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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 01:09
Sensation douloureuse

Quelques lignes expédiées à notre ami Michel, qui transmet.


Mon Dieu que les images sont cruelles, et les faits têtus!
 
Regardant le journal télévisé de RFO, hier soir le 07 octobre 2009 vers 19h30, j'ai
été frappé par le triste spectacle donné par les élus de la Martinique et de la Guyane,
qui, invités au Palais de l’ Elysée par le Président de la République sont entrés et
sortis comme des mendiants  venus quémander au nom du Peuple (qui n’a d’ailleurs
peut-être pas demandé ce que eux souhaitent)  la  modification du statut
départemental.
 
N’étant pas présent à l’entretien, je ne juge que leur allure. La vision qui nous a été
donnée n’était guère à leur avantage. Si l’on en juge par la conviction qu’ils affichent à
travers congrès et déclarations en tous genres, l’on était en droit d’imaginer des
“chefs de fil”, fiers comme Artaban, dignes,  en un mot: “doubout!”.
 
Au lieu de celà, ce reportage offrait un spectacle lamentable d’hommes engoncés dans
des costumes “empruntés”, mal adaptés,  sacoches en skaï à l’épaule, le dos courbé, la
carte d'identité à la  main, attendant au poste de contrôle du Palais gentiment et
chacun son tour. C’était comme à la cantine.
 
Une image minable et déplorable donnée par des “ élus ” prétendant  présider leurs
régions, oh ! pardon leurs pays !
 
Cerise sur le gâteau a été le départ à pied du même Palais de  l'Elysée. Osons l’image,
on aurait dit “4 voyous  sortant d'une garde à vue en  rasant les murs ”.
 
On peut imaginer les commentaires "off" des  collaborateurs de l'Elysée devant  ce
spectacle grotesque, certains qu’il ne s’agissait pas de futurs chefs d’ Etats, mais
d’élus venus “faire des courses à Paris” comme à leur habitude.
 
Merci à nos élus Guadeloupéens de nous avoir provisoirement  dispensé de ce triste
tableau.
 
 
Le 08 Octobre 2009
 
NIBROC de Pointe-à-Pitre          
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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 00:57
TRIBUNE LIBRE
Ecole : après le chien, l’argent !


Que la république française ait du mal à son école, voilà ce que nous, enseignants ou éducateurs de toutes sortes, savons depuis longtemps. Mais ce qui demeure vraiment stupéfiant, c’est l’ensemble des réponses concrètes que le gouvernement actuel  prétend donner à la crise de l’instruction publique. Alors que l’an dernier, le gendarme et le chien, après le prêtre,  étaient censés remplacer l’autorité du maître dans la classe, aujourd’hui, un Haut commissaire aux Solidarités actives et à la Jeunesse, avec la collaboration du Recteur de l’Académie de Créteil, propose, afin de lutter contre l’absentéisme des élèves, d’agiter l’appât du gain grâce à la création d’une « cagnotte » initiale de 2000 Euros par classe susceptible de prospérer grâce à un « contrat » établi entre professeurs et élèves.

Même si le Haut commissaire, Martin Hirsch, précise que « ce n’est pas une carotte individuelle », n’empêche qu’il s’agit tout de même d’une « carotte » introduisant d’une part, une concurrence malvenue entre les classes et, d’autre part, au sein d’une même classe, un type de rapport inédit entre élèves et on est en droit de se demander si cela peut contribuer à l’élévation des lycéens à la transcendance des savoir et de certaines vertus publiques. En résumé, « carotte », « 2000 euros », « concurrence », « contrat », « prospérer » tout cela gravite autour d’une seule idée : pour que les élèves soient plus assidus en classe, la seule solution serait de les « intéresser ».

