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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 21:37
54 160
Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A inscrits à Pôle
emploi s’établit à 48 800 en Guadeloupe fin juillet 2009. Ce nombre
augmente de 0,1 % par rapport à fin juin 2009 (soit +70). Sur un an,
il est en  hausse de 6,6 %.  
Le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B, C inscrits à
Pôle emploi s’établit à 54 160 en Guadeloupe fin juillet 2009. Ce
nombre croît de 0,6 % (soit +320) au mois de juillet. Sur un an, il
augmente de 6,2 %.
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 21:34
ALAIN GUÉDÉ ET L'OPÉRA

Courrier transmis par un ami qui traduit simplement le travail qu'effectue actuellement l'écrivain et journaliste Alain Guédé sur le chevalier de Saint-George.

Le travail qu'une poignée de Frères et de Sœurs mène, avec moi, depuis dix ans pour faire redécouvrir ce fabuleux compositeur que fut le chevalier de Saint-George, premier franc-maçon à la peau noire, franchira une nouvelle étape le 12 septembre. Ce samedi là, "Le Nègre des Lumières" opéra écrit sur sa vie et sur sa musique à partir des airs épars de ses opéras qui ont disparu sera donné au  théâtre Mogador.
Re-créé à l'hiver dernier notamment grâce au soutien de la  Fondation du Grand Orient de France (GODF), cet opéra (dont j'ai écrit le livret) porte haut les valeurs de la maçonnerie telles qu'elles ont été forgées au  Siècle des Lumières. Petrika Ionesco qui a supervisé une mise en scène somptueuse a d'ailleurs tenu à montrer deux initiations. La première (photo en doc joint) est celle de Saint-George.. La seconde, ce sera une surprise... Toutes les représentations qui ont été données en Ile-de-France l'ont été à  guichets fermés. Nous espèrons aussi que cette magnifique musique attirera les foules dans ce très grand théâtre de Mogador, ne serait-ce que pour montrer que nos valeurs sont porteuses d'espérance. Accessoirement, un succès  inciterait d'autres organisateurs à programmer la musique de Saint-George.  
Compte tenu des délais qui sont maintenant excessivement courts, je te remercie à l'avance de bien vouloir faire circuler ce message auprès des frères. Et si tu as un peu de temps pour militer pour le succès de cette aventure tu es, évidemment le bienvenu dans l'association profane (mais très imprégnée par notre présence et nos idéaux) qui œuvre dans le bénévolat le plus total à la redécouverte de Saint-George. Nous avons notamment quelques milliers de prospectus à distribuer. Outre les deux documents joints, une visite sur le site de cette association te permettra de lire le livret et aussi de découvrir quelques videos de cet opéra : www.chevaliersaintgeorge.com  
Merci encore de faire jouer auprès des FF.'. la solidarité envers un maillon de cette chaîne d'union qui "nous lie au passé" et, j'espère, au 12 septembre.  
Reçois ma très frat.'. acc.'.
Alain Guédé

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 18:06
4E CYCLONE BAPTISÉ



Le 4ème cyclone nommé de la saison a été baptisé DANNY ce matin. C’est une tempête
tropicale située au Nord d’Hispagniola ( l’île de la République Dominicaine et d’Haitï) qui
s’est formée à partir de l’onde tropicale qui a traversé l’extrême nord des Petites Antilles
Lundi. Elle fait cap vers le Nord-Ouest en longeant d’assez loin (environ 400km au moins)
l’archipel des Bahamas. Danny pourrait se renforcer petit à petit et incurver sa trajectoire très
au large des états de Caroline puis se diriger, comme l’ouragan Bill l’a fait récemment, vers
les côtes canadienne. Elle ne concernera donc pas nos îles des Petites Antilles.

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 14:44
Nouvelle-Calédonie : le syndicaliste Jodar reste en prison

