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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 14:57

INDISCRÉTIONS
Alain
Alain Plaisir, président du Comité d'initiative pour un projet alternatif (CIPPA) et gourbeyrien, prend position dans le débat qui anime les partisans d'une CCI de la Guadeloupe à Pointe-à-Pitre à ceux qui préfèrent Basse-Terre comme site d'implantation.
« Il appartient aux élus locaux de décider pour tout ce qui concerne l’aménagement du territoire. Or, à notre connaissance, le conseil régional et le conseil général ont donné un avis favorable pour Basse-Terre. Nous nous opposons à toute idée qui consisterait à accepter que l’arbitrage sur cette question se fasse dans un ministère parisien
C’est l’intérêt général qui doit prévaloir dans cette affaire, comme  dans d’autres. » Sûrement. Un peu naïf, non ?

Louis
Louis Dessout, conseiller municipal pointois, pose une série de questions essentielles pour rendre tangible le débat sur les futurs institutions de la Guadeloupe : Quelle est la contribution fiscale disponible localement ? Sommes-nous tous prêts à payer nos impôts ? Sommes-nous disposés à en confier la gestion aux élus ?
Jusqu’à quand soixante pour cent (60%) de l’électorat choisira  l’abstention ? En définitive, commente-t-il, compte tenu de la modification et de la réduction des bases fiscales de la solidarité territoriale nationale, l’enjeu n’est pas seulement dans le nombre d’élus ou la fusion des collectivités. Mais, avant tout, dans la redéfinition du poids de la contribution fiscale disponible localement qu’il conviendra de confier à nos élus pour avancer ensemble dans la responsabilité et la démocratie. » Voilà qui devrait remettre les pendules à l'heure : a-t-on les moyens de nos ambitions ?

Eric
Eric Jalton, maire des Abymes et député : « La réforme de la garde à vue à l’occasion de sa discussion à l’Assemblée nationale aura le mérite de poser la question de "La Question" au sens moyenâgeux  du terme. La garde à vue a souvent pour objectif inavouable de faire  avouer des délits, crimes et infractions, pour leur transformation en  motifs "légitimes" de mise en examen… Parfois au détriment de l’investigation sur des faits réels et tangibles... » Imaginons quelqu'un qui se soulagerait en public (dans un avion, par exemple) ou qui conduirait éméché. Pris sur le fait, il serait sans doute placé en garde à vue pour exhibitionnisme, dans le premier cas, et conduite dangereuse, dans le second, non ? Avec la torture des questions inquisitoriales. Ah, il aurait une simple réprimande et une nuit en cellule de dégrisement ? Pas besoin d'avocat, alors...

André-Jean VIDAL

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