INDISCRÉTIONS
Gugusses
L'UGTG, qui a déclenché la grève à Gardel, mis les planteurs à mal, obéré la campagne 2012 et quasiment sinistré un pan entier de l'économie locale, a cédé sur tout, en pleine période
post-présidentielle et Ascension, dans le protocole d'accord de fin de conflit signé mercredi. « Les parties signataires du présent accord s’engagent à respecter scrupuleusement la décision que
prendra la commission de suivi et d’interprétation qui doit se réunir le 24 mai 2012 telle que prévue à l’article 8 de l’accord Bino. » Tout ça pour ça !
Victorin
Victorin Lurel est ministre des Outremers (faut-il une capitale pour ce mot qui n'existe qu'en tant que couleur ?). Au lieu de ministre délégué en charge de l'Outre-mer. Magie des mots qui fait
qu'il n'est plus soumis, comme ses prédécesseurs, à la vindicte d'un ministre de tutelle généralement inutile. Il dépend directement du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et du président de la
République François Hollande. Bien joué !
Victorin 2
Nul doute que la première visite officielle de Victorin Lurel en Guadeloupe sera, es qualité de ministre des Outremers, de venir solutionner le délicat problème de l'accord Bino qui a failli
venir à bout de la campagne sucrière 2012, mais aussi de venir dire comment les planteurs seront indemnisés après le pas de deux d'un syndicat, enfin de mettre en place, tout d'abord une
commission qui dira rapidement ce que doit être la transparence du prix de l'essence et ensuite comment juguler les profits des grands groupes alimentaires outre-mer. Pfuuu ! Ben, il en a du
boulot le ministre des Outremers ! Aura-t-il le temps de faire un mois de campagne législative ? A moins de laisser les dossier en plan un mois de plus...
Marie-Luce
Dur moment vécu par Marie-Luce Penchard, hier, lors de la passation des pouvoirs à Victorin Lurel, rue Oudinot, siège du ministère des Outremers. Quoique. Alors qu'ils voyageaient sur le même
avion de retour vers Paris à l'issue du premier tour de la présidentielle, elle avait répliqué à Victorin Lurel qui l'asticotait sur le problème de l'accord Bino qu'il n'aurait qu'à s'en occuper
quand il serait ministre.
André-Jean VIDAL
