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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 13:06

INDISCRETIONS
Jacques
Jacques Bangou, qui avait été élu sur le fil lors de la dernière municipale, se représente dans le premier canton de Pointe-à-Pitre. Peut-il perdre son mandat de conseiller général ? Les observateurs pensent que la taille de son canton, minuscule, sa bonne connaissance des habitants de celui-ci, peuvent lui permettre d'éviter une Bérésina.

Marcel
Marcel Sigiscar, conseiller général du canton de Pointe-à-Pitre 3, serait en danger. Du moins le dit-on, alors que l'intéressé semble serein. Veillatif mais serein, car il connaît bien son secteur d'influence. En face, des candidats qui ne lâcheront pas le morceau... mais les reports de voix au second tour se feront-ils aisément ?

Eric
Eric Jalton, maire des Abymes, député de la première circonscription, fait campagne pour Chantal Lérus, conseiller général sortant, dans le premier canton des Abymes. Mme Lérus aura contre elle Marie-Camille Mounien, soutenue par le PS et une partie du conseil municipal, mais aussi Alix Nabajoth, soutenu par le GUSR, mais encore Daniel Marsin, ancien maire, toutjours sénateur, qui tente de revenir sur le devant de la scène locale !

Marie-Luce
Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-mer, fait campagne en Guadeloupe pour les cantonales. Samedi soir, elle conférait pour Eddy Claude-Maurice, à Capesterre Belle-Eau (deuxième canton). Hugues Philippe Ramdini, du PS, pense avoir sa chance. Un cacique du Parti socialiste, avouait : « La dynamique est plutôt de notre côté, mais... tout est toujours possible. »
André-Jean VIDAL

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 13:03

INDISCRETIONS
Gabrielle
Gabrielle Louis-Carabin, député qui siège sur les bancs de l'UMP au Parlement, a refusé l'investiture UMP que lui proposait Laurent Bernier, secrétaire général du bureau politique de l’UMP en Guadeloupe, pour les prochaines cantonales. Commentaire de l'ami Laurent : « Gaby ne veut plus que je l'aide... Au moins je lui aurais proposé et elle avait pourtant dit oui, son remplaçant aussi d'ailleurs ! »

Claudy 1
On croyait que la stratégie d'ouverture à gauche était finie pour Nicolas Sarkozy. Pourtant, le chef de l'Etat s'apprêterait à nommer Claudy Siar, l'animateur de télé et de radio d'origine guadeloupéenne, comme délégué interministériel à l'égalité des chances des Français d'Outre-mer. Ses sympathies à gauche sont notoires, lui qui figurait en effet lors des dernières élections régionales en bonne place dans le comité de soutien de Victorin Lurel, opposé à l'époque à... Marie-Luce Penchard, sa possible future ministre de tutelle. S'il était nommé, il remplacerait à ce poste Patrick Karam, un autre ami de Victorin Lurel. C'est peut-être ce que l'on appelle un bon sésame...

Claudy 2
Ouverture ou pas, l'accession de Claudy Siar au poste de délégué interministériel à l'égalité des chances des Français d'Outre-mer pourrait être surtout l'occasion pour Nicolas Sarkozy de s'accorder, avant les prochaines échéances électorales, les faveurs de Tropiques FM, la radio que dirige aujourd'hui l'animateur et qui est très suivie par la communauté antillaise de l'Hexagone. Ce qui n'est pas forcément un mauvais calcul... Pas con ce mec !

Victorin
Toto est 8e député de France pour la popularité sur Facebook et 29e sur Twitter.

Alain
Nous pouvons consulter de nouveau le site du CIPPA d'Alain Plaisir : cippa.gp.

Dominique
Ceux qui voient derrière l'épaule de Guy Losbard, maire de Petit-Bourg, le visage souriant de son prédécesseur et parrain en politique Dominique Larifla... ont bien raison. Mais, qu'est-ce qui empêcherait un ancien élu, retiré des combats politiques, qui cultive son jardin (chaque fois qu'on appelle chez lui, il est dans le jardin...), d'épauler ses amis politiques, Guy Losbard à Petit-Bourg, Jeanny Marc à Deshaies et dans la cirsconcription, Jacques Gillot (qui est aussi son cousin) au Département et au Sénat, etc. ? Faut bien passer le temps !..
André-Jean VIDAL

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 13:02

Des Tsunamis aux Antilles
La prédiction est-elle possible ?

Des événements naturels dramatiques ont marqué, de manière indélébile, notre communauté guadeloupéenne, et ont laissé des traces pour des rendez-vous de mémoire.Gourbeyre est un de ces symboles :
Un buste, entre Palais de Justice et Eglise à la Pointe à Pitre
Une commune, entre Trois-Rivières et Basse-Terre, à l’ancien Réduit
Une sépulture, sur la plus haute marche du Fort Delgrès…

