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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 22:04
TRIBUNE LIBRE

Les Articles 73 et 74 selon un Universitaire,
Ou,
Pourquoi pas aussi le 72 ?


 
L’interview-débat France-Antilles Martinique du 1er Octobre 2009 nous tombe sous les yeux.
Elle est consacrée à Gerry LETANG, Anthropologue, Maître de Conférence, Université de Martinique.
LETANG propose de limiter le Débat Institutionnel aux Articles 73 et 74 de la Constitution.
Sa Préférence va à l’Article 74, c’est son affaire, et ses critiques pleuvent à mitraille.
Un intellectuel est un intellectuel… au Bonnet d’Ane de tâcher d’y voir clair en ce qu’il dit.
 
Voir clair en ce qu’il dit, dégurgitant inexorablement du CESAIRE ce VADE-MECUM inéluctable.
Donnons pour commencer dans le CESAIRE demeuré flou à travers Gerry LETANG.
Dans le Césaire d’avant le « Moratoire », nous limitant au CESAIRE de 1946 jusqu’à ce « moratoire ».
En 1946, Césaire est Député Communiste et encore assez Français pour demander la Départementalisation.
La Population Martiniquaise unanime applaudit à sa Légitimation dans la Citoyenneté Française.
 
Et Césaire qui devient Progressiste, suite à son divorce avec Maurice THOREZ, Boss du Parti Communiste.
Un Progressiste qui réclame avec hargne et arrogance, à une France en Guerre depuis 1939 !…
Et De-GAULLE qui dit aux Insatisfaits : « Que ceux qui veulent l’Indépendance la demandent… »
La Guinée prend la balle au bond, le Sénégal lui emboîte le pas et SENGHOR devient Chef d’Etat.
C’est le Sur Electro-Choc pour notre Fils d’Esclave au vu de son condisciple, Fils de Vendeur d’Esclaves.
 
Dès lors, voilà CESAIRE avec sa Paranoïa Indépendantiste, il veut rattraper SENGHOR.
Un CESAIRE cher au Cœur des Peaux Noires, il est leur Nègre Fondamental, leur DIEU.
Une Indépendance que la Raison Martiniquaise rejette sans ambages et c’est le cinglant désaveu.
Mais CESAIRE est assez Mystificateur pour travestir le camouflet en « moratoire… »
 
Quand on commence à camoufler, ce n’est pas pour s’arrêter en bon chemin.
Camouflée la Hargne, Camouflée l’Arrogance, Camouflée la soif d’Indépendance.
C’est l’après « moratoire ». On garde les avantages acquis, on demande des SOUS et du Pouvoir.
L’idée de l’Autonomie a le branle et, qui dit à chaque visite «  Mr le Ministre, que nous apportez-vous ? »
Mais chat échaudé craint l’eau froide côté Hexagone et le parquet du Martiniquais n’est plus de terre battue.
 
Depuis la proclamation de De-GAULLE, c’est dans ce Merry-go-round que nous sommes engagés.
Néanmoins CESAIRE avec sa Négritude a su à souhait ABRUTIR nos intellectuels devenus idolâtres.
Par la Consultation sur l’Article 73, le Peuple a encore désavoué nos apprentis sorciers.
Nouveau Camouflet cette fois Camouflé en prétendu STATU-QUO…
Nos intellectuels semblent avoir la tête dure, tant de fois recalés, ils s’entêtent ces mulets.
 
A titre subsidiaire :
 
Le Caïdon était une monnaie de nécessité librement convertible...
 
Dans un Pays comme le nôtre, discernement ou pas, a-t-on vraiment le choix hors de l’Isoloir.
 
Les Prestations Sociales sont indissociables du tout, dont les 40% tant méprisés peut-être par les Bénéficiaires.
 
Si l’argent est là, pourquoi mendier des subventions au moindre grain de pluie.
 
Quelle connaissance avez-vous du nombre de Sommités Martiniquaises en Service dans l’Hexagone.
Même sans notre Népotisme, pensez-vous qu’il y ait ici de la place pour eux tous ?
Leur départ pour le Continent ne nous apparaît pas comme un exil… ils sont Français.
 
Un mendiant arrogant peut être accueillant… juste à lui montrer l’imbécillité de son arrogance.
 
