17 décembre 2010
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INDISCRETIONS Claude Pauvre Claude Kiavué, directeur du Centre des arts ! Le Centre des arts est fermé depuis un an et pour deux ou trois ans encore. En travaux. Un coup on désamiante, un coup on
casse des murs, un coup... bref, on travaille dedans, paraît-il, même si on ne voit rien bouger de l'extérieur. Même quand on passe tout près, on n'entend pas de bruit derrière les murs. C'est
normal, dites ? Hé bien, avec ses petits moyens, généralement la salle George Tarer, à Lauricisque, Claude résiste et propose régulièrement des spectacles, des événements culturels de grande
qualité. Ce Claude mériterait mieux que cette petite salle ! Amédée Amédée Adélaïde, président du CSLR, craint que le congrès des élus, en proposant un projet guadeloupéen au président de la
République, Nicolas Sarkozy, ne fasse sortir la Guadeloupe du droit commun institutionnel. Hier soir, il a tenu, à Valombreuse, une réunion pour débattre de ce sujet. Comme M. Adelaïde n'est pas
élu, ses amis non plus, sa capacité à troubler les débats préparatoires au congrès du 28 décembre reste moindre. Faut-il s'en réjouir pour autant ?.. Alain Alain est journaliste. Mercredi, pour
accéder aux abords de la sous-préfecture, il a du montrer... trois fois sa carte de presse aux membres de la Sécurité LKP. Les hommes en bleu lui ont dit qu'ils se méfiaient « des flics qui peuvent
les prendre en photos. » Comme quoi, une carte tricolore marquée « République Française » peut être un sésame... même auprès du LKP. On n'est jamais trop méfiant, en l'occurrence. Sauf que, nous
dit Alain, les flics étaient rares... pour si peu de manifestants. Nicolas Pas content des propos tenus sur sa personne par le député et maire Eric Jalton (voir notre précédente édition), Nicolas
Vion réagit : « J’étais hors du département de façon continue entre le 27 mai 2010 et le 2 décembre 2010. Depuis mon retour, je n’ai fais aucune déclaration publique concernant les gîtes et
chambres d’hôtes et encore moins un appel à la délation des hébergeurs informels qui sont relatés dans le journal comme “mawons”. Les propos malveillants qui sont rapportés sont aussi grotesques
que fantaisistes. Concernant M. Jalton, député de la Nation, je m’étonnerais, si cela avait été mon cas, qu’il puisse reprocher alors à un citoyen de souhaiter une application des lois de la
République que sa fonction lui enjoint en premier lieu de respecter. La grossièreté et l’injure ne sont pas des arguments recevables et ne peuvent que témoigner de l’extrême faiblesse de ceux qui
en usent. » André-Jean VIDAL