Gérard Jodar, président du syndicat indépendantiste calédonien USTKE, reste en détention, sa libération ayant été refusée mardi par la cour d'appel de Nouméa, qui a mis son jugement pour une opération menée sur un aéroport en délibéré au 15 septembre.
Une aggravation - d'un an à 15 mois de prison ferme - de la peine prononcée le 29 juin contre le responsable syndicaliste a par ailleurs été requise par l'avocat général Jean-Louis Pagnon pour "entrave à la navigation ou la circulation d'aéronef".
L'audience d'appel s'est déroulée sans incidents alors que dès le début de la journée, des militants de l'USTKE (Union Syndicale des travailleurs Kanak et des exploités), s'étaient rassemblés dans le calme à proximité du palais de justice.
Les fait remontent au 28 mai: plusieurs centaines de militants USTKE avaient envahi l'aérodrome domestique de Magenta. Certains, dont M. Jodar, étaient montés à bord de deux appareils de la compagnie Aircal qui avaient été endommagés. Des échauffourées avaient opposé forces de l'ordre et manifestants.
Le licenciement, jugé abusif par l'USTKE, d'une employée de la compagnie aérienne était à l'origine du conflit qui a par ailleurs suscité des violences et des affrontements début août en Nouvelle-Calédonie.
D'imposantes forces de police avaient été déployées autour du tribunal pour contenir tout débordement éventuel des quelque 200 sympathisants qui pique-niquaient sous des tentes blanches installées pour les protéger du soleil.
"Quand je vais sortir, je serai encore plus fort que je ne l'ai jamais été", a lancé M. Jodar, vêtu d'un tee-shirt blanc au dos duquel on pouvait lire "libérez nos camarades syndicalistes", et portant un keffieh noir et blanc.
Keffieh également et tee-shirts rouges pour les cinq autres syndicalistes calédoniens qui comparaissaient détenus, comme lui et se sont vu aussi refuser leur mise en liberté. 22 autres comparaissaient libres.
Cependant, les emprisonnements concernaient des condamnations préalables pour d'autres opérations syndicales accompagnées de désordres, pour lesquelles les sursis étaient tombés, en raison du verdict du 29 juin.
M. Jodar avait aussitôt fait l'objet d'un mandat de dépôt.
"Il n'est pas question que l'État permette à M. Jodar et ses amis de ramener le territoire à la situation dans laquelle il se trouvait en 1984", a lancé M. Pagnon, en allusion à la période la plus aiguë des violences entre communautés en Nouvelle-Calédonie, avant la pacification née des accords de Matignon en 1988.
Premier ministre au moment de ces accords, Michel Rocard (PS) a, à Paris, appelé les juges de M. Jodar à faire preuve "d'un souci de compréhension".
L'avocat des prévenus, Laurent Aguila, a livré un plaidoyer très politique et insisté sur les inégalités sociales dans ce territoire français du Pacifique.
"L'État veut la tête de M. Jodar", a-t-il proclamé, mettant directement en cause le haut-commissaire Yves Dassonville pour les interventions très fermes des forces de l'ordre lors des affrontement de début août.
Des observateurs ont mis en rapport la sévérité des réquisitions de l'avocat général et la réputation de mansuétude qui s'attache à la cour d'Appel de Nouméa.
Le maintien en détention du président de l'USTKE intervient dans un contexte social tendu en Nouvelle-Calédonie. Samedi, plus d'un millier de personnes ont défilé dans le calme à Nouméa pour demander la libération des syndicalistes.
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 14:43
Nouvelle-Calédonie : 35 000 personnes potentiellement touchées par la grippe H1N1

Quelque 35 000 personnes ont potentiellement été touchées par l'épidémie de grippe H1N1 en Nouvelle-Calédonie depuis le début de l'épidémie fin juin dans l'achipel, a déclaré mercredi Philippe Dunoyer, responsable de la santé au sein du gouvernement calédonien.
"Le nombre de cas cumulés depuis le début de l'épidémie tourne désormais autour de 35 000, dont 24 000 pour les deux premières semaines d'août, qui ont constitué le pic de l'épidémie en province Sud", a déclaré à la presse Philippe Dunoyer.
En fin de semaine dernière, la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales avait estimé à 20 000 le nombre de personnes potentiellement touchées par le virus grippal.
Pour parvenir à ce chiffre, les autorités de Nouméa se sont appuyées sur le nombre de boîtes de Tamiflu (médicament anti-viral) prescrites, les statistiques du réseau Sentinelles des médecins du public et du privé et les absences d'élèves. Rien ne permet cependant de déterminer le nombre exact de personnes souffrant de la grippe H1N1.
A ce jour, cinq personnes sont décédées en Nouvelle-Calédonie des suites de la maladie, dont deux ne souffraient d'aucune pathologie préalable. Deux épidémiologistes de l'Institut de Veille sanitaire (IVS) sont attendus vendredi à Nouméa.
Ils auront pour mission d'analyser le dispositif mis en place et, éventuellement, d'en tirer des enseignements pour la métropole.
Ils analyseront également les dossiers des cinq patients décédés et ceux des malades hospitalisés pour approfondir les connaissances concernant les conséquences de la grippe H1N1 sur les malades présentant des facteurs de risque.
L'archipel compte environ 250.000 habitants.
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 01:59
INDISCRÉTIONS
Victorin
Toto est toujours député des Iles du nord. Le nouveau découpage électoral qui prévoit de créer un poste de député pour Saint-Martin et Saint-Barthélemy n'entrera en vigueur qu'en 2012. C'est donc en tant que parlementaire en exercice que Victorin Lurel était lundi invité à la fête patronale de Saint-Barthélemy. A cette occasion, il a été fait citoyen d'honneur de la nouvelle collectivité d'outre-mer par le président (UMP) du Conseil territorial, Bruno Magras, en signe de reconnaissance pour tout le travail accompli depuis 2002. Paix à Saint-Barth aux hommes de bonne volonté !

