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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 20:22
ELECTIONS AUX ABYMES
ALIX NABAJOTH CANDIDAT : « LA NOMBRIK AN MWEN TÉRÉ... »

Par un discours, Alix Nabajoth a fait savoir qu'il serait candidat à la cantonale partielle dans le premier canton des Abymes.

Mesdames et Messieurs, bonjour

C'est un grand plaisir pour moi d’avoir à m’exprimer, aujourd'hui, ici, aux Abymes dans ce premier canton qui soulève tant de passions.
De nombreux Abymiens, et plus particulièrement ceux du 1er canton attendaient avec impatience que je me prononce sur ma candidature aux élections cantonales partielles qui auront lieu le dimanche 22 Novembre 2009.
Je comprends parfaitement leur impatience, mais je me devais de prendre le temps, le temps de la réflexion, le temps de la consultation, et surtout d’attendre que les esprits soient apaisés.
Je tiens avant tout à rendre un hommage particulier à ma femme et à mes deux enfants, qui m’ont accompagné et soutenu dans cette réflexion, car nous savons tous combien, c’est difficile de mener de concert la vie familiale et la vie politique.
Je tiens aussi à remercier tous mes partisans, les fidèles de la première heure, et les nouveaux venus, tous ceux qui s’interrogeaient en silence et qui craignaient que je ne me présente pas à cette élection cantonale partielle.
Mais je ne veux pas aborder cette élection, sans rendre un hommage particulier à ma collègue du Conseil Régional, Marie-Camille MOUNIEN, pour la dignité et le courage qu’elle a su montrer dans l’épreuve douloureuse qu’elle traverse en ce moment.
Ce qui lui a été fait est odieux, mais elle sort grandie de cette épreuve. Elle est déjà dans le cœur de nombreux guadeloupéens, une grande dame que beaucoup s’essayent à comparer.
On dit souvent que la politique est impitoyable. Mais je crois, que l’on peut faire et même, que l’on doit faire de la politique en ayant du respect pour les personnes. 
Pardonnez-moi d’avoir été un peu long à vous faire connaître ma décision, mais il me fallait avant tout m’assurer de la pertinence de ma candidature, il me fallait avant tout m’assurer que seuls les Abymiens et plus particulièrement ceux du 1er canton, seraient au centre de cette élection.
Je ne veux pas que les Abymiens soient les otages d’un quelconque enjeu électoral d’une autre nature.
Je ne peux pas accepter que les Abymiens soient l’objet de marchandage électoral entre les partis politiques.
C’est d’ailleurs pour cette raison que je n’ai pas demandé d’investiture au parti socialiste.
C’est aussi pour cette raison et par correction, que j’ai informé tous les acteurs de la vie politique aux Abymes, le Député-Maire, le Sénateur, et les Présidents des deux collectivités majeures, que je suis candidat aux élections cantonales du 22 novembre 2009, sur le 1er canton. 
Je ne fais jamais les choses dans la précipitation.
Je ne fais jamais semblant, c’est paradoxalement, le reproche qui m’est régulièrement fait aux Abymes.
Oui, je suis quelqu’un d’intègre, qui ne fais pas semblant.
Je ne fais pas semblant, en allant dans toutes les veillées aux Abymes pour briguer des suffrages.
Je ne fais pas semblant, en tapant dans le dos de tout le monde en disant : « ou sé boug an mwen », pour quelques voix de plus dans les urnes.
Je ne fais pas semblant, en  donnant à manger, et à boire du rhum, du champagne gratuitement pour acheter vos votes.
Je ne fais pas semblant, parce que je respecte les Abymiens, parce que j’ai de l’estime pour les habitants de cette ville, parce que je travaille tous les jours pour les Abymes en ma qualité de conseiller régional, mais aussi tout simplement comme beaucoup d’autres Abymiens en tant que citoyen.
J’ai pleinement conscience que les Abymiens ne sont pas dupes, que les Abymiens savent faire la part des choses, et l’ampleur du mouvement social que nous avons connu pendant 44 jours nous l’a prouvé. Mais je tiens à insister car j’ai quelques fois l’impression que certains politiques pensent que nous sommes encore dans le passé.
Je crois beaucoup aux vertus, au respect de l’autre. C’est pour cela que, malgré toute l’agitation que semble provoquer ces élections, je prône l’apaisement.
Car si l’électeur du 1er Canton, était la seule préoccupation des uns et des autres pour cette élection, comme cela devrait l’être, si il n’y avait pas d’objectifs cachés de certains, qui n’ont rien à voir avec le 1er canton des Abymes, je reste persuader que cette campagne électorale qui a commencé avant l’heure, serait plus belle, plus noble, plus Abymienne, et déchainerait moins les passions malsaines.

Alors je demande à tous, encore une fois de l’apaisement, laissons les Abymiens du 1er canton au cœur de leur élection, laissons les décider avec sérénité, en leur âme et conscience de leur représentant au conseil général. Arrêtons de prendre nos concitoyens en otage, pour des intérêts personnels exacerbés, qui n’ont absolument rien à voir avec le mieux être des Abymiens et plus particulièrement les Abymiens du 1er canton.

La voie que je m’efforce de suivre va dans le sens du rassemblement des énergies et des volontés dans l’intérêt général des Abymiens.
En effet, je suis dans la construction d’une totale synergie pour les Abymes et les Abymiens entre le Conseil Régional, le Conseil Général, la Ville des Abymes, les autres conseillers généraux des Abymes que sont Louis Galantine, Fabert Michély, Paul Naprix, et Dominique Théophile.

Les projets qui me semblent important de défendre en priorité en tant que conseiller général du 1er canton, et je ne serai pas exhaustif, sont :

1- L’éducation- La jeunesse
2- Le social – Les personnes âgées
3- L’environnement – Le cadre de vie
4- Le transport

Par ma candidature, je tiens à incarner l’alternative Abymienne.
Par ma candidature, je tiens à apporter une réponse aux préoccupations des Abymiens. L’enjeu est de taille car, il s’agit de l’avenir de notre jeunesse, du bien être de nos aînés, du développement de notre ville.
Mon silence volontaire, après les élections municipales m’a permis de consulter, de discuter, d’échanger avec les Abymiens, notamment avec les Abymiens du 1er canton, là ou je suis né, la où j’ai grandi, là où je me suis construit, « là nombrik an mwen téré ».

Il faut que le potentiel Abymien sorte du bois, sans heurt, sans division, sans attaque personnelle, juste par le travail de tous les Abymiens, au-delà même des étiquettes politiques de chacun, au-delà même des querelles de personnes, au-delà des intérêts individuels, car nous devons tous avoir le même but : le mieux vivre ensemble, pour construire les Abymes de demain. 
Il nous revient, nous, élus du peuple, de réveiller, en permanence, la conscience collective, de la ranimer, de la raviver !
Mon but c’est aussi de transmettre, aux jeunes générations, ce que nos aînés nous ont légué, des valeurs, somme toute, simples et naturelles : une solidarité intergénérationnelle, un amour du travail bien fait, une recherche permanente de l’excellence, un respect de l’autre, un attachement profond et sincère à notre ville.
Tissons, forgeons, tous ensemble, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes de  bonnes volontés, une ville qui réussit, une ville généreuse, conquérante, plurielle et unie, ouverte, vive et sereine, qui trouve sa juste place avec ses 65 000 habitants, dans une Guadeloupe qui bouge.
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