LETTRE OUVERTE A ÉLIE DOMOTA PAR NICOLAS VION
Nicolas Vion, gérant de la Maison créole, au Gosier, est souvent la cible des discours et tracts diffusés apr el LKP. Il vient d'écrire ue lettre ouverte à Elie
Domota, le mettant aud éfi de la publier sur le site ugtg.org.
Gosier, le 1er Mai 2009
Il m'est transmis par mail, le texte de votre intervention lors du "meeting" du Palais de la Mutualité, en date du 21 avril 2009.
C'est me marquer beaucoup de considération que de m'interpeller aussi souvent, en me mettant dans vos propos sur le même registre, que le président SARKOZY, Mr JEGO Secrétaire d'État, Mr DESFORGES
Préfet, Mr LUREL ou Mr GILLOT…
Je ne suis pourtant qu'un homme simple à qui peu de choses suffisent. Je fais partie de ces hommes dont GANDI disait : "Vivre simplement pour que simplement d'autres puissent vivre."
Autrefois, l'allumeur de réverbère passait tous les soirs dans les rues pour apporter sans bruit la Lumière en humble travailleur qu'il était, mais ce n'est pas parce que je suis "allumeur de
réverbère" qu'il faut me considérer comme un lampiste, moi qui n'ai pas la chance de posséder cette vérité immanente dans laquelle vous vous drapez comme d'une étole…
Nous savons tous que pour construire et conduire un mouvement révolutionnaire il faut 3 leviers forts :
• 1. DES REVENDICATIONS POPULAIRES s'appuyant sur des slogans simples du type "À bas l'injustice", "Vous, Nous sommes exploités et nous ne nous laisserons pas faire" etc…
• 2. DES BOUCS ÉMISSAIRES COLLECTIFS : les Nobles et le Clergé en 1789, Le Capitalisme international, la Pwofitasyon, et leurs représentants proches et facilement identifiables :
• Les Békés, les Blancs, tous ceux qui ne sont pas d'origine Africaine ou Indienne, …
• 3. ATTISER LA PEUR : la chasse aux traîtres, le Chloredécone : nous sommes tous empoisonnés, (c'est fort, ça inquiète tout le monde, on pense à ses enfants, et moi et moi et moi comme dit
Renaud dans sa chanson), mais on peut utiliser aussi la radio activité (pas les cendres de Montserrat qui sont naturelles, mais tout ce qui provient de "l'autre, source de tous nos maux")
Dans votre intervention, je retrouve bien sûr tous ces ingrédients classiques.
Et pour justifier votre argumentation que le patronat ne pratique pas le dialogue social, il vous faut un exemple à montrer du doigt au peuple, un patron à offrir à l'auditoire, et que diable, peu
importe si l'exemple est faux, vous vous dîtes qu'on n'y verra que du feu, que personne n'y verra
rien.
À la page 7 de ce document, vous me mentionnez donc, et je vous cite :
Ainsi de ce Nicolas VION par exemple, pour ne pas le nommer : 8 salariés travaillant à son hôtel, aucune élection professionnelle d'organisée; et bien entendu il se fout de l'Accord BINO, et dans
trois ans, une fois l'aide de l'État
arrivée à son terme, ce ne sera toujours pas son problème…
Il s'agit là d'un amalgame fait de contre-vérités et d'appréciations qui vous sont strictement personnelles ce que je déplore.
Rétablissons donc la vérité en espérant que vous aurez "l'honnêteté" intellectuelle de porter publiquement les éléments qui suivent à la connaissance de ceux que vous avez abusé jusqu'ici, à
diverses reprises, par la désinformation.
1. Tout d'abord je vous fais observer que je suis Gérant d'une S.E.P responsable de l'installation et du contrôle d'un Gestionnaire chargé de gérer l'hôtel "La Maison Créole". C'est donc le
Gestionnaire qui gère en direct l'hôtel, avec mon assistance éventuelle à sa demande, et sans moi, en général. 2. L'hôtel comprend 16 salariés, soit 13 équivalents temps plein, et non 8 comme
vous le mentionnez à tort.
Je jugeais nécessaire de corriger ces premières approximations grossières.