Patrick
Patrick Loval, proviseur du lycée de Marie-Galante, prônait, hier, les vertus des enfants de Marie-Galante qui se sont hissé dans la société grâce à leurs capacités intellectuelles et à une pugnacité sans faille : le professeur Bastaraud, des écrivains, des médecins... Bref, comme il le dit, « s'il y a des choses qui ne marchent pas à Marie-Galante, le lycée marche ! » Il mettait ainsi en avant la quatrième session annuelle de jeunes marie-galantais reçus à Sciences-po Paris. Deux cette année, issus de son établissement. Bravo !

Félix
Félix Desplan, maire de Pointe-Noire, accueillait les invités de l'élection de miss Guadeloupe, l'autre soir, à l'Eden Palm. C'est qu'il est aussi militant actif de la cause culturelle, au PS et ailleurs, et membre éminent du Conservatoire du patrimoine que préside Patrick Ramier.

Jeanny
Vu sur Ensemble construisons l'avenir, le blog de Jeanny Marc, maire de Deshaies, député de la troisième circonscription, une publicité pour maigrir très vite, le blog d'une voyante, pour savoir de quoi demain sera fait (toujours utile pour un politique !), une méthode de coaching pour vivre à deux. On ne s'ennuie jamais avec Jeanny ! Allez, sans rancune ?

Laïla
Pour Laïla Cassubie, notre Sainte laïque, les vacances sont finies. Celle qu'on peut joindre au 0690 50 31 68 / 0590 21 83 31 si l'on veut contribuer à son action d'aide aux familles en difficultés, vient d'adopter Choun, 6 ans, le temps de l'année scolaire et le temps que sa maman, qui vit dans une petite case délabrée, sans eau courante, « dans un quartier où il y a de nombreuses rixes et coups de fusil », comme dit Laïla, puisse s'organiser pour obtenir un logement décent. Les maires de Pointe-à-Pitre et Les Abymes ont le numéro de téléphone de Laïla...

Josette
Josette Borel-Lincertin, présidente du Comité du tourisme des îles de la Guadeloupe (CTIG), vient de recevoir confirmation que le dispositif Guadeloupe destination qualité intègre la marque nationale Qualité tourisme pour l'hôtellerie-restauration et la restauration. Un label très prisé. Bien joué, Josette !

