30 janvier 2009
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Grosse fatigue
Jeudi matin, les trois présidents, Jean-Claude Malo, de l'Association des maires, Victorin Lurel, du Conseil régional, Jacques Gillot, du Conseil général,étaient en mairie pointoise..Trois hommes qui sont apparus vidés de leur substance, épuisés par un rythme de travail soutanu depuis le début de la semaine. C'est qu'Elie Domota ne leur a pas facilité la vie. L'homme est affûté, connaît ses dossiers, sait manier la sémantique, n'épargne pas ses interlocuteurs.
Et puis, le départ du préfet Desforges, cible facile de toutes les attaques, les a mis au premier plan. Désormais, sur fond d'ambitions politiques, l'échec éventuel de la suite des négociations sera à mettre au passif de celui qui se sera le plus avancé dans des promesses qu'il ne sera pas facile de tenir, sans le soutien financier de l'Etat.
Nicolas Desforges devait-il rester ? Impossible, puisqu'il avait des ordres fermes du gouvernement : lire le message d'Yves Jégo, quitter la salle et réunir des commission de travail en préfecture, lieu neutre par excellence.
Victorin Lurel a-t-il une réelle marge de discussion ? Il a ramené en 2009 les travaux prévus en 2010, pour faire travailler, cette année, les entreprises et artisans. Créer de l'emploi en période de crise.
Jacques Gillot peut-il soutenir son « ami » dans cette épreuve ? Pas simple puisqu'il ne peut agir que sur le social et le logement et que, pour cela, il faut des sous. Comme il se refuse à emprunter... pour éviter de grêver les finances du Département.
Alors, que faire ? Victorin Lurel l'a dit, en mairie de Pointe-à-Pitre, jeudi, devant des élus en nombre. Il faut peut être innover, trouver des solutions indites. Gageons qu'il fera le maximum. d'autres fatigues en perspective.
André-Jean VIDAL
Jeudi matin, les trois présidents, Jean-Claude Malo, de l'Association des maires, Victorin Lurel, du Conseil régional, Jacques Gillot, du Conseil général,étaient en mairie pointoise..Trois hommes qui sont apparus vidés de leur substance, épuisés par un rythme de travail soutanu depuis le début de la semaine. C'est qu'Elie Domota ne leur a pas facilité la vie. L'homme est affûté, connaît ses dossiers, sait manier la sémantique, n'épargne pas ses interlocuteurs.
Et puis, le départ du préfet Desforges, cible facile de toutes les attaques, les a mis au premier plan. Désormais, sur fond d'ambitions politiques, l'échec éventuel de la suite des négociations sera à mettre au passif de celui qui se sera le plus avancé dans des promesses qu'il ne sera pas facile de tenir, sans le soutien financier de l'Etat.
Nicolas Desforges devait-il rester ? Impossible, puisqu'il avait des ordres fermes du gouvernement : lire le message d'Yves Jégo, quitter la salle et réunir des commission de travail en préfecture, lieu neutre par excellence.
Victorin Lurel a-t-il une réelle marge de discussion ? Il a ramené en 2009 les travaux prévus en 2010, pour faire travailler, cette année, les entreprises et artisans. Créer de l'emploi en période de crise.
Jacques Gillot peut-il soutenir son « ami » dans cette épreuve ? Pas simple puisqu'il ne peut agir que sur le social et le logement et que, pour cela, il faut des sous. Comme il se refuse à emprunter... pour éviter de grêver les finances du Département.
Alors, que faire ? Victorin Lurel l'a dit, en mairie de Pointe-à-Pitre, jeudi, devant des élus en nombre. Il faut peut être innover, trouver des solutions indites. Gageons qu'il fera le maximum. d'autres fatigues en perspective.
André-Jean VIDAL