29 décembre 2009
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VERS UNE NOUVELLE MOBILISATION ?
Ce mardi, les leaders du LKP se sont réunis. Réunion suivie d'une conférence de presse pour annoncer qu'ils repartaient au combat.
En effet, à l'ordre du jour de cette réunion, un préavis de grève, qui a été déposé par les organisations syndicales « les plus représentatives » : CFTC, CGTG, CTU, FAEN/SNCL, FO, FSU, SPEG, Sud PTT GWA, UIR CFDT, UNSA, UGTG. Il s'agit, semble-t-il, d'une grève « illimitée », qui prendrait effet « dès l'application de la décision de l'augmentation des prix des produits pétroliers ». Cette augmentation, selon le LKP, devrait intervenir le 11 janvier mais être annoncée ce mercredi, lors de la réunion de l'Observatoire des prix, en préfecture, par le préfet Jean Fabre. Les syndicalistes ont planifié le moment de l'augmentation, déduit ceci du fait que près de 500 chambres — qui seraient destinées à loger des gendarmes mobiles — auraient été réservées à partir du 11 janvier dans des hôtels du Gosier.
Victorin Lurel redit son opposition
à toute hausse
Avant la réunion de l’Observatoire régional des prix convoquée ce mercredi par le préfet pour entériner très probablement la nouvelle hausse des prix du carburant, le député et président du conseil régional, Victorin Lurel, a tenu, hier soir, à rappeler « son opposition à toute augmentation des prix à la pompe avant qu’un nouveau dispositif transparent, juste et équitable ne soit proposé par le Gouvernement. »
Il explique : « Si l’on peut comprendre que les prix aient vocation à évoluer en fonction des cours mondiaux du pétrole brut, le maintien d’un mécanisme opaque générant des surprofits qui ont été maintes fois dénoncés est inacceptable. Je regrette que le Gouvernement prenne ainsi le risque de relancer des grèves et des blocages néfastes pour l’économie guadeloupéenne. En effet, plus d’un an après les premiers mouvements de protestation contre la flambée des prix de l’essence aux Antilles et en Guyane, le Gouvernement n’a toujours pas élaboré une proposition satisfaisante. Au contraire, la ministre de l’Outre-mer a convoqué les élus ultramarins pour se contenter de leur annoncer le lancement d’une nouvelle et énième étude sur le sujet qui ne sera pas remise avant l’été prochain. L’Etat éprouvant manifestement quelque peine à prendre la mesure du problème et à gérer la complexité d’un mécanisme de fixation des prix qu’il a lui-même inventé, je suggère au Gouvernement d’étudier la mise en place d’un dispositif plus simple de péréquation nationale des prix hors taxes des carburants inspiré de celui existant pour les tarifs de l’électricité. »
Ce mardi, les leaders du LKP se sont réunis. Réunion suivie d'une conférence de presse pour annoncer qu'ils repartaient au combat.
En effet, à l'ordre du jour de cette réunion, un préavis de grève, qui a été déposé par les organisations syndicales « les plus représentatives » : CFTC, CGTG, CTU, FAEN/SNCL, FO, FSU, SPEG, Sud PTT GWA, UIR CFDT, UNSA, UGTG. Il s'agit, semble-t-il, d'une grève « illimitée », qui prendrait effet « dès l'application de la décision de l'augmentation des prix des produits pétroliers ». Cette augmentation, selon le LKP, devrait intervenir le 11 janvier mais être annoncée ce mercredi, lors de la réunion de l'Observatoire des prix, en préfecture, par le préfet Jean Fabre. Les syndicalistes ont planifié le moment de l'augmentation, déduit ceci du fait que près de 500 chambres — qui seraient destinées à loger des gendarmes mobiles — auraient été réservées à partir du 11 janvier dans des hôtels du Gosier.
Victorin Lurel redit son opposition
à toute hausse
Avant la réunion de l’Observatoire régional des prix convoquée ce mercredi par le préfet pour entériner très probablement la nouvelle hausse des prix du carburant, le député et président du conseil régional, Victorin Lurel, a tenu, hier soir, à rappeler « son opposition à toute augmentation des prix à la pompe avant qu’un nouveau dispositif transparent, juste et équitable ne soit proposé par le Gouvernement. »
Il explique : « Si l’on peut comprendre que les prix aient vocation à évoluer en fonction des cours mondiaux du pétrole brut, le maintien d’un mécanisme opaque générant des surprofits qui ont été maintes fois dénoncés est inacceptable. Je regrette que le Gouvernement prenne ainsi le risque de relancer des grèves et des blocages néfastes pour l’économie guadeloupéenne. En effet, plus d’un an après les premiers mouvements de protestation contre la flambée des prix de l’essence aux Antilles et en Guyane, le Gouvernement n’a toujours pas élaboré une proposition satisfaisante. Au contraire, la ministre de l’Outre-mer a convoqué les élus ultramarins pour se contenter de leur annoncer le lancement d’une nouvelle et énième étude sur le sujet qui ne sera pas remise avant l’été prochain. L’Etat éprouvant manifestement quelque peine à prendre la mesure du problème et à gérer la complexité d’un mécanisme de fixation des prix qu’il a lui-même inventé, je suggère au Gouvernement d’étudier la mise en place d’un dispositif plus simple de péréquation nationale des prix hors taxes des carburants inspiré de celui existant pour les tarifs de l’électricité. »