Pour compléter et apporter maintenant l'éclairage nécessaire à vos propos :
• En juin 2007, nous avons informé le personnel de l'hôtel, que nous procéderions à des élections à la rentrée, après les congés.
•
En octobre, lors d'une réunion du personnel, nous avons confirmé cette volonté et avons informé les agents que nous allions contacter la DDTEFP pour avoir communication de la procédure à respecter.
Ce qui a été fait.
• Jeudi 8 novembre 2007 : Mr Vincent LEMAIRE, Directeur du TEFP nous a adressé, (suite à notre demande), 7 pages d'informations concernant le déroulement des élections de Délégué du Personnel. Nous
étions préoccupés de bien respecter "la règle", préoccupation d'autant plus nécessaire que vous vous montrez plus vigilant à m'observer pour dénoncer la moindre erreur que je pourrais commettre,
plutôt que de traquer toute cette économie informelle, qui fait une concurrence déloyale et mortifère à ceux qui payent leurs charges.
• Mercredi 19 novembre 2007,
Tous les membres du personnel ont été informés à nouveau par voie d'affichage que l'établissement hôtelier entendait procéder aux élections de Délégués du Personnel.
Le 1er tour a été fixé au 21 décembre 2007
Le 2 ème tour éventuel au 7 janvier 2008
Toutes les Organisations Syndicales – y compris l'UGTG dont vous êtes aujourd'hui Secrétaire Général – ont été informées par courrier Recommandé + AR.
Votre Organisation UGTG a accusé réception de notre courrier le 22/11/07, tout comme l'ont fait la CFTC, la CGTG, et l'UIR CFDT,
La CGT/FO a réceptionné son courrier le 26/11/07.
La MASU à qui nous avions écrit, bien que non représentée dans l'hôtellerie, n'a pas retiré son courrier.
De même pour la CTU.
Une seule Organisation Syndicale nous a répondu : il s'agit de la CFTC.
• Le 1er tour du scrutin a eu lieu comme prévu le 21 décembre, en présence de Maître ichard LOUISE, huissier.
Le Procès Verbal a été signé par 4 salariés (les 2 plus jeunes et les deux plus anciens parmi les votants).
Résultat : Nombre d'électeurs inscrits :16. – votants : 0 (Zéro)
• Nous avons procédé à un 2 ème tour le 7 janvier 2008, toujours en présence de Maître Richard LOUISE, huissier.
Le Procès Verbal a été signé par 4 salariés (les 2 plus jeunes et les deux plus anciens parmi les votants).
Résultat : Nombre d'électeurs inscrits :16. – votants : 0 (Zéro)
Donc, malgré ce que vous clamez, les élections se sont déroulées légalement et concrétisent les choix volontaires du personnel, choix qui s'expriment par deux constats de carence.
J'ajoute encore que le 5 mars 2009, l'hôtel a demandé à bénéficier des mesures de chômage partiel suite à la baisse d'activité et à la perte financière de 190.000 € consécutive au mouvement
déclenché le 20 janvier et qui a considérablement tari l'afflux touristique. Or le chômage partiel n'aurait pas pu être accordé si nous n'avions pas procédé aux élections des Délégués du
personnel.
C'est quand même EXTRAORDINAIRE de nier toute cette RÉALITÉ.
Je précise encore que c'est le CA réalisé en haute saison qui permet de payer les salaires du personnel en basse saison.
Or au CWTC vous avez déclaré : "Ils ont l'argent pour le personnel, regardez tous ces millions perdus qui auraient pu être redistribués".
La RÉALITÉ ÉCONOMIQUE est tout autre : l'argent perdu ne permettra pas de payer des salaires d'où chômage technique, licenciements économiques, voire dépôts de bilans.
Votre formulation " Ainsi ce Nicolas VION…", outre qu'elle n'apparaît pas respectueuse à mon égard, mais est relativement fidèle à votre expression apparaît sans contestation possible
totalement erronée (et en disant erronée, je suis poli), tant sur le nombre des salariés que sur l'affirmation "Aucune élection professionnelle d'organisée".
