INDISCRÉTIONS
Jean-Marie et Barack
Barack Obama réélu, sans difficultés majeures, président des Etats-Unis, a été plébiscité en Guadeloupe. Lors d'un vote, les étudiants de l'UAG l'ont réélu avec plus de 98% des suffrages. Ce qui
dénote plus un engouement qu'une réelle réflexion sur le personnage et ses actions. Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de Combat ouvrier, accuse : « Sous le premier mandat d'Obama, la
bourgeoisie s'est enrichie. Mille milliards de dollars ont été octroyés aux banques lors de la crise financière de 2008 dont ils étaient responsables. 50 milliards de dollars ont été directement
versés à General motors (GM), plus 45 milliards de cadeaux fiscaux pendant que GM diminuait les salaires de 3 à 10% et qu'il licenciait 47 000 travailleurs. Ces deux exemples sont largement
symboliques de la politique menée par Obama en faveur de la bourgeoisie... »
Jean-Paul
Jean-Paul Eluther, de la Centrale des travailleurs unis (CTU) : « Au lieu d'une politique économique qui crée de la richesse, les autorités françaises avec l'aval des conservateurs guadeloupéens
maintiennent le choix d'un traitement social du chômage qui ne peut conduire qu'à une impasse... » Voilà les emplois d'avenir chers à Victorin Lurel, ministre des Outre-mers, rhabillés en
quelques mots...
Victorin
Tout devrait se jouer aujourd'hui pour la défiscalisation outre-mer, puisqu'elle sera à l'ordre du jour à l'Asssemblée. La mesure, contenue dans le projet de loi de finances pour 2013, a fait
l'objet d'un amendement afin de limiter ce traitement de faveur à un an, soit jusqu'à la fin de l'année 2013. Le gouvernement « ne pourra qu'émettre un avis défavorable » à cette proposition, a
dit M. Lurel.
Victorin 2
Tempête… mais dans un verre d'eau selon un de ses conseillers, pour Victorin Lurel, lors de son tout récent séjour à la Réunion. On a voulu lui faire dire que le bonus Cospar c'était fini. Or,
cette aide de 50 euros attribuée pour les salaires inférieurs à 1,4 SMIC à 100 000 Réunionnais qui bénéficient de ce dispositif accordé par l’Etat suite aux manifestations de 2009, n'est pas en
cause. Il faudra, certes, que les entreprises le relais. Mais pas question de sortie brutale, a dit le ministre.
André-Jean VIDAL