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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 22:44
UN NOUVEAU DIRECTEUR POUR L'IEDOM

Charles Apanon vient d'être nommé directeur de l’agence de l’Institut d’émission de Guadeloupe.



Charles Apanon (54 ans) a une formation en économie et en gestion : doctorat de 3ème cycle en gestion des entreprises ; diplôme d'études approfondies en économie de l'IEP de Paris ; diplôme de l'IEP de Grenoble ; et mastère en management agro-alimentaire IGIA-ESSEC.

Après avoir été volontaire de l'aide technique au Crédit agricole de la Martinique, il démarre sa carrière au sein du groupe de l'Agence française de développement (AFD) en 1982 et occupe différents postes au siège à Paris, dans des départements d’outre-mer et des états étrangers.

Chargé de mission au département "Entreprises" au siège de l'Institut d'émission des départements d'outre-mer (banque centrale de cette zone géographique) il devient, à partir de 1986 responsable du service "crédit" de l'agence de l'IEDOM à Saint-Denis de la Réunion.

En 1989 il rejoint le bureau de l'Agence française de développement à Luanda (Angola) pour gérer le portefeuille de projets secteur privé, développement rural et hydraulique urbaine.

En 1992 il est devient directeur adjoint de l'AFD à Maputo (Mozambique) en charge notamment des financements en faveur du secteur public marchand (électricité, chemin de fer, téléphonie…) et des contributions françaises au programme d'ajustement structurel de ce pays.

Il revient à l'IEDOM en fin 1995 en tant que directeur adjoint de l'IEDOM à Saint-Denis de la Réunion.

Affecté en tant qu'auditeur interne de la SOFIDEG à Cayenne (Société financière pour le développement de la Guyane) durant deux années, il est nommé, à la veille du passage à l'euro fiduciaire, directeur de l'agence de l'IEDOM en Martinique en août 2001.

Après avoir été directeur adjoint de l’IEDOM et de l’IEOM à Paris de septembre 2006 à juillet 2007, Charles APANON collabore comme conseiller technique en charge des questions économiques et financières au cabinet du Secrétaire d’Etat chargé de l’outre-mer jusqu’à décembre 2007.

Depuis janvier 2008 il était conseiller de la Directrice des ressources humaines du groupe de l’Agence Française de Développement à Paris.
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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 16:25
CONJONCTURE : PAS LA JOIE
 
Lannée 2008 aura été marquée par le ralentissement de l’activité économique dans
l’ensemble des régions du monde. L’incidence de la crise financière sur l’économie réelle
s’est traduite par une baisse de la demande interne (consommation et investissement) et
a été amplifiée en fin d’année par une contraction sensible du commerce international, générant
alors un net recul de la production ainsi que d’importantes suppressions d’emplois.  

A la Guadeloupe, après la période de croissance soutenue observée depuis deux ans,
l’année 2008 marque un retournement de tendance caractérisé par une dégradation progressive
de la conjoncture économique relevée dans la majorité des secteurs du département. L’activité
a été négativement influencée par des mouvements sociaux, en particulier au 4ème trimestre
2008 avec la grève des transporteurs en décembre, liée aux revendications de baisse des prix
des produits pétroliers consécutives au repli du cours du baril de brent. Les tensions
inflationnistes qui sont apparues dans les services, l’alimentation et les produits pétroliers ont
amputé le pouvoir d’achat des agents économiques et ont pesé sur une demande déjà en
retrait, dans un contexte de marché du travail moins favorable et d’accroissement de la
vulnérabilité des ménages et des entreprises.  
 
Le département a subi un phénomène d’accélération discontinue du coût de la vie
(+2,2 % en moyenne en 2008 contre + 1,4 % en 2007 et + 2,1 % en 2006), qui s’est estompé
au 4ème trimestre à la suite de l’abaissement des prix de l’énergie. La situation du marché du
travail s’est progressivement dégradée, accusant une hausse de 4 % des demandeurs d’emploi
(42 337 demandeurs à fin décembre) et marquant une rupture après plusieurs années de
baisse.
 
