HAUSSE DES CARBURANTS
Victorin LUREL s’oppose aux nouvelles hausses annoncées du prix des carburants
Victorin LUREL, député et Président de la Région Guadeloupe réitère son opposition aux nouvelles annonces de hausse des carburants. En effet, le préfet de Guadeloupe réunit les membres de
l’observatoire des prix pour leur annoncer une hausse du prix des carburants qui devrait être de + 9 centimes sur le super et de + 10 centimes sur le gazole. Une deuxième hausse de même niveau
est envisagée dans les semaines à venir.
Même si le président du conseil régional admet que le prix des carburants ne peut rester fixe et doit être ajusté en fonction des prix du pétrole et du cours relatif du dollar et de l’euro, il
regrette que le Gouvernement impose une augmentation du prix des carburants à marche forcée.
En effet, il était convenu que les prix resteraient à leur niveau actuel jusqu’à la remise du rapport final et définitif de l’ANACT en septembre. Force est de constater que la remise de ce
rapport a été accélérée pour pouvoir procéder à une hausse pendant les vacances scolaires.
Il était également attendu de ce rapport des propositions précises en ce qui concerne les nécessaires modifications du décret qui fixe la formule de variation des prix notamment s’agissant du
remplacement du PNI par la valeur en douanes et de la limitation des différentes marges. Une discussion globale sur ces propositions aurait dû précéder les hausses annoncées.
Victorin LUREL, déclare qu’il comprend que le transfert d’une part de la hausse sur le fuel lourd utilisé par EdF est une forme de péréquation de cette hausse entre les différentes formes de
carburants qui épargne aux automobilistes une hausse encore plus forte, mais il regrette que l’idée d’instituer une péréquation au niveau national entre les prix HT moyen des carburants dans
l’hexagone et dans les DOM n’ait finalement pas été retenue par le rapport de l’ANACT.
S’agissant du maintien de la SARA et de la péréquation du transport des carburants vers la Guyane, Victorin LUREL rappelle qu’il y est favorable. Il souhaite cependant que des compensations en
termes d’emplois, d’investissement ou d’une autre nature soient définies en faveur de la Guadeloupe.
Quant à la question des normes européennes, elle appelle une réflexion plus approfondie afin d’identifier les pistes d’économie possibles.