INDISCRÉTIONS
Jacques
Le président du conseil général, Jacques Gillot, édite une plaquette sur les grands chantiers de la mandature (sûrement rien à voir avec le prochain renouvellement triennal !). Belle
plaquette, luxueuse, bien écrite, bien illustrée, avec u superbe éditorial signé Jacques Gillot soi-même. La conception du document es sous la responsabilité de Daniel Dumirier, directeur du
cabinet, donc c’est du sérieux ! Sympa, les sous-titres sont en créole (Kilti, Wòl é manda à konséyé la), pour faire droit à la promesse faite au LKP il y a quelques mois… sauf quand il
s’agit de parler du président, qualifié de « chef d’orchestre », des élus, du budget. Là, pas de sous-titres en créole. C’est du français de France.
Jacques 2
« Les évolutions institutionnelles en cours et à venir, font plus que jamais de l’exécutif de l’assemblée départementale, une personnalité centrale dans l’organisation des pouvoirs
locaux », explique-t-on dans cette brochure. Disons une personnalité incontournable, même si certains élus voudraient profiter de la prochaine évolution institutionnelle pour contourner le
Dr Gillot…
Fred
Fred Cassin, président de l'association Saint-Claude Avenir, intercommunale et citoyenne, met dos à dos Lucette Michaux-Chevry, maire de Basse-Terre, et Victorin Lurel, président du conseil
régional, sur le problème évoqués dans ces colonnes la semaine dernière du parc d’activités pour enfants, sur le boulevard maritime, incendié deux fois et en état de délabrement. « Victorin
Lurel accepte que ce parc reste en l’état, sans broncher, alors que le boulevard était, à l’origine, de la responsabilité de la Région. N’est-il pas toujours député de la circonscription ?…
Je lui ai écrit, mais il ne me répond pas. Il ne peut quand même pas rester insensible ! »
Marie-Luce
200 000 euros, c’est la dotation exceptionnelle mise en place par le Gouvernement pour aider la Région à éliminer les carcasses qui polluent nos paysages et surtout permettent à l’Aedes aegyptii
de se reproduire, d’où l’explosion de l’épidémie de dengue. C’est pas beaucoup, 200 000 euros, au regard de ce qui est dépensé chaque année pour le ramassage des carcasses : près de 2
millions d’euros !
André-Jean VIDAL