Les principaux indicateurs relatifs à la consommation des ménages, qui atteint plus de
la moitié de la richesse produite dans le département, sont globalement orientés à la baisse
depuis le début de l’année. Les importations de biens de consommation courante ont enregistré
un recul de 3 % en 2008 et le marché de l’automobile est en perte de vitesse au regard du
nombre d’immatriculations enregistrées (-5,2 %). Ces orientations sont corroborées par le
ralentissement de la croissance des encours des crédits à la consommation, hors découverts,
(+3,5 % à décembre en glissement annuel contre +7,8 % en 2007). Les crédits à l’habitat
enregistrent, pour leur part, la progression la plus faible depuis deux ans (+9,9 %).
Parallèlement, la vulnérabilité des ménages s’est accrue, le nombre de retraits (confiscation) de
cartes bancaires et le nombre de personnes physiques en interdiction bancaire progressant
respectivement de 13,8 % et 2,6 % sur un an.
 
Depuis le 2ème semestre 2007, les intentions d’investissement des agents
économiques paraissent déprimées compte tenu d'un environnement économique, financier et
social jugé peu favorable. Un comportement attentiste de la part des entreprises s’est
développé face aux incertitudes liées aux dispositions fiscales du projet de loi pour le
développement économique des outre-mer (LODEOM). Ainsi, après avoir affiché un net
dynamisme en 2007, le rythme de progression des crédits d’investissement s’est infléchi, faisant
apparaître en fin d’année un ralentissement de 9,5 points par rapport au point haut enregistré
en 2007 (+9,8 % contre +19,3 %). La progression des crédits à l’habitat aux entreprises a
affiché également un repli de 1,1 point par rapport à la moyenne de longue période (+6,8 % en
2008). La vulnérabilité des entreprises s’est elle aussi fortement dégradée sur l’année :
+24,1 % d’incidents de paiement sur effets, +42,8 % de radiations d’entreprises et +8,8 % de
personnes morales en situation d’interdit bancaire. En outre, compte tenu des tensions
observées sur leurs comptes à vue (-6,4 %), les entreprises ont accru significativement leurs
 
recours aux crédits de trésorerie (+ 5,7 % par rapport à décembre 2007 contre -10,3 % l’année
précédente et 3,3 % en moyenne sur 4 ans).  
 
Le déficit de la balance commerciale a continué à se creuser (+6,9 %), s’établissant à
2 199,5 millions d’euros. Après le passage du cyclone Dean, les exportations de biens n’ont
progressé que de 1,9 % en valeur et les importations, influencées par la hausse des prix de
l’énergie, se sont accrues de 6,7 %. Le taux de couverture des importations par les exportations
de la Guadeloupe s’établit désormais à 6,7 % (contre 7 % en 2007 et 9,5 % en 2003).  
 
Par secteur d’activité, le dynamisme du BTP s’est tassé tout au long de l’année,
contrastant avec les résultats obtenus les années précédentes (-7,7 % pour la consommation
de ciment, contre +3,8 % en 2007). L’année a été marquée par la flambée des cours mondiaux
des matières premières, la grève des transporteurs de granulats et le ralentissement dans le
démarrage des nouveaux chantiers (en particulier pour la rénovation urbaine de Pointe-à-Pitre).
 
L’industrie agroalimentaire enregistre une activité contrastée. La production de
sucre s’est inscrite en repli de près de 21 % compte tenu des contraintes climatiques et atteint
son plus faible niveau depuis 5 ans. Après une année 2007 marquée par le passage du cyclone
Dean, la production de  bananes a cessé de baisser, mais reste cependant en deçà de son
niveau de 2006. Les protagonistes de la filière s’inscrivent cependant dans une démarche de
développement durable du secteur. En revanche, les industries rhumières ont augmenté leurs
ventes de 8,8 % sur un an, à la suite de l’obtention d’un contingent additionnel fin 2007.  
 
L’activité des professionnels du tourisme a été orientée à la baisse au cours de
l’année, avec une diminution de la fréquentation de l’île, la clientèle métropolitaine privilégiant
d’autres destinations comme les pays de la Caraïbe ou l’Amérique du Nord compte tenu du
cours du change favorable en zone dollar. L’activité hôtelière du département s’est ainsi
contractée, avec des taux d’occupation moyen en retrait par rapport à l’année 2007 (57 %
contre 59 %). En revanche, le tourisme de croisière reste dynamique et affiche une
augmentation annuelle de 25 % du nombre de croisiéristes.
 
