IINDISCRETIONS
Joël, Amélius...
Devinez qui dînait, tantôt, dans un restaurant italien très connu de Bas-du-Fort ? Amélius Hernandez, bras droit du président Jacques Gillot, bras gauche de Jean-Pierre Dupont, maire du Gosier.
Avec Paul Larifla, frère de Dominique Larifla, ancien maire de Petit-Bourg, ancien député, ancien sénateur, cousin de Jacques Gillot, fondateur du GUSR. Ils avaient un invité de choix : Joël
Beaugendre, maire de Capesterre Belle-Eau, investi par l'UMP Paris pour la prochaine sénatoriale.
Joël, Amélius... 2
C'était, en fait, leur deuxième rencontre de cette fin de grandes vacances puisqu'ils avaient déjà sacrifié aux plaisirs d'un dîner au champagne, le 11 août, chez Loulouze, au Gosier.
Cédric
Dimanche. Aéroport international Pôle Caraïbes. Arrivée de Teddy Riner. Beaucoup de monde. Des élus, dont Cédric Cornet, conseiller régional. Tous confinés dans le salon VIP, sauf les deux
présidents de collectivités, Jacques Gillot et Victorin Lurel, seuls autorisés à se rendre sur la passerelle pour accueillir le champion du monde. M. Cornet les suit, mais il est interpellé par
une lieutenante de la PAF, qui lui demande s'il a un badge. L'élu régional, qui n'a pas de badge et qui s'est faufilé avec la délégation des Abymiens, dont la plupart sont entrés sans badge,
exécute un retour à la case départ, au salon VIP.
Gugusses
Etonnés, les spectateurs de l'arrivée de Teddy Riner. La Région avait fait distribuer à la foule des tee-shirts sur lesquels il était porté Teddy Riner 6 fois champion du monde. Or, il a été 5
fois champion du monde. Sauf qu'à la Région on s'est souvenu qu'il a été aussi une fois champion du monde par équipe. Donc 6 fois champion du monde !
José
Pas content du tout, José Toribio, maire de Lamentin et surtout futur candidat aux sénatoriales. Il l'a dit et redit, lors de la cérémonie pour Riner, à Lamentin, dimanche après-midi. On l'a
empêché d'accéder au salon VIP de l'aéroport, sur consigne de la Région. A la Région, on affirme n'y être pour rien, la plupart des élus étant venus spontanément, comme les Abymiens, qui sont
entrés là, en zone sensible, comme dans un moulin, sans qu'on leur demande quoi que ce soit. Sauf José Toribio !.. Il n'avait peut-être pas les bons contacts...
André-Jean VIDAL