Revue de l'actualité politique locale
INDISCRÉTIONS
Eric
Eric Jalton, maire des Abymes, tout comme Victorin Lurel, vrai patron du PS local, se sont félicités du succès — local — de la Gauche à ce second tour. Il est vrai que le premier tour avait laissé un mauvais goût en bouche, certains camarades étant mal barrés pour un second tour serein. Mais, en prenant comme leurs les succès de Gillot, les socialistes peuvent être satisfaits...
Victorin
Quoique déchouké à Vieux-Habitants où son poulain Georges Clairy n'a pas été reconduit, Victorin Lurel a bien bossé toute la semaine pour relancer la machine Ps un peu molle au premier tour. Le résultat est là, mais faut-il, pour que ça marche, que le boss revienne chaque fois de Paris ? Il est vrai que le prochain remaniement, imminent, pourrait permettre de répondre à cette question et à Victorin Lurel de retrouver ses terres...
Raphaël
Raphaël Cécé, du journal Rebelle, diffuse en ce moment un tract sur le campus de Fouillole, qui porte un certain nombre d'accusations sur les personnels mobilisés, notant que, s'ils soutiennent leur désir d'une université revue et corrigée (Université des Antilles ou Université de Guadeloupe), ils n'en sont pas moins exempts de reproches. Notamment de ne pas soutenir la demande des étudiants de ne pas augmenter les frais d'inscription, de ne pas accepter de faire une deuxième session de rattrapage à l'issue du premier semestre, etc.
Alain
Alain Sorèze, ancien Premier secrétaire du PS en Guadeloupe, réagit : « Plus rien ne peut être comme avant. Quelques soient nos satisfactions personnelles, individuelles ou locales, nous devons oser la réflexion : la Guadeloupe se doit d'être plus unie et plus forte dans une France qui traverse une crise économique, financière, démocratique et identitaire. Nous n'avons plus le droit de faire du sur-place et de prôner le statut quo. C'est à un défi et un vrai challenge que tous les élus guadeloupéens doivent répondre en sacrifiant les intérêts personnels et partisans du très court terme. Nous devons nous redéfinir, nous réformer, pour faire face aux défis du présent et de l'avenir. Etre des acteurs et non plus de simples spectateurs de ce monde qui bouge. » Quel programme !
André-Jean VIDAL