INDISCRÉTIONS
Marie-Luce
C'est le temps de la calinothérapie. Ainsi, la TVA dite « sociale » ne s'appliquera pas Outre-mer. Bien, mais les Guadeloupéens n'échappent pas aux augmentations du prix de l'essence, ce dont
s'émeuvent les élus. Hier matin, M. Marion, de la Sara, expliquait sur RCI que quand c'est la crise, les prix baissent, mais que, comme il y a une raffinerie qui ferme à Pétaouchnok, que l'Iran,
à l'autre bout de la Terre, est quasi sous embargo (c'est prévu pour septembre !), etc. les prix montent. C'est mécanique, et c'est surtout lucratif !
Marie-Luce 2
Mais non, ce serait du machiavélisme et les ministres de la République, fussent-ils de l'Outre-mer, ne sont pas comme ça ! On accuse Marie-Luce Penchard d'avoir demandé au préfet Amaury de
saint-Quentin de retarder d'un jour l'annonce d'une augmentation du prix des carburants pour lui éviter d'avoir à s'expliquer. A voir la déférence de certains journalistes, elle ne risquait pas
grand-chose...
Lucette vs Victorin
« Le total des taxes prélevées par le conseil régional sur les carburants et que vous payez sur le litre d’essence est de 55,30 cents par litre, soit plus du tiers du coût du litre et qui va
directement dans les caisses de la Région. Le soi-disant visionnaire régional propose pour la métropole une modulation de la TIPP pour qu’elle soit fluctuante en fonction du coût du baril.
Pourquoi n’applique t-il pas, alors qu’il est le seul décideur, cette méthode en Guadeloupe ? Cela lui aurait permis de baisser les taxes régionales sur le carburant quand le baril augmente,
et d’augmenter lesdites taxes quand le baril baisse ! » C'était une leçon gratuite de Lucette Michaux-Chevry, ancienne présidente du conseil général, ancienne présidente de la Région,
ancienne sénatrice, ancienne ministre, actuelle maire de Basse-Terre.
Victorin
« Vous l’avez vous-mêmes entendu dimanche lors de l’émission télévisée à laquelle vous ne pouviez pas échapper – pensez donc ! six chaînes mobilisées d’office sans compter les antennes du
service public outre-mer ! – : il est désormais question de moduler les dotations aux collectivités au regard de leur discipline budgétaire. Preuve que le matraquage des régions et des
départements, plutôt à gauche il est vrai, doit se poursuivre coûte que coûte… » Allez, Victorin, patience !
André-Jean VIDAL