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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 22:48
Gel hydroalcoolique : la pénurie
Une, deux, trois pharmacies et toujours la même réponse : « Le stock est épuisé. » De quoi s'agit-il ? Des solutions hydroalcooliques en dosettes.
Renseignements pris, le stock semble épuisé sur toute la Guadeloupe parce que le distributeur local n'a plus de stock. En attendant, c'est la course aux pharmacies des bourgs les plus éloignés de la périphérie.
Les solutions hydroalcooliques sont, disent les spécialistes, particulièrement efficaces pour inactiver le virus de la grippe sur les mains ou sur les surfaces et objets. Le virus de la grippe ne résiste pas à l'alcool. pas plus celui de la grippe commune que celui de ma grippe A.
En vente dans les pharmacies, des gels hydro-alcooliques peuvent être utilisés pour la désinfection des mains en cas de contact avec un malade ou son environnement, en voyage, avant et après les repas quand l'eau est susceptible d'être souillée par des micro-organismes, en déplacement quand on ne peut pas se laver les mains avec de l'eau ou dans des lieux d'affluence, partout où l'on n'a pas d'eau pour se laver.

Un antiseptique
L'alcool est le composant majeur des solutions hydro alcooliques. On dit qu'il est actif sur le virus de la grippe à partir d'une concentration de 30%. Son spectre d'action est maximal pour des concentrations de 60 à 90%. Sa rapidité d'action est remarquable et le séchage est rapide.
La plupart du temps un autre principe actif antiseptique non alcoolique y est associé ce qui permet de prolonger la durée d'action et d'élargir le spectre.
La plupart de ces produits de désinfection des mains existent en différents conditionnements adaptés à l'usage familial, à la taille du sac à main pour le transport, en lingettes (désinfection des mains mais aussi de la lunette des wc, des combinés téléphoniques, des poignées de portes, des interrupteurs...).
C'est donc le produit idéal pour aider à combattre la diffusion de la grippe A. Sauf qu'on n'en trouve plus en Guadeloupe...
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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 22:47
Erika : de la pluie et des questions
L’épisode Erika de début septembre est-il exceptionnel ou pas ?
La question posée à Météo France permet d'y voir plus clair dans un phénomène étonnant.
« Les 2 et 3 septembre, le cyclone Erika a traversé notre archipel. Il était classé en tempête tropicale, modérée dans un premier temps, puis de faible intensité ensuite », expliquent Roland Mazurie, le prévisionniste de Météo France et son collègue du service climatologie, Christophe Montout.
« Le système est en réalité une vaste zone pluvio-orageuse inorganisée, sans vrai centre de rotation distinct qui va nous intéresser 36 heures durant. D’ailleurs ce ne sont pas les mesures locales des vitesses du vent, mais bien les cumuls des pluies qui sont remarquables a posteriori », disent-ils.
Ils détaillent : « Le 2 septembre en soirée et dans la nuit, c’est surtout la Côte-sous-le-Vent qui est touchée par la pluie qui vient s’accumuler sur la façade ouest des massifs. Les postes pluviométriques de Basse-terre (100 mm), Bouillante (111 mm) et Pointe-Noire (108mm) relèvent des valeurs en moins de 12 heures qu’on ne voit pas tous les ans. L’est de la Basse-terre est alors "sous le vent" des nuages d’Erika et il y pleut nettement moins. »

Records à la Désirade !
Le 3 septembre, les pluies sont plus généralisées. « En fin de journée et début de nuit suivante, expliquent-ils, les pluies et les orages concernent une grande partie de la Grande-Terre et l’île de la Désirade. Finalement sur les 36 heures de temps perturbé, on relève ainsi 275 mm au Moule Gardel, 172 mm à Sainte-Anne, pas loin de 180, voire 200 mm à Saint-François, 144 mm dans la ville de Basse-Terre, mais seulement 89 mm au Raizet (Abymes). A la Désirade on comptabilise 210 mm à la Gendarmerie, et 308 mm à la station météo de la Pointe Doublé, dont 239 mm en 24h. Ces deux valeurs — cumul en deux jours puis en 24 heures — sont les nouveaux records absolus depuis l’ouverture de cette station il y a 58 ans. »
A Marie-Galante, l’essentiel des pluies est tombé durant la nuit du 2 au 3 : 145 mm cumulés sur 2 jours à Saint-Louis — il y a un pluviomètre au presbytère —, commune la plus arrosée de cette île.
Pour les Iles du Nord, malgré une menace traitée en vigilance orange, Erika est passée totalement inaperçue. Au plus fort des pluies, le 4 septembre, les valeurs sur 24 heures ne dépassent que très rarement les 15 mm autant à Saint-Barthélemy qu’à Saint-Martin.
Beaucoup d'eau sur l'ensemble de l'archipel.
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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 16:46
INDISCRÉTIONS
Léna
Léna Blou et la compagnie Trilogie Lénablou vont présenter Fenêtre sur... mon Bigidi et moi, les 18 et 19 septembre au festival de danse contemporaine Edanco de Santo Domingo. Une nouvelle consécration pour une danseuse et chorégraphe créative !