Jacques
On ne sait pas si c'est lui qui est monté sur ses grands chevaux (on la peine à le croire) ou si ce sont les services du Département qui font du zèle : un fax, un mail aux rédactions, pour dire en une phrase que « Jacques Anselme est président de la Commission Enseignement Constructions et Œuvres Scolaires. » Avec toutes les majuscules voulues. Vanité... ou bêtise !..
André-Jean VIDAL
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 01:57
TRIBUNE LIBRE
Plus de Mayeko, moins de Flémin ?
En trois semaines d’intervalle, nous avons assisté à deux moments forts dans l’histoire audiovisuelle du pays. Il y a 3 semaines, RFO présentait une étude de Qualistat qui démontrait que 52% des Guadeloupéens ne seraient pas prêts à descendre dans la rue, qu’ils n’approuvent pas le mot d’ordre de grève pour septembre, ni les méthodes utilisées durant la grande grève passée. Le terme « démontrer » prend ici tout son sens. Il s’agit d’une étude réalisée sur des Guadeloupéens pris au hasard dans le département, auxquels les mêmes questions ont été posées par téléphone et dont les réponses ont été recueillies et analysées de façon mathématique.
Sur l’outil : le sondage est un outil utilisé en Guadeloupe et partout ailleurs, pour connaître l’opinion d’une population sur un sujet donné. Il constitue une représentation de l’opinion de la population et est reconnu comme un outil faisant référence. Sur la méthode : les personnes sont appelées et n’ont pas en face leur interlocuteur. Ce qui réduit l’influence que celui-ci peut avoir sur les sondés. Sur la forme : les questions posées sont formulées de manière claire et sans équivoque. Sur le fond : le sondage est utilisé pour effectuer un état des lieux qui constitue une vision la plus juste possible, car elle prend l’avis de la population, en cherchant à influencer le moins possible celle-ci et effectue une analyse statistique des réponses.
 Et qui prend-on pour analyser ce travail scientifique? Monsieur Alain-Félix FLEMIN, membre du parti communiste et de la CGTG. Et avec quelle forme? Ericka MERION qui a réalisé l’étude est interviewée auparavant, et des passages de son intervention sont proposés en illustration, mais elle n’est pas sur le plateau. Et qui voit-on sur le plateau ? Monsieur Alain-Félix FLEMIN. Je devrais dire, le camarade Félix FLEMIN, car c’est l’appellation consacrée pour les membres du parti communiste. Un parti qui date d’un temps que les moins de 20 ans, ne peuvent pas connaître.
 Mais le camarade Félix FLEMIN, est aussi membre du LKP. Et par conséquent, il oppose la logique de la statistique, à la dialectique du LKP, en disant que lorsqu’il fait son sondage, il constate que les guadeloupéens ne sont pas du tout dans la logique décrite par Qualistat. Au contraire, ils sont pro LKP et plus que jamais prêts à descendre dans la rue. Sauf que le sondage de Monsieur FLEMIN est réalisé directement sur les gens qui l’entourent. C’est comme si vous alliez dans un immeuble et que vous posiez la question de savoir si les voisins de Monsieur X le connaissent. Assurément, une majorité de gens le connaissent. Mais si vous interrogez par téléphone des gens qui habitent dans d’autres communes voire, dans la même commune de résidence, ils ne connaissent pas Monsieur X. Et bien ici, c’est la même chose. On confond les membres du parti, avec les Guadeloupéens. Cette remarque sur la forme serait suffisante à elle-même, et tout le monde aura compris comment, sur l’outil, la forme et la méthode, on ne peut prendre comme référence, le discours de Monsieur FLEMIN, lorsqu’il parle du désir des Guadeloupéens.
Mais pour un travail journalistique plus rigoureux, RFO aurait pu permettre à Erika MERION, d’être sur place, afin qu’il puisse y avoir une discussion. Au lieu de cela, on a eu un beau discours de Monsieur FLEMIN. Beau, car il s’exprime avec une maîtrise de la langue française. Beau, car quand on l’écoute, c’est cohérent en soit. Beau, car ce qui a été dit est juste pour qui estime que le communisme est la seule voie possible pour un peuple. L’ennui est que cela fait plus de 20 ans que l’on sait que c’est faux. Mais, il faut aussi se poser la question du choix de la chaine régionale d’éluder le débat et de donner du FLEMIN comme si ce discours était la référence. Pire encore, on l’utilise pour remettre en cause, un travail scientifique réalisé par une chercheuse guadeloupéenne. A la vérité scientifique, on substitue un point de vue, un avis partial, celui d’un syndicaliste. Avant le mouvement du 20 janvier, il n’était pas rare d’entendre, il y a syndicat et syndicat. Depuis, cette distinction n’est plus possible.
 La preuve, la grève à l’ASFO, a été initiée et dirigée massivement par des syndicalistes de Force Ouvrière. Le but présenté étant : la défense des intérêts des stagiaires et la revalorisation des salaires. Le but réel et masqué étant de « déchouker  Man MAYEKO ». Car on ne peut dire défendre les intérêts des stagiaires et faire la grève pendant plus de 5 mois, sans se soucier des conditions de passage des examens ou sans suspendre le mouvement de grève pendant les dits examens.
En réalité, il s’agit d’une défense d’intérêts particuliers ou plutôt, il ne s’agit plus de la défense d’intérêts particuliers : le pouvoir d’achat des seuls grévistes. Mais plus encore, il s’agit aussi et surtout, de casser Man MAYEKO. Parce-que le syndicalisme chez nous aujourd’hui, constitue comme la guerre pour la politique, l’autre prolongement du combat. Dire cela ne serait qu’en partie vrai, car aujourd’hui, la réelle fonction d’un nombre considérable de grèves (je ne peux dire significatif, car je n’ai pas effectué une étude sur ce sujet) est la destruction du patron, qui le plus souvent est aussi un Guadeloupéen. Et qu’a fait Maryse MAYEKO. Elle s’est dit, nous n’allons pas recommencer une année ainsi, nous devons assurer notre service qui est de former des Guadeloupéens, qui n’ont pas eu la possibilité d’être formés dans le circuit classique de l’école publique ou privée, mais veulent augmenter leurs compétences et travailler. Elle a pensé d’abord à l’intérêt des stagiaires et dans le même temps, elle a aussi réglé le problème de son éviction de l’ASFO. Du même coup, elle a aussi réglé le compte des syndicalistes et des grévistes qui dès le lendemain, se retrouvaient au chômage. J’ai eu mal et j’ai eu honte en voyant s’exprimer le syndicaliste dont je n’ai pas retenu le nom, pour les raisons précitées et que je vais rapidement développer. J’ai eu mal, car c’est un mari et sa famille, mais plus encore ses enfants, qui seront demain dans la galère. Cet homme qui fait la grève depuis tantôt, oublie s’il est humaniste, que c’est l’avenir de centaines de stagiaires qu’il met en jeu. Et s’il est égoïste, que c’est celui de ses propres enfants qu’il saborde. Et j’ai mal pour cette famille qui va vivre un drame supplémentaire, sans oublier les stagiaires. J’ai honte d’avoir vu, au journal de 19h30, un homme couché, que dis-je allongé, mendiant la signature d’un protocole d’accord. Je n’aime pas voir mon peuple dans cette position. Mais, il faut se rendre à l’évidence, à vouloir jouer avec le feu on se brûle.
Et malheureusement, ce sont des femmes comme Maryse MAYEKO, qui traditionnellement, défendent les intérêts du MEDEF, qui rappellent que l’on est dans un pays de droit. Le droit de grève est reconnu, mais la grève pour défendre les intérêts d’une minorité au détriment d’une majorité, et pire encore, pour casser un dirigeant, surtout lorsqu’il est Guadeloupéen, cela n’est pas acceptable. Nous pouvons en tirer deux conclusions provisoires : face à des gens qui sont là pour détruire le pays en utilisant un discours qui, en apparence, est communautaire, mais qui en réalité est sectaire, il faut dire non ! Face à des gens qui contestent un discours scientifique et argumentent avec des propos bien présentés, mais fondés sur une représentativité totalement biaisée et une référence politique dépassée, il faut dire non !
 La question qui reste en suspend : quel est le rôle d’un média payé par l’argent public ? L’argent non plus d’une part significative de la population, mais de la majorité des Guadeloupéens qui laisse la part belle aux premiers sur les seconds ? Je vous laisse libre de la réponse.
Avant de vous laisser la parole, une autre précision me paraît nécessaire : face à une personne qui défend les intérêts des grands patrons, qui sont ceux d’une infime minorité, mais qui défend aussi les intérêts de centaines de Guadeloupéens, et une autre qui dit défendre l’intérêt d’une majorité de Guadeloupéens, mais qui en réalité n’est là, même pas pour défendre ses propres intérêts, mais pour détruire les hommes, mon choix est fait. D’ailleurs, je me demande s’il y a un choix à faire, car les intérêts de ceux qui ont poussé le pays à la grève pendant 44 jours ont été les mieux défendus ! Même si on dit qu’après les grèves, « les faibles meurent et les forts s’affaiblissent », je serais tenté de croire qu’après cette grève de la terreur, des faibles sont morts, d’autres continuent à mourir et les forts se renforcent. La mort des faibles doit être analysée ici, comme une dépression qui a suivi le retour à la normale et se traduit par l’augmentation des violences interpersonnelles et des violences sur soi (suicide avoué ou déguisé), la fermeture des entreprises et les licenciements en chaîne. Car, c’est un vécu mortifère qui semble alimenter ceux qui prétendent faire la grève pour notre bien. Comme un certain salarié d’EDF qui coupait régulièrement l’électricité, il y a de cela quelques années, et ceci pour notre bien. Petite devinette : qui est ce syndicaliste ?
Pour finir, malheureusement aujourd’hui, nous avons le choix entre deux extrêmes. Mais, heureusement, une lueur d’espoir existe, représentée par des hommes politiques largement élus, qui constituent une troisième voie, qui croient en la démocratie, qui ont traversé la tempête et sont restés debout, qui travaillent pour le développement de la Guadeloupe et l’émancipation du peuple guadeloupéen. C’est dans le chemin tracé par ceux-là, qu’il nous faut avancer.
Errol NUISSIER
(16 août 2009)
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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 01:53
Alain Plaisir, secrétaire général de la CTU, membre du LKP
« Les baisses des prix ne sont pas finies »
Alain Plaisir était, pour le LKP, le négociateur sur les baisses des prix des produits de première nécessité.
Il revient sur les baisses acquises de haute lutte.
Il prévient que si les grossistes ne répercutent pas la baisse de l'octroi de mer, qui aurait du rentrer en vigueur le 5 août, le LKP ne « restera pas inerte. »


