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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 14:41

LES INVASIONS BARBARES
Par Michel EYNAUD


Les barbares ne sont pas forcément des « païens » sanguinaires. Depuis l’antiquité ils se définissaient par leur langage incompréhensible, et par leur absence de participation à la vie citoyenne. A contempler le spectacle du monde, on peut se demander si de nouvelles hordes de barbares ne sont pas en train d’envahir subrepticement nos cités et même nos pensées.


Pour les grecs, tous ceux qui ne parlaient pas leur langue étaient qualifiés de barbares. Pour les romains c’étaient ceux qui vivaient au-delà de leurs frontières, parfois utilisés comme mercenaires, avant qu’ils ne finissent par déferler et détruire leur civilisation. Avant de devenir un terme péjoratif plein de menaces, le qualificatif de barbare désignait d’abord celui qui n’appartenait pas à la même sphère culture, et qui ne participait pas à la vie de la cité, étant plutôt enfermé dans sa logique de clan. C’est d’ailleurs pour préserver son emprise sur la Gaule transformée en province, que César attribua à ses habitants la qualité de citoyens romains afin de les sortir de leur barbarie... et de les convaincre de contribuer à lutter contre l’envahissement par les tribus germaniques. Mais les nouveaux barbares francs eurent finalement le dernier mot en dévastant aussi bien la Gaule que l’Italie.


L’histoire détournée par l’idéologie a par la suite étendu le concept de barbarie à tout étranger, notamment non européen, et particulièrement non chrétien. Pourtant, avant de projeter sur les autres une sauvagerie caricaturale, il y a intérêt à débusquer les formes modernes de la barbarie, qui s’infiltrent dans notre environnement de mondialisation en crise, et jusque dans nos propres comportements. Nous sommes parfois nos propres barbares, en dépit de beaux discours, de grandes intentions, voilant en fait de répugnantes pratiques.

La barbarie libérale

Le système libéral se réfère  à quelques lois, les moins nombreuses possibles. La principale est qu’une « main aveugle » guide des marchés qui se régulent automatiquement entre offre et demande. En réalité dans leurs cénacles les puissants de la planète parlent entre eux une langue que la multitude des pauvres ne peut pas comprendre. Quand les uns survivent au quotidien dans la précarité, les autres jonglent avec des sommes aussi astronomiques que virtuelles qu’ils font circuler aux quatre coins de la planète dans un seul but : le maximum de profit immédiat. Et la crise mondiale de la finance a bien montré que cette quête  de l’intérêt maximal et rapide n’a pas de limite, même si elle doit ruiner banques et entreprises, endetter les états, et remplir les rues d’émeutes de la faim.

 La barbarie libérale est sans foi ni loi, prête à la marchandisation de toutes les productions humaines, que ce soit les produits de la terre, des réalisations industrielles, des créations culturelles et artistiques, et même des parties du corps humain. Elle nous ramène aux pratiques du cannibalisme, l’argent en plus, le sacré en moins.

La barbarie sociale

Face à cette crise mondiale auquel aucun pays, aucune région (et encore moins la nôtre) ne peut se soustraire, une résistance est nécessaire. Elle devrait se traduire par un grand mouvement de retour de l’intérêt collectif pour « décréter le salut commun », comme y appelait l’Internationale. Elle devrait voir naître une révolution morale pour limiter les excès d’un système  sans autres prédateurs qu’un terrorisme religieux aveugle…et lui-même ! On pourrait espérer un élan citoyen fédérant les forces vives de nos cités : élus politiques, représentants syndicaux, acteurs de la société civile, intellectuels, etc. Mais la réalité est plus décevante : quand certains appellent à la protestation, c’est en fomentant l’unité des uns contre les autres.

Les forces sociales sont de la plus impérieuse nécessité pour combattre la barbarie libérale, mais leurs leaders se transforment eux-mêmes en barbares quand ils appellent à la haine contre les élus de la démocratie représentative, quand ils décrient les médias pas assez aux ordres, les intellectuels pas assez conformes. La légitimité sociale et syndicale ne se construit pas dans l’exclusion de la légitimité politique et représentative, ni dans la pensée unique. Sauf si elle ne vise qu’à cultiver un populisme dans lequel Lepen fut un expert (avec « tous pourris » comme cri de ralliement), voire à préparer l’insurrection révolutionnaire sur le modèle de Pol Pot (avec l’extermination de toutes les forces intellectuelles et culturelles du Cambodge… et les journalistes en premier). Toute dictature, même déclarée « du prolétariat » (de la nomenklatura qui parle en son nom en fait) reste une dictature. Et donc une barbarie.

La barbarie urbaine

Pendant que le libéralisme aggrave les inégalités, répand ses OGM sur la planète, fait et défait les marchés, casse les prix des matières premières, pollue l’atmosphère ou l’eau, les campagnes se vident. Leurs habitants quittent leurs terres pour aller à la ville, la plus proche ou celle de l’Occident lointain (au péril de leur vie mais au profit de marchands de rêve ou de sommeil). Exode rural ou émigration sud-nord, pour aller travailler dans une usine, un atelier clandestin ou s’enliser dans le chômage, beaucoup de voyages se finissent dans les rues des grandes villes, les bidonvilles ou les banlieues de leur périphérie.