Marie-Luce
Marie-Luce Penchard, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, a reporté au 15 septembre la date limite pour retourner les dossiers du RSTA. Excellente initiative si l'on en croit le chiffre des dossiers retournés par une population soit ignorante de cette possibilité de voir soutenu leur pouvoir d'achat (auquel cas, les services officiels et les syndicats de salariés n'ont pas fait leur devoir d'information) soit pas intéressée. Ce qui serait étonnant !

Jean-Claude
Histoire d'eau à Bouillante. Le maire, Jean-Claude Malo, a actionné les autorités et ses collègues maires des communes avoisinantes pour que l'on vienne en aide à la population dont les besoins en eau ont été contrariés par les récentes pluies et éboulements d'Erika. Le réseau est endommagé, il faut le rétablir. Comme quoi, l'indépendance... même au niveau communal !

Laurent
Laurent Dever, recteur de Guadeloupe, si l'on en croit l'intersyndicale de l'Education qu'il a reçue tantôt, n'a pas la langue dans sa poche, affirmant en public que « la signature du préfet au bas du protocole du 4 mars n'engage nullement l'Education nationale dont il est le représentant dans l'académie de Guadeloupe. » Sauf démenti, c'est culotté !

Victorin
Alfred-Marie-Jeanne et Claude Lise, pour la Martinique, Antoine Karam et Alain Tien-Liong, pour la Guyane, ont fait un courrier au président de la République, Nicolas Sarkozy, pour dire qu'ils sont pressés d'avoir une consultation populaire sur l'avenir de la Martinique. Avant mars 2010. Victorin Lurel dit s'en tenir strictement aux résolutions du récent Congrès de la méthode de son ami Jacques Gillot. « Chaque région choisit souverainement sa propre voie et son propre rythme. La Guadeloupe a choisi de se donner dix-huit mois... L'avenir institutionnel de la Guadeloupe ne se décidera ni à Paris, ni à Cayenne, ni à Fort-de-France... » Et toc !

Amédée
Pour Amédée Adelaïde, président de Cohésion sociale et libertés républicaines, une filiation très naturelle : il se veut le fils spirituel de Martin Luther King Jr. « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots », «Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui coopère avec lui. » Quelques citations qui ont émaillé son discours de clôture de l'université d'été du CSLR, dimanche, au WTC.

Delile, Alain, Christophe
Delile Diman-Anténor, Alain Arconte, Christophe Wachter ont rédigé le rapport général des des Etats généraux, rendu public sur www.etatsgenerauxdeloutremer.fr, comme « une mise en cohérence des préconisations des huit ateliers des Etats Généraux, en tâchant de rester le plus fidèles possible. » Le document qu'il faut lire est fondateur d'une prise de conscience remarquable. Il ne fallait pas faire l'économie d'un tel travail... même si des réactionnaires le boudent !
André-Jean VIDAL
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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 01:20
ERIKA : l'embrouille
Hier, la Guadeloupe s'est réveillée sous la pluie et les rafales de vent. Un premier bilan du passage d'Erika — la Guadeloupe est revenue en vigilance jaune en fin de matinée — fait état d'inondations et coupures d'axes routiers, notamment en Côte-sous-le-Vent.