Voilà des repères de mémoire aujourd’hui banalisés.
Le 8 février 1843, vers 10h30 du matin, en moins de deux minutes, 1100 de nos compatriotes passaient de la vie à la mort, sans avoir compris ce qui leur arrivait. Des morts, des disparus aussi, et de nombreux blessés, marqués dans leur chair pour le restant de leur vie. Ils méritent notre souvenir. Ils nous crient : prenez en compte ce qui nous est arrivé, un destin équivalent peut également être le vôtre.
L’Archipel de la Guadeloupe et sa voisine, l’île d’Antigua, venaient d’être secouées par le séisme le plus dramatique des Petites Antilles. Gourbeyre, le gouverneur du moment, avec beaucoup d’efficacité et de qualités humaines a, tout à la fois et dans l’urgence, déclenché les secours, lancé un appel à l’aide locale, régionale, nationale et internationale, mis en place les conditions d’une étude, la plus approfondie possible, sur l’évaluation des conséquences de ce mouvement tellurique.
Aujourd’hui, la compréhension du phénomène a permis de proposer quelques caractéristiques de la source sismique : un foyer dans le Nord-Est de la Grande Terre, à une distance vraisemblable d’un peu plus de 70 Km de la ville de Pointe à Pitre ; une profondeur de foyer qui pourrait se situer vers 40-50 Km ; une magnitude qui ne dépasserait pas la valeur de 8,0.
Sensibilisés par les événements sismiques du 26 décembre 2004 dans l’Océan Indien, nous pouvons nous poser la question : le séisme du 8 février 1843 a-t-il, lui aussi, déclenché un tsunami ?
Sur la foi des documents d’époque aujourd’hui connus, nous avons des raisons de penser que non. Deville est probablement celui qui a rassemblé, sur cet événement de 1843, la collection la plus importante de témoignages et d’observations. Il connaissait le phénomène marin de raz de marée qui avait été signalé lors du séisme de Lisbonne en 1755 et il n’ignorait pas les conséquences de la secousse de la Jamaïque du 07 juin 1692. Vers 11h40, « Il y eut un grondement terrible et la terre se mit à trembler, les habitations furent secouées dans tous les sens, le troisième et dernier choc fut le plus violent. La portion ‘côtière’ de la ville flua dans la mer et fut recouverte par l’eau. Celle-ci se retira, puis revint avec une force inouïe. Elle inonda la contrée et noya des centaines de personnes. »
Dans son rapport sur l’événement de 1843, au paragraphe : Action de la mer, Deville écrit : « le mouvement de la mer sur les côtes a été, en somme, assez faible, même à la Pointe à Pitre. L’eau a envahi à peine de quelques pas les quais de la ville, qui étaient cependant peu élevés au-dessus de son niveau ».
Les Communes de la Guadeloupe, dans leur quasi-totalité, ont leur bâti au niveau de la mer. Plus récemment, elles ont aménagé des structures portuaires ou touristiques sur leur rivage. On peut s’interroger sur le degré de risques pris par les usagers de ces aménagements. Le phénomène de houle forte et de déferlement sur nos côtes, généré par la marée de tempête qui accompagne nos ouragans, n’est plus une surprise pour nos populations. Aujourd’hui, l’aléa tsunami est peut-être à prendre en considération après la mise en place de ces nouvelles vulnérabilités.
Rappelons quelques uns des tsunamis les plus caractéristiques qui nous ont déjà touchés, précisons la nature de leur source et la conséquence de leur déferlement sur nos zones côtières.
Notre catégorie privilégiée est le tsunami tectonique qui est généré, lors d’un épicentre sismique en mer, par une fracturation au foyer qui atteint le fond océanique et crée une modification en marche d’escalier. La marche d’escalier est une déformation permanente du fond marin qui va générer brutalement une déformation ‘en dôme’ de la surface de la mer. Par gravité l’eau va vouloir reprendre sa surface horizontale, elle s’étale, le tsunami est constitué. L’onde ‘circulaire’ va progresser inexorablement dans le bassin océanique jusqu’à s’échouer sur les îles et les zones côtières des continents qui le délimitent.
Les conditions physiques favorisant la possible formation de ce genre d’événement sont schématiquement, pour nous, de deux types :
Les tsunamis régionaux
Ils sont caractérisés par des foyers sismiques superficiels, de profondeur de l’ordre de 10 à 20Km, et de magnitude supérieure ou égale à 6.0
Ces tsunamis régionaux sont généralement ceux de notre Plaque Caraïbe

Les tsunamis mondiaux
Ils sont, eux, caractérisés par des foyers qui peuvent atteindre des profondeurs de l’ordre de 40 et même de 50Km Leur magnitude est alors plus grande. Elle peut atteindre ou dépasser la magnitude 8,0. Ces tsunamis sont causés par des séismes majeurs ; leur énergie en surface est plus importante quand le foyer n’atteint pas de trop grandes profondeurs. A l’arrivée sur une île ou sur un continent, le phénomène est spectaculaire sur les zones côtières à faible amplitude de marée océanique, sur un rivage à faible pente. Sa grande vitesse dans le bassin océanique va brusquement être ralentie par la remontée du fond marin à l’approche d’une plage ; la hauteur des vagues qui se succèdent va alors en se développant, avant leur déferlement sur les rivages où elles finissent finalement par perdre toute leur énergie après en avoir dissipé une partie dans la destruction des structures au sol.

Le Nord de l’Arc des Antilles a gardé la mémoire du tsunami régional de Nevis le 05 avril 1690. Les caractéristiques physiques du foyer pourraient être, selon toute vraisemblance, voisines de 17°30N, 62°30W, avec une profondeur de l’ordre de 15km, et une magnitude de 7,0. Il était 17h00 loc. « un cauchemar de destructions sur l’ensemble des îles du Nord », « la mer se levait par bons, de gros poissons gisaient sur les plages. »
On assista à des glissements de flancs au volcan de Nevis, de l’eau chaude gicla du sol, de nombreuses constructions en bois et en maçonnerie furent complètement détruites.
On releva :
- des décrochements de falaises à Redonda ;
- des destructions sévères à St Christophe ;
- sur toutes ces îles, un mouvement significatif du niveau de la mer.