Dans ces ghettos repoussés au-delà de nouvelles frontières intérieurs, il faut survivre. Les organisations sociales et les solidarités traditionnelles ne fonctionnant plus, l’instinct de conservation individuelle l’emporte sur la socialisation citoyenne. La survie dans la jungle urbaine amène certains à la transgression des règles communes. Les nouveaux barbares des banlieues, dans les caves des immeubles sans âme, trafiquent, rackettent, et parfois aussi violent ou torturent. Quand ils ne s’entretuent pas pour un bout de territoire dérisoire, pour un marché de stupéfiants frelatés, ils dégradent les voitures de leurs voisins, les halls de leurs habitations, attaquent toute forme ou tout représentant social rappelant une loi qu’ils refusent comme injuste. La barbarie urbaine s’appelle incivilités dans les statistiques des commissariats de police.

La barbarie sectaire

L’angoisse du lendemain, la soumission à des injustices sans fin, le désespoir d’un ascenseur social en panne, de l’inefficacité de défenseurs impuissants ou intéressés, poussent les humains en désarroi dans les bras des nouveaux faiseurs de rêve. Religieux traditionalistes ou hérétiques, gourous inspirés, « philosophes », « coachs », prophètes politiques ou syndicaux, ils sont nombreux à proposer des solutions « parfaites », des dogmes rigides, des traditions apocryphes, des innovations charlatanesques.  Les barbares sectaires distribuent des solutions dans l’au-delà ou dans l’ailleurs, mais cultivent ou cautionnent la violence ici et maintenant.

Dans le meilleur des cas, ils encouragent à la soumission et sont complices des autres barbaries. Dans le pire des cas, ils abusent des crédulités pour faire prospérer leurs affaires matérielles quand ils n’abusent pas sexuellement de leurs ouailles (et de leurs enfants). Ils se taillent parfois de grands succès en appelant à la croisade ou au djihad, bref à la haine de l’autre, quand ils ne se volatilisent pas dans de terribles suicides collectifs.

La barbarie politique

A côté des « faiseurs de rêve », il y les « faiseurs de promesses ». leur langue est mélodieuse, même si on ne comprend pas toujours ce qu’ils déclament, ou si ce que l’on a compris n’est pas vraiment ce qu’ils vont faire. On le dit souvent à la suite de l’aveu d’un éminent membre du RPR « les promesses n’engagent que ceux qui les croient »… mais derrière cette déclaration banalisée, n’y a-t-il pas tout simplement la justification du mensonge, de l’abus de faiblesse ou de confiance ? N’y a-t-il pas la sape de la démocratie ?  Les barbares politiques font des lois qu’ils imposent aux citoyens mais s’autorisent de honteuses pratiques.

Tel ancien chef de l’état peut faire payer son parti pour que la mairie de Paris ne soit pas partie civile dans un procès qui s’annonçait perdu, tel chef de l’état actuel fait mettre la France au ban des nations en maltraitant une population stigmatisée, les Roms, ou bien en violant les principes de droit européen dans les dispositions de la garde à vue, pendant que ses services secrets semblent espionner les journalistes qui enquêtent sur des affaires d’état (et se font bizarrement voler leurs ordinateurs…). Il faut bien l’avouer, certains politiques ne sont pas des citoyens comme les autres, dans leur clan de clients privilégiés du Fouquet’s, dans leur fonction de mercenaire au service des puissances de l’argent protégées par leur « bouclier fiscal »… et il est des barbaries singulièrement huppées.

La barbarie quotidienne

L’exercice de la citoyenneté fait de moins en moins recette. Les associations fonctionnent souvent de bric et de broc autour de rares bénévoles, les, syndicats ont de moins en moins d’adhérents, les partis politiques sont moins souvent des espaces de débat qu’une pépinière de  professionnels du cumul du mandat qu’il faut présélectionner et financer. Quant aux électeurs, à part pour les élections municipales, on ne peut pas dire qu’ils se déplacent massivement lors des consultations électorales.

Il y a une forme de barbarie du quotidien où l’on désinvestit la vie sociale, la participation à la vie citoyenne ou aux corps intermédiaires. Les victimes de la barbarie libérale semblent avoir de plus en plus intériorisé un positionnement de combat solitaire dans un univers d’impuissance globale face à des enjeux qui dépassent les capacités individuelles. On condamne les politiciens professionnels, on critique autant qu’on envie leur engagement vécu comme mercenaire, mais on n’exige rien d’eux, on se retire des contre-pouvoirs qui font la démocratie, et à l’occasion on fait le siège de leur bureau pour une faveur toujours exceptionnelle et vitale. Même si on n’y a pas droit, même si c’est pour en priver un plus compétent, un plus nécessiteux. La barbarie s’intériorise facilement !

Au fond les barbares ne sont peut-être pas au-delà de nos frontières, préparant leur invasion. Il sont peut-être déjà là, cultivés par nos grandes complaisances, nos petits arrangements, nos vieilles habitudes, nos facilités, notre paresse intellectuelle. Il est facile d’accuser l’autre pour mieux se battre contre lui en oubliant de se remettre en question. Si le barbare est celui qui ne parle pas la même langue, ne participe pas à la même culture et donc société, il est temps de cultiver le vouloir vivre ensemble plutôt que le rejet, le partage plutôt que la confiscation, l’inclusion plutôt que l’exclusion et la stigmatisation. L’heure n’est plus au rassemblement des uns contre les autres, mais à l’union de tous ceux qui se reconnaissent et s’acceptent comme différents, mais aussi comme porteurs d’un projet commun à mettre en oeuvre dans une citoyenneté intégrative.