Erika. Ce cyclone qui ne dit pas son nom tenait la Guadeloupe en haleine depuis déjà 48 heures. Quand les premières rafales de vent, en début de soirée de mercredi, suivies d'éclairs puis de pluies intensives, ont ponctué l'atmosphère, les Guadeloupéens ont compris qu'il pourrait y avoir des dégâts.
Des pluies, des rafales de vent (jusqu'à 90 km/h), ont laissé des traces surtout en Basse-Terre. Si la route des Mamelles, qui relie l'Est à l'Ouest de la Basse-Terre, Petit-Bourg à Pointe-Noire, est toujours restée ouverte, en Côte-sous-le-Vent (voir en page 3), on recensait plusieurs portions de routes impraticables : au niveau de Malendure (Bouillante), où un rocher est tombé sur la route, au niveau de la rivière Losteau, qui a changé de lit et inondé le quartier voisin, dont la grande surface. A Deshaies, aussi, où le bourg a été inondé par le débordement de la rivière.
Des dégâts, Erika en a laissé aussi dans les esprits. Une polémique est née : fallait-il ou non repousser d'une journée la rentrée scolaire pour les primaires et les collèges ? Aucune mesure réelle n'a été prise, le rectorat laissant « à l'appréciation des chefs d'établissements le soin de décider... » D'où des problèmes gérés au coup par coup (voir en page 4)

Bye bye Erika !
La tempete tropicale a dépassé en milieu de journée la Guadeloupe pour continuer sa route vers Puerto Rico et les îles des Grandes Antilles (Haïti/Santo Domingo, Jamaïque et Cuba) ont été mises en alerte tempête. Cependant, selon météo France, Erika devrait faiblir pour redevenir une simple dépression tropicale à partir de ce matin.
Un avion de reconnaissance du NHC la situait à 14 heures, par 16.6N et 64.7W environ à 130 km au sud de Sainte Croix et 245 km au sud-est de puerto Rico.
Les vents maximum étaient encore hier soir de 65 km/h.
« Si Erika continue de faiblir, disait le prévisionniste de Météo France, le risque de fort vent tombe. Une aubaine pour les iles plus à l'ouest de sa trajectoire. Erika deviendra alors une dépression tropicale ou une  simple onde tropicale. »
André-Jean VIDAL
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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 01:18
INDISCRÉTIONS
Victorin
Dialogue entre Marie-Luce Penchard, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, et Victorin Lurel, président de Région qui lui tend la main. « On ne s'embrasse plus ? », demande la dame. Ils s'embrassent. Commentaire plus tard de Victorin Lurel : « Je ne vais pas me laisser engluer par des bisous... »

Victorin 2
La dent dure, Victorin Lurel, quand il se livre à une analyse du comportement de Marie-Luce Penchard lors de son séjour en Guadeloupe : « C'est son premier dossier? Un dossier très politique, avec l'annonce d'une mesure déplaisante : l'augmentation du prix de l'essence. D'où sa volonté de faire un accord avec les élus. Comme ça, pense-t-elle, son dossier peut passer, ce qui sera tout bon pour elle dans la perspective des régionales. »

Adolphe
Adolphe Deher, président de la Compagnie maritime Deher, affirme haut et fort que cette société n'est pas morte. Avec deux bateaux qui assurent les liaisons entre Basse-Terre, Trois-Rivières et les Saintes, dont le fameux « Miss Guadeloupe » aux lignes parfaites, l'armateur tient son rang. Et c'est pas facile quand on pense que les armateurs locaux ont pris de plein fouet la hausse du carburant, la hausse des charges...

Amédée
Pour Amédée Adelaïde, président de Cohésion sociale et libertés républicaines, une filiation très naturelle : il se veut le fils spirituel de Martin Luther King Jr. « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots », «Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui coopère avec lui. » Quelques citations qui ont émaillé son discours de clôture de l'université d'été du CSLR, dimanche, au WTC.

Delile, Alain, Christophe
Delile Diman-Anténor, Alain Arconte, Christophe Wachter ont rédigé le rapport général des des Etats généraux, rendu public sur www.etatsgenerauxdeloutremer.fr, comme « une mise en cohérence des préconisations des huit ateliers des Etats Généraux, en tâchant de rester le plus fidèles possible. » Le document qu'il faut lire est fondateur d'une prise de conscience remarquable. Il ne fallait pas faire l'économie d'un tel travail... même si des réactionnaires le boudent !