Le LKP a mis l'accent sur le pouvoir d'achat des Guadeloupéens. Pour  ce faire, vous avez placé, au centre de vos revendications la baisse de cent familles de produits de première nécessité. Pourquoi  cent familles et pas l'ensemble des produits disponibles sur le marché ?
Pour la première fois dans l’histoire du syndicalisme les syndicats négocient sur la baisse des prix. Traditionnellement les syndicats négocient sur l’augmentation des salaires comme seul élément du pouvoir d’achat, alors que les prix sont l’autre élément pour déterminer le pouvoir d’achat. La baisse des prix pour les produits de première nécessité traduit une option claire pour les plus défavorisés. Les points 13 à 22 de l’accord général de fin conflit du 4 mars 2009 prévoyaient  l’ouverture de négociations sur une liste 100 familles de produits de première nécessité, c’est-à-dire sur environ 250 articles. Il est important de le préciser dans la mesure où de nombreux Guadeloupéens se laissent abuser. On leur fait croire que le LKP aurait eu mandat pour négocier une baisse généralisée des prix. Il n’est pas inutile non plus de rappeler qu’avant le conflit, les prix des produits alimentaires avaient explosé, non seulement en Guadeloupe, mais également dans de nombreux pays, provoquant ici ou là des émeutes de la faim.

