INDISCRETIONS
Jules
Entre Jules Otto et Victorin Lurel, après quelques signes avant-coureurs que M. Lurel avait balayés d'un revers de la main, soutenant que son ami Jules était insoupçonnable d'une quelconque idée
de trahison, il semble que rien ne va plus. Il y a de l'eau dans le gaz entre le patron de la fédération locale du PS et le président de région. En cause les ambitions municipales de Jules Otto à
Vieux-Habitants. Conseiller général du canton de Baillif/Vieux-Habitants, il préparerait activement le déchoukage du maire, Georges Clairy. La brouille entre les deux successeurs de M. Lurel,
l'un au conseil général, l'autre à la mairie, annonce une période de turbulences au PS de Guadeloupe...
Jules 2
La brouille —disons les choses !— entre Jules Otto et Toto Lurel pourrait annoncer que le premier secrétaire se positionne comme futur adversaire du Victorin Lurel dans le canton
Baillif/Vieux-Habitants où se présenterait forcément le président de région en 2014, si la réforme territoriale entre en vigueur. Certains malpalans affirment que ce caillou dans la chaussure de
M. Lurel ferait bien les affaires de... Jacques Gillot. De là à penser que tout ceci se fait avec sa bénédiction !
Lucette
Lucette Michaux-Chevry, maire de Basse-Terre, tenait la réunion de son conseil municipal, jeudi soir. Entre autres délibérations, deux ont attiré l’attention : celle fixant la participation
de la ville aux frais de fonctionnement des écoles privées Versailles et Bouillon, celle décidant de la restauration du retable de l’église Notre-Dame-du-Mont-Carmel, « La Vierge remettant
le scapulaire à Saint-Simon Stock ». Amen !…
Lucette 2
Autre décision votée par la ville de Basse-Terre, jeudi, la délibération sollicitant auprès des services de l’Etat en fonctionnement et en investissement une contribution financière pour le
développement des actions du label Basse-Terre ville d’art et d’histoire au titre de l’exercice 2011. Il serait temps !
Jacques
Jacques Gillot, juste après sa réélection triomphale à la tête du conseil général, avait déclaré à notre quotidien préféré : « Nous avons un pays à construire. » Bien vu,
président ! « Même si les clivages idéologiques existent et ont tout leur sens, une fois le combat électoral passé, tout un chacun doit pouvoir contribuer à la réflexion et au travail
parce que les chantiers sont aussi nombreux que les légitimes attentes de nos concitoyens sont importantes », ajoutait-il. Certes, on comprend donc que le président, au travail dans son
bureau, soit particulièrement discret ces jours-ci. Courage !…
André-Jean VIDAL