Jeanny
Jolie commune que celle de Deshaies, qu'administre en bonne mère de famille Jeanny Marc, maire et député de la circonscription. Reste à éviter à l'avenir de bétonner les bords de mer pour conserver à ce site magnifique son caractère touristique. Car, Deshaies, c'est pas la Grande-Motte ! Mais Jeanny veille...
André-Jean VIDAL

Marie-Luce
Marie-Luce Penchard a longtemps hésité avant de remettre le document argumentaire sur la hausse des prix des carburants aux présidents d'assemblées. Victorin Lurel : « Pendant une étape du Tour, nous nous sommes rencontrés et je lui ai dit de nous donner le rapport pour qu'on puisse travailler dessus. Rien à faire. » Tsst tsst la cachottière !

Marie-Luce 2
Maîtrisant bien son sujet, n'hésitant pas à renvoyer les gens dans leurs buts, bien entourée, Mme Penchard. « On voit qu'elle a reçu une bonne éducation et qu'elle est capable d'aller loin », a dit un fonctionnaire. Marie-Luce Penchard a fait mentir les malpalans qui font courir des bruits

Lucette
Lucette Michaux-Chevry a été invitée à la réunion de la secrétaire d'Etat avec l'Observatoire des prix, en préfecture, mercredi. Brillante intervention, d'ailleurs. Elle devait ensuite déposer une gerbe avec sa fille au Monument aux morts du Champ d'Arbaud. Las, la cérémonie a été annulée pour cause de pluie. Pas de photo des deux dames côte à côte, faisant gerbe commune.

Elie
Etienne Desplanques, directeur de cabinet du préfet, va récupérer près de la grille de la préfecture les leaders du LKP pour les guider vers la salle de réunion où la secrétaire d'Etat présentait son plan de dégel des prix des carburants. Tout ce petit monde remonte l'allée. Il y a une escorte de police qui les accompagne et un talkie est resté ouvert. « Attention, Domota fait partie de la délégation ! », entend-on fortement sortir du talkie. Sans doute une vigie postée plus loin qui prévenait l'entourage du préfet. « É kwa, Domota danjéré ! », a lancé Elie Domota à Jean-Martin Nomertin.
André-Jean VIDAL
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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 18:10
ERIKA : DES INONDATIONS ET DES DÉGÂTS IMPORTANTS
Ce matin, la Guadeloupe s'est réveillée sous la pluie et les rafales de vent. Dans la nuit, le recteur a décidé de reporter d'une journée la rentrée scolaire des écoles primaires et collèges. Un premier bilan du passage d'Erika — la Guadeloupe est revenue en vigilance jaune en fin de matinée — fait état de nombreuses inondations et coupures d'axes routiers, notamment en Côte-sous-le-Vent.

Erika. On s'en souviendra... un peu. Ce cyclone qui ne dit pas son nom (on cherche toujours son œil) tenait la Guadeloupe en haleine depuis déjà 48 heures. Quand les premières rafales de vent, en début de soirée de mercredi, suivies d'éclairs puis de pluies intensives, ont ponctué l'atmosphère, les Guadeloupéens ont compris qu'il pourrait y avoir des dégâts.

De fortes pluies
Cette — 150/200mm sur les hauteurs de la Basse-Terre, 120/150 mm de Trois-Rivières à Pointe-Noire, avec un maximum vers Pigeon Bouillante avec 140/160 mm et moins de 100 mm ailleurs en Guadeloupe, sauf entre Saint-François et la Pointe des Chateaux avec 100/120 mm—  ces rafales de vent (jusqu'à 90 km/h), ont laissé des traces. Surtout en Basse-Terre. Si la route des Mamelles, qui relie l'Est à l'Ouest de la Basse-Terre, Petit-Bourg à Pointe-Noire, était toujours ouverte ce matin, des consignes strictes de sécurité étaient données par Routes de Guadeloupe. L'organisme qui gère les routes nationales et départementales demandait aux automobilistes de n'emprunter cet axe qu'en cas d'urgence, et avec prudence, des risques d'éboulements étant possibles. D'autant que la pluie n'a pas cessé au lever du jour et continue à tomber d'abondance.
En Côte-sous-le-Vent, on recensait plusieurs portions de routes impraticables : au niveau de Malendure (Bouillante), où un rocher est tombé sur la route, au niveau de la rivière Losteau, qui a changé de lit et inondé le quartier voisin, dont la grande surface. A Deshaies, aussi, où le bourg a été inondé par le débordement de la rivière.
Le président Lurel visite ce matin la Côte-sous-le-Vent pour constater l'étendue des dégâts.

