INDISCRETIONS
Victorin et Jacques
Cocasse ! Il aura fallu un an à Victorin Lurel pour comprendre qu'il y avait de l'eau dans le gaz avec son grand ami Jacques Gillot (voir notre précédente édition). Il aurait du se garder en tête
que le président du conseil général l'avait plus ou moins lâché en 2009, alors que le LKP venait, au tout début du conflit, au WTC, face aux caméras, de lancer les premières attaques contre les
assemblées locales. La Guadeloupe avait vu Victorin Lurel, médusé, écouter Jacques Gillot parler de « nos revendications » en désignant la plateforme LKP... qu'il était prêt à faire sienne. Avant
de se ressaisir quand a compris que pour le LKP, Jacko et Toto c'était menm biten.
Dominique
Marrant ! L'ombre de Dominique Larifla, ancien président du conseil général, ancien sénateur, ancien maire de Petit-Bourg, fondateur du GUSR, plane toujours sur Victorin Lurel, comme ces oiseaux
de proie qui survolent le naufragé du désert. Le sympathique retraité de la politique n'a pas perdu la main : il a veillé soigneusement à ce que son cousin occupe le siège de président du conseil
général, puis devienne sénateur quand il s'est retiré (action légitime); il a fait élire Jeanny Marc contre Max Mathiasin, un fidèle de M. Lurel, à Deshaies (les deux sont cousins); il aurait
selon certaines sources œuvré en coulisse pour monter Jules Otto contre le même Toto au PS local, etc.
Jacques et Guy
Le GUSR de Jacques Gillot, qui avait pris position aux régionales pour Eric Jalton, tandis que Jacques Gillot était président du comité de soutien de Victorin Lurel, n'a pas vu son comité
directeur remanié et Guy Losbar, son président, sermonné après les régionales. M. Gillot a laissé faire... D'ailleurs, invité à Trois-Rivières, le GUSR n'est pas venu. Confirmant la poursuite de
la brouille. Et Jacques Gillot, dont on sait qu'il compte au GUSR, était là. Le front serein. Quel imbroglio ! Samedi dernier, à Trois-Rivières, M. Lurel n'a plus pu se retenir...
Victorin et Jacques 2
Ce week-end, à la radio, après le mini-clash de Trois-Rivières, Jacques Gillot avait un ton qui montre bien qu'il a été plus qu'agacé par ce que lui a dit sans doute trop directement Victorin
Lurel. On le serait à moins... mais il semble qu'il ait avant cela reçu plusieurs avertissements amicaux. En fait, ce sera sûrement difficile de recoller les morceaux, sachant que M. Gillot
s'appuie de plus en plus sur une « gauche alternative » composée d'élus qui ne sont pas précisément des amis de son « ami » Toto. C'est ce qui s'appelle s'affranchir, non ?
André-Jean VIDAL