aménagement commercial

(3) que l'Autorité propose de fixer à 7,5 millions d'euros (contre 15 actuellement) pour des opérations portant sur le commerce de détail outre-mer.

> Avis n° 09-A-45 du 8 septembre 2009 relatif aux mécanismes d’importation et de distribution des produits de grande consommation dans les départements d’outre-mer

 

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 01:11
INDISCRÉTIONS
Eric
Il y a actuellement en cours une enquête publique en mairie des Abymes sur le projet d’incinérateur de la Gabarre. L'enquête se poursuit jusqu’au 24 septembre. Dans le même temps, plusieurs associations sont en train de se mobiliser pour faire échouer ce projet... Eric Jalton, maire des Abymes, est l'un des plus chauds partisans de cette implantation.

Eric 2
Le député et maire des Abymes, Eric Jalton met en place les dispositifs adéquat en cas d’apparition de cas de grippe A H1N1 dans les écoles maternelles et primaires de sa ville. En voilà un, en tout cas, qui est en phase avec l'actualité !

Jules
Jules Otto, premier secrétaire fédéral du PS, s'intéresse à la rentrée scolaire, adressant un petit mot aux élèves pour qu'ils soient sérieux, se mettent au travail et visent la réussite scolaire; aux professeurs et personnels scolaires, auquel M. Otto apporte « sa compréhension et son soutien dans l’accomplissement quotidien de leurs taches »... Il passe la brosse à reluire aux collectivités locales, qui font plein de bonnes choses et demande à l'Etat « que des efforts soient faits afin de mieux affronter les handicaps du système éducatif de la Guadeloupe et souhaite que tout soit mis en œuvre pour que la sécurité des personnes et des biens soit totalement assurée dans et autour des établissements scolaires... » Allez hop, au boulot Desforges !

Victorin
Vendredi, la deuxième réunion plénière du conseil régional dont le principal point à l’ordre du jour concerne l’examen et le vote du projet de budget supplémentaire sera présenté par le président de Région, Victorin Lurel. Ce sera aussi l'installation de Marcellin Chingan en qualité de conseiller régional, en remplacement de Patrice Tirolien député européen. Ah, ces chaises musicales...

Jacques
Jacques Gillot et Laurent Dever dresseront le bilan de la rentrée dans les collèges au chantier du futur collège de Sainte-Rose, vendredi, devant l’ensemble des principaux de collège du département ainsi que les présidents d’associations de parents d’élèves sur le chantier du futur deuxième collège de Sainte-Rose à La Boucan. Le Département a alloué 3 178 000€ au fonctionnement et 271 389€ à l’équipement des collèges cette année.

Teddy
Le double Champion du monde de judo Teddy Rinner a été accueilli au salon VIP de l’aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbes par Josette Borel-Lincertin, vice-présidente de la Région Guadeloupe, Philibert Moueza, premier vice-président de la chambre de commerce et d’industrie de Pointe-à-Pitre, Jean-Philippe Condo, président de la ligue guadeloupéenne de Judo, Ericka Mérion, membre dirigeant de la ligue et Marie-Camille Mounien, conseillère régionale. Fallait les voir, tout petits aux côtés du géant !

Jeanny
Bien joué pour Jeanny Marc. Deux commissions — Marleix et Guéna — se sont penchées sur le redécoupage des circonscriptions législatives de la Guadeloupe. Si Gabrielle Louis-Carabin perd Morne-à-l'Eau et son vivier de voix de droite (amené par Mme Makaya...), Jeanny Marc perd Capesterre-Belle-Eau, Victorin Lurel récupérant malgré lui ce vivier de voix de droite (amenées par Joël Beaugendre) dans sa circonscription. Bref, Jeanny Marc fait une pas si mauvaise affaire, ce que d'aucunes méchantes langues disent être le paiement cash de son ralliement à la droite nationale lors du vote sur la révision constitutionnelle...
André-Jean VIDAL
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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 01:11
Trois journées pour le patrimoine
« "Assurer la plus vaste audience à notre patrimoine culturel". Cette déclaration d’André Malraux, à l’occasion de la création du Ministère de la Culture, dont nous fêtons les 50 ans cette année, est toujours la mission primordiale de notre ministère, affirme Frédéric Mitterrand,
ministre de la Culture et de la Communication. C'est pour cette raison que cette 26e édition des Journées européennes du patrimoine est placée sous le signe de l'accessibilité, avec son thème : Un patrimoine accessible à tous. Il en va de l'appropriation de ces biens communs. Pour tous. Par tous. »
Les 18, 19 et 20 septembre, la Guadeloupe vivra à l'heure des journées du patrimoine. Des vieilles pierres, des bâtiments illustres, historiques ou originaux, des spectacles vivants, un programme riche concocté par la Direction régionale des affaires culturelles de Guadeloupe — 28, rue Perrinon, 97100 Basse-Terre. Tél. 05 90 41 14 80 —, les assemblées locales, les mairies...
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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 01:10
Fermeture d’une classe en raison de cas groupés de symptômes grippaux

Douze élèves présentant des symptômes grippaux diagnostiqués par leur médecin traitant ont été signalés dans une classe du collège Edmond-Bambuck du Gosier. Le préfet, après avis médical et en accord avec le recteur d’Académie, décide de fermer cette classe, pour la totalité de la semaine. La classe pourra rouvrir lundi après nettoyage de la salle par les personnels de l’établissement.
Les services rectoraux en informeront l’établissement, les enseignants et les familles. Par ailleurs, une mission d’investigation sur l’ensemble de l’établissement a été décidée immédiatement pour vérifier le niveau de circulation virale. Il est rappelé à cette occasion que le respect des règles d’hygiène (lavage des mains, mouchage…) gardent toute leur utilité.