Le 1er novembre 1755, entre les Açores et Gibraltar, le séisme dit de Lisbonne sème la terreur en Europe. Vers 14h, à la grande surprise de la population, sur plusieurs points de la Guadeloupe, la mer se retira. A Sainte Anne elle atteignit la ligne des cayes, c’était pour revenir et envahir les terres avec violence. Le phénomène fut observé dans toutes les îles des Petites Antilles : un retrait de la mer suivi de son retour et de l’inondation de l’arrière pays, par vagues successives. Le phénomène d’oscillation de la mer dura jusqu’à la tombée de la nuit.
Six semaines après, on apprendra la cause du phénomène : une secousse sismique majeure, en mer, au large de Lisbonne. Ce séisme épouvantable ressenti dans toute l’Europe de l’Ouest avait été associé à un phénomène de raz de marée. Le tsunami avait traversé l’Atlantique pour venir s’échouer en face, sur l’Arc des Petites Antilles.
Le 18 novembre 1867, c’est un séisme des îles Vierges, dans le Passage d’Anegada au Nord de l’Arc et signalé vers 15h, qui génère un tsunami et emporte les barques et le matériel des pêcheurs de la côte Sous le Vent de la Guadeloupe. A Ste Rose, l’arrivée du tsunami est signalée vers 15h20 par un mouvement de la mer qui s’éloigne d’une centaine de mètres avant de revenir envahir les rivages et la partie basse de la Ville ; à Terre de Haut le Fonds de Curé est inondé.
Le 25 décembre 1969, plein Est, en face de la Dominique, un séisme de profondeur focale de 42 Km et de magnitude 6,4 crée une vague qui inonde le Marigot à Terre de Haut. Il était 17h30 quand la terre trembla. L’inquiétude fut vive au sein des enfants encore émerveillés par les jouets de Noël qu’ils avaient découverts le matin à leur lever. Les coordonnées du foyer étaient dans l’Est, par 15,79N, et 59,64W.
Le 16 mars 1985, le séisme de Redonda de 14 Km de profondeur focale et de magnitude 6,2 généra un petit tsunami qui fut détecté par le marégraphe de l’Observatoire Volcanologique, installé à la Marina de Rivière Sens, 20 minutes après la secousse. C’était un samedi à 10h54, heure locale, l’activité urbaine était vive, l’émotion fut grande au sein de la population. Le foyer se plaçait, une fois de plus, en mer, par 17,07N et 62,41W. L’amplitude extrême des oscillations était de 3,0cm sur l’enregistrement du marégraphe.
Horreur ! Un séisme que l’on n’attendait pas sur la côte caraïbe du Costa Rica (la sismicité étant focalisée sur le front pacifique), le séisme de Limon au Costa Rica, fut une surprise le 22 avril 1991. Les caractéristiques déterminées ont été : 21h56 temps UTM, 09,685N, et 83,073W, pour une profondeur de 10km et une magnitude de 6,3. On observa un décrochement de faille inverse de 1,4m de rejet près de Limon et de Sanblows. Cette secousse généra un petit tsunami de 2m d’amplitude avec un retrait de la mer de 300m, observé dans la zone de Cahuita-Porto Viejo. On signala encore le tsunami à Bastimentos, Carenero et dans les îles Colon. Il fut également signalé à Portobelo au Panama, avec une amplitude de 60cm. Son énergie n’a pas été suffisante pour être sensible sur les côtes ouest de l’Arc des Antilles.
Il s’agit maintenant d’évaluer la capacité du Costa Rica à être le siège, sur sa côte Est, de secousses plus énergétiques, séismes majeurs de magnitudes supérieures ou égales à 8,0. C’est probablement peu vraisemblable !
Dans la nuit du 12 au 13 juillet 2003, une coulée pyroclastique de Soufrière Hill à Montserrat arrive en mer de façon brutale (un autre mécanisme de tsunami) et crée une vague qui arrive à Deshaies avec une hauteur évaluée à 50cm. Le bulletin de l’Observatoire Volcanologique de Montserrat rend compte de la manifestation volcanique violente qui s’installe, plusieurs heures, dans le massif volcanique en éruption. Dans la nuit du 12 au 13 juillet 2003, c’est une partie importante du dôme volcanique qui s’écroulera jusqu’à atteindre la mer par la vallée de Tar River. Entre 18h30 et 23h30, une série de plusieurs coulées pyroclastiques d’une grande violence, déferlèrent dans Tar River jusqu’à la mer. Chacune de ces coulées avait un volume estimé à plus de 8 à 12 millions de m3. Le phénomène volcanique de la nuit a été considéré en Guadeloupe, comme pouvant être responsable du tsunami qui a été observé sur la côte Sous le Vent de la Guadeloupe, dans la nuit du 12 au 13 juillet 2003. Il a été caractérisé par des vagues dont la hauteur a été évaluée de 1 à 2 mètres.
Le dernier tsunami en date provient de la secousse des Saintes du 21 novembre 2004, de profondeur focale de 14 Km environ et de magnitude 6,3, qui crée, après retrait de la mer, une petite déferlante dans les îles des Saintes, au Nord de la Dominique et sur les rivages des Trois Rivières. Le plan de la faille de la crise sismique qui a débuté le 21 novembre 2004 se trouve à l’Ouest d’une des zones de lacunes sismiques, zones à déficit de sismicité, telles que suggérées dans le catalogue de Macrosismicité de la Guadeloupe et de la Martinique (Feuillard 1985).
L’importance des équipements côtiers réalisés ces dernières années dans nos îles et la poursuite vraisemblable de leur développement futur, impose la nécessité d’une sérieuse réflexion sur ce risque naturel capable de prendre un tour dramatique.

M Feuillard

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 19:40

INDISCRETIONS
Marie-Luce
Marie-Luce Penchard est terrible ! Pendant que les élus de Guadeloupe boudent ses réunions, la ministre chargée de l'Outre-mer avance ses pions. Les élus locaux avaient dit que la réforme constitutionnelle concernant les collectivités locales méritait une adaptation spéciale pour la Guadeloupe, avec 65 élus au lieu des 43 prévus pour toutes les collectivités de France. Il y a quelques jours, MLP a fait une nouvelle réunion, ignorée de Victorin Lurel pour la Région, de Jacques Gillot pour le Département. 45 élus, a dit la ministre. Là, ça vient d'être entériné par le conseil des ministres ! Marrant, non ?

