Amédée Adélaïde, du CSLR, diffuse en ce moment ce communiqué non équivoque.
26 octobre 2010, l’UGTG met bas les masques
Souvenez-vous, d’après son Secrétaire Générale et néanmoins Leader du LKP, les mouvements de janvier, février et mars 2009 n’avait rien de politique. Il s’agissait simplement d’aider les
Guadeloupéens à sortir de la situation de « profitation » dans laquelle les avaient plongés les« békés ». A l’en croire, il s’agissait alors d’aider les Guadeloupéens à gagner plus et à dépenser
moins. Mais c’était une histoire purement de Guadeloupéens, animée par des Guadeloupéens, pour des Guadeloupéens. (Certes on s’était concerté avec les Martiniquais et les Guyanais. Un peu aussi
avec les Réunionnais. Mais ceux-ci bien plus intelligents, ne s’étaient pas laisser entrainer dans cette galère).
Le son des Ka et les voix des deux plus importants (en nombre) mouvements carnavalesques avaient fait vibrer le cœur des manifestants. Sur cette musique ils défilaient en rond au son de « la
gwadloup cé tan nou, la gwadloup cé pa ta yo ». Ce slogan était même repris sur les chaînes des télévisions nationales qui proclamaient sans sourcilier que toute la Guadeloupe était dans la rue
derrière le leader indépendantiste de l’UGTG. Celui-ci avait antenne ouverte sur les radios et télévisions locales comme hexagonales. A en croire les meneurs de ces désordres sociaux, le succès
était tel que les syndicats USA les avaient priés de venir leur expliquer comment ils avaient réussi ce tour de force de mettre l’Etat français à genoux en lui extirpant, en pleine crise
internationale, ce que ce même Etat était en train de reprendre à la population de l’Hexagone.
Or ne voilà-t-il pas que ces mêmes donneurs de leçons, proférant à qui veut l’entendre que seule la chanson « noir c’est noir » est le refrain à appliquer pour gagner la lutte finale, viennent de
faire appel à des professionnels « blanc de blanc » du terrorisme organisé pour leur apprendre comment transformer leurs enfantillages, du désordre dans les rues, en lutte subversives
organisées.
Est-ce là, le signe que l’UGTG veut revenir à la lutte armée, voir au terrorisme ?
Par cette intrusion d’activistes étrangers dans notre débat local, L’UGTG confirme ce que tous le Guadeloupéens savent depuis longtemps, à savoir :
- L’UGTG n’est pas une organisation syndicale mais est une organisation subversive utilisant le syndicalisme à des fins politiques pour mener de
force la Guadeloupe à l’indépendance
- Le LKP n’a pas été crée pour défendre les intérêts des Guadeloupéens, mais pour couvrir les actions subversives de l’UGTG, en entraînant avec eux
de nombreux naïfs
Nous n’avons besoin, ni d’encagoulés corses, ni de terroristes basques, ni d’indépendantistes Kanaks pour régler nos problèmes.
Et s’il faut entrer en résistance contre ces « professeurs » auxquels les danseurs de carnaval ont fait appel, alors reprenons leur slogan « Pep gwadloup doubout » et dénonçons sans
complaisance toutes ces manœuvres pseudo-syndicales qui, en voulant nous imposer l’indépendance, mènent droit à la décadence de la Guadeloupe et au malheur des Guadeloupéens.
CSLR
20 octobre 2010