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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 22:49
INDISCRÉTIONS
Denis
Denis Brudey, de Brudey Frères, compagnie maritime, ne veut pas se laisser abattre par une situation de plus en plus difficile. Il maintient les liaisons Trois-Rivières ou Basse-Terre/Les Saintes et la navette Terre-de-Haut/Terre-de-Bas, avec trois bateaux. Il déplore, c'est ce qu'il a dit à la CCI pointoise, mercredi dernier, en présence de René Noël, président de l'association des maires, que les armateurs locaux se tirent dans les pattes plutôt que de s'entendre pour pérenniser leurs compagnies.

Bruno
Bruno Kissous, dynamique responsable du service du patrimoine de Pointe-à-Pitre, met en place une nouvelle visite guidée, consacrée à la maison pointoise au travers de son évolution, de ses formes. Jacques Bangou a donné carte blanche à cet historien de formation, et cette collaboration fait merveille. La ville, peu à peu, revit au travers d'un patrimoine riche qui doit cesser de partir en fumée à cause des squatts.

Gugusses
L'autre jour, au restaurant, des gens connus pour leurs idées, qui clament haut et fort que Martini, Pastis, Whisky, ce n'est pas pour eux, ce n'est pas Gwada. Ce n'est pas de chez nous ! C'est de... là-bas ! Beukh ! Eux ne boivent... que gwadeloupéyien ! Et de se servir ti-sek et autres feux. Ils gonflent la poitrine comme des coqs de basse-cour, gloussements entendus... en vérifiant bien que les autres consommateurs, dans la salle, ont bien écouté. Et puis, ils se mettent à table et le repas commence, arrosé de vins de Bordeaux de la meilleure facture... Des gugusses, non ?

Gabrielle
Gabrielle Louis-Carabin, député ex-UMP, pourrait rejoindre rapidement la gauche locale. Ce qui ne la changera pas puisqu'elle en vient. Thuriféraire de Lucette Michaux-Chevry puis plaqué par celle-ci, fondratrice de la section UMP de Guadeloupe, puis rejetée par celle-ci, la dame du Moule pourrait intégrer une nouvelle gauche locale, menée par Victorin Lurel qui se cherche des appuis en vue des prochaines régionales. Dans tous les cas, la droite locale perd gros...

Marie-Luce
Gabrielle Louis-Carabin débarquée de l'UMP (à force de lui faire des avanies, on a eu ce qu'on cherchait à faire depuis quelques mois...), la place est désormais nette pour Marie-Luce Penchard, la fille de LMC. Car, à droite, en Guadeloupe, qui a-t-il d'autre, sinon des seconds couteaux, du menu fretin ?..

Jeanny
L'astuce était trop forte de récupérer dans la quatrième circonscription, outre Pointe-Noire, Deshaies, pour refaire la circonscription d'avant 1986 et le découpage Pasqua. Du coup, Jeanny Marc se retrouvait nue... sans circonscription, à moins de se battre contre Victorin Lurel. Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux collectivités locales, chargé de la refonte des circonscriptions législatives, n'a pas osé aller si loin, alors il a simplement suggéré de faire passer Pointe-Noire de la troisième à la quatrième circonscription... Suggéré...

Danny
L'écrivain haïtien Danny Laferrière, hier, sur France Inter, quand on lui demande de quoi ont besoin les Haïtiens : « S'il vous plaît, avec les sacs de riz envoyez aussi des livres ! », s'est-il écrié.
André-Jean VIDAL
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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 22:48
Une nouvelle campagne pour le RSTA
Pour soutenir le pouvoir d’achat des salariés des départements et collectivités d’Outre-mer, le Gouvernement a créé une mesure spécifique : le revenu supplémentaire temporaire d’activité, ou RSTA.
Le RSTA est une prestation financée par l’Etat. Il est versé tous les trois mois. Son montant est calculé pour chacun des mois travaillés. Il peut aller jusqu’à 100 euros bruts par mois pour une durée de travail de 35 heures par semaine.
Les salariés de Guadeloupe disposent depuis le 1er septembre d'un délai supplémentaire de 15 jours pour retourner leurs dossiers du RSTA auprès de la Caisse Générale de Sécurité Sociale (CGSS). Ce report devrait permettre aux retardataires de recevoir sur leur compte bancaire l'allocation forfaitaire mensuelle de 100 euros pour les mois de mars, avril et mai. L'annonce a été faite en fin de semaine par Marie-Luce Penchard qui estime que « toute personne éligible doit pouvoir percevoir le RSTA», dans la mesure où ce dernier est prévu par l'accord salarial Jacques-Bino conclu en Guadeloupe le 4 mars au terme des 44 jours de crise sociale.
Ce RSTA, qui est financé par l'Etat et destiné à soutenir le pouvoir d'achat des salariés des départements et collectivités d'Outre-Mer, s'adresse aux travailleurs à temps plein percevant une rémunération inférieure ou égale à 1,4 SMIC (soit environ 1 450 euros nets mensuels). Près de 210 000 bénéficiaires avaient retourné fin août leur demande pour les mois de mars, avril et mai, alors que les formulaires de juin, juillet et août sont en cours d'expédition.
Une nouvelle campagne de sensibilisation va être lancée cette semaine par la CGSS.
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