Et pourquoi pas ? dira-t-on. Les Anglo-saxons ne sont-ils par moins frileux que nous sur ces  questions ? Ainsi, en 1987, un milliardaire newyorkais,  John Napoléon La Corte, a osé proposer mille dollars  à toute jeune fille acceptant de rester vierge jusqu’à l’âge de dix-neuf ans ! Qui dit mieux ? Peut-on donc se contenter d’être une « belle âme » pédagogique dans ces temps de crise forte de la transmission ? Doit-on lésiner sur les moyens ? Ne peut-on pas utiliser les passions des hommes pour les faire évoluer ? Ce que nous montre Hegel d’ailleurs avec sa célèbre théorie de la « ruse de la raison » : la raison utilise les passions des hommes pour arriver à ses fins comme le conducteur de la charrette utilise la carotte pour faire avancer l’âne, lequel ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Voilà une belle image qui nourrira sans doute  l’hégélianisme simplifié de certains conseillers du président de la république. Si le taux d’absentéisme est si élevé chez les élèves des lycées professionnels, c’est qu’ils ne sont intéressés ni par l’apprentissage ni par la vertu des savoirs. Il faut les y amener donc grâce à une valeur qui leur parle, qui est quantifiable, qui peut servir d’équivalent universel : l’argent et tout ce qu’il permet. Puisque toutes les autres valeurs collectives sont de peu de poids, la seule valeur donc qui reste et qui peut intéresser nos élèves c’est l’argent. Et si vous voulez un peu de valeurs transcendantes, le prêtre dans la classe, affirme le président Sarkozy dont peut saluer ici la cohérence, est mieux placé que l’enseignant.

De ce fait, tout tourne donc autour de la notion d’intérêt. La Chose publique que doit viser l’école républicaine, est-ce un bien public, de nature transcendante ou un intérêt public pensé dans l’immanence comme concordance des intérêts particuliers pouvant s’exprimer dans la notion de « contrat » ? Des « bons points » d’autrefois à la cagnotte d’aujourd’hui, il y a un glissement significatif de même que des prix de la distribution des prix (qui n’exprimaient pas une valeur marchande) aux billets pour les matches de football qu’un proviseur vient de promettre aux classes les plus méritantes. Les premiers n’ont aucune valeur fiduciaire (relevant d’un contrat monétaire) ni aucune valeur scripturale (ne pouvant être convertis en chiffres). C’est dire donc que leur valeur était purement symbolique. On a donc évolué, dans l’école, vers la domination d’un autre type de valeur, essentiellement quantifiable, dont le représentant est l’argent avec en plus un « contrat » de type fiduciaire c’est-à-dire de nature monétaire. Autrement dit, pour intéresser nos élèves à l’école il faudrait leur inoculer aujourd’hui ce que Marx, dans le Capital, nomme une « morale d’épicier ». Triste époque, avouons-le !

Toutefois, cela n’est que le résultat d’une longue évolution par laquelle le bien public a été de plus en plus pensé en termes d’intérêts, selon l’évolution du capitalisme lui-même,  le paradigme de la marchandise et de l’économie prenant le pas sur toutes les autres valeurs collectives permettant de tisser le lien social et d’assurer le devoir de transmission. Cela a été bien décrit par Christian Laval dans son livre L’homme économique (Gallimard). Selon cet auteur, le triomphe du néolibéralisme actuel est à chercher dans cette longue évolution des mentalités. L’école, de ce fait, n’a pour souci que de former des homo oeconomicus selon le modèle du consommateur. S’il ne reste plus de valeurs collectives fortes, pouvant faire autorité, reste à combiner  habilement la logique des intérêts avec   celle de la répression. La carotte et le bâton. Selon une dialectique obscure, sans doute héritée d’un empirisme sensualiste à la Condillac, le bâton se fait chair en la personne du chien. Celui-ci, en remplaçant la matraque, se fait sujet. A l’inverse, avec la carotte, des classes entières revêtent une peau d’âne. Grosse confusion ontologique qui ne peut que pourrir une école qui s’était voulue républicaine et émancipatrice pourtant.

Que faire alors ? Car pour le vieux professeur républicain que je suis, le maître n’a pas à intéresser l’élève à ce qui l’intéresse déjà mais à ce qui ne l’intéresse pas a priori et de ses intérêts subjectifs à l’ordre transcendant du savoir auquel il doit accéder, il ne peut y avoir continuité mais rupture et toute la liberté est dans cette rupture. Que faire ? Est-ce un « lyannaj » (pour reprendre l’expression guadeloupéenne devenue célèbre) de tous les partisans de l’école républicaine ? Oui mais que sont les républicains devenus ?

