COMMUNIQUE
Nous sommes dans le temps de l’Avent, le temps de la préparation à la fête de Noël. Dans quelques jours, parents, enfants, amis vont se retrouver pour un
temps de joie, de partage, de fraternité.
Cependant, la situation actuelle de notre pays ne peut pas ne pas nous interpeller, hommes et femmes de bonne volonté : violence gratuite, suicides de jeunes et d’adultes. Plus que jamais la
vie semble menacée, elle n’a plus de prix, plus de valeur. Nous constatons que de nombreux jeunes sont « sur la touche », sans formation. Des organisations syndicales, socio-éducatives
refusent de subir et veulent que cela change, d’où leur appel à la grève générale le 14 décembre. A la veille de la fête de Noël, c’est comme un vent d’inquiétude, de panique
qui souffle. Beaucoup de compatriotes perdent déjà leur sérénité. Le souvenir des 44 jours vécus en 2009 hante encore les esprits.
Pourquoi cet appel à la grève générale ? Pour réclamer, par ce procédé, l’application intégrale de l’Accord Bino, le respect de toutes les dispositions de cet accord. L’Etat et les
collectivités ne sont pas du même avis.
Noël est la fête du « Prince de la Paix ». Il n’y a pas de paix sans justice ! Pour que cette paix règne dans nos cœurs, pour un avenir plus rassurant dans notre pays, nous
souhaitons que les discussions reprennent. Que la concertation et le dialogue permettent de nous assurer des lendemains qui favorisent l’épanouissement de chacun et la prospérité de
notre chère Guadeloupe. Puissent tous les hommes de bonne volonté y contribuer.
Monseigneur Jean Hamot
Administrateur du diocèse de Guadeloupe