Victorin
Victorin Lurel en pleine page sur la couv d'un éditeur local ? Les Editions Nestor viennent d'éditer un volume très intéressant, qu'on doit à Harry Noyer dont les textes et les photos remplissent des pages. Petit cahier d'une grande victoire raconte en images la campagne et la victoire de M. Lurel lors des dernières régionales. Joli coup !

Xavier
La campagne sur RCI. Xavier Cordoval présente, chaque jour, un canton. Hier, c'était celui de Petit-Bourg, très convoité. Par le maire, Guy Losbard, élu sortant, par Ary Broussillon, ancien maire, opposant, par d'autre encore, de moindre envergure. Il n'a pas oublié de citer, comme candidat montreur de marionnettes, notre ami le Docteur Dominique Larifla qui, quoique retiré des affaires électorales, fait toujours la pluie pour certains, le beau temps pour d'autres...

Eddy
Eddy Planté, journaliste de RCI, hier, en fin de matinée, attaque bille en tête Alfred Dona-Erié, maire d'Anse-Bertrand et candidat à la cantonale. Une amie à côté de moi, étonnée de voir avec quelle hardiesse Eddy pose sa première question à M. Dona-Erié, lance : « A sa place, j'aurais raccroché ! » Bah, c'est un style de journalisme. Ce qui n'empêche pas que les journalistes soient très policés, ensuite, hors antenne, avec leurs amis politiciens...

Ary, Georges
Son blog vaut le coup d'œil : arybroussillon.net. On y apprend bien des choses sur le canton de Petit-Bourg ! Georges Brédent, qui veut rempiler sur le canton de Pointe-à-Pitre, fait de la retape sur Facebook pour avoir des amis !

Hervé
D'un deuxième trimestre l'autre, les ventes de rhum local : 4 694 hectolitre d'alcool pur (hap) en 2008, 4 690 hap en 2009, 3 962 en 2010, soit une baisse de 18,5% entre 2008 et 2010, soit 146 400 litres vendus en moins sur le deuxième trimestre. Une baisse de 230 000 litres de rhum sur les deux premiers trimestres de 2010. Si même dans ce domaine la Guadeloupe perd des marchés !..

Thierry
Thierry Gargar, anciennement directeur par intérim de 2003 à 2007, puis directeur du Pôle tourisme au Comité du Tourisme des îles de Guadeloupe, vient d’être nommé par le conseil d’administration directeur général adjoint aux côtés de Willy Rosier, ancien attaché parlementaire, puis directeur général adjoint du Comité martiniquais du Tourisme, toujours auprès de Madeleine Jouye de Grandmaison, députée et présidente du CMT.
André-Jean VIDAL

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 19:39

INDISCRETIONS
Victorin
Victorin Lurel, président du conseil régional, sera sur Radio Gayak, aujourd'hui, de 12 h 30 à 13 h 30. Il sera interrogé par un nouveau venu sur la scène médiatique, Ali Ibrahim Saïd. Sé on blag ! Ali sé Danik !.. Dans le petit rédactionnel concocté pour attirer l'attention de la presse, il est écrit que Victorin Lurel reviendra très certainement sur sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, sur les prochaines cantonales, sur son positionnement au sein du PS français. « Enfin, sur  les questions internationales — Lybie, Haïti, Cote d’Ivoire —, il sera intéressant d’entendre l’analyse du président de la Région Guadeloupe. » Oui, sauf que l'on se demande si l'avis d'un président de région dont le poids sur les relations internationales est minime, voire nul, est intéressant et ressort d'autre chose que du Café du commerce cher à M. Dassault.

Nicolas
Rare est la journée — et l'événement date du 4 février — où l'on ne demande pas à un journaliste pourquoi Nicolas Sarkozy a renvoyé les élus à réfléchir sur le devenir institutionnel de la Guadeloupe... jusqu'en 2014. Et pourquoi les deux présidents étaient si contents de s'être fait renvoyer comme ça. C'est que M. Sarkozy comme les deux présidents savent bien que les Guadeloupéens ne veulent pas que ça change. Toute idée de changement de statut les agace parce que, de changement de statut à changement de drapeau... il n'y a qu'un pas. Donc, statu quo... Que de grands-messes pour si peu !..

Ségolène
Allez hop, le voyage d'agrément de Mme Royal se poursuit à Pointe-à-Pitre ce vendredi. Jacques Bangou accueille la présidente du Poitou avant de la balader de la résidence des Lauriers, haut-lieu de la violence urbaine, puis à Mortenol (là où les gangs écoulent la came), puis à la sortie sud-est où, dit le programme de l'ancienne (et future ?) candidate à la candidature du PS, elle sera confrontée à la prostitution, l'illettrisme, les ados.  Hé oui, car dans ces lieux là, Madame, on vit. Il y a des familles, des enfants, des gens biens... Et ils ne boivent pas leur soupe en faisant de grands Schlurp ! Schlurp, comme aurait dit Brel !

Ségolène 2
Heureusement, la fin de la visite de Mme Royal à Pointe-à-Pitre est moins déprimante puisqu'elle rencontre une association d'insertion par l'activité, avant de visiter le port de pêche de Lauricisque, la place du marché et la rue piétonne... pour danser au rythme du gwoka ? Ça, c'est pour les photos de la presse nationale. Ségo chez les tambouyés ! Ah, il y a de ces images doudouistes qui vous collent à la peau !.. Et l'on s'étonne ensuite de ne pas être pris au sérieux là-bas...