Où va Erika ?
Erika, et après ? La question que se posent les Guadeloupéens.
Roland Mazurie, prévisionniste de Météo France : « Erika est toujours un système dépressionnaire sans centre distinct, donc une tempête faible qui s'évacue peu à peu en Mer des Caraïbes. Sa marge nord pourrait toucher les îles du Nord ce soir et dans la nuit et on maintient donc le Orange pour ces îles pour cette raison. Chez nous, on aura un passage en Jaune à 12 heures pour signifier que le gros des pluies est passé même s'il pleuvra encore cet après-midi et que le cœur de la tempête commence à s'éloigner avant un probable retour en vert ce soir. »
Mais encore ? « Il y aura peu de soleil cet après-midi, voire pas du tout, et encore des pluies faibles ou modérées avant les éclaircies ce soir et dans la nuit. Le vent sera tournant au Sud-est, avec des vitesses de 30/50 km/h, donc modéré, parfois assez fort sans plus... »
André-Jean VIDAL
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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 14:22
ERIKA : DE LA PLUIE ET DU VENT

Ce matin, après une nuit orageuse (éclairs, pluis, vents), la Guadeloupe se réveille un peu amorphe.
Les écoles primaires sont fermées jusqu'au retour du beau temps, vraisemblablement demain.
On relève quelques zones inondées, notamment en Côte-sous-le-Vent.

Pour suivre l'actu ouragans, un bulletin toutes les deux heures sur votre site-blog.
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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 02:45
INDISCRÉTIONS
Victorin
Un qui a du pester, hier, c'est Victorin Lurel. Sur le site de la région, plus d'accueil mais un avertissement lugubre : « Site malveillant ! Le site web www.cr-guadeloupe.fr a été signalé comme un site malveillant et a été bloqué sur la base de vos préférences de sécurité. » Bigre !
Voici le message que l'on peut lire dans la rubrique "actualités" : « Le site internet de la Région Guadeloupe a été victime d'une tentative de hacking il y a quelques jours, via son hébergeur.
Cette attaque a occasionné des messages d'alerte sur certains navigateurs... Le site de la Région Guadeloupe est de nouveau accessible sans aucun danger. » Sauf si votre navigateur ne s'est pas remis à jour. En ce cas, il faudra attendre un peu...

Marie-Luce
Hier, un tract LKP circulait : « Micho-Penchaw olaw téyé... » Suivaient une série de situations où le LKP aurait souhaité voir la secrétaire d'Etat à l'Outre-mer s'engager : pendant la mobilisation des 44 jours, quand la Sara faisait ses prix, quand « Yves Jégo dénonçait l'enrichissement sans cause des compagnies pétrolières et les menaçait d'actions judiciaires de l'Etat contre elles », etc... Et de conclure : « Micho-Penchaw ka chèché on bab. Nou tini dwa pwan on favè osi ! » C'est le grand amour !

Marie-Luce 2
Fin de matinée, Marie-Luce Penchard est arrivée en Guadeloupe. Immédiatement conduite à la résidence départementale, elle y a déjeuné avant d'entamer une série de rencontres, dont une avec Victorin Lurel. Courtoise et fermeté. « Non, le baril n'a pas doublé. Au 1er décembre, il était à 50 dollars, aujourd'hui à 67 dollars. » Et puis M. Lurel a parlé de la parité euro-dollar : 1,43 aujourd'hui, 1,25 au 1er décembre, donc un prix d'achat en dollars moindre... Il réfléchit trop notre président !

Eric
Eric Jalton, député, maire de la première ville de Guadeloupe, est, sans se presser, arrivé en bras de chemises, avec trois quarts d'heure de retard, hier, à la réunion de l'Observatoire des prix... où il était convié par Mme Penchard.

Jacques
Jacques Gillot, président du conseil général, a profité de son long entretien avec Mme Penchard pour tenter de la convaincre qu'il faut maintenir le gel des prix des carburants, pérenniser les contrats aidés, augmenter les effectifs de police. Maintien du pouvoir d'achat, emploi, sécurité. Les trois inquiétudes des Guadeloupéens, que Jacques Gillot a tenu à relayer avec détermination. « Il n'y a pas que le prix du carburant qui pose problème. La situation sociale n'est pas fameuse... », a-t-il dit.
André-Jean VIDAL
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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 02:44
CARBURANT: PAS D'AUGMENTATION AU-DELÀ DE 6 CENTIMES