Les produits consommés sont de moins en moins Français, preuve que, pas de mur de Berlin ici.
 
Pour avoir trempé dans « l’arrogance pour faire illusion », ne souhaitez-vous pas pour la même raison plus de Pouvoir pour faire illusion. Mais qui aura garde de s’en laisser abuser.
 
L’image de soi n’abuse personne… pas plus que le Génie qu’on s’attribue.
 
Votre 74 semble plutôt abstrait et théorique, en tout cas il ne repose sur aucun chiffre… MIRAGE.
 
En conséquence, permettez-nous de vous suggérer respectueusement le 72.
Il est de meilleur ALOI, les SAINTOIS, nos Voisins, l’ont bien compris.
 
Eric E.G. NOGARD
Courriel : eric.nogard@orange.fr
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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 21:36
Déclarations du porte parole du LKP lors de la mobilisation du 4 octobre

Voici le texte de l'’intervention du porte-parole du LKP à l’issue de la manifestation du samedi 3 octobre 2009 dans les rues de Pointe à Pitre.

« Pèp Gwadloup, byen bonjou !

J’étais à l’instant en ligne avec un journaliste de L’Humanité qui m’informait qu’il venait juste de téléphoner à la préfecture pour demander le nombre de manifestants présents à la mobilisation. Celle-ci lui a communiqué le chiffre de 5 000 personnes ! Et c’est ce chiffre qui a été diffusé par les services de la préfecture puisque LCI et I Télé (ainsi que l'AFP) ont repris le même chiffre.

On comprend dès lors avec qui nous avons affaire : quand il y a plus de 25 000 manifestants défilant dans les rues, la préfecture indique le chiffre de 5 000… Alors, quand ils affirment que plus de 3 000 personnes ont participé à leurs états généraux, camarades, cela signifie qu’il n’y en avait que 30…

C’est bien le préfet, Madame Penchard et Samuel Richard et quelques-uns de leurs comparses qui en ont rédigé les conclusions.

Et nous avons bien compris qu’ils cherchaient à nous couillonner ! Parce qu’ils ont signé avec nous des engagements dans le cadre du protocole du 4 mars. Or à la journée d’aujourd’hui, cela fait 7 mois ; 7 mois qu’ils ne respectent pas leurs engagements ! 7 mois ont passé et ils ne nous disent mot et nous sortent les états généraux. Et l’on entend Madame Penchard asséner que « Oui, il y aura beaucoup de frustrations, car c’est Sarkozy qui décidera ». Et on comprend bien vite pourquoi : ces états généraux visaient à invalider le protocole qu’ils avaient signé. Mais ce que nous leur disons, c’est que lorsque vous avez signé, il faut respecter votre engagement.

Ce que nous leur disons aussi, c’est qu’au lieu de consacrer autant d’argent, de l’argent public, pour faire venir par centaines des manblos et les installer dans des hôtels — ce qui fait certes du bien à l’hôtellerie, mais quand même… — n’aurait-il pas été préférable de consacrer tout cet argent au Plan d’urgence pour la formation, l’emploi et l’insertion des jeunes ; ou pour protéger les guadeloupéens contre les effets de la chlordécone ; ou encore pour sauver des emplois, créer des activités. Non : Ils préfèrent le mettre, cet argent, au service de la répression en déversant des manblos chargés de nous tabasser.

Nous leur disons donc que nous ne tomberons pas dans leur piège. Nous avons compris leur manège. Nous avons effectué une petite marche ce matin en manifestant jantiman (« gentiment »). Mais nous leur disons dans le même temps que ce n’était qu’un avertissement… Et madame Penchard l’aura compris puisque elle nous aura répondu en écrivant pour la première fois au LKP ce matin. C’est donc une première : elle a fini par reconnaître l’existence du LKP… et demandé au préfet de réunir dans les meilleurs délais la Commission de suivi des accords du 4 mars 2009.

Mais contrairement à la fois précédente où le préfet et Lurel s’étaient offusqués qu’on exige le respect du protocole (et coulé la réunion), nous leur disons à tous que cette fois-ci nous n’accepterons pas leurs simagrées ! Nous attendons des réponses précises sur tous les points du protocole… Et qu’ils ne viennent pas nous raconter de bobards : nous ne prendrons pas un 6 pour un 9 !