Progrès social daté du 13/1/2010, p  PAGE 4



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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 19:38

INDISCRÉTIONS
Serge, Victorin, Roolphe
Serge Letchimi, de Martinique, Victorin Lurel, de Guadeloupe, Rodolphe Alexandre, de Guyane. Trois présidents de région françaises (jusqu'à preuve du contraire) qui se portent au secours d'un Etat de la Caraïbe. Trois petits départements français qui volent au secours d'un Etat souverain victime d'un coup de vent il y a quelques semaines. C'est ce week-end que nos trois présidents de régions « encore colonies françaises », comme diraient certaines syndicalistes, iront apporter les millions de l'Europe et de la France à cet état indépendant bien embarrassé par les réalités... météorologiques !

Victorin
Cette année encore, Victorin Lurel soutient le Gwadloup Festival. Heureuse initiative. On suppose que c'est comme à Sainte-Lucie, une opération destinée à drainer un maximum de touristes, qui vont loger dans nos hôtels, louer des voitures chez nos loueurs, déguster de bons petits plats dans nos restaurants locaux. Et puis, une fois ces touristes attirés par notre ambiance, notre musique, retournés chez eux, ils seront la caisse de résonnance qui fera que, les prochaines semaines, nos hôtels, nos loueurs de voitures, nos restaurants afficheront complet. Ah, non, c'est pour que les Guadeloupéens aillent se trémousser devant la scène aux sons de nos artistes ! Les touristes manfou ! En fait, une version moderne du Panem et circenses, du pain et des jeux !.. Déception.

Arthur
Hier soir, Arthur Apatout, fondateur de la fameuse Compagnie créole, auteur, compositeur, a ouvert, accompagné de Victorin Lurel et d'autres personnalités, le Gwadloup Festival. Invité d'honneur de la manifestation organisée par Pierre-Edouard Décimus, fondateur de Kassav, il a procédé à la remise des Elwa d'or. S'il n'y avait pas ces… sages de la musique caribéenne où irait-on ?

Marie-Luce
Hier encore, Marie-Luce Penchard, ministre déléguée à l'Outre-mer, recevait rue Oudinot. Cependant, l'agenda de la ministre ne comporte aucune visite officielle en début de semaine prochaine. C'est que, lundi, elle saura si elle est reconduite dans ses fonctions de ministre ou si elle doit se trouver un point de chute. Les observateurs laissent entendre qu'elle ne craint rien, n'ayant pas démérité, soutenant bien ses dossiers. Qu'en pense Victorin Lurel, un temps pressenti pour la fonction et qui a dit non ? D'autres soutiennent qu'elle ne fait pas le poids, s'écrasant sous la pression de Paris, prête à toutes les compromissions pour rester ministre. Ben, y'en a qui sont des langues de p... !
André-Jean VIDAL

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 15:10

En ce 11 novembre 2010, il règne une atmosphère tout à la fois étrange et prometteuse sur la Guadeloupe.

L’arrivée de la « Route du Rhum » occupe les esprits et Pointe-à-Pitre, depuis dimanche dernier est envahie  par une foule nocturne, (heureuse situation qu’elle n’avait pas connue depuis bien longtemps), jusque tard dans la nuit.

Chacun veut voir de près ces géants des mers – et si possible leurs skippers-  qui en un peu plus de neuf jours, ont traversé l’atlantique. La fête populaire est à la hauteur de l’exploit et vient couronner  le travail ardu des autorités chargées de l’organisation.

Pour l’heure, les « promesses » de nos activistes-séparatistes d’empêcher cette fête sont restées vaines et ils ont du renoncer à se lancer dans une opération que les Guadeloupéens n’auraient, à coup sur, pas appréciée du tout.

Il leur revenait de tirer les conséquences de leur grève générale décrétée par l’UGTG- LKP pour le 26 octobre dernier. Laquelle, de l’avis des medias locaux fut un échec puisque pas une entreprise de la Guadeloupe n’en fut affectée.

Leur lot de consolation fut un défilé dans les rues de Pointe-à-Pitre, illégal puisque sans autorisation et pour lequel la « Police » annonça 6 500 manifestants et l’UGTG 20 000. On sait par expérience que le chiffre de la « Police » est surévalué et que celui des manifestants est inflationniste, mais là, on a battu tous les records  d’inflation.

Ces chiffres ont été annoncés dans la presse nationale à grand renfort de publicité et par la presse locale qui ne s’est pas donné la peine de se livrer à une expertise, du genre de celle que firent  les medias nationaux pour les derniers défilés de protestations contre la réforme des retraites. Ils se seraient aperçus que la aussi, les chiffres réels étaient bien moins élevés que ceux de la police.

