INDISCRÉTIONS
Victorin
Dans le classement des politiques sur Facebook de septembre 2010, si Nicolas Sarkozy est en tête, avec 272 500 supporters, suivi loin derrière, avec environ 20 000 supporters, de Rama Yade,
d'Olivier Besancenot, de Jacques Chirac, Victorin Lurel est 42e, derrière Christiane Taubira, 22e, dix points devant Jean-Luc Boorlo, donné comme premier ministrable (52e), ou Dominique
Strauss-Kahn, présidentiable, à la 89e place.
Victorin 2
Le président de Région, Victorin Lurel, actuellement président du Congrès, tient depuis fin août des réunions publiques afin d’animer le débat démocratique et citoyen dans le cadre de
l’élaboration du projet guadeloupéen initié par les VIIIe et IXe Congrès. Ces rencontres sont organisées dans les 32 communes de Guadeloupe, en liaison avec les comités locaux du projet, afin de
débattre autour des enjeux et des perspectives de la réforme territoriale en Guadeloupe. Vendredi, il sera à Goyave, samedi à Baie-Mahault, etc.
Marie-Luce
Pas tendre, M. Lurel après l'annonce par Marie-Luce Penchard, ministre déléguée à l'Outre-mer, d'une baisse des prix à la pompe des carburants en septembre. « Cette annonce vient écorner un
principe que l’on pensait pourtant intangible : celui selon lequel le prix à la pompe est à la fois dépendant des achats à terme (30 ou 60 jours) effectués par la SARA et des stocks
constitués par le pétrolier, de sorte que les fluctuations du brut tardent généralement à être répercutées », estime, surpris, le député et président de Région. Il ajoute : « Cette annonce
de la ministre fait que l’on n’y comprend décidément plus rien. C’est manifestement un pilotage au doigt mouillé en plein brouillard les yeux bandés ! »
Elie et Marie-Luce
En annonçant une baisse du prix à la pompe des carburants, Marie-Luce Penchard espère désamorcer la grogne d'Elie Domota, de l'UGTG. Celui-ci entend sûrement utiliser les récentes hausses (+ 20
centimes) pour alimenter suffisamment le débat sur l'opportunité d'une prochaine grève générale autour d'une plate-forme qui reprendrait grosso modo les revendications de l'an dernier. Ce avec
d'autant plus de facilité que personne n'a à ce jour réellement fait le point sur ce qui a été acté et effectivement mis en œuvre de cette plate-forme. Et que les abus semblent avoir repris...
comme si rien ne s'était passé.
André-Jean VIDAL