Comment un représentant syndical, à votre niveau de responsabilité, peut-il commettre non intentionnellement de telles erreurs ?
La moindre des choses aurait été de vérifier vos sources, plutôt que de vous contenter de colporter des rumeurs. D'autant plus que vous êtes cadre et de surcroît Directeur Adjoint de
l'ANPE.
Vos décisions s'appuient-elles uniquement sur des rumeurs ?
D'aucuns pourraient penser qu'il s'agit peut-être d'un acte volontaire de falsification de la réalité ?
Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ?
Pour ma part, étranger à la polémique, je me garderai de tout procès d'intention.
Puis vous poursuivez vos propos par "il se fout de l'Accord BINO"
Il s'agit là, une fois de plus, dans votre langage, d'une affirmation sans fondement quelconque, qui raduit vos vécus profonds et apparemment tumultueux, sans preuve tangible, et au mépris de la
réalité.
Au risque de me répéter, l'Histoire nous a appris que pour entraîner et rassembler les foules, il fallait des messages simples et racoleurs, et si possible des Boucs émissaires.
Ainsi les Nazis et les Fascistes s'en sont pris à la "juiverie internationale". Napoléon 1er au Duc D'Enghien, et d'autre plus près de nous aux "Yankees".
N'est-il pas trop facile de s'en prendre au Capitalisme, aux Profiteurs, aux Blancs pays et aux Békés, dans une généralisation réductrice pour ne pas la qualifier de simpliste, où l'on perd de vue
tout ce qui fait l'Homme et ses valeurs ?
Ne s'agit-il pas là d'une vision Manichéenne monochrome faite
- De blanc et de noir, sans gris, sans autre couleur,
- De bons et de méchants,
- De profiteurs et d'opprimés,
- De valeureux travailleurs et de riches paresseux ?
Vous ne pouvez me faire l'injure de pareils raccourcis…
Mais quand vous dites :
"Il y a un certain nombre de guadeloupéens… qui courent s'asseoir … dès que l'État français dit :
à table" Cela m'interpelle sur la vision que vous avez de vos Frères et sur votre aptitude à la compassion ?
Qui donc a grâce à vos yeux ?
Votre vision du monde, je crois le comprendre, ne semble pas englober l'Amour et la compassion, mais privilégie les batailles, les occupations de rues, les rapports de forces plutôt que de faire la
place nécessaire au dialogue, aux échanges et aux compromis dans lesquels vous pensez n'être, comme vous le dites que "les dindons de la farce".
Pour citer GANDI :
JE CROIS PROFONDÉMENT QUE RIEN DE DURABLE NE PEUT ÊTRE BÂTI À PARTIR DE LA VIOLENCE"
"SEULS CEUX QUE LA CRAINTE POSSÈDE SE MUNISSENT D'ARMES"
C'est ainsi que se fabrique avec des mots choisis, les cocktails où l'on désigne à la vindicte populaire ceux qui seraient responsables de tous les maux de la société, avant de lancer contre eux
des "Fatwas" appelant à la violence préméditée et souvent criminelle.
Je rappelle que le sage Mahâtmâ GANDI disait (et je vous laisse méditer cela) :
"Ce n'est pas parce que l'erreur se propage et se multiplie qu'elle devient vérité".
Ce n'est pas le nombre, la masse, la rue qui sont à l'origine des grandes découvertes, des inventions, et des grands progrès de l'Humanité.
Souvenez-vous : "Et pourtant elle tourne" malgré l'affirmation contraire quasi unanime.
Ceux qui ont vécu en 1543, pouvaient avec l'inquisition, jeter fermement l'opprobre sur Galilée, ou Copernic en homme éclairé et sûr d'eux qu'ils étaient. Est-ce encore possible aujourd'hui
?
Vous affirmez "vos vérités révélées" et vous n'hésitez pas avec force à les affirmer légitimes :
Aucun doute ne vous interpelle-t-il ?
Enfin votre propos se termine par :
"Dans 3 ans, une fois l'aide de l'État arrivée à son terme, ce ne sera toujours pas son problème".