C’est ce qu’ont fait deux de nos militants de CSLR, qui posté sur un balcon d’un immeuble de la rue Fébault, étaient à un point stratégique pour se livrer à ce comptage. En effet, au passage dans cette rue, du fait de la présence des voitures stationnés le long des trottoirs, de part et d’autre de la rue, les rangs se resserrent obligatoirement et ne peuvent compter plus de cinq personnes de front. Armés donc chacun d’un petit compteur, du type de ceux qu’utilisent les hôtesses de l’air pour compter les passagers dans les avions, nos deux militants CSLR n’avaient plus qu’à compter le nombre de rangés. L’un en trouva 863, l’autre 865. Ils prirent donc la moyenne de 864 et la multipliant par 5 obtinrent le chiffre de 3456 personnes participant au défilé. On est loin des 6500 annoncés par la « Police ». Quoiqu’il en soit, nous recommandons la méthode à nos journalistes « indépendants ».

Bien sur, l’UGTG-LKP vit rouge devant un tel échec. Et les antennes de RFO Guadeloupe (qui étaient restées closes toute la journée pour fait de « grève générale »), s’ouvrirent comme par enchantement pour le Secrétaire Général de l’UGTG venu s’en prendre aux pouvoirs publics (Président des Département et Région, Préfet)  « qui ne respectaient pas leurs engagements » menaçant le représentant de l’Etat et le traitant même de « Préfet-Raciste ». Ce que celui-ci réfuta fermement avec une émotion perceptible, dès le lendemain, sur ces mêmes ondes de RFO télé,  en exposant à l’adresse de la population le sens de son action qui est de maintenir l’ordre républicain et de recréer les conditions d’un retour au développement économique et social.

Alors et depuis, pour se « venger », l’UGTG-LKP multiplie les actions de grèves surprises et tournantes dans les entreprises. Mais la mayonnaise n’a pas l’air de prendre. Les employés du secteur privé ne sont pas prêts d’oublier ce que leur a couté les quarante quatre jours de blocage de l’an dernier, tandis que ces leaders indépendantistes fonctionnaires, se sont vu verser l’intégralité de leur salaire.

Ici ou là, depuis quelques jours, des chiffons rouges accrocher à des bâtons sont érigés en guise, sans doutes, de drapeaux révolutionnaires. Et ça et là, comme par exemple à la station d’essence de Gourbeyre (devenue un symbole de gestion UGTGerienne, entendez par là, gaspillages, pillages, et échecs), aux drapeaux rouges correspondent en contre-point des drapeaux tricolores, plantés là par on ne sait qui, ou encore des rubans tricolores, fixés aux façades des immeubles, comme à Pointe-à-Pitre. Peut être est-ce tout simplement pour fêter le 11 novembre ? Mais il ya une idée à suivre par tous ceux qui veulent relever la tête et ne pas se laisser faire par la minorité activiste indépendantiste de l’UGTG.

Enfin, en ce jour de fête nationale, les autorités administratives et politiques ont commémorés comme il se doit l’armistice du 11 novembre 1918, qui mit fin aux hostilités de ce que les historiens appellent « La Grande Guerre » parce qu’elle fut effroyable et fît 9 millions de morts.

C’est l’occasion pour nous de rappeler que des originaires de l’Outre-mer y prirent une part active. En particulier, un certain Camille MORTENOL, (Polytechnicien,  capitaine de vaisseau) à qui fut confié, rien moins, que la défense aérienne de la Ville de PARIS.

A  Pointe-à-Pitre, où il est né de parents tous deux, anciens esclaves, une rue porte son nom. Et tous le 29 novembre, Le « Comité MORTENOL » commémore la date de sa naissance, en 1859, en présence des autorités civiles et politiques, en déposant une gerbe au pied de la statue érigée en son honneur sur les quais du Port de Pointe-à-Pitre.

MORTENOL  n’est pas le seul originaire d’Outre-mer à s’être illustré comme grand français. Beaucoup d’autres ont porté haut les couleurs de nos petits pays. On connait leur nom et en particulier celui de Félix EBOUE. Alors aux esprits chagrins qui voudraient nous faire croire que les français sont des racistes et qu’il faut tourner le dos à la France, je conseille la lecture de ce discours que Gaston MONNERVILLE prononça sur le sens du quatorze juillet, pour nous autres, originaires de l’outre-mer.

Amédée ADELAIDE
Président de CSLR
11 novembre 2010

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 14:45

INDISCRÉTIONS
Victorin
Victorin Lurel était en plein délire, sur la vedette qui le conduisait au-devant de Franck Cammas, mardi. Il a même défié un journaliste, lui demandant s'il était prêt à s'entraîner, comme lui, pour participer à la prochaine Route du Rhum, dans quatre ans. Comme quoi, pour un politique, aller de temps en temps prendre le bon air du large, ça fait du bien !

Claude
Claude Thélier a quand même fait la Route du Rhum, même si c'est en compagnie des journalistes de RCI sur un bateau à moteur qui, d'après les rumeurs, a tourné en rond en pleine nuit une bonne heure avant de retrouver Cammas. C'est Xavier Cordoval, marin dans l'âme, qui leur avait donné les infos !

Josette
Josette Borel-Lincertin, première vice-présidente de la Région, présidente du Comité du tourisme, qui a le pied marin à condition de ne pas quitter la terre ferme, était de toutes les arrivées. « Je serais là, pour toutes les arrivées, jusqu'au dernier ! », a-t-elle promis. Et une petite balade en mer, non ?..