J’ai écouté avec un vif intérêt cette émission de Finklierkraut, Répliques, sur les ondes de  France culture, du 26 septembre dernier. Etaient invités le philosophe Alain Renaut qui vient de publier Pour un humanisme de la diversité (Flammarion) et Malika Sorel, républicaine convaincue, auteure de Le puzzle de l’intégration (Mille et une nuit). Cette dernière a bien réaffirmé, contre le premier, la nécessité de valeurs collectives fortes que la France aurait abandonnées. Française d’origine algérienne, Malika Sorel raconte comment à l’étranger, en Algérie notamment, on se moque de cette France ridicule qui n’arrive pas à contrôler ses jeunes. Ces propos, apparemment plein de bon sens, on fait plaisir à beaucoup de gens, en France, en Algérie sans doute. Presque tout le monde serait d’accord et, pourquoi pas, Ben Laden aussi.

Or, c’est précisément ce républicanisme franchouillard, communautariste, nationaliste qu’il faut dépasser si on veut refonder l’école républicaine. Un communautarisme fort peut bien assurer le dressage des jeunes. Et on aura l’ordre mais sans la liberté. Car celle-ci est bien déracinement de ma communauté mais qui me permet un dialogue fructueux avec ma propre tradition culturelle. Sur ce point, Alain Renaut a raison. Car on peut penser que ces mouvements transcendantaux d’arrachement à soi vers le savoir, la liberté et l’ouverture à l’autre, dans leur réciprocité enseignée aux élèves, devraient être toute la culture de l’école. Certes celle-ci peut faire  référence aux œuvres de la culture traditionnelle, mais elle ne s’y réduit pas. Il n’y a qu’un certain républicanisme français à réduire l’universalisme à la particularité  nationale. A vrai dire, il y a un double refoulé de celui-ci : 1) la question sociale et 2)la diversité culturelle. Il n’y a de jeunes de banlieues que parce qu’il y a eu une mise au ban de la société de ces jeunes. Et ils se sentent exclus des valeurs collectives précisément parce que celles-ci manquent d’ouverture sur l’universel.

Il s’agit donc aujourd’hui, pour tous ceux qui ont à cœur de renouveler la raison républicaine contre le rationalisme instrumental dominant avec le néolibéralisme, d’opérer une véritable critique, au sens kantien du terme, de la raison républicaine au lieu de réactiver un républicanisme nationaliste obsolète dont l’universalisme s’est perverti en fermeture à l’autre. Pour parodier donc le divin marquis de Sade, qui s’y connaissait en matière de perversion, disons tout simplement : « Français, encore un effort si vous voulez vraiment être universalistes ». Notre école y gagnerait beaucoup.

Jacky Dahomay
Professeur de philosophie à la Guadeloupe.

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 00:52
Grogne chez les dockers de Basse-Terre
Ils en appellent à Gil Thémine, président du conseil d'administration.
En écrivant à Gil Thémine, président du conseil d'administration du port autonome (PAG), Jean-Marie Nomertin, secrétaire général, et Jean-Marie Brissac, secrétaire général adjoint, ont voulu le prévenir qu'ils ne se laisseraient pas faire.
De quoi s'agit-il ? « Nous sommes indignés par l'application d'une décision inique qui provoque l'émoi et la colère de nos camarades dockers de Basse-Terre », écrivent les deux syndicalistes.
Il semble qu'un nouveau règlement soir en cours de rédaction, relatif à « l'accueil au port de Basse-Terre et à la surveillance en dehors de la période d'exploitation. »
« Il faudra, si l'on suit ce nouveau règlement, dénoncent-ils, facturer la surveillance des navires à quai hors heures d'ouverture... » Ce qui ne va pas inciter les navires à faire relâche à Basse-Terre pour se faire taxer d'heures non travaillées.
Notons qu'il y a, à Basse-Terre, deux équipes de 12 dockers qui travaillent à chaque escale d'un navire. Pour ces hommes, c'est leur seule source de revenu.

« La CGTG surprise du silence... »
D'où l'inquiétude quant à une mesure qui pourrait faire fuir les navires qui viennent décharger ou charger à Basse-Terre.
« Ce règlement n'a même pas été discuté et validé par le conseil d'administration », « c'est étrange que le règlement en cours de rédaction soit la copie conforme de celui du port de La Rochelle. A quoi sert le conseil d'administration ? », notent-ils.
« La CGTG est surprise du silence de tous ceux qui prétendent défendre les intérêts du port de Basse-Terre. La CGTG défendra par l'action syndicale les intérêts des dockers qui en ont assez d'être des laissés pour compte, dès lors qu'il y a une activité normale à Pointe-à-Pitre et à Jarry. »
La solidarité étant très forte au sein de la corporation des dockers et la CGTG puissante sur la plate-forme de Jarry, c'est une menace qui n'est pas à prendre à la légère, estime-t-on dans le milieu portuaire.
André-Jean VIDAL