Enfin, confronté à un climat d’affaires déprimé et aux répercussions de la crise
financière sur les marchés boursiers, le secteur bancaire guadeloupéen a enregistré en
2008 un tassement de l’activité, tant sur la collecte de dépôts (+4,2 % au 31 décembre 2008
contre 7,7 % en 2007) que sur le marché du crédit (+8 % pour l’encours sain contre +10,9 %
en 2007). Au-delà des tensions observées sur les comptes à vue de la clientèle, les agents
économiques ont affiché leur préférence pour l’épargne liquide, notamment l’épargne
réglementée, en raison des inquiétudes nées de la crise financière. La dégradation de la
conjoncture économique a amené les établissements de crédit à plus de prudence dans leur
politique de financement (notamment sur la promotion immobilière). La profession s’est
attachée à poursuivre une politique d’assainissement de son portefeuille et à reconstituer ses
marges d’intermédiation en répercutant l’augmentation du coût de la ressource sur les
conditions à la clientèle. Les établissements de la place poursuivent également leur politique de
modernisation de leur système d’information, d’optimisation des fonctions de back-office,
d’élargissement de leurs gammes de produits financiers et de renforcement de leurs équipes
commerciales.

Sources : IEDOM
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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 16:17
La Guadeloupe perturbée
La Guadeloupe est tellement perturbée ces temps-ci qu’il me semble salutaire d’en revenir aux grands classiques, aux fondamentaux et aux évidences. C’est la seule façon, pour les hommes et les femmes de bonne volonté qui sont troublés par les évènements récents ou redoutés, de s’affermir et de se reprendre en mains.
Les fortes secousses du LKP ont provoqué des séquences de perturbations qui n’ont pas fini de produire leurs effets : c’est d’abord l’intervention du chef de l’Etat  qui lance les Etats généraux de l’Outre-mer et qui, avant même de connaître nos états d’âme, nous prévient que les choses ne peuvent pas durer en l’état ; c’est ensuite le Congrès des élus qui, sous l’impulsion du consensuel président du conseil général  dont la constance quant à la volonté de changement de statut est admirable, nous propose de présenter un « projet de société » à soumettre au président de la République propre à le conditionner d’une certaine façon. C’est enfin nos politiciens qui ajoutent à la confusion en nouant des alliances opportunistes dans la plus pure tradition politicienne en vue des prochaines régionales.
Entre LKP indépendantiste, gouvernement et congrès autonomistes, politiciens opportunistes à la langue subtile, le citoyen de base ne sait plus à quel saint se vouer, lui dont la priorité est de vivre dignement dans une société démocratique qui lui permet d’élever ses enfants en essayant de leur assurer un avenir vivable.
C’est à ce citoyen de base que je m’adresse en lui disant de ne jamais perdre de vue que les hommes en général agissent selon leurs intérêts (qu’ils agissent pour leur propre compte ou pour le compte de ce dont ils dépendent). Parmi tous ceux qui ont réfléchi à cette question et qui sont parvenus à cette conclusion, je ne retiendrai que deux exemples qui font autorité: Nietzsche et Adam Smith. Philosophes tous les deux, généalogiste de la morale de surcroît pour l’un et économiste pour l’autre. Pour le philosophe allemand, comme pour l’économiste écossais, la vie des hommes est régie par la défense de leurs intérêts et tout ce qu’ils font convie à  assurer la satisfaction de leur désir ou l’accroissement de leur avantage.
Si nous sommes d’accord avec ces grands esprits, la seule question à se poser aujourd’hui et demain en Guadeloupe est la suivante : notre intérêt correspond-il à celui de ceux qui nous perturbent ?
L’intérêt  des dirigeants les plus en vue du LKP c’est de prendre- sans le dire expressément-, la direction politique effective de la Guadeloupe en dehors de tout contrôle de l’Etat français : aux yeux des dirigeants indépendantistes, le pouvoir ne se divise pas.
L’intérêt du gouvernement français, dans un contexte de crise économique et financière où ses déficits s’accumulent aggravant douloureusement la charge de la dette publique,  c’est la réduction de  ses dépenses en outre-mer, surtout si on n’arrive pas à contenir le flux des immigrés en Guadeloupe notamment.
L’intérêt des politiciens autonomistes, c’est d’avoir plus de pouvoir (ont-ils mis en oeuvre les pouvoirs qu’ils ont aujourd’hui ?), pour être moins exposés aux regards des Parisiens, et ce, sans considération des difficultés que feraient naître ces changements pour la population locale.
Vous conviendrez sans difficultés qu’aucun de ces changements ne permettra aux finances de la Guadeloupe d’être plus florissantes, à l’entrepreneur guadeloupéen d’être plus serein, au travailleur guadeloupéen de travailler davantage et d’être mieux payé, à l’enfant d’être mieux traité, au malade d’être mieux soigné, au vieillard et au faible d’être mieux protégés. A moins que leur « projet de société » ou leurs changements ne nous disent, par le menu, comment et avec quels moyens nouveaux, garantis et pérennes,ils vont financer tout cela.
Pour ma part, je ne cesse de m'interroger: pourquoi les questions  essentielles,  comme l’amélioration du fonctionnement de la démocratie (par le respect des valeurs y associées) et l’amélioration de  nos moyens matériels d’existence, ne constituent-elles pas la substance de la réflexion de nos dirigeants, pourquoi faut-il qu’ils nous entraînent toujours sur le terrain fumeux de la recherche de l’ « identité », et du changement de statut, pourquoi cette volonté permanente de nous circonvenir ?
Face à toutes ces manœuvres, nous devons être au clair avec nous-mêmes : toute  proposition qui envisagerait de nous faire quitter l’article 73 de la Constitution dans sa rédaction actuelle, doit recevoir  la même réponse que le 7 décembre 2003 : NON
Henri  GEOFFROY