Francis
Francis Joyon, sur son trimaran IDEC a passé la ligne d’arrivée en pleine nuit, mardi, neuf heures après le vainqueur de la Route du Rhum. Un magnifique feu d'artifice pour accueillir ce marin exceptionnel qui a avoué avoir été bluffé par Franck Cammas et Groupama 3 : « Il avait un avion !.. »

Jacques
Jacques Bangou, maire de Pointe-à-Pitre, a parfaitement fait les choses pour cette Route du Rhum : les rues sont nettoyées avec célérité (même hier 11 novembre !) et l'on sait que ce n'est pas facile de maintenir propre une ville en fête où défilent des dizaines de milliers de passants à longueur de jours et de soirées ! Bien joué, Jacques !

Camille
Camille Pelage, concessionnaire du Village de la Route du Rhum, démontre que, quand on confie une organisation à un vrai professionnel, il n'y a pas de couac. Bravo l'artiste !

Eric
Eric Jalton interpelle le gouvernement sur la question du sous-emploi des jeunes et menace : « Pouvez-vous me dire sans détours quelles  sont les dispositions urgentes que le gouvernement compte prendre pour rendre concret un plan d'urgence pour la jeunesse outre-mer, ceci avant que le sentiment d'abandon grandissant ne se traduise par  une nouvelle et inéluctable déflagration sociale ? » Il risque d'attendre longtemps une réponse. La seule chose qui intéresse le gouvernement sortant c'est le nombre d'emplois de ministres qui seront préservés dans le prochain gouvernement !
André-Jean VIDAL

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 14:45

Romuald SEREMES Présente TILOLO67, spectacle de danse

Danseuses : Franceska DHAMPATIAH, Carole THORIN,, Stella
MOTOU
Danseurs : Yannick LUCOL, Alain MOULIN, Ludovic BYBERON
Musiciens : Erci DANQUIN, Claude KIAVUE, Jocelyn MARBOEUF,
Jean-Pierre NANON

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L'HISTOIRE

En 1967 une page de l’histoire guadeloupéenne fut écrite dans les
rues de pointe à pitre :
Suite à un mouvement de grève en mai 67, l'armée française tire dans
les rues de Pointe à Pitre sur des grévistes, aujourd'hui encore le bilan
du nombre de morts est incertain!

Mai 67, la Guadeloupe se relève péniblement des ravages, de la
désolation et du deuil laissés par le cyclone Inès de septembre 1966.
Dans les rues et faubourgs de Pointe-à-Pitre, la pauvreté est
apparente. La période est critique, car le pays s’enfonce dans la crise
sociale et de grands bouleversements se préparent à secouer les
bourgs et les campagnes. Les djobeurs et les chawayè de sacs de
ciment et autres commodités se mélangent aux marchandes et aux
passants pour former une foule en colère. Face a eux, Les forces de
l’ordre appelées sur les lieux tirent.

Aya, jeune guadeloupéenne, enceinte habitant Rue Vatable se rend
chez elle quand éclatent les premières détonations. Autour d’elle la
foule fuit la place de la victoire ou meurent nombre de guadeloupéens,
elle se refugie alors dans un ti-lolo.

La pièce créée par l’association DJÓK, chorégraphiée par Romuald
Sérèmes et interprétée par la troupe Ki3DK est une fenêtre ouverte sur
ce pan fondamental de notre histoire; cette création originale est une
fresque vivante peinte aux couleurs de la Guadeloupe de l’époque.
C’est, aussi et surtout, un spectacle chanté, dansé et déclamé, un
bébélé artistique dans lequel se mélangent les musiques des voix, les
rythmes du Gwo Ka, les sons des percussions ou de la batterie pour
accompagner et soutenir le langage des corps engagés dans une
chorégraphie évocatrice des joies, de la tristesse et de la colère de la
fin des années 60.
Le résultat de cette aventure culturelle est une danse contemporaine
fruit de la rencontre des danses de rue et des danses populaires et qui,
tant dans l’expression corporelle ou dans la symbolique, a pour
vocation de servir de référence à une jeunesse et une population en
quête de repères nécessaires à la découverte, l’affirmation et la
pratique de leur identité culturelle, ce grand «Noumenm» qui semble
faire cruellement défaut et qui peut trouver là une déclinaison inédite.

De son parcours Romuald tire l’essence même d’une gestuelle qui s’
inspire du gwo ka et tend vers l’universalité. Ainsi sont présentes des
influences de pas traditionnels mais aussi indiens, africains, européens
car c’est cela être caribéen

Donner à notre imaginaire une valeur plus importante aux yeux de
notre jeunesse. C’est une danse qui se veut indissociable du rythme
de la société d’aujourd’hui, mais aussi d’un passé qui, sans cesse, à
chaque mot, a chaque pas, nous rattrape.
Une danse, un langage traduisant l’intraduisible.
Pour pouvoir faire émerger une conscience véritable et ancestrale
dans un pays moderne et effervescent.