IL A DIT
Jean-Marie Brissac, secrétaire général adjoint de la CGTG
« Un nouveau directeur général est arrivé au PAG, qui a décidé de changer les choses. C'est ainsi. Lorsque le PAG transfère les charges sur l'agent maritime en lui signifiant que quand un bateau arrive en dehors des heures d'ouverture, il faut que le bateau paie les charges de surveillance, pour satisfaire aux normes ISPS, nous disons non. Les rares bateaux qui venaient à Basse-Terre, si on leur ajouter des frais de surveillance alors qu'ils ne travaillent pas, vont y réfléchir à deux fois et aller ailleurs. Samedi, il y a un bateau qui venait pour accoster, le CIC Belem. On lui a interdit de le faire, lui disant qu'il fallait qu'il attende lundi à 7 heures s'il voulait accoster Et on était samedi ! On est bien content quand il y a grève à Jarry de trouver le port de Basse-Terre pour charger et décharger ! Il faut respecter les dockers et leur conserver les bateaux qui leur donnent du travail !.. »
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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 00:51
« Le projet de loi de finances pour 2010, très loin d’avoir intégré les revendications légitimes en matière de pouvoir d’achat outre-mer qui se sont exprimées en début d’année, va accroître encore les difficultés. Le prix de l’essence va augmenter. A la hausse de 6 centimes due au dégel des prix décidé par le Gouvernement vont s’ajouter la taxe carbone qui se traduira dès janvier par une hausse de 4 à 5 centimes du prix à la pompe alors même que le prix du carburant est aujourd’hui un sujet explosif outre-mer. L’application automatique de la taxe générale sur les activités polluantes sur les carburants outre-mer au 1er janvier se traduira par une nouvelle hausse du prix à la pompe (environ 60 euro par hectolitre de sans plomb et 43 par hectolitre de gazole).
VICTORIN LUREL, PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL, DÉPUTÉ
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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 00:49
INDISCRÉTIONS
Marie-Luce
Marie-Luce Penchard, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, a invité les anciens secrétaires d'Etat et ministres de l'Outre-mer à un déjeuner. Ils ont tous refusé, y compris Yves Jégo, son prédécesseur, qui n'a toujours pas digéré son remerciement du gouvernement d'il y a trois mois. Même s'il clame partout qu'il est toujours UMP, il semble qu'il toque, en ce moment, aux portes d'autres partis, pour tenter de retrouver un espace à sa mesure.

Yves
Yves Jégo, ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, devrait venir prochainement en Guadeloupe. En vacances ? Il pourrait y rencontrer ses bons amis, Jean-Marie, Alain, Elie... Lucette, Colette, Willy... etc. Espérons qu'il leur dédicacera son livre (il devrait paraître prochainement) où il explique comment il a ressenti le coup de pied au... derrière donné par François Fillon !

Brigitte
Brigitte Girardin, ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, est la gestionnaire de deux sites : clubvillepin.fr et villepincom.net. Mais, dit-elle à ceux qui veulent bien l'écouter, « on veille à supprimer tous les propos agressifs contre Nicolas Sarkozy... » Sûrement, connaissant la dame en question et l'acrimonie qu'elle réserve généralement à Nicolas Sarkozy dans ses propos publics depuis qu'on n'utilise plus ses compétences !..

Eric
Eric Jalton, député, maire des Abymes, suivait la caravane du LKP qui manifestait tranquillement l'autre samedi. Il a tenu à expliquer pourquoi il s'était posté tout à l'arrière de la manifestation : « Je n'étais ni isolé ni exilé. C'est volontairement que j'ai choisi de me situer en arrière du défilé. » Intéressante démarche, très claire, mais on pensait qu'Eric Jalton, fort de la légitimité des urnes puisqu'élu par deux fois, député et maire des Abymes, avait autre chose à faire qu'à être... à la traîne du LKP ! Qui ne lui a rien demandé...