L'octroi de mer a été baissé sur certains produits (ou familles de  produits) par la Région. Quels produits sont concernés et quel est l'octroi de mer nouveau ?

L’octroi de mer est un élément important de la formation des prix dans les DOM, c’est pour cette raison qu’après avoir négocié avec les grossistes et la grande distribution sur une baisse de leur marge, nous nous sommes retournés vers la Région, avec qui nous avons négocié des baisses de taux d’octroi de mer sur plusieurs centaines de produits. (Principalement des produits alimentaires et d’hygiène). A titre d’exemple l’Octroi de Mer qui était de 15% sur les conserves de viande et de poissons est passé à 7%; de 15 à 5% sur les pâtes, de 7% à 0% sur le sel , de 5% à 0% pour les couches pour bébé. Soit une baisse de la fiscalité de 55% sur les conserves de viande et de poissons et de  66% sur les pates alimentaires.
Donc contrairement à tout ce qui été dit, y compris aux états généraux, les baisses sur les produits de première nécessité ne sont pas définitives. Il faut attendre la répercussion des baisses d’octroi pour juger de la baisse définitive des prix à la consommation. A condition évidemment que tous ceux qui ont signé avec nous cet engagement respectent leurs signatures.

Quand s'appliquera cette baisse ? Qui y veillera ?
Normalement depuis le 5 août 2009, les importateurs bénéficient de ces baisses. Nous exigeons qu’ils répercutent immédiatement ces baisses sur le consommateur final. Nous attendons que la Région qui gère l’octroi de mer qui est la principale ressource des communes, s’implique dans ce dossier, sinon cela voudrait dire qu’elle fait cadeaux de 8 millions d’euros aux capitalistes de l’import et cela au détriment des communes. Nous attendons aussi que l’Etat fasse respecter les accords. En tout cas le LKP sera intransigeant et ne restera pas inerte sur ce dossier. Nous n’accepterons jamais que le manque à gagner des communes profite aux profiteurs.


« Les produits identifiés par un drapeau sur fond madras  »

Revenons sur les négociations. N'avez-vous pas l'impression d'avoir été baladés par les représentants  des grandes surfaces qui ont fait durer celles-ci et n'ont cédé qu'à contrecœur ?
Les négociations étaient longues et difficiles, car il ne s’agissait pas de négocier sur un produit, mais sur environ 250. Pour chaque article, il y avait une négociation différente, car la formation des prix est différente d’un article à un autre. Différence de fiscalité, différence en matière de prix de transport, différence entre importation directe et achat chez les grossistes de la place… Ces négociations étaient particulièrement difficiles.
Il était nécessaire d’effectuer tout un travail sur la formation des prix (transport, fiscalité, marge des importateurs) afin de négocier sur la base de baisses ramenant les prix le plus proche possible de la France.
Finalement après des mois de rudes négociations, le LKP a signé un engagement de baisse de prix, successivement avec Ecomax, Boisripeaux , Leader Price, Cora-Match, Super-U , Milenis Champion et Carrefour Destreland.
A l’issue des négociations nous avons demandé que la publicité pour l’engagement de baisse de prix se fasse par voie d’affiche mentionnant l’ancien prix au 1er février (pour Boiripeaux au 31-12-2009) et le nouveau prix en baisse. Les produits doivent être également facilement repérables en rayon par les consommateurs. Devant le refus des distributeurs de mettre le sigle LKP, un accord a été trouvé pour que les produits soient repérés par une cimaise ou un drapeau sur fond « madras ». Tous les prix négociés seront gelés jusqu’au 30 décembre 2009.
D’autres négociations ont débuté sur une liste de 50 produits dans les catégories suivantes : appareillage pour personnes handicapées, fournitures scolaires, électroménagers, matériaux de constructions, pièces de moteurs automobiles.

« Avec les lolos, les négociations se poursuivent »

Quels accords ont été pris avec les autres partenaires : moyennes  surfaces, lolos, grossistes, etc. ?
Pour permettre aux lolos et petits commerces de proximité, en particulier dans les zones rurales, à Marie-Galante, à la Désirade, aux Saintes de s’approvisionner à meilleur compte, des négociations ont lieu depuis le 20 avril avec les grossistes, l’Etat et la Région. C’est seulement à la fin de ces négociations qu’on pourra juger de la baisse définitive des prix.