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 16:14
Grippe A : premier décès suspect en Martinique
Le 29 août le SAMU de Martinique a signalé aux autorités sanitaires un décès suspecté d'être attribué à la grippe A (H1N1). Il s'agit d'une patiente âgée de 82 ans qui ne présente pas de co-morbidité connue pour prédisposer à des complications en cas de grippe et qui a été hospitalisée le 27 au CHU de Fort-de-France.
Devant l'aggravation de son état de santé et malgré la prise en charge elle est décédée le 29.
Un prélèvement naso-pharyngé à visée diagnostique a été réalisé. Dans l'attente des résultats biologiques qui devraient être connus lundi, ce décès est classé comme probablement lié au virus A(H1N1).
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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 16:09
Météo : une onde à surveiller

Aucun phénomène cyclonique n'est actuellement présent sur l'ensemble de nos bassins, mais une onde tropicale se situe à environ 900 km de l'Arc Antillais et est associée à un minimum
dépressionnaire de 1007 hPa. Elle se déplace à 20-25 km/h .
Elle pourrait évoluer dans les 48 heures à venir en dépression tropicale. Les modèles de Météo France la font progresser vers l'Ouest-nord-ouest et passer à proximité immédiate des îles du Nord.
A surveiller !
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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 00:25
Hugo Chávez
Ce texte, d'Ignacio Ramonet, ancien directeur du Monde diplomatique, est aussi disponible sur le site (voir plus bas)

Peu de gouvernants au monde font l’objet de campagnes de démolition aussi haineuses que M. Hugo Chávez, président du Venezuela. Ses ennemis n’ont hésité devant rien : coup d’Etat, grève pétrolière, exode de capitaux, tentatives d’attentat... On n’avait pas vu un tel acharnement en Amérique latine depuis les attaques de Washington contre M. Fidel Castro. Les calomnies les plus misérables sont colportées contre M. Chávez, conçues par les nouvelles officines de propagande – National Endowment for Democracy (NED), Freedom House, etc. – financées par l’administration du président des Etats-Unis George W. Bush. Dotée de moyens financiers illimités, cette machine à diffamer manipule des relais médiatiques (dont des journaux de référence) et des organisations de défense des droits humains, enrôlés à leur tour au service de ténébreux desseins. Il arrive aussi, ruine du socialisme, qu’une partie de la gauche sociale-démocrate ajoute sa voix à cette chorale de diffamateurs.

Pourquoi tant de haine ? Parce que, à l’heure où la social-démocratie connaît une crise d’identité en Europe, les circonstances historiques semblent avoir confié à M. Chávez la responsabilité de prendre la tête, à l’échelle internationale, de la réinvention de la gauche. Alors que, sur le Vieux continent, la construction européenne a eu pour effet de rendre pratiquement impossible toute alternative au néolibéralisme (lire, dans ce numéro, les articles de Jean Bricmont et Denis Duclos), au Brésil, en Argentine, en Bolivie et en Equateur, inspirées par l’exemple vénézuélien, les expériences se succèdent qui maintiennent vivant l’espoir de réaliser l’émancipation des plus humbles.