Nicolas
Nicolas Desforges, qui accompagnait Marie-Luce Penchard lors de son déplacement en Guadeloupe, a sursauté brutalement, cherchant d'où venait le bruit, quand un ballon de baudruche a éclaté sur le parcours. Le syndrome du snipper, sans doute. Pauvre M. Desforges que la Guadeloupe aura bien éprouvé au long de son séjour... C'est vrai qu'au moindre incident, il est prévenu : c'est lui qui plonge !
André-Jean VIDAL

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 01:31
« Loi de finances 2010 : un budget en deçà des enjeux et des attentes des outre-mers »

Selon Victorin Lurel, député et président du conseil régional de Guadeloupe, le projet de loi de finances pour 2010, « très loin d’avoir intégré les revendications légitimes en matière de pouvoir d’achat outre-mer qui se sont exprimées en début d’année, va accroître encore les difficultés quotidiennes dans ces territoires. »


Il argumente : « Le prix de l’essence, tout d’abord, va fortement augmenter. A la hausse de 6 cts due au dégel des prix décidé par le Gouvernement vont s’ajouter des hausses directement prévues par ce projet de loi: la taxe carbone, socialement injuste, se traduira dès janvier par  une hausse de 4 à 5 cts du prix à la pompe, outre-mer comme en métropole alors même que le prix du carburant est aujourd’hui un sujet explosif outre-mer. »
Il poursuit : « Deuxième erreur, l’application automatique de la TGAP sur les carburants outre-mer au 1er janvier se traduira également par une hausse directe du prix à la pompe (environ 60 euro par hectolitre de sans plomb et 43 par hectolitre de gazole) alors même que le rapport de la mission parlementaire sur ce sujet préconisait de supprimer cette application programmée de la TGAP outre-mer. »
Il argue : « Le scandale de la non application du RSA en outre-mer, c'est-à-dire là où se situe le plus de bénéficiaires potentiels (17,8 % de la population active au RMI en moyenne contre 3,1% en métropole fin 2007), va encore perdurer au moins une année de plus. Alors que tous les calculs démontrent que ce dispositif de droit commun est plus intéressant financièrement que le dispositif spécifique outre-mer du RSTA et que le Secrétaire d’Etat à l’outre-mer promettait, au plus fort de la crise sociale de ce début d’année, son application pour 2010, rien n’est prévu dans ce projet de loi de finances pour cette extension du RSA ce qui constitue une 3ème erreur majeure. »

Paupérisme
M. Lurel se veut très amer : « Pire, les travailleurs les plus précaires outre-mer, vont voir leur revenu diminuer en raison de l’article 11 de ce projet de loi de finances qui prévoit d’imputer les sommes perçues sur le RSTA sur le montant de la prime pour l’emploi (PPE) : plus une personne touchera le RSTA, moins elle percevra de la PPE ! »
La conclusion tombe : « Le budget de la mission outre-mer se présente sans aucune innovation et donc sans aucun effet pour résoudre les problématiques exprimées outre-mer : la hausse de 119 M€ des crédits de cette mission permettra seulement d’accélérer le remboursement de la dette envers la sécurité sociale au titre de la compensation des exonérations de charges. Le programme budgétaire correspondant est le seul en augmentation alors même que les économies budgétaires réalisées au titre de la récente réforme de ce système d’exonération de charges outre-mer sont de 150 M€ en année pleine. »
Le coup de grâce : « Les crédits en faveur des aides directes à l’emploi, outre-mer comme en métropole, gérées par la mission travail et emploi, sont, quant à eux, en forte régression de 748 M€ alors même que les emplois dits aidés sont malheureusement une ardente nécessité outre-mer, et singulièrement pour sa jeunesse. »

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 00:44
INDISCRÉTIONS
Marie-Luce
Marie-Luce Penchard, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, restera trois jours en Guadeloupe, pour ce voyage-ci (voir notre édition de samedi), jeudi, vendredi et samedi matin. Rencontrera-t-elle Elie Domota face aux caméras de la télé, comme il l'a demandé, pour un débat en direct sur ce qui fâche ?.. C'est la question que se posent les observateurs. Les mêmes qui pensent que ce n'est pas une bonne idée. Pourtant... ces déballages en public sont toujours très édifiants !..

Raphaël
Raphaël Confiant, qui réédite Gouverneur des dés et Kod Yanm chez Caraïbéditions, ainsi que l'anthropologue et traducteur Gerry Létang, devaient venir en Guadeloupe présenter ces rééditions. Le moment bienvenu de faire parler ces deux personnalités de nos îles après les  mobilisations sociales de janvier-février-mars. Las, s'ils tiennent conférence de presse, ce sera à Fort-de-France. M. Confiant, agressé il y a quelques jours, n'a plus de papiers d'identité. Il ne peut plus voyager !