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MARDI 23 novembre 2010
SALLE ROBERT LOYSON 20H
Scalaires : 14H

TARIF
15€ Adulte
10€ Enfants

iNFOS : 0690 40 97 92 / 06 90 72 45 33

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 13:40

La nuit a été épique ! Combat mêlé... (rires) Le grand spi est désormais... à l’eau.
Avec 25 noeuds de vent et mon problème de chaussette, je me suis battu mais au bout d’un moment j’ai préféré être sage et jouer la sécurité j’ai coupé le grand spi qui vogue désormais au gré de océan Atlantique. Au moins après j’ai pu bien dormir ! (rires).
Bon ça va, je suis actuellement dans une configuration où je ne devrais pas en avoir besoin pendant les 4-5 prochains jours. Il me manquera à l’arrivée mais bof... J’ai d’autres voiles dont le code zéro.
Maintenant je suis sous solent et je ne vais pas tarder à passer sous gennaker. Il fait super beau et en mer quand il fait beau, il faut se méfier... Tu regardes ton baromètre, tu t’aperçois que la pression diminue et là... Il y a une dépression qui se forme derrière moi, il faut absolument que je sois sorti de la zone dans les 24-48 heures.
Bon hé ben... Bisou

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 21:54

INDISCRÉTIONS EN MER
Victorin
Victorin Lurel a perdu ses Docksides, mais il a trouvé des tennis drôlement classe pour aller à la rencontre de Cammas. Tôt levé, frais dispo, son petit monde autour de lui, il a pris la mer à 9 h 30. Embarqué sur le bateau de Brice de Larroche, avec Henri-Jean Le Beau, président de la communauté d'agglomération de Saint-Malo, Jean-Yves Le Drian, président de la Région Bretagne et Gabrielle Louis-Carabin, député et maire du Moule.

Gabrielle
Qu'on se le dise, la belle Gabrielle, peut être malade en mer, si celle-ci est houleuse. Mais Gaby a le pied sûr ! Faut pas qu'il y ait de la houle... et des émanations de gasoil. Mais, rassurons-nous, elle peut balancer des vérités sur l'eau... comme elle les balance sur la terre ferme !

Jean
Le préfet de Région, Jean Fabre, était l'élégance même pour aller faire du bateau : pantalon gris, vaste bleue, chemise au col boutonné, cravate, pompes cirées. Certains se sont moqués. Gentiment. Cependant, en mer, pour grimper à l'échelle et gagner le poste de pilotage... on reconnaît le guide de haute montagne, pied sûr, déplacements prudents. Un vrai chamois, ce Jean fabre ! Certains, qui n'en menaient pas large au moment de la forte houle, faisaient moins les malins !

Victorin, Gabrielle
Grande discussion sitôt partis en mer, entre Victorin Lurel et le préfet, sous le regard attentif de Gabrielle Louis-Carabin, pour dire comment les syndicalistes sont mal élevés, qui n'hésitent pas, semble-t-il, « à insulter les partenaires, notamment le représentant de l'Etat et les présidents des assemblées locales, lors des commissions de suivi des accords de 2009. »

Jacques
Jacques Bangou, maire de Pointe-à-Pitre, n'avait pas oublié, avant d'affronter la mer et la réverbération... une casqutte et de la crème solaire. Il en a donné u peu à Gabrielle Louis-Carabihn, « dont la peau de chabine craint le soleil », pour reprendre l'expression de la maire du Moule.

Franck
« C'est incroyable, je n'ai jamais vu autant de monde à une arrivée. L'engouement est exceptionnel et puis ça va continuer car il y a plein d'autres arrivées qui vont se succéder ! », a dit Franck Cammas. Cependant, l'arrivée en pleine semaine, alors que les gens étaient au au travail, a fait qu'il y avait nettement moins de monde qu'il y a quatre ans. Sauf à pratiquer activement la méthode Coué...

Josette
Josette Borel-Lincertin, présidente du CTIG, flanquée de son directeur, Thierry Gargar, était à l'arrivée de Franck Cammas. Elle cherchait partout Victorin Lurel... retenu en mer un peu plus que souhaité. La faute à un bout qui s'est pris dans une hélice de son bateau. Tandis qu'Olivier Nicolas, directeur de la communication, se rongeait les ongles à l'arrivée sur le ponton, M. Lurel prenait les choses avec le calme qui le caractérise.

Cédric
Qui se faisait photographier à la Darse, devant le trimaran de Cammas, hier ? Les pieds sur le sable d'une mini-plage reconstituée pour l'occasion devant le Yacht-Club pointois, il y avait... Cédric Cornet ! Sans doute venu accueillir le président Lurel...
André-Jean VIDAL

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 21:22

Franck Cammas : « Remporter une course mythique comme celle-là, c'est fabuleux ! »
Premières réactions de Franck Cammas (Groupama 3) à son arrivée au ponton, dans la darse de Pointe-à-Pitre.
     
        « Depuis ce matin, je savoure. Arriver en tête au nord de la Guadeloupe, c'est rare. Je me suis dit : “savoure ces derniers instants“. Et c'était une super journée. Arriver de jour en plus…J'ai patienté les dernières 24h. Evidemment je suis super heureux. »
 
La quatrième participation est la bonne !
      « Oui, la quatrième est la bonne. Les autres (Route du Rhum, ndrl) n'ont pas été aussi faciles et brillantes pour moi. C'était un pari audacieux de partir avec Groupama 3. Un bateau pour dix personnes. Et dès la première nuit, cela s'est pas mal passé et j'y ai cru. Du coup, j'ai pas mal attaqué et me voilà arrivé à Pointe-à-Pitre. »
 
L'accueil
      « C'est incroyable, je n'ai jamais vu autant de monde à une arrivée. Et en plus, d'avoir traversé l'Atlantique avec ce bateau, c'était quelque chose d'inespéré pour moi, alors avec un résultat au bout, n'en parlons pas. L'engouement est exceptionnel et puis ça va continuer car il y a plein d'autres arrivées qui vont se succéder".
 