Les baisses sont-elles effectives ?
Beaucoup de petits commerçants ont baissé leurs prix, ils devront les baisser encore dans les jours qui viennent.
En dehors de l'alimentaire et du domestique, d'autres produits  spécifiques devaient baisser (prothèses, etc.). Lesquels et dans quelles proportions. Pourquoi n'a-t-on pas médiatisé  autant ces avancées sociales ?
Nous avons négocié des baisses à hauteur de -15% pour les appareils pour handicapés, les fournitures scolaires. Si ces actions n’ont pas été médiatisées, la faute en incombe à la presse qui n’a pas cessé de parler de 44 jours, comme si le travail du LKP s’était terminé le 4 mars, alors que des négociations se sont déroulées jusqu’à la mi-juillet. D’ailleurs, elles ne sont pas encore terminées, puisqu’elles reprendront en septembre pour les matériaux de construction.
Ces baisses sont-elles effectives ?
Ces baisses sont effectives, sauf pour les pièces de voitures (-15%), elles le seront au 1er septembre 2009.
On n'a pas entendu beaucoup parler de la fameuse brigade de la  Répression des fraudes qui devait faire des descentes en Guadeloupe pour aider les inspecteurs et contrôleurs de la DDCCRF. Où sont-ils ?
D’après, les informations officieuses en notre possession, quatre inspecteurs de la DDCCRF auraient été affectés en Guadeloupe. Nous doutons que cela change quelque chose !

« L’histoire dira demain le travail colossal accompli »

Pourquoi n'avez-vous pas mis en place des brigades de contrôle LKP ?
Nous ferons mieux, le Bureau d’Etudes Ouvrières du LKP. Pour réaliser ses missions, ce bureau procèdera selon deux modalités : d’une part un centre de recherche et de documentation composé d’administratifs et de chercheurs et d’autre part un centre de contrôle et d’investigation avec des équipes désignées par les syndicats et les associations de consommateurs. Les résultats des recherches sont mis à la disposition de l’Etat, des collectivités locales de la Guadeloupe et du tout public. Nous ferons en sorte que la Brigade soit opérationnelle fin septembre. Là encore, nous innovons, nulle part cette structure n’existe. Nous allons faire preuve d’audace et d’imagination
Toutes ces mesures annoncées ne sont-elles pas limitées dans le  temps ? Renégociables ? Si oui, quand ?
On a souvent dit que la Guadeloupe ne sera pas comme avant. L’histoire dira demain le travail colossal accompli. Les forces dominantes disposent d’énormes moyens et essaieront de remettre en cause les avancées sociales. Ce serait un mauvais calcul, jamais plus les Guadeloupéens n’accepteront la pwòfitasyion.

En fin de compte, êtes-vous satisfait de ce que vous avez obtenu ?
Le grand mérite du LKP est d’avoir mis le problème de la baisse des prix au centre de ses préoccupations et d’avoir mis à nu le mécanisme opaque de la formation des prix et les profits des importateurs. Les plus grandes victoires ne sont pas matérielles. Dans ce monde d’égoïsme, voir des femmes et des hommes sacrifier des nuits de sommeil, aller au bout de leurs ressources physiques pour défendre l’intérêt général, est une belle satisfaction.
Propos recueillis par André-Jean VIDAL

IL A DIT
« Nous répercutons immédiatement la baisse de l'octroi de mer »
Fabrice de Raynal, directeur de Carrefour/Milénis
L'octroi de mer, je vous rappelle, s'applique sur les produits importés, c'est-à-dire le prix du produit plus le coût du transport. Pour qu'il y ait une baisse de l'octroi de mer, il faut des produits importés. Les produits stockés ne sont pas concernés. Nous allons appliquer toutes les baisses sur les produits importés par nous immédiatement. Cependant, nous avons demandé aux fournisseurs locaux qu'ils nous disent quels prix ils pratiquent. Dès qu'ils nous auront donné leurs prix, nous les appliquerons. Pour les produits frais, ce sera tout de suite. Pour les produits secs, qui sont stockés par nos fournisseurs, nous attendrons une nouvelle importation. Je le répète, il est hors de question de ne pas appliquer nos engagements.
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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 00:06
INDISCRÉTIONS
Colette
A Saint-François, Colette Koury possède une jolie maison, avec piscine. C'est au bord de cette piscine que la secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Marie-Lue Penchard, a eu l'autre samedi un léger malaise qui a inquiété ses proches. Mme Penchard, vite rétablie, a regagné Paris. Elle sera, en fin de semaine, à la Réunion, parce que la situation lié à la grippe A y devient préoccupante.

