INDISCRETIONS
Xavier
Le fameux ticket d'union de la gauche des sénatoriales dont on dit que Victorin Lurel est l'inventeur serait, en fait, une idée de Félix Desplan, ou encore de son fils, Xavier. C'est lui qui a
pensé que, pour permettre son élection, il fallait imposer, dès le départ, trois noms, le sien, pour le PS, immanquablement celui de Jacques Gillot, sortant, pour le GUSR, enfin celui de Jacques
Bangou, pour le PPDG.
Félix
« Je n'ai pas de prébendes à distribuer aux communes. J'ai seulement la petite commune de Pointe-Noire... », aurait dit en substance Félix Desplan au cours de la dernière réunion de tractation du
bloc de gauche aux sénatoriales. Le ticket, en ce cas, ne peut que l'arranger.
Victorin/Jacques
Ce qui achoppe entre MM. Lurel et Gillot, c'est le bulletin unique. Pas une mauvaise idée en soi, mais elle aurait dû, explique un observateur, être amenée autrement. « Là, on donne trois noms.
Ceux qui ne sont pas dans le ticket, comme José Toribio ou Jacques Cornano, ne peuvent qu'être contre et se présenter en candidats libres.
Victorin
Et si Victorin Lurel était candidat ? L'on sait que jacques Gillot ne cédera jamais sur l'idée du ticket. Il n'en veut pas pour toutes les raisons avancées ces jours-ci. Il pense qu'un grand
électeur qui voterait facilement pour lui, même de droite, refusera de mettre dans l'enveloppe un bulletin portant le nom d'Henri Bangou ou celui de Félix Desplan. Que pourrait faire Victorin
Lurel ? Se présenter, faire un ticket avec Félix Desplan et Jacques Bangou, laisser MM. Gillot, Toribio, Cornano, Théophile, se présenter avec chacun leur bulletin. Mais, n'est-ce pas incertain
?..
André-Jean VIDAL