Claude
Le sac de l'aspirateur a-t-il encore de la place après le ménage fait sur France O ? Placardisation, déplacements... (voir nos précédentes éditions et les écrits de notre correspondant à Paris, François-Xavier Guillerm). Une vraie révolution de palais sans qu'on sache encore si la ligne éditoriale va changer. Une question à poser à Claude Esclatine, directeur d'Outre-mer Ière et de France O en visite en Guadeloupe aujourd'hui.
André-Jean VIDAL

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 19:38

INDISCRETIONS
Ségolène
Après avoir signé, ce matin, une convention avec Victorin Lurel, président du conseil régional, Ségolène Royal, président de la Région Poitou, ancienne candidate à la présidentielle (2007), va aller soutenir Marie-Camille Mounien, qui brigue le siège de conseiller général des Abymes I et constitue, sûrement, avec l'appui du PS, l'une des favorites dans ce canton. Ce sera, à 19 heures, à Perrin. A noter que Josette Borel-Lincertion, premier adjoint au maire des Abymes, Eric Jalton, est l'un des plus forts soutiens de Mme Mounien... Mme Mounien, qui a du caractère, sera opposée à Chantal Lérus : « Je ne la soutiendrais pas si elle arrive au second tour... », a-t-elle prévenu.

Christian
Christian Couchy, qui se représente aux cantonales (Moule I), aura face à lui la belle Justine Bénin, conseiller régional, chouchou de Gabrielle Louis-Carabin. Qui de la troisième vice-présidente de la Région et aussi présidente de la commission de la Formation professionnelle, de l'Alternance et de l'Emploi l'emportera ? Nul doute que Gabrielle va faire le maximum pour la jeune femme... tandis que le PS soutiendra à fond M. Couchy.

Jacques
Le Département, que préside Jacques Gillot, a voté des subventions à 17 établissements scolaires pour un montant total de 10 100 euros afin qu’ils puissent mener à bien des petits projets d’activités socio-éducatives. Il s'agit notamment d'actions pour l’environnement (collège Matouba), la création d’un atelier vidéo (collège Maximilien-Vrecord) ou un projet pédagogique « Travail de la mémoire » au Sénégal (collège Massabielle).

Jacques 2
L’association des producteurs de fruits et de christophines de la Guadeloupe (ASSOFWI) est le nouvel occupant d'une propriété du conseil général, à Bel Air/Vieux-Habitants. Cette parcelle, occupée jusqu'à il y a peu par le centre international de recherches agronomiques (CIRAD) dans le cadre de la mise au point d’espèces arboricoles résistantes et d’un bon rapport, a été mise à la disposition d’ASSOFWI par le Département pour une durée de 9 ans. Le moyen de ne pas perdre le bénéfice des plantations. Bien vu, Jako !

Jacques 3
Des travaux vont être engagés sur l’abattoir du Moule afin de disposer d’espaces supplémentaires pour la stabulation, les chambres froides et le traitement des déchets. Le Département financera à hauteur de 2,17 million d'euros afin de permettre l’augmentation de la capacité de production du site. Et en faire, après dix ans, un véritable outil pérenne !

Henry
Mardi 1er mars, à 8 h 30, à l'école de Pombiray/Saint-François, Banane à la classe accueillera le Dr Henry Joseph, parrain de cette manifestation. Il y aura aussi Francis Lignières, président du Groupement des bananiers et Laurent Bernier, maire de Saint-François. Banane à la classe, qui était à marie-Galante il y a quelques jours (voir en page Santé de TV Mag, ce samedi), revient sur le continent.
André-Jean VIDAL

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 18:19

Discours de Marie-Luce PENCHARD
A l’occasion de la cérémonie de remise des médailles d’or du Concours général agricole
 des produits ultramarins
Stand de l’ODEADOM – 24 février 2011



 
Monsieur le Ministre, Cher Bruno
Mesdames et Messieurs les élus (le cas échéant)
Madame la Présidente de l’ODEADOM,
Monsieur le Directeur,
Messieurs les Présidents de chambre d’agriculture,
Mesdames, Messieurs,


C’est aujourd’hui la seconde visite du Salon international de l’agriculture que j’effectue en tant que Ministre chargée de l’Outre-mer.

C’est, bien sur, chaque année, un vrai bonheur de visiter la plus grande ferme du monde. C’est évidemment, cette année comme l’année dernière, un très grand plaisir de me retrouver parmi vous, les professionnels du monde agricole de la France d’Outre-mer. De goûter, cette année encore, votre accueil si chaleureux et votre talent pour faire briller la qualité de vos produits.

Mais chacun peut facilement mesurer et comprendre à quel point cette édition 2011 restera pour moi un millésime exceptionnel, une année à part, un très grand cru.

Ce salon qui est, à la fois, un rendez-vous de dimension internationale et le carrefour de la France des terroirs, est cette année placé sous le signe de l’Outre-mer, désigné comme l’un des quelques évènements forts qui marqueront cette année 2011, année des outre-mer voulue par le Président de la République.

L’enjeu de cette année des outre-mer est de contribuer à changer le regard. Et il s’agit, tout simplement, de mettre en lumière les atouts incontestables que nos territoires ultra-marins constituent pour notre pays. Au fond, de dire à quel point les femmes, les hommes et les territoires d’Outre-mer contribuent à faire de la France une grande nation.

Et je crois pouvoir dire, mon cher Bruno, sans nul doute, que l’amour des professionnels ultra-marins pour leurs produits, que le talent de nos paysans d’Outre-mer, contribuent aussi à faire de la France une grande nation agricole.

Il suffit d’ailleurs, pour le réaliser, de s’attarder devant la magnifique exposition photographique que nous venons de visiter, passerelle Renan, et qui met en scène la richesse et la diversité de nos paysages et de nos productions d’Outre-mer.

Il suffit de s’attarder devant les stands de nos professionnels, celui de l’ananas victoria ou de Mayotte, celui de la banane « durable » ou encore sur le stand de Saint-Pierre-et-Miquelon, présent pour la première fois sur ce salon et que je salue.

