INDISCRÉTIONS
Laurent
Sur le blog de Médiapart, un superbe article sur la Guadeloupe. Ça fait plaisir, d'autant que le média... est corrosif habituellement. Là aussi d'ailleurs, et ça fait moins plaisir quand les auteurs évoquent le triste état d'abandon dans lequel se trouve le cimetière d'esclaves de la plage des Raisins-Clairs... « site historique majeur pour l'histoire de la Caraïbe et de l'Humanité. » Laurent Bernier, maire de Saint-François, et la préfète Marcelle Pierrot sont apostrophés.
Ickxe
Une délégation importante est partie de Guadeloupe pour Berlin, pour Mix'Art 2013. Il paraît que cette délégation fait du lobbying pour la Guadeloupe. C'est super, non ? Pour sa part, Hilaire Brudey, président du CTIG, a fait son travail, rappelant les bons résutats obtenus ces derniers mois, 500 millions de revenus, 420 000 touristes de séjour en 2012, 250 000 touristes de croisière, la première industrie du département avec 10 000 emplois !
Félix
Bel hommage de Christian Céleste, ancien secrétaire général du PCG après le décès de Félix Proto, mis en terre hier après-midi. A propos de l'ancien président du conseil régional, son ancien vice-président dit : « L’ayant accompagné loyalement dans cette construction et restés courageusement à ses cotés sur le bûcher dressé en 1992 pour bruler les meilleurs filles et fils de ce pays, nous accueillons avec une grande satisfaction, nous qui sommes encore là pour témoigner, l’hommage que lui rend la Guadeloupe. Par-delà la mort, Félix Proto remporte sa plus grande victoire sur ceux qui ne pensent, comme il le disait souvent qu’à aller "les mains vides au banquet des autres". »
Félix 2
Félix Proto encore, pour rappeler comment certains de ses « camarades » — on les a entendus verser des larmes sur RCI en début de semaine — avaient changé en 1992 les serrures du siège du PS dont il était le secrétaire général en fonction, avanie cruelle pour quelqu'un qui avait bataillé ferme pendant six ans pour donner forme à une Guadeloupe qui se relevait à peine du passage de l'ouragan Hugo (1989).
André-Jean VIDAL