INDISCRETIONS
Eric
Eric Jalton, député de la première circonscription, voulait détailler devant ses collègues de l'Assemblée nationale, une question sur... On ne le saura pas puisque Marc Le Fur (UMP),
vice-président, président de séance, l'a interrompu après que notre député ait fait, de sa voix traînante, une long préambule. Dialogue :
- Le président : « C'est terminé.
- Eric Jalton : Je n'ai pas atteint mes deux minutes !
- Bernard Roman (PS) : C'est un scandale !
- Maxime Grémetz (PC) : C'est du racisme ! »
Pauvre Eric !
Jean-Marc
Jean-Marc Aurault, député (PS), président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a fait savoir (voir plus haut) que les conditions dans lesquelles se déroulent les débats « ne sont ni
respectueuses des députés et de leurs collaborateurs, ni des fonctionnaires de l'Assemblée nationale. Elles interdisent tout travail sérieux... » On veut bien le croire si l'on interdit à nos élus
de s'exprimer plus de deux minutes chacun !
Ernest
L'écrivain et directeur au Conseil général Ernest Pépin a remporté, dans un concours, son poids... en melons !
Le concours était organisé par Victor Sabardin, pionnier de la plantation de melons en Guadeloupe, « écrivailleur », comme il dit, auteur lui-même de plusieurs ouvrages satiriques sur la vie
politique locale. Combien pèse Ernest Pépin, c'est la grande question ! Comme écrivain, c'est un homme de poids, auteur de romans publiés dans les meilleures maisons d'édition. D'ailleurs, il est
en ce moment en Afrique du Sud à l'invitation de l'Institut Français d'Afrique du Sud pour participer à un colloque sur les créolisations.
Victorin
Vicorin Lurel joue pleinement le jeu des états généraux de l'Outre-mer. En effet, la Région accueille les contributions sur son site www.cr-guadeloupe.fr.
Maryse
Maryse Pochot, ancienne salariée de l'Office du tourisme de Guadeloupe, femme politique abymienne, avait été épinglée par le tribunal correctionnel pointois en 2006. On lui reprochait d'avoir perçu
en 1998 au travers d'une association créée pour l'occasion des fonds de l'Office du tourisme, remis pour organiser le village de la Route du rhum. Condamnée en première instance, elle vient d'être
renvoyée des fins de la poursuite sans peine ni dépens par la cour d'appel de Basse-Terre... dix ans après les faits reprochés. Maryse Pochot, affirme la décision des magistrats, contrairement à ce
qui avait été dit dans le jugement de première instance, n'a pas agi « par esprit de lucre » ni ne s'est comportée comme « un pirate des Caraïbes ».
André-Jean VIDAL