Fatigue
      "Cela ne se voit pas, mais je suis très fatigué. Physiquement, c'est toujours très dur. Nerveusement, ce n'est pas pire qu'avant car Groupama 3 est un bateau très stable. J'ai pu trouver du repos. Mais quand on est devant, on est stressé d'être devant et on a envie d'attaquer tout le temps. Ça demande quand même une certaine organisation et une certaine dose de tonicité tout au long de la semaine. Physiquement, on ne s'épargne pas car on a envie de se battre, de bien faire. On est à fond et on donne tout ce qu'on peut donner pour faire avancer le bateau. C'est un sprint la Route du Rhum, c'est de plus en plus un sprint. C'est une course assez courte. Quand on est en tête, on oublie la douleur et on oublie l'effort.".
 
Etait-ce comme il l'imaginait ?
      "Oui, c'était à peu près comme je l'imaginais, mais chaque Route du Rhum est différente, car les météos sont différentes. Arriver au près sur les dernières 24h, c'est quand même atypique. On est même passé par Saint-Barth', ce qui est assez rare. C'est très particulier, c'est une Route du Rhum – La Banque Postale avec des grands bateaux, ce sont des adversaires que je ne connaissais pas avant de partir et des skippers que j'admirais pour ce qu'ils ont fait en solitaire et que j'admire toujours, et je suis très content d'arriver avant eux à Pointe-à-Pitre.".
 
Meilleur souvenir ?
      "Aujourd'hui, c'est pas mal comme souvenir extraordinaire. Les premières 24h, c'était la découverte du bateau, la découverte de mon potentiel par rapport aux autres. Je trouvais qu'à la fin de la première nuit, il y avait une possibilité assez positive quand on a passé le cap Finisterre. A partir de là, j'ai bien apprécié cette Route du Rhum.".
 
La victoire…
      "Une victoire sur une course mythique comme celle-là, c'est fabuleux. Je ne m'y attendais pas en partant, c'est encore plus génial, je ne m'étais pas mis de pression sur cette course. C'est un super moment ! En course à la voile, on comprend très tard quand ça va être bon. Quand on arrive en tête au Nord de la Guadeloupe, c'est bien, quand il y a un peu d'écart avec les autres. Mais comme je le disais, au Cap Finisterre, la première nuit, on a un peu jaugé les performances de chacun. Et dans la brise, on était dans le coup."
 
L'arrivée
      "Par rapport à il y a quatre ans, cette fois-ci, l'arrivée était bien plus impressionnante. J'étais cinquième il y a quatre ans, il y avait beaucoup moins de monde, c'était à minuit. A chaque fois j'ai vu ça à la télé moi aussi les arrivées victorieuses de Route du Rhum. Et d'en être l'acteur, c'est super"
 
Son trimaran
      "Je remercie mon bateau de m'avoir emmené aussi loin. Un tour du monde, c'était déjà bien. Finir cette Route du Rhum, entier, tous les deux… C'est ma coquille d'escargot ! C'est très important de vivre avec son bateau. On est complètement dépendant l'un de l'autre".
 
Les adversaires
      "Je suis très heureux de m'être battu face à eux. Je les considère comme des grands marins qui ont fait des choses incroyables. Je suis encore plus fier d'être là à leurs arrivées et de leur prendre leurs amarres. Cette fois-ci c'est pour moi, d'autres fois ç'a été pour eux. C'est un jeu, et heureusement qu'il y a des adversaires de cette qualité pour que le jeu soit passionnant comme celui-ci.".

 

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    La meute des vedettes derrière Groupama 3

 

 

DEVANT LES SAINTES

 

     Devant les Saintes, avant de reprendre de la vitesse

 

 

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                       Le préfet Jean Fabre, Victorin Lurel, Gabrielle Louis-Carabin. De quoi parlent-ils ?

 

 

 

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       Victorin Lurel et Henri-Jean Le Beau, président de la communauté d'agglomération de Saint-Malo.

 

 

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      Groupama 3, une merveile des mers qui domine la ville

 

 

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                       Le salut du vainqueur à la foule des journalistes venus l'accueillir.

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 20:55

INDISCRÉTIONS
Victorin
Même si les jeux sont faits, Victorin Lurel et le PS soutenant la réélection de Jacques Gillot à la présidence du conseil général, lors des prochaines cantonales, en mars, le président du conseil régional compte bien présenter partout où ce sera possible — sans trop gêner le GUSR ou le PPDG, ses alliés — des candidats estampillés PS... ou des candidats consensuels. C'est ce qui ressort de al convention de ce week-end.

