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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 02:28
INDISCRÉTIONS
Gugusses
Mais quels sont les gugusses qui les avaient mis là ? Les anciens combattants ont été parqués dans un coin, à l’aéroport. Quand le président est sorti du sas, il a vu une belle fille, des cuisinières… Il n’a pas vu les anciens combattants placés là pour lui rendre les honneurs. Alors qu’en Martinique, il a eu droit à une cérémonie où les anciens combattants étaient mis à l’honneur… Les anciens sont amers. Ils n’ont pas apprécié que leurs drapeaux soient ainsi bafoués. Ils ont même eu envie de partir !

Nicolas
Nicolas Sarkozy, qui s’est déplacé essentiellement en hélicoptère lors de son déplacement de sept heures en Guadeloupe a eu une panne d’hélicoptère entre le camp militaire de Baie-Mahault, après la visite du Rsma, et Petit-Bourg, où il a présidé une réunion des états généraux. Il a fait le trajet en voiture, d’où un léger retard.

Chalè
Qu’il faisait chaud salle Flessel, à Petit-Bourg. Mille quatre cents personnes entassées là, une clim plus que faiblarde… Et dire qu’on a réparé cette clim il y a quelques jours, pour l’occasion. Qu’est-ce que cela doit être habituellement !

Maurice 1
Maurice Marianne, président de l’atelier Gouvernance, qui ne cache pas son goût pour l’indépendance, a tout de même fait droit aux souhaits des membres de son ateliers et des autres présidents d’ateliers, quand il a reconnu, devant le chef de l’Etat : « Il y a ici un peuple qui veut continuer à faire partie de la communauté nationale tout en demandant la prise en compte de son histoire et de son environnement… »

Maurice 2
Il tirait un peu la gueule, Maurice Marianne, quand le chef de l’Etat a dit : « Je ne conçois une éventuelle évolution statutaire que dans le cadre de notre République et, plus précisément, dans le cadre notre Constitution. Les articles 73 et 74 de notre Constitution sont très souples. Ils permettent d’envisager divers degrés d’autonomie, ainsi qu’une organisation politique adaptée au contexte insulaire. La question de l’indépendance n’est donc pas à l’ordre du jour. La Guadeloupe est française et le restera… »

Eustase
Eustase Janky, professeur de médecine, président d’un des ateliers, a relevé, dans son bref discours, que la Guadeloupe est l’un des trente-quatre points chauds de la planète. Il faisait allusion, non aux conflits sociaux, dont la Guadeloupe s’est fait une spécialité, mais à sa particularité, notamment, géologique. A noter qu’Eustase janky, aux dires de ses confrères présidents d’ateliers, est l’un des plus prolifiques quand il s’agit d’avoir des idées. Et des idées qui ne sont pas utopiques, des idées de génie pour une Guadeloupe de demain.

Richard
Richard Samuel, coordonnateur national des Etats Généraux, a introduit les intervenants, signalant, en préambule devant le chef de l’Etat, que sur 100 000 connections Internet sur le site des états généraux (www.etatsgenerauxdeloutremer.fr) 20 000 provenaient de Guadeloupe, ce qui démontre, malgré les fâcheux, les aigris, qu’il y a un réel intérêt pour ces états généraux. Quoique… 100 000 clics c’est pas beaucoup en deux mois, M. Samuel !

Delile
Delile Diman, l’une des présidentes d’ateliers des états généraux, a résumé, devant Nicolas Sarkozy : « Les Guadeloupéens veulent plus de transparence, veulent un suivi des propositions des états généraux (ce à quoi le chef de l’Etat a donné une suite positive), veulent qu’il y ait une évaluation des dispositions législatives existantes avant qu’on en empile d’autres par-dessus, etc. » Elle parle d’or !

Victorin
Superbe, le discours de Victorin Lurel (voir l’intégralité sur www.franceantilles.fr). Un peu long, Nicolas Sarkozy ayant manifesté une ou deux fois son impatience de prendre la suite… mais nul ne pourra reprocher à M. Lurel de ne pas être courageux. Il a été direct, sans ambigüité !

Marie-Lucile
Marie-Lucile Breslau, maire de Baillif, a ceci de bien, c'est que quand elle a quelque chose qui coince, elle crache ! Hier, elle a peu apprécié que les maires soient bloqués au pied d'un escalier, tandis que le président de la République, poursuivait sa course, suivi de près par les grands élus. Essentiellement des socialistes... sauf Lucette. Et comme Marie-Lucile est plutôt de droite, elle a accusé le choc et promis d'y réfléchir avant de voter la prochaine fois. Bigre, la carabinite aigüe fait des ravages jusqu'en Basse-Terre !
André-Jean VIDAL
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commentaires

P
depuis le 27 juin, il n'y a pas d'article. Dommage, je me régalais sur ce site.
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