INDISCRÉTIONS
Patrick
« Pour moi l’année des Outre-mer est une absurdité totale. D’abord je ne suis pas un Ultramarin, et je refuse cette idée que l’on puisse mettre des peuples différents, avec tant de
richesses, de potentialités, de pensées et de destins différents, dans un simple "Outre-mer". Par ailleurs, dans le mot Outre-mer, on installe la notion de centralité d’une métropole,
c’est-à-dire l’irresponsabilité collective de tous ces pays qui ne peuvent pas décider et qui ne sont que des périphéries. Quand on met tout le monde dans le même sac, on nie la diversité de ces
peuples, de ces nations et de ces visions du monde. Il faut donc absolument rejeter les termes d’Outre-mer et d’Ultramarin », a dit l'écrivain Patrick Chamoiseau, tantôt, à Cayenne.
Victorin et Jacques
Hier, Victorin Lurel et Jacques Gillot se sont retrouvés à la Région, pour la réunion du comité de suivi du Projet guadeloupéen de société. Dernier exercice de l'année pour nos élus. Et promesse
tenue pour le président Lurel, accusé sur le sujet, de toutes les turpitudes. Lors de cette réunion ont été abordées les questions d’organisation et de calendrier de travail du comité qui a reçu
l’ensemble des contributions au Projet guadeloupéen de société. Maintenant, de deux choses l'une : ou l'affaire est enterrée profondément dans les arcanes des comités, sous-comités, commissions,
etc. Ou ça va avancer, ges gens très intéressants qui ont des idées novatrices, vont les émettre. Elles vont être consignées... et le tout fezra l'objetd 'une publiction payée par nos soins, qui
servira à remplir une pièce dans els soupentes de la Région et du département.
Luc
Luc Reinette, président du Comité international des peuples noirs, fustige par lettre ouverte l'attitude des présidents Lurel et Gillot qui, selon lui, cautionneraient une certaine vision du
monde carcéral guadeloupéen, mis en exergue dan sun des rapports du congrès sur la violence. « Votre première démarche serait de réparer le tort fait aux guadeloupéens afro-descendants en vous
désolidarisant publiquement du chapitre relatif à leur stigmatisation dans le rapport de synthèse de votre Congrès. Dimanche prochain, 1er janvier 2012, partout dans le monde auquel ils
appartiennent pleinement, les Hommes et les Femmes noirs célébreront la Journée des Peuples Noirs. Et vous, que ferez vous ? Mais d’abord qui êtes-vous : membres d'un Peuple ou d'une
population ? »
André-Jean VIDAL