Victorin 2
Dimanche soir, sur la pelouse artificielle du pavillon de la Ville, à Pointe-à-Pitre, Victorin Lurel enchaînait les interviews de la presse nationale. Tandis qu'élus et invités se gobergeaient en fond d'écran et que Josette Borel-Lincertin, présidente du CTIG, se morfondait sous le porche de l'ancien presbytère, en attendant d'aller inaugurer un Village de la Route du Rhum, sur la place de la Victoire, qui tournait déjà depuis deux heures...

David
David Dahomay, longtemps militant socialiste de grande qualité, alimentant le débat sur les problèmes de société, tant dans nos colonnes que sur certains blogs, a intégré le cabinet du président de Région. Une recrue de choix au moment des brainstormings...

Camille
Un coup de chapeau à Camille pelage et l'organisation du Village de la Darse. Dimanche soir, l'animation a drainé des milliers de Guadeloupéens —et de touristes ébahis— autour de la place, avec présentation de costumes créoles, chanteuses traditionnelles, groupe de carnaval en folie, et même, dans un coin, près de la BDAF, un stand avec des petits cochons (à quatre pattes) et des poulettes (à plumes), celui de l'Iguavie.

Alain
Alain Caprice, peintre, photographe, plasticien, expose, avec un groupe d'amis, non loin du kiosque, sur la place de la Victoire. Allez voir les créations de cet artiste autodidacte, reconnaissable à ses grosses moustaches !

Georges
Georges Rohner, dans les années 1930, au cours de son service militaire en Guadeloupe, décore l’Hôtel de ville de Basse-Terre. Il réalise, aussi, une peinture murale sur toile pour la banque de la Guadeloupe. Au fil des années, cette toile a connu diverses péripéties, dont la pose d'une cloison qui l'a coupée en deux... Entre-temps, en 1968, Rohner, célèbre dans les milieux de l'art, est élu à l’Académie des Beaux-Arts où il occupe le fauteuil d’Ingres jusqu'à sa mort il y a quelques années. La Banque de la Guadeloupe est devenue la Banque des Antilles françaises et la toile, restaurée, est aujourd'hui exposée dans le hall de l'agence de Pointe-à-Pitre, place de la Victoire.

Gugusses
Il y a quelques mois, la pollution des eaux du golfe du Mexique par des hydrocarbures, avait mis en danger la faune marine des côtes sud des Etats-Unis. Quelques élus avaient promis leur intervention pour recueillir, chez nous, quelques-uns de ces fameux lamantins, nombreux dans cette partie du monde. L'occasion de concrétiser un vieux projet de réintroduction de cet animal marin dans le parc national de Guadeloupe. Depuis, plus de nouvelles. Le dossier doit être couvert de poussière dans quelque bureau ! Et puis... les élections sont passées.

Raphaël
Raphaël Confiant, écrivain martiniquais, publie, chez caraïbéditions, un roman... policier ! Dans son premier roman policier, l'auteur offre ainsi, à la sauce des Antilles, un véritable petit chef-d'œuvre. Citoyens au-dessus de tout soupçon, un policier antillais, d'un auteur qui souhaite une littérature policière antillaise, comme il y a une littérature policière scandinave ou américaine !
André-Jean VIDAL

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 20:53

L’IGUAVIE au cœur de Lakou LaPlass 
du 6 au 21 novembre 2010.
 
 
Dans le cadre du village d'arrivée de la Route du Rhum 2010 à la Place de la Victoire, l'IGUAVIE
(Interprofession Guadeloupéenne de la Viande et de l'Elevage) sera présente sur un grand
espace institutionnel de 150 m² du 6 au 21 novembre 2010.
 
Deux temps forts rythmeront cet espace :
 Du 6 au 9 novembre, une mini ferme sera recréée au cœur du village et présentera un
échantillon d'animaux issus des élevages professionnels guadeloupéens. Ce sera aussi un
temps pour des visites scolaires et des dégustations de produits d’élevage.
 Du 10 au 21 novembre, des animations thématiques, autour des stands :
• Institutionnel : réservé à la présentation de l’IGUAVIE, réception des officiels…
• Filières : 8 jours seront dédiés à la mise en avant d’une filière de production et 4 jours
en week-end à toutes les filières.
• Vente de viande : une reconstitution d’une boucherie mettra en avant des artisans
bouchers
• Culinaire : des cours de cuisine seront proposés, des recettes, et de la restauration.
• Vente directe : vente diverses des productions de miel, œufs, produits de l’élevage…
• Organisations professionnelles : formation, recherche.
 
C’est une opportunité pour l'interprofession de mettre en avant et de promouvoir la richesse et la
diversité des productions de l'île, notamment à travers le stand filière.
 
Le calendrier de présentation des filières :
Le 10/11 : Filière apicole
Le 11/11 : Filière œuf
Le 12/11 : Filière bovine
Le 13/11 : Multi filière volaille, bovin…
Le 14/11 : Multi filière miel, œuf, lapin…
Le 15/11 : Filière volaille de chair
Le 16/11 : Filière lapin
Le 17/11 : Filière cabri et mouton
Le 17/11 : Filière porc
Le 19/11 : Filière aquaculture
Le 20/11 : Multi filière miel, œuf, lapin…
Le 21/11 : Multi filière volaille, bovin…
 
C’est pour l'IGUAVIE une occasion de faire découvrir ou redécouvrir les produits de l'élevage de
« l'exploitation à l'assiette ».

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