Mais il me faudrait les citer tous…

Ce que je veux souligner, c’est que la banane au même titre que la pomme du Limousin, c’est que la vanille, la canne ou l’ananas au même titre que le melon charentais, contribuent à la richesse inimitable du patrimoine agricole de notre pays.

 Le monde agricole ultra-marin est l’une des dimensions incontournables de cette France des terroirs que nous aimons.

Voilà tout le sens de ce Salon de l’agriculture devenu, avec cette édition 2011, l’un des évènements clés de cette année des outre-mer.

Et ce n’est pas un hasard si cette décision de  consacrer une année à nos territoires ultramarins, a été prise en novembre 2009 lors du 1er Comité Interministériel de l’Outre-mer.  

Les décisions prises alors, autour du Chef de l’Etat, marquent aussi un tournant majeur dans le soutien au développement économique de l’Outre-mer et notamment pour les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’agro-alimentaire.

Pourquoi ce tournant majeur, me direz-vous ? Pourquoi est-ce possible maintenant ?

J’ai l’habitude de dire que, sous l’impulsion du Président de la République, nous sommes en train d’écrire une nouvelle page de l’histoire des outre-mer.
C’est le cas, je crois pouvoir le dire, avec le plan sans précédent que nous avons lancé en faveur du développement de l’agriculture et de la pêche.

Pour la première fois, grâce à la contribution des professionnels lors des Etats généraux de l’Outre-mer, une stratégie d’ensemble se dessine autour d’objectifs clairs sans négliger aucune des problématiques rencontrées par le secteur.

Sur l’objectif de nécessaire diversification des productions animales et végétales, l’Etat a répondu en complétant par le budget national, les aides communautaires à la production et à la commercialisation, qui sont regroupées au sein du programme POSEI.

La dotation de l’Etat de 40 M€ en année pleine représente un effort  important pour les professionnels, tant en valeur absolue que dans un contexte d’effort budgétaire.

Sans ces nouvelles aides du CIOM, ce sont plus de 10 M€ d’aides communautaires qui manqueraient à la profession cette année pour accompagner l’augmentation des productions et pour palier les handicaps bien connus de nos outre-mer : l’éloignement et l’étroitesse des marchés.

Sans ces nouvelles aides du CIOM, ce sont, à ce jour, 22 M€ de projets professionnels recensés qui ne pourrait être accompagnés, ni voir le jour comme la mise en place d’une filière aquacole en Martinique, la sécurisation du cheptel ovin et caprin en Guyane ou bien encore la structuration de toutes les filières végétales dans l’ensemble des DOM.

Très concrètement, le programme DEFI à la Réunion, qui améliore la structuration des filières animales et permet, pour le consommateur, des baisses de 8 à 20 % sur plus de 80 produits « pays » de qualité, en grande distribution n’aurait pas pu être lancé le 24 janvier dernier.

A la problématique de la perte de foncier agricole, présente dans la plupart de nos départements et territoires d’outre-mer, l’Etat a répondu en proposant, à l’occasion de l’adoption de la Loi de modernisation agricole, de mieux contrôler le foncier agricole.

A la problématique de la structuration des filières, l’Etat a répondu présent en nommant fin 2010 des commissaires au développement endogènes pour chaque département ou zone géographique.

A la problématique du crédit, l’Etat a répondu en créant un fonds de garantie destiné à favoriser le crédit bancaire pour les secteurs de l’agriculture, de la pêche et du bois, doté de 10 M€ et qui est pleinement opérationnel.

A la problématique de la compétitivité, l’Etat a répondu par des baisses ciblées de charges et d’impositions, dans le cadre des zones franches d’activités créées par la Loi pour le développement économique (LODEOM).  


Le Gouvernement n’a pas non plus oublié les filières traditionnelles, que sont les filières bananes et canne-rhum, qu’il convient de conforter et qui sont des exemples de réussite.

Alors, naturellement, on m’interroge sur le rapport de la Cour des Comptes qui, la semaine dernière, a « épinglé » nous dit-on la politique de soutien aux secteurs banane et canne.

Je vais vous dire très simplement les choses comme je les pense.

Qu’est-ce que nous dit la Cour des Comptes ? La Cour nous dit : les aides communautaires en faveur de ces deux principales productions sont trop élevées et il faudrait diversifier.

Sur la diversification, comment ne pas être en accord avec la Cour ? Les magistrats de la Cours des comptes nous ont dit cela la semaine dernière, nous avons engagé une politique résolue de diversification ambitieuse depuis près de deux ans.

Sur le montant des aides : c’est vrai, les montants sont très élevés et je serai très attentive à ce que dit la Cour. Mais je me dois aussi de souligner quelques éléments de contexte :

-    conforter ces deux filières c’est aussi répondre à la place qu’elles occupent dans l’économie agricole ultramarine : 70% de la surface agricole de la Réunion, de la Guadeloupe et de la Martinique et, en Martinique par exemple, pas moins de10% environ des emplois salariés de l’île.

-    J’ajoute que les aides communautaires ont permis de compenser des handicaps à l’export ce qui est régulièrement vérifié par la Commission européenne.

Au fond et, j’en suis certaine, ce sera un point d’accord avec les magistrats de la Cours des Compte, je vais vous dire quelle est ma conviction :

Je préfère que les gens mangent des bananes produites aux Antilles, plutôt que des bananes produites par nos concurrents, à l’étranger, les « bananes dollar » comme on dit :

Parce que la banane antillaise, c’est plus de qualité, jusqu’à 10 fois moins de pesticides, plus de goût et des normes environnementales et sociales garanties au consommateur par les exigences françaises et européennes en la matière.