Vous qui êtes dans la fonction publique, vous pouvez considérer posséder la sécurité de l'emploi, et même si la France venait à partir et que les postes de la fonction publique venaient à diminuer,
en tant que salarié protégé, vous seriez un des derniers à vous inquiéter pour votre situation.
Mais Mr DOMOTA, nous qui sommes dans le secteur privé, nous vous disons que dans 3 ans, un certain nombre d'entre nous ferons partie de la rubrique nécrologique du LKP. D'ailleurs, la
pandémie a déjà commencé…
Pour parodier votre vocabulaire :
"Il est EXTRAORDINAIRE de constater que ce sont majoritairement des retraités et des salariés de la fonction publique qui ont voulu traiter des revenus du secteur privé !
Lorsqu'on affirme les notions de compétence et d'excellence en Guadeloupe, j'observe que les enfants qui n'ont pas eu d'école pendant plusieurs semaines, ceux de l'ASFO qu'on empêche maintenant
d'étudier à proximité de leurs examens, pourront juger librement de la situation qu'on leur a imposé (pour leur bonheur futur ?).
Les a t-ont laissé s'exprimer, et leur a t'on demandé leur avis ?
Abordons maintenant la question de l'accord interprofessionnel sur les salaires, dont vous prétendez "que je me fous".
Il y a quelques points sur lesquels nous nous rejoignons :
Oui, il y a des injustices sur notre planète,
Oui il y a du malheur, de la pauvreté, des violences et des iniquités.
Je reste persuadé qu'il faudra du temps, beaucoup d'efforts, et une élévation intellectuelle et spirituelle collective pour transformer et éradiquer tout cela, bien plus sûrement qu'avec des
cagoules et des armes.
Je n'entends pas, quant à moi, par légèreté, ajouter et engendrer des tares supplémentaires à celles existantes.
C'est pourquoi comme chacun d'entre nous je dois montrer l'exemple, par la qualité de mon travail, par une vie simple et non-ostentatoire, par le respect des valeurs fondamentales que sont la Vie
et l'Humanisme.
Ce ne sont pas les régimes politiques ou les structures qui changent pour un monde meilleur, ce sont les individus de bonne volonté.
Une Femme, un Homme, soucieux de ce qui l'entoure et des autres, fera toujours de la bonne ouvrage, même dans de mauvaises structures ou avec peu de moyens.
Un individu "médiocre" même dans des structures idéales, et avec tous les moyens mis à sa disposition, aura des résultats passables ou désastreux.
1917 et la révolution Bolcheviste, ont duré 50 ans. C'est peu au regard de l'histoire, mais c'est terriblement long pour ceux qui ont vécu le Goulag (les camps de travail).
Relisez Alexandre Soljenitsyne…
Quant au niveau de vie des Soviétiques, y compris encore aujourd'hui, il n'attire semble-t-il, pas beaucoup de Guadeloupéens ?
Les idéologies de Proudhon, Marx, Hegel, n'ont pas survécues à la réalité économique…
Le salaire égal pour tous ou "à chacun selon ses besoins" a vite été oublié.
La "réalité" cubaine fait-elle beaucoup d'envieux dans la caraïbe ?
Pourtant, ceux qui ont conduit leurs populations à cette situation étaient sûrs de leurs vérités.
1968 a vu les salaires revalorisés de 30 %, mais ce "progrès éphémère" a été rattrapé en moins de 3 ans par l'inflation : un trompe nigauds.
Relancer la consommation par les salaires a déjà été essayé : l'effet est à court terme, mais c'est un leurre sans lendemain.
La seule augmentation de richesse résulte de la quantité de travail, d'une meilleure productivité, et de l'investissement productif.
Souvenez-vous de ce que je vous ai dit au CWTC :
"Si nous acceptons de passer de 35 heures hebdomadaires à 39h, cela représentera mensuellement une hausse de revenus minimale de 150 €".
Face au temps de travail en vigueur autour de nous dans la caraïbe, jugez si cela serait scandaleux.
On peut toujours penser travailler de moins en moins, produire de moins en moins de richesses et gagner de plus en plus : cela s'appelle l'Utopie, et certains y croient…
Vous l'aurez compris, c'est cela qui nous distingue fondamentalement : vous êtes sûr de votre solution et moi je cherche la vérité, car je suis persuadé que les mauvaises solutions engendrent les
larmes et la douleur… quand cela ne fait pas couler le sang.