A cet égard, le bilan de M. Chávez est spectaculaire. On comprend que, dans des dizaines de pays pauvres, il soit devenu une référence obligée. Dans le respect scrupuleux de la démocratie et de toutes les libertés, n’a-t-il pas refondé la nation vénézuélienne sur une base neuve, légitimée par une nouvelle Constitution qui garantit l’implication populaire dans le changement social ? N’a-t-il pas rendu leur dignité de citoyens à quelque cinq millions de marginalisés (dont les indigènes) dépourvus de documents d’identité ? N’a-t-il pas repris en main la compagnie publique Petróleos de Venezuela SA (PDVSA) ? N’a-t-il pas déprivatisé et rendu au service public la principale entreprise de télécommunication du pays ainsi que la compagnie d’électricité de Caracas ? N’a-t-il pas nationalisé les champs pétrolifères de l’Orénoque ? Enfin, n’a-t-il pas consacré une part de la rente pétrolière à acquérir une autonomie effective face aux institutions financières internationales, et une autre au financement de programmes sociaux ?

Trois millions d’hectares de terre ont été distribués aux paysans. Des millions d’adultes et d’enfants ont été alphabétisés. Des milliers de dispensaires médicaux ont été installés dans les quartiers populaires. Des dizaines de milliers de personnes sans ressources, atteintes d’affections oculaires, ont été gratuitement opérées. Les produits alimentaires de base sont subventionnés et proposés aux plus démunis à des prix inférieurs de 42 % à ceux du marché. La durée de travail hebdomadaire est passée de 44 heures à 36 heures, tandis que le salaire minimum montait à 204 euros par mois (le plus élevé d’Amérique latine après le Costa Rica).

Résultats de toutes ces mesures : entre 1999 et 2005, la pauvreté a baissé de 42,8 % à 37,9 %, tandis que la population vivant de l’économie informelle chutait de 53 % à 40 %. Ces reculs de la pauvreté ont permis de soutenir fortement la croissance, qui, au cours des trois dernières années, a été en moyenne de 12 %, parmi les plus élevées du monde, stimulée aussi par une consommation qui a progressé de 18 % par an.

Devant de tels succès, sans parler de ceux obtenus en politique internationale, faut-il s’étonner que le président Chávez soit devenu, pour les maîtres du monde et leurs affidés, un homme à abattre ?

Ignacio Ramonet
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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 00:23
Vénézuela: Chavez prépare la rupture des relations diplomatiques avec la Colombie

 

Le président vénézuélien Hugo Chavez a demandé mardi à son ministre des Affaires étrangères, Nicolas Maduro, de "préparer la rupture des relations" diplomatiques avec la Colombie à la suite du projet de Bogota de céder l'utilisation de sept de ses bases militaires aux Etats-Unis.

"Il faut préparer la rupture de relations avec la Colombie, Nicolas. Ca va arriver", a dit le chef de l'Etat vénézuélien à son ministre lors d'une cérémonie officielle retransmise par la télévision d'Etat.

Chavez a estimé qu'une réconciliation avec la Colombie était "impossible" du fait de son projet d'accord militaire avec les USA qu'il a qualifié de "déclaration de guerre".

La Colombie a suscité des inquiétudes dans la région, marquée par une longue histoire d'invasions américaines, en annonçant le 15 juillet dernier un accord de principe qui autoriserait les Etats-Unis à utiliser sept de ses bases dans le cadre d'opérations contre le trafic de drogue et les guérillas.

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 00:21
INDISCRÉTIONS
Amédée
Le retour aux affaires d'Amédée Adelaïde (voir ci-contre). Toujours prêt à défendre la République ! Sauf que ça reste encore au niveau des mots. L'engagement sur le terrain, non pas au WTC, « entre nous », et quelques invités triés sur le volet (l'ancien préfet Yves Bonnet, le patron des patrons Willy Angèle, gens de bonne compagnie) mais dans les sections, semble toujours aussi difficile...

Jacques
« Jacques Gillot tire son chapeau à Teddy Riner ». Le mail est arrivé hier sur les bureaux des rédactions. Chapeau ? Un panama, sans doute, connaissant le distingué M. Gillot. Pas le même cependant que celui qu'arborait Victorin Lurel l'autre semaine (il se l'était vu offrir lors d'une visite au CHU et ne l'a pas quitté de toute la semaine pour ses tournées des lycées) !