La France a d’ailleurs demandé à la Commission européenne des compensations dans le cadre des nouveaux accords commerciaux avec les pays d’Amérique Latine, qui prévoient une baisse de droits de douane sur certaines productions concurrentes en provenance de ces pays. Ces compensations doivent être accompagnées d’un suivi rigoureux des effets de ces nouveaux accords.
Elle a aussi demandé que des études d'impact soient réalisées non seulement préalablement aux accords mais aussi après leur entrée en vigueur, afin que puissent en être clairement mesurées les conséquences pour l'agriculture.
Enfin, la France se montrera vigilante quant aux clauses de sauvegarde. Un dispositif destiné à fixer la façon de déclencher ces clauses est d'ailleurs en cours de test à la Réunion.



Pour conclure, l’ensemble de ces dispositions et des projets des professionnels doit concourir au double objectif d’amélioration du taux d’autosuffisance alimentaire et de qualité.

La logique à suivre est bien celle du « gagnant-gagnant », dans l’intérêt des producteurs comme dans l’intérêt des consommateurs, qui bénéficient d’une plus grande qualité et d’un meilleur prix pour les produits « pays ».    

Au fond, quelle est l’ambition du Gouvernement ? C’est faire de l’agriculture d’Outre-mer, mon cher Bruno, un modèle d’excellence : excellence en termes de qualité, excellence en termes de diversification, excellence en termes de normes environnementales et sociales. Voilà notre horizon.

Et il n’y avait pas de meilleur moment pour moi de souligner qu’un instant avant la remise des médailles d’or pour les filières ultra-marines dont je tiens, enfin, à féliciter chaleureusement chacun des lauréats.

Je vous remercie.

 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 18:12


54 670 DEMANDEURS D’EMPLOI

Fin janvier 2011, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi de catégorie A s'établit à 54 670 en Guadeloupe et Îles du Nord. Ce nombre augmente de 1,9 % par rapport à la fin décembre 2010 (soit +1010). Sur un an, il est en hausse de 6,0 %. En France entière, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A diminue de 0,5 % par rapport à la fin décembre 2010 (-2,0 % sur un an).
Demandeurs d’emplois de catégories ABC
En Guadeloupe et Îles du Nord, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A, B, C s'établit à 60 640, fin janvier 2011. Ce nombre augmente de 2,2 % soit (+1310). Sur un an, il croît de 6,0%. En France entière, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,1 % par rapport à fin décembre 2010 (+ 4,7 % en un an).
Demandeurs d’emplois de catégories D et E
Le nombre de personnes inscrites à Pôle Emploi en catégories D et E s’établit à 4 650 en Guadeloupe et Îles du Nord fin janvier 2011 (+4,5 % sur un mois). Le nombre de demandeurs inscrits en catégorie D est en baisse de 6,2 % et celui des demandeurs inscrits en catégorie E de 3,4 % par rapport au mois de décembre 2010.
Avertissement :
Les données présentées concernent les demandeurs d’emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi. La notion de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi est une notion différente de celle de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) : certains demandeurs d’emploi ne sont pas chômeurs au sens du BIT et certains chômeurs au sens du BIT ne sont pas inscrits à Pôle emploi. Au-delà des évolutions du marché du travail, différents facteurs peuvent affecter les données relatives aux demandeurs d’emploi : modifications du suivi et de l’accompagnement des demandeurs d’emploi, comportements    d’ inscription    des    demandeurs    d’ emploi,    mise    en    place    du    RSA    (1er    juin 2009)...L'ensemble des définitions figurent dans les encadrés 1 et 2, pages 10 à 12 de la publication.
Demandeurs d’emploi selon le sexe et l’âge
En Guadeloupe et Îles du Nord, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A augmente en janvier 2011 de 3,7 % pour les hommes (+7,1 % sur un an) et il augmente de 0,6 % pour les femmes (+5,2 % sur un an). Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A de moins de 25 ans croît de 6,1 % en janvier (+2,9 % sur un an). Le nombre de ceux âgés de 25 à 49 ans augmente de 2,1 % (+2,8 % sur un an) et le nombre de ceux de 50 ans et plus s'accroît de 0,5 % (+19,3 sur un an).
Parmi l'ensemble des demandeurs d'emploi de catégories A, B, C en Guadeloupe et Îles du Nord, le nombre d'hommes augmente de 3,6 % en janvier (+7,1 % sur un an) et le nombre de femmes augmente de 1,2 % (+5,2 % sur un an). Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A, B, C de moins de 25 ans augmente de 3,3 % en janvier (+6,1 % sur un an). Le nombre de ceux de 25 à 49 ans augmente de 2,4 % (+3,0 % sur un an) et celui des 50 ans et plus augmente de 0,8 % (+18,6 % sur un an).
Demandeurs d’emploi selon l’ancienneté d’inscription
En Guadeloupe et Îles du Nord, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B, C depuis un an ou plus augmente de 1,2 % au mois de janvier 2011 (+6,1 % sur un an). Le nombre d'inscrits depuis moins d'un an est en hausse de 3,3 % sur un mois et de 5,9 % sur un an.
Les entrées et sorties de Pôle emploi
En Guadeloupe et Îles du Nord, les entrées à Pôle Emploi en catégories A, B, C augmentent au cours des trois derniers mois de 8,2 % par rapport au trois mois précédents. Tous les motifs d’inscription sont en augmentation. Les hausses les plus fortes concernent les motifs pour fin de mission d’intérim et les licenciements économiques (respectivement +26,3 % et +13,0 % sur trois mois)
Parallèlement, les sorties de catégories A, B, C diminue en Guadeloupe et Îles du Nord au cours des trois derniers mois de 7,5 % par rapport aux trois mois précédents. Les sorties pour radiations administratives (-21,4 %), cessation s d’inscription pour défaut d’actualisation (-11,6 %) et arrêtes de recherche (-7,9 %). Les autres motifs de sorties sont en progression de 9,7 % pour les entrées en stage, 9,1 % pour les reprises d’emploi déclarées et 1,1 % pour les autres cas.
Les offres collectées par Pôle emploi
Les offres d'emploi collectées par Pôle emploi augmentent en Guadeloupe et Îles du Nord, au cours des trois derniers mois de 17,2 % par rapport aux trois mois précédents. Cette hausse concerne autant les offres d'emplois non durables (moins de 6 mois, + 40,8 %) que les offres d'emplois durables (6 mois ou plus, + 4,8 %).
La publication « Demandeurs d’emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guadeloupe et Îles du Nord en février 2011 » paraîtra le jeudi 24 mars à 13h.

