INDISCRÉTIONS
Claude
« La garde à vue, ce n'est pas confortable... » Claude Christon, avocat de Christian Fléreau, a résumé en une phrase la situation. Il paraît, à l'en croire, que le lit est un bloc de béton,
qu'il n'y a pas de papier aux toilettes. Qu'il est difficile de se doucher... En fait, pas loin de la torture morale que dénoncent les défenseurs des droits des gens. Mais, que fait Mme Taubira
?..
Mireille
Mireille Wuillaume, directirice régionale de la Santé, a présenté un plan pour éviter els déserts médicaux; Cinq communes sont concernées en Guadeloupe (voir notre précédente édition), mais elle
n'a pas parlé de sa décision de fermer l'hôpital de marie-Galante et du calvaire des vieilles personnes obligées d'aller à Pointe-à-Pitre deux ou trois fois par semaine pour être dyalisées...
sous peine de mort !
Louis
« La réaction de Victorin Lurel est moins celle d'un ministre que d'un élu guadeloupéen, voisin du Vénézuela et engagé dans un bras de fer avec les partisans d'un changement insitutionnel. D'où
la présence à ses côtés de la présidente de la Région Guadeloupe, élue,avec lui par une majorité d'électeurs gaullistes et socialistes. Son opposition locale a organisé une veillée, autour du
consul du Vénézuela, au Palais de la Mutualité de Pointe-à-Pitre. L'opinion guadeloupéenne,comme toute celle de la Caraïbe est sensible aux sirènes de "Petrocaribe" (...) Enfin, concernant ses
commentaires sur l'aspect physique de Chavez, c'est une coutume locale et caribbéenne de dévisager et commenter l'aspect d'un défunt en s'inclinant sur sa dépouille. » Louis Dessout, conseiller
d'opposition, a l'art d'apaiser les esprits.
Danick
Danick Zandwonis, de CCN, a de l'humour. Il surfe sur la polémique soulevée par Victorin Lurel par ses propos à Caracas pour interroger, sur son site : « Sans doute, le ministre des ultimes
colonies françaises saura fort justement et avec le même courage qu'à Caracas, rappeler à ses amis du gouvernement "socialiste" que les crimes de l’armée coloniale française, à Pointe-à-Pitre
sont encore impunis, et que 46 ans après des dizaines de Guadeloupéens réclament que toute la lumière soit faite sur ces douloureux événements. Alors pour Mai 67 on peut compter donc sur Lurel ?
»
André-Jean VIDAL