INDISCRETIONS
Jacques
Jacques Gillot s'accroche à son idée de campagne commune pour les sénatoriales mais refuse le bulletin commun Bangou-Desplan-Gillot (voir nos précédentes éditions) proposé par Victorin Lurel.
Interrogé, un spécialiste, s'il reconnaît que la démarche du président de région est légitime, estime que le sénateur sortant n'a tout de même pas tort quand il récuse le bulletin unique : «
Imaginons que Jacques Cornano se présente, qu'un grand élu des Iles du Sud veuille voter pour lui, il va rayer un nom, pour lui substituer Cornano. S'il oublie de marquer aussi le suppléant, le
bulletin est nul. Les deux autres du trio perdent ce suffrage. » Vu comme ça !..
Jacques 2
Il semblerait que la proposition faite par Jacques Gillot soit de faire une campagne commune, une liste commune, enveloppe commune... mais trois bulletins dedans, un pour chaque candidat du trio
PPDG-PS-GUSR. Pourquoi ? Le même observateur : « C'est pour éviter que le grand électeur qui est dans l'isoloir sans crayon pour barrer le nom du candidat qui ne lui plaît pas sur un bulletin
commun puisse faire sa petite cuisine sans ressortir chercher le crayon, et montrer ainsi qu'il va panacher... » Rigolo, non ?
Victorin
Victorin Lurel a-t-il trop forcé au moment de proposer son idée de bulletin unique pour le trio de gauche ? Ses adversaires murmurent qu'il les a pris pour des imbéciles (Tèbè) en disant qu'ainsi
il n'y aurait pas d'équivoque au moment du vote. « Ces grands électeurs ne sont-ils pas des hommes et des femmes responsables pour qu'on leur tienne ainsi la main ? »
Gugusses
Jacques Gillot, l'autre soir, à la réunion de Goyave, a laissé entendre qu'il ne souhaitait pas parler de stratégie électorale devant « ces gens-là », désignant d'une formule lapidaire les élus
présents. Certains gugusses sont sortis. Il s'est excusé. Les « gens-là » en questions sont revenus. il est vrai que, autour de la table, il y avait des élus qui ne sont pas du socle de l'union
de gauche PPDG-PS-GUSR. Et parler stratégie devant Eric Jalton qui roule ouvertement pour un adversaire, José Toribio !..
José
José Toribio, maire de Lamentin, est de tous les combats politiques. Le président du PSG (parti socialiste guadeloupéen) se présente aux sénatoriales, comme nous l'annoncions tantôt. Cette
fois-ci c'est officiel ! Woulo pour Toto... ribio ! D'autant qu'il a choisi une belle suppléante : Chantal Lérus ! Comme ça, il fait le plein aux Abymes... et à Lamentin. A moins que des farceurs
s'amusent à voter Desplan... ou Bangou !
André-Jean VIDAL