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 18:11

D. Perben : « Pendant que Mme Royal fait campagne, le gouvernement agit » !
Cette course folle aux primaires socialistes autorise-t-elle Mme Royal à toutes les contre- vérités ?
Il y a deux ans, en pleine crise sociale, Mme Royal était venue jeter de l’huile sur le feu en Guadeloupe et donner des sueurs froides à son ami M. Lurel. Il y a un an, lors de la journée de l’abolition de l’esclavage, Mme Royal nous avait fait l’éloge d’un personnage historique à coup de détails et d’anecdotes...avant qu’on réalise que « cette figure de la Région Poitou-Charentes » n’avait jamais existé.
Aujourd’hui, toute occupée à donner la réplique à M. Strauss-Kahn, Mme Royal se perd dans ses contre-vérités.
En effet, s'agissant des accords de sortie de crise en Guadeloupe, l'Etat a respecté chacun de ses engagements !
Je pense aux 35 000 salariés qui, depuis mars 2009, perçoivent de l’Etat un complément de revenu de 100€ par mois ou encore aux 40 000 bénéficiaires de la prime de solidarité de 200€ ;
Je pense à tous ceux qui ont bénéficié du gel des loyers sur 2009 par les bailleurs sociaux ;
Je pense aux agriculteurs qui ont bénéficié de l’aide au désendettement, aux pêcheurs avec la subvention de 350 000€ pour la modernisation de leur matériel ;
Je pense à tous ceux qui ont bénéficié de la baisse des prix dans le secteur de la téléphonie mobile avec la facturation à la seconde, ou de la baisse d’environ 20% dans le secteur de l’Internet ;
Je pense aux familles les plus modestes qui ont bénéficié de l’aide à la continuité territoriale, 170 ou 270€ pour financer l’achat de billets de transport vers la métropole.
C'est cela, n'en déplaise à Mme Royal, la vérité. Ce n'est pas une attitude responsable que de le nier.
Dominique Perben
Ancien ministre de l’Outre-mer Conseiller politique de l’UMP

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 14:14

INDISCRETIONS
Ségolène
Après avoir signé, ce matin, une convention avec Victorin Lurel, président du conseil régional, Ségolène Royal, président de la Région Poitou, ancienne candidate à la présidentielle (2007), va aller soutenir Marie-Camille Mounien, qui brigue le siège de conseiller général des Abymes I et constitue, sûrement, avec l'appui du PS, l'une des favorites dans ce canton. Ce sera, à 19 heures, à Perrin. A noter que Josette Borel-Lincertion, premier adjoint au maire des Abymes, Eric Jalton, est l'un des plus forts soutiens de Mme Mounien... Mme Mounien, qui a du caractère, sera opposée à Chantal Lérus : « Je ne la soutiendrais pas si elle arrive au second tour... », a-t-elle prévenu.

Christian
Christian Couchy, qui se représente aux cantonales (Moule I), aura face à lui la belle Justine Bénin, conseiller régional, chouchou de Gabrielle Louis-Carabin. Qui de la troisième vice-présidente de la Région et aussi présidente de la commission de la Formation professionnelle, de l'Alternance et de l'Emploi l'emportera ? Nul doute que Gabrielle va faire le maximum pour la jeune femme... tandis que le PS soutiendra à fond M. Couchy.

Jacques
Le Département, que préside Jacques Gillot, a voté des subventions à 17 établissements scolaires pour un montant total de 10 100 euros afin qu’ils puissent mener à bien des petits projets d’activités socio-éducatives. Il s'agit notamment d'actions pour l’environnement (collège Matouba), la création d’un atelier vidéo (collège Maximilien-Vrecord) ou un projet pédagogique « Travail de la mémoire » au Sénégal (collège Massabielle).

Jacques 2
L’association des producteurs de fruits et de christophines de la Guadeloupe (ASSOFWI) est le nouvel occupant d'une propriété du conseil général, à Bel Air/Vieux-Habitants. Cette parcelle, occupée jusqu'à il y a peu par le centre international de recherches agronomiques (CIRAD) dans le cadre de la mise au point d’espèces arboricoles résistantes et d’un bon rapport, a été mise à la disposition d’ASSOFWI par le Département pour une durée de 9 ans. Le moyen de ne pas perdre le bénéfice des plantations. Bien vu, Jako !

Jacques 3
Des travaux vont être engagés sur l’abattoir du Moule afin de disposer d’espaces supplémentaires pour la stabulation, les chambres froides et le traitement des déchets. Le Département financera à hauteur de 2,17 million d'euros afin de permettre l’augmentation de la capacité de production du site. Et en faire, après dix ans, un véritable outil pérenne !

Henry
Mardi 1er mars, à 8 h 30, à l'école de Pombiray/Saint-François, Banane à la classe accueillera le Dr Henry Joseph, parrain de cette manifestation. Il y aura aussi Francis Lignières, président du Groupement des bananiers et Laurent Bernier, maire de Saint-François. Banane à la classe, qui était à marie-Galante il y a quelques jours (voir en page Santé de TV Mag, ce samedi), revient sur le continent.
André-Jean VIDAL

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