Jacques 2
Le sportif Jacques Gillot a salué la performance de Teddy Riner, toujours champion du monde des + de 100 kg, qui a, dit-il, « fait rayonner la Guadeloupe et le judo guadeloupéen au niveau mondial. » Au fait, sur quel tatami guadeloupéen s'entraîne-t-il notre beau champion ? Au Levallois Sporting Club ! Il était auparavant au Lagardère Paris Racing. Bien loin des rivages de notre île...
André-Jean VIDAL
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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 19:43
De la Bâtardise du 73 de la Constitution.

par Eric E.G. NOGARD
                                               Fort-de-France, le 27 Août 2009
 
                                              
 
Bonjour Monsieur,
 
Permettez-moi de prendre pour un grand honneur le fait que vous me demandiez de m’expliquer sur la bâtardise de l’Article 73.
 
Comme vous le savez, mon discours n’est ni académique, ni « intellectuel », il tient en peu de mots qui se veulent de bon sens et accessibles à tous.
 
Une mise en parallèle peut-être des plus simplistes me tiendra lieu de support.
 
Dans la mesure où :
 
·        L’Article 72 est celui qui rassemble les Départements Français.
Aucun Département n’étant le clone de l’autre pas plus qu’un frère n’est le clone du sien.
Où par conséquent, chacun d’eux a ses avantages, ses inconvénients… ses spécificités.
Mais où l’harmonisation progressive est rendue possible, Gouvernement et Parlement devant s’y employer.
Bref, le 72 nous permettant d’être différents mais unis sous un même Drapeau au sein d’une même Patrie.
Selon cette devise Américaine qui m’est si chère « E Pluribus Unum ».
 
·        L’Article 74 est celui qui exprime tout simplement le besoin d’indépendance sans intention de renoncer à tendre la sébile.
Eu égard aux sentiments généralement exprimés tant par les élus que par la rue.
Ni le Peuple de France, ni les Français de Martinique ne sauraient supporter longtemps ce genre de relation. Comme tout autre chose, cet aspect bougerait lui aussi, au grand dam des trompeurs qui se verraient trompés par eux-mêmes.
Aucune introspection objective et chiffrée ne ressort des savants gargarismes verbaux, pas plus qu’aucun projet chiffré, des connaissances livresques.
Gérer est une chose, pérorer en est une autre, autant dire la réalité et le rêve.
 
·        L’Article 73, cet article entre les deux, dont il est difficile ou peut-être trop aisé de définir les profils et les arrières pensées qui conduisent à en faire le choix.
Il fait des petits rois des plus grandes médiocrités, sur le dos de chacun, dans un esprit délétère bien entretenu voire exacerbé pour dissimuler les méfaits en tout genre : racisme, convoitise, ressentiment, mégalomanie.
Un tel article tient de la brume, du brouillard, il est bâtard, je le crois chauve-souris :
Regardez mes ailes, je suis oiseau… le mal, c’est l’autre…
 
ü Ou on est Français tout net avec partage du bon comme du mauvais.
ü Ou on ne l’est pas tout court, et plus rien à se dire que par le biais des Affaires Etrangères.
 
** Notez que le 73 a été obligé par l’antagonisme entre les Départements Français d’Amérique qui n’ont pu se grouper en Région.
 
J’espère, Monsieur, avoir satisfait à votre attente et votre réplique sera pour moi la bienvenue.
 
Respectueusement.
 
Eric E.G. NOGARD
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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 15:03
Maison de l'enfance : le préfet et Jacques Gillot s'occuperont des enfants
Le préfet de région et le président du conseil général proposent des solutions opérationnelles pour la protection des enfants placés de la Maison départementale de l’enfance.
« Particulièrement préoccupés par la situation des 80 enfants et jeunes mères pensionnaires de la maison départementale de l’enfance », ont-ils dit, le président du conseil général, Jacques Gillot et le Préfet de Région, Nicolas Desforges, se sont rencontrés samedi afin de faire le point sur le conflit en cours.
Se disant « soucieux de garantir des conditions optimales d’hébergement de ces pensionnaires », le préfet de région et le président du conseil général ont dégagé des solutions opérationnelles qu’ils présenteront au comité de surveillance de l’établissement à l’occasion de la réunion qui se tiendra ce lundi à 10 h 30 en préfecture.
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