Marie-Luce Penchard, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, a déclaré mercredi à Fort-de-France qu'"au vu de la situation économique et sociale de la Martinique, le gouvernement n'augmentera pas le prix des carburants au-delà de 6 centimes".
A l'issue d'une réunion de l'observatoire des prix de la Martinique qu'elle venait de présider à la préfecture de région, la ministre a ainsi confirmé la fin du régime de "gel du prix des carburants", décidé en février 2009 à l'issue du long confit social aux Antilles.
Depuis ce gel des prix, l'automobiliste martiniquais paie 1,08 euro le litre de supercarburant.
Marie-Luce Penchard a rappelé que le prix du pétrole était passé de 40 à 70 dollars et que le maintien du gel des prix ne correspondait plus à la réalité économique.
Elle a plaidé pour un nouveau prix des carburants "juste et équitable" et qui "préserve l'emploi" dans la chaîne pétrolière.
La ministre a proposé une baisse de la marge de gros (rémunération des capitaux) de la SARA (filiale de Total approvisionnant les Antilles) de 12 à 8%, soit une économie de 6 centimes.
Par ailleurs, un effort sera demandé aux grossistes pour ramener leurs marges entre 20 et 15%.
La secrétaire d'Etat à l'Outre-mer a indiqué qu'on ne toucherait pas aux marges des détaillants. Elle s'est engagée à ce que les accords passés en août entre gérants de stations-service et syndicats soient respectés.
Enfin Marie-Luce Penchard a indiqué que la situation du prix des carburants sera examiné "mois par mois" pour tendre vers la vérité des prix et des coûts réels.
En Guadeloupe, Mme Penchard a dit qu'il fallait arriver à une mise à niveau par une augmentation de 17 à 20 centimes d'ici décembre.
Le LKP s'est invité à la réunion de l'Observatoire des prix qu'elle présidait avec le préfet Nicolas Desforges. Quelques minutes animées au cours desquelles les leaders de ce mouvement ont décliné avec force paroles vives leur opposition au dégel des prix de l'essence.
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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 02:43
PESTICIDES AUX ANTILLES : "UN SCANDALE SANITAIRE ET POLITIQUE", SELON LES VERTS

Les Verts ont dénoncé mercredi un "scandale sanitaire et politique" à la veille de l'examen par la Cour d'appel de Paris de la recevabilité d'une plainte d'associations guadeloupéennes "pour la reconnaissance d'un empoisonnement" au pesticide chloredécone.
Le chlordécone, pesticide longtemps utilisé aux Antilles pour combattre un insecte dévastant les bananeraies, le charançon, est suspecté d'avoir des effets toxiques pour l'homme.
Sa persistance dans les sols - jusqu'à sept siècles - et le risque de contamination des aliments ont justifié, après la publication de plusieurs rapports, l'adoption en 2008 du Plan Chlordécone pour évaluer l'importance de la pollution et ses impacts.
En Guadeloupe, deux associations, l'Union régionale des Consommateurs et l'Union des producteurs de Guadeloupe, ont par ailleurs porté plainte avec le soutien des Verts.
Transféré au pôle santé du tribunal de Grande instance de Paris, le dossier a ensuite été transmis à la Cour d'appel qui doit statuer jeudi sur un éventuel vice de forme.
"C'est une péripétie de plus et de trop", a dénoncé devant la presse Harry Durimel, avocat rédacteur de la plainte et par ailleurs responsable des Verts de Guadeloupe.
M. Durimel a mis en cause l'objectivité des études en cours menées par des chercheurs de l'Inserm "dépendants et sous tutelle du ministère de la Santé".
Or "les politiques volent au secours des agriculteurs", a-t-il jugé en accusant les chercheurs de n'avoir "jamais auparavant fait état des risques sanitaires" dus à l'exposition au chlordécone "alors qu'il y a une épidémie des cancers de la prostate" aux Antilles.
La sénatrice Marie Blandin (Verts) a jugé que "la méconnaissance et les lenteurs servaient de paravent" aux pouvoirs publics. "Même si le danger n'est pas avéré, nous avons voté le principe de précaution et nous avons un faisceau tellement accablant de présence de contamination et de toxicité de la molécule qu'il est urgent de donner raison aux gens qui portent plainte pour déclencher la machine puisque les pouvoirs publics sont trop lents", a-t-elle dit.
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