Marielle
Marielle Plaisir, plasticienne, va exposer en la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul. Une œuvre majeure : un champ de tulipes inversées au-dessus de l'autel. L’œuvre s’intitule Le chemin des anges : Vanitas. Constituée de 45 tulipes monumentales d’un blanc cotonneux et  translucide, tête en bas. « Une œuvre qui pèse au final 600 kg, suspendue à 8 m du sol presque au dessus de l’Hôtel », indique la plaquette réalisée sous l'égide du Ministère de la Culture, de la Direction des Monuments Historiques Ile de France, de la Drac Guadeloupe et de l’Eglise.

Mélina
Guy Losbard, maire de Petit-Bourg, étudie sérieusement la possibilité d'accueillir l'Observatoire Régional de la Jeunesse. Une idée de notre consœur Mélina Seymour Gradel, présidente d'Initiatives Jeunes Guadeloupe. « Des rendez-vous  sont prévus avec d'autres maires dans les prochains jours. Nous allons vers une antenne dans chaque commune de Gwada... » Une affaire qui marche !
André-Jean VIDAL
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 00:34
Une onde sous surveillance
Une onde tropicale active évolue à 1 500 km à l'Est de l'arc Antillais. Elle montre des signes d'organisation et elle a le potentiel pour évoluer en dépression tropicale dans les prochaines 24 à 48 heures.
Les services de Météo France la suivent avec attention.
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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 21:50
IN MÉMORIAM
Jean Audebert n'est plus


Jean Audebert, président honoraire de la chambre de commerce et d'industrie, est décédé ce week-end. M. Audebert a présidé la CCI pointoise de 1972 à 1974. Il était le président-directeur général depuis 1970 des Chantiers Audebert (matériaux de construction), qui avaient succédé à André Questel et Cie, entreprise pointoise fondée en 1904. Considérée comme la plus grosse société importatrice de matériaux de construction, les Chantiers Audebert ont transféré leur siège social dans la nouvelle zone industrielle de Jarry dans les années 1980.
Jean Audebert, gérant des sociétés du groupe familial de 1957 à son décès, était considéré comme le doyen des chefs d'entreprises guadeloupéens.
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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 21:03
INDISCRÉTIONS
Jacques
Samedi matin, à 5 heures, sur RCI, l'annonce que le maire de Pointe-à-Pitre, le Dr Jacques Bangou, a décidé de fermer la Mairie ce samedi et ceci pour s’associer au mouvement du LKP. Cette décision, qui est de la responsabilité du maire, est atténuée dans la mesure où l’hôtel de ville est naturellement fermé les samedis ! Seul le gardiennage étant assuré durant les week end... « Démagogie », a réagi un auditeur. Bah, c'est humain !

Eric
Eric Jalton, député de la première circonscription, maire des Abymes, a expédié, vendredi soir, à tous ceux qui le connaissent un sms pour dire qu'il fallait aller samedi, soutenir le LKP. Certes, et ceci est dans la logique du maire des Abymes. Cependant, confiné en queue de manifestation, il apparaît... seul sur les photos, bien emprunté. Et les conseillers municipaux de sa majorité, ils étaient à la plage ?

Louis, Alain, Stéphanie, etc.
Pris d'assaut, les centres commerciaux, samedi. Sans reprendre le slogan d'un malpalan « 6 000 à Pointe-à-Pitre, 12 000 à Destreland », il faut avouer que l'on a rarement vu autant de monde se précipiter sur... tout ! A la sortie de Milénis il y avait trois personnes qui faisaient la queue avec leurs chariots contenant... sept écrans plasma (le grand modèle, celui qui tient difficilement dans le coffre du cabriolet Mercedes). Ben, quand c'est la crise, il y en a qui s'ennuient pas !

Salomé
« Sur les 140 candidats, malgré l’annonce très précise, 80% était de race blanche », a avoué Salomé Langevin, directrice de casting pour la série télévisée La Baie des Flamboyants (voir en page 5). Que quelqu'un dise à Salomé Langevin qu'il n'y a pas de race blanche, comme il n'y a pas de race noire. Faire le distinguo, c'est ce qu'on appelle, généralement, faire du racisme. Il y a des types humains différents, mais il n'y a qu'une race, l'humaine.
André-Jean VIDAL
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