Grève aux Chantiers Audebert : la réplique aux grévistes
Depuis deux semaines, les Chantiers Audebert à Jarry sont en grève. Cédric Audebert, directeur de l'établissement, a souhaité s'exprimer dans nos colonnes.
Huit des 45 salariés des Chantiers Audebert sont en grève. La plateforme comprend des points importants comme l’application de l’accord Bino et la mise en place de représentants du personnel. Or,
les modalités financières de l’accord Bino (50€ pour les salaires de moins de 1,4 smic, une augmentation de 6% pour les salariés touchant jusqu’à 1,6 smic et de 3% pour les salaires supérieurs) ont
été mises en place sans attendre son extension et sont versées depuis le 1er mars », affirme Cédric Audebert.
Qui poursuit : « La procédure des élections du personnel a été initiée avant même le début du conflit. Celles-ci n’ont pu aboutir du fait même de la grève. Une nouvelle invitation a été lancée pour
finir leur organisation. Avec ces représentants élus, nous pourrions échanger et dialoguer sur un cahier de revendications qui seraient souhaitées par les salariés des Chantiers Audebert. C'est
pourquoi nous ne comprenons pas l’utilité de bloquer encore l’entreprise. »
« Nous avons mis tout en œuvre pour préserver l’emploi et nous continuons à n’avoir que cet objectif, malgré une dégradation importante de l’entreprise, une perte lourde de chiffre d’affaires, des
menaces et des attaques à l’encontre de certains salariés non grévistes.
C’est pourquoi, nous appelons une fois de plus à la liberté du travail pour les salariés non grévistes et au respect de la démocratie en entreprise », affirme-t-il en conclusion.