Marie-Luce
Marie-Luce Penchard a repoussé son séjour aux Antilles de quelques jours, la situation à la Réunion (voir ci-dessus) devenant inquiétante.  Chez nous, plus prosaïquement, Mme Penchard parlera prix des carburants au moment où l'on sait que ceux-ci devraient augmenter, ce qui ne sera pas pour calmer les syndicats... Marie-Luce en pompier pou!r éteondre le feu, faudra qu'elle ait du talent ! D'autant que les syndicats de l'enseignement, mais aussi les autres, préparent une rentrée chaude, chaude, chaude...

Jacques
Jacques Gillot, président du conseil général, est véritablement un homme de culture. Nous dirons même un homme... de l'art. Son discours à la fête patronale du Gosier en témoigne : « La combinaison de partitions jouées en harmonie crée les plus belles symphonies, tout comme le camaïeu des couleurs savamment dosées crée les plus belles toiles... En peinture comme en musique la beauté réside avant tout dans le regard et dans l’oreille du public. » C'est beau, non ? C'est vrai que la politique c'est l'art de la petite musique douce et des couleurs en camaïeu...

Jacques 2
« L’unité c’est ce combat permanent qui fait se détourner des ragots pour privilégier la parole donnée et la confiance dans l’engagement, L'unité, c'est là notre force. Et j’irai même plus loin : c'est la condition aussi, je le dis très clairement, du rassemblement de la gauche ! » C'était Jacques Gillot, au Gosier. Devant ses amis... et les autres. Quand on sait qu'aux prochaines régionales il pourrait y avoir trois listes de la gauche démocratique, il y a de quoi rire !

Jacques 3
« S'il est bien une leçon à tirer de notre histoire commune, c'est que la Gauche n’est forte que lorsqu'elle sait se rassembler. L’unité cela suppose d’apprendre à faire un pas l’un vers l’autre, au-delà de nos sensibilités et de nos prises de positions. Débattons ! Et choisissons les meilleurs d’entre nous, c’est-à-dire celles et ceux qui ont les meilleures chances de faire renaître l’espérance et de nous mener à la victoire. » Vu, ça c'est pour son ami Toto (calin, calin), bien balloté par l'entourage du président Gillot. « C'est l'entourage !.. », accuse-t-on, qui brouille le jeu entre les deux hommes. Sûrement...

Jacques 4
Le président Jacques Gillot vient d'écrire à Xavier Darcos, ministre du Travail, pour lui rappeler que les contrats aidés bénéficient, s'ils ont 50 ans et plus, d'un renouvellement de 36 mois de leur contrat d'avenir. Il demande que les contrats aidés qui atteigne 50 ans lors de l'exécution de la convention bénéficient aussi de la clause de renouvellement. A suivre...
André-Jean VIDAL
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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 00:01
LA GESTE NOIRE THIERRY ALET
Exposition inaugurale de la résidence d'artiste Chez Henri, Saint-Louis de Marie-Galante.

Chez Henri et la galerie T&T Art Contemporain invitent au vernissage de l'exposition Inaugurale de la Residence d'Artiste. Du 1 au 30 août, Thierry Alet, artiste guadeloupeen de renommée internationale a créé une nouvelle série d'oeuvres, dans la continuité de la série Catharsis exposée l'an dernier à T&T Art Contemporain. Cette série d'œuvres a aussi fait l'objet d'expositions à la galerie JMArts à Paris, à la Hot Art Fair de Bale et à la fondation Clément en Martinique cette année. L'exposition intitulée La Geste Noire fait référence en particulier à 12 toiles de petites dimensions inspirée de la première page du roman de Michele Cazanove. L'auteur y décrit le meurtre de l'enfant esclave dans les secondes suivant son accouchement. (Chez l'Harmattan).

Plus qu'un vernissage. En effet la célébration commence la veille avec un concert du groupe Alchimik pendant lequel Thierry Alet créera sur place une fresque sur toile de bateau en fond de scne. Le lendemain l'Artiste ouvre les portes de son atelier à partir de 12H00.

PROGRAMME


Samedi 29 :
17h30 - 18H30 Apéritif en musique
21h00 Concert + Création Fresque 

Musique
Groupe ALCHIMIK

Raymond DHUY................Basse
Jean Michel LESDEL...........Piano

Raymond GREGO..............Batterie
Invite: Patrice COYO..........Chant

Dimanche 30 : 
LA GESTE NOIRE - THIERRY ALET

12H00 Atelier Portes Ouvertes

18H00 Vernissage

18H00 - 20H00 : Open Bar 
Planteur, Ti punch, Rillettes de Thon et de Marlin fume
21H00 Concert ROLAND TCHAKOUNTE 
accompagné du groupe TRILOG
Patrick VINCENT.....Guitare

Brunot GOUFFRAN.....Batterie

Pierre CAFOURNET....Basse
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