Je l'ai déjà dit et je le répète : les 200 € sont une erreur même si l'intention est compréhensible.
Il y a une Guadeloupe à plusieurs vitesses : le privé et le public avec ses 40 % dont on sait que cette valeur est supérieure au différentiel de vie chère par rapport à l'hexagone, or je ne vous ai
pas entendu sur cette question ?
Il y aura demain ceux qui vont toucher le RTSA et la prime des collectivités (calculés par référence aux revenus totaux annuels avec primes et accessoires) et ceux qui ne les auront pas, voici
encore une cause de disparité…
Il y aura ceux qui ont 14 mois de salaires avec primes et accessoires qui les situent globalement en revenu annuel bien au-delà de 1,4 SMIC, mais qui avec le taux horaire de référence seront dans
la tranche inférieure à 1,4 SMIC. Ils toucheront le Bonus patronal, mais pas le RTSA et la prime des Collectivités : Belle victoire ! D'autres salariés moins chanceux que les précédents, avec des
revenus globaux annuels bien inférieurs, seront à 1,41 SMIC, et n'auront pas droit au bonus patronal : voilà encore une source supplémentaire d'injustice !
Tout cela résulte d'une absence de réflexion profonde, et comme vous êtes le porte-parole du LKP, vous en portez la responsabilité devant les travailleurs. Je comprends très bien que devant ces
évidences qui s'affirment chaque jour un peu plus, il vous faille attaquer le monde patronal et tenter de faire croire que c'est lui le responsable.
Quant aux 200 € dans trois ans, ils représenteraient de l'ordre de 350 € chargés soit 28 % d'évolution des revenus : est-ce possible dans le contexte concurrentiel et mondial, et vis-à-vis du reste
de la caraïbe ?
À moins que le "confetti" Guadeloupe se décide à l'autarcie, mais quelles sont ses richesses propres qui vont lui permettre de survivre : le Nickel, le Pétrole, son Industrie ?
Comment se développer dans la caraïbe (programme Intereg) en sortant du système concurrentiel ?
Un développement endogène s'appuyant sur quels supports ?
Le choix économique que vous préconisez échouera in fine (et je ne suis pas particulièrement fier de le dire), mais il faut trouver un autre modèle, accepté par toutes les parties, y compris par le
monde économique, seul producteur de richesse, hors transferts de l'hexagone.
Certes il y a beaucoup à faire et c'est difficile.
Les solutions ne reposent pas sur le "Ya Ka, Faut Qu'on", mais sur des réflexions profondes, un consensus, plutôt que le recourt aux contraintes, ce que vous préconisez avec force.
Je sais que ces évidences sont irritantes pour ceux qui en ont d'autres.
Permettez-moi d'ajouter encore que ce qui fait la richesse d'une société, ce sont les Hommes et les Femmes qui l'a composent.
Si vous faites fuir demain les sources vives du pays et les entreprises privées qui produisent la richesse (redistribuée dans la fonction publique), alors que deviendront les emplois de cette
dernière et les autres ?
À moins que vous n'envisagiez alors de renforcer considérablement la pression fiscale jusqu'à l'insupportable ?
Je relève souvent dans vos propos des références à ceux qui aiment la Guadeloupe.
Je pense que ce qui est fondamental dans l'amour est de savoir comment on aime :
• Comme l'âne aime les chardons et s'en nourrit ?
• Comme Michel-Ange sculpteur et peintre, auteur des Tombeaux des Médicis, de la
Chapelle Sixtine et du Dôme de Saint-Pierre qui fait éclater la beauté?
• Comme le sculpteur de pierre qui pétrifie la grâce, à l'image de Jean-Baptiste Carpeaux ?
Aimez-vous la Guadeloupe mieux qu'un autre ?
Je vous demande de m'accorder mon droit de réponse en mettant en ligne la présente, sur votre site qui publie votre intervention du 21 avril au Palais de la Mutualité
Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations.
Nicolas VION