Cela veut dire que nous qui sommes ici présents aujourd’hui peuple de Guadeloupe, nous devons prendre le temps de nous préparer et commencer les assemblées générales dans les quartiers, dans les entreprises. De façon à être prêts lorsque nous déciderons d’arrêter le travail. Parce que de toutes les façons, de toutes les façons, c’est cela qu’il nous faudra faire : nous aurons à cesser le travail pour leur faire comprendre que nous n’acceptons pas leur petit jeu.

Nous avons écrit aux maires ; certains nous ont répondu et nous en avons déjà rencontré un certain nombre. Nous allons demander une rencontre à Lurel et à Gillot. Nous allons également demander à madame Penchard de nous rencontrer. Oui, oui… : Nous demandons un débat télévisé en direct avec madame Penchard ! Nous lui demandons un débat télévisé en direct afin qu’elle puisse nous répondre sur le protocole. Et pour mettre un peu d’ambiance, nous lui disons qu’elle peut même y amener sa mère.

Parce que nous réaffirmons que nous avons raison. Et à toutes ces personnes passent leur temps à nous dénigrer et à nous mépriser sur internet, tous ces petits racistes — dont certains vivent en Guadeloupe, cachés chez eux — qui disent qu’il faut brûler Domota et tuer Nomertin… nous leur disons de continuer… De continuer, mais que le peuple de Guadeloupe est dans la rue, que nous sommes debout et que nous ne reculerons pas. Alors qu’ils continuent à nous mépriser, qu’ils continuent dénigrer. Mais, nous ne reculerons pas parce que nous avons raison !

Alors nous exigeons, nous leur disons bien que nous exigeons qu’ils nous répondent quant à l’application du protocole (du 4 mars 2009), parce qu’ils ont signé ! Nous exigeons la vérité sur l’essence ! Et qu’ils ne viennent pas nous parler de transparence des prix : nous n’avons plus besoin de la « transparence » des prix : Tous les rapports ont tous démontré qu’ils nous couillonnaient !!! Ce que nous exigeons aujourd’hui c’est qu’ils prennent des décisions pour que les Hayot et les Despointes arrêtent de nous voler ! Qu’ils prennent des décisions pour que les compagnies pétrolières, notamment Total, cessent de nous voler ! Qu’ils prennent les décisions nécessaires pour remettre l’accord Bino sur les salaires sur les bases qu’il avait été signé ! Qu’ils prennent les décisions nécessaires pour que les 8 000 jeunes pour lesquels L’Etat s’était engagé à trouver une formation ou un emploi, soient formés ou puissent se voir proposer un emploi.

Voilà pourquoi nous sommes debout ! Voilà ce que nous devons exiger !

Alors, ne nous alarmons pas… : Nous disons au peuple de Guadeloupe de faire des Assemblées ; de parler avec vos amis, avec vos parents ; d’organiser des réunions dans les quartiers, dans les communes, dans les villes, en Haut, en Bas; de faire des Assemblées générales dans les entreprises. Préparons nous ! Préparons nous dans tous les domaines, de façon à nous arrêter de travailler le jour où nous le déciderons !

Car nous ne tolérerons pas qu’ils nous méprisent de la sorte. Et nous disons aux élus –— à Gillot, Lurel, à tous les maires — que nous leur avons écrit pour qu’ils ne viennent pas nous affirmer après coup qu’ils ne savaient pas, qu’il faut pratiquer le dialogue… C’est cela que nous faisons : la confrontation et le dialogue. Nous leur disons que nous pratiquons le dialogue, mais que n’attendrons pas 7 mois…

Nous n’attendrons pas 7 mois, camarades !...

Ansanm nou ka lité, Ansanm nou ké gannyé !
Ansanm nou ka lité, Ansanm nou ké gannyé !
Jou nou ké mété a jounou, péké vwè jou !

Kenbé é nou ka pwéparé nou »
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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 20:58
Le LKP manifeste sans incident à Pointe-à-Pitre, lance un préavis de grève

Quelque 5 000 personnes, selon la préfecture de la Guadeloupe, 25 000 selon des dirigeants du LKP, 6 000 selon des observateurs avisés, ont manifesté sans incident samedi à Pointe-à-Pitre à l'appel du collectif qui a lancé à cette occasion un préavis de grève de 24 heures reconductible.
Les manifestants ont effectué un parcours de plusieurs kilomètres en empruntant les principaux boulevards de Pointe-à-Pitre avant de se retrouver, deux heures plus tard, à leur point de départ, le Palais de la mutualité, où siège le LKP (Lyiannaj kont pwofitasyon).
Les principaux dirigeants du collectif ont tour à tour pris la parole. Selon Jean-Marie Nomertin, un des leaders du LKP et dirigeant de la CGT-G, "nous étions au moins 25 000".
Elie Domota, le porte-parole du collectif et dirigeant du principal syndicat insulaire, l'UGTG (indépendantiste), a appelé à "renforcer la mobilisation". "Nous aurons à arrêter le travail pour qu'ils comprennent que nous ne plaisantons pas", a-t-il averti.
"Nous demandons un débat télévisé en direct avec Mme Penchard", la secrétaire d'Etat chargée de l'Outre-mer, pour qu'elle nous réponde sur l'application du protocole d'accord" du 4 mars, qui avait mis fin à la crise sociale en Guadeloupe, a-t-il poursuivi.
"Elle pourra amener sa mère", Lucette Michaux-Chevry, sénateur-maire UMP de Basse-Terre, ancien ministre et ancien président de la Région, a ajouté M. Domota en suscitant les rires de son auditoire.
Les organisations syndicales membres du LKP ont lancé à cette occasion un préavis de grève de 24 heures reconductible, à compter de ce samedi.
Le texte de ce préavis revendique notamment "l'annulation de l'augmentation du prix de l'essence" de 6 centimes intervenue mi-septembre, "la mise en place d'un plan d'urgence pour l'emploi, l'insertion et la formation professionnelle", "la revalorisation des minima sociaux et de l'allocation pour les personnes handicapées", "le respect des accords sur la baisse des prix", "la titularisation de tous les précaires du public et du privé".
S'y ajoute "la reprise des négociations sur les 146 points de la plate-forme de revendications du LKP", qui avait servi de base à la grève générale qui s'était achevée par un accord signé le 4 mars.

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 01:42
INDISCRÉTIONS
Ary
Trois cents cadres et élus de la fédération socialiste de la Guadeloupe étaient réunis, mardi soir, au Vélodrome Amédée-Detreaux autour de Victorin Lurel qui officialisait un peu plus sa volonté de solliciter un second mandat à la tête du conseil régional (le vote des militants était organisé hier soir dans les sections). Ary Chalus, maire de Baie-Mahault, a fait de son côté un peu plus que d'accueillir cette réunion sur ses terres, puisqu'il y a fait une apparition très remarquée dans la salle, sous les applaudissements. Ary, souvent neutre à l'approche des grandes échéances électorales, semble en tout cas avoir choisi son camp pour les régionales de mars 2010...

Mélina
Mélina Seymour-Gradel, présidente d'Initiatives Jeunes, a décidé avec son association de mettre en place un Observatoire Régional de la Jeunesse. Elle vient de solliciter par courrier les maires de Guadeloupe qui souhaitent  accueillir ce projet par la mise à disposition d’un local et d’un minimum de moyens matériels, « dans l’intérêt de la jeunesse pour porter des remèdes aux maux dont souffrent les jeunes (formations non adéquates, chômage, précarité, problème de santé...). Un p'tit coup de main à Mélina ?

Eric
Eric Jalton, maire des Abymes, a reçu avec son conseil municipal des membres d'une délégation LKP. Sa motion se veut consensuel. Solidaire avec le LKP, il demande au Gouvernement et aux élus d'appliquer et faire appliquer les deux accords, appelle les entreprises à un « sursaut solidaire » envers la population en s'engageant dans le dialogue, « générateur de paix sociale. » Il se propose en médiateur entre les uns et les autres pour apaiser le débat...

Gugusses
Hier, les magasins se vidaient peu à peu... de leurs vivres. En attendant samedi, les Guadeloupéens ont vidé les rayons de frais (fromage, légumