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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 23:05

INDISCRETIONS
Amaury
Lundi, les élus se réunissent en congrès pour discuter sécurité. Il y aura donc, rassemblés, tous les conseillers régionaux et généraux, les députés et sénateurs étant conviés en qualité d'experts et de relais avec la représentation nationale. Le même jour, le préfet Amaury de Saint-Quentin organsie une réunion bilan sur le plan séisme à l'hôtel Sant-Georges, à Saint-Claude, à laquelle il a invité tous les élus. Marrant, non ?

Amaury 2
Généralement, le Congrès des élus associe aux cogitations de ces derniers, en qualité d'experts, des représentants des services de l'Etat. ce qui s'appelle de la synergie, les collectivités locales étant parties prenantes avec l'Etat des grands problèmes soulevés lors de ces grandes assemblées d'élus. Surtout quand on y parle de sécurité. Le bruit, la rumeur court... que le préfet Amaury de Saint-Quentin aurait donné pour consigne à ses chefs de services de ne pas aller au Congrès. Sans doute un faux bruit !

Alexis
Concernant la maison natale du poète Saint-John Perse (Alexis Saint-Léger Léger, de son vrai nom), prix Nobel de littérature (le seul Guadeloupéen à avoir été ainsi distingué), elle tombe en ruine, rue Achille-René-Boisneuf à Pointe-à-Pitre. En fait, la Ville a contribué à la sauver de la spéculation immobilière, grâce entre autres à l’action de Mme de Rivery qui a monté une association dont la Ville est membre. Cette dernière a racheté le terrain et le bâtiment, avec une participation de l’Europe. Il y a trois ou quatre ans, le devis de remise en état s’élevait à 600 ou 700 000 €, aujourd’hui il faudrait probablement plus d’un million. Il semblerait qu'aucune institution ne soit prête à aider la Ville dans cette opération. C'est vrai que ce n'est pas de promotion du gwoka qu'il s'agit en l'espèce...


Jacques
Il semblerait qu'il y ait une polémique permanente autour de la maison en ruine qui a vu naître, à Pointe-à-Pitre, le poète Saint-John Perse (voir ci-dessus). Jacques Bangou, lors d'un récent conseil municipal, a abordé ce problème, estimant : « Il est regrettable qu’on accuse toujours la Ville de ne pas prendre ses responsabilités, alors qu’il faudrait un vrai débat pour savoir ce que les 400 000 Guadeloupéens sont prêts à donner pour le sauvetage de ce patrimoine, au lieu de continuer à considérer qu’une population de 17 000 habitants et 7 000 contribuables doivent tout payer et être montrés du doigt. Ce n’est pas honnête ! » Il n'a pas tort. Ainsi, posons la question : que font les assemblées locales, l'une ayant en charge la culture, l'autre le tourisme. Or, cette maison regarde ces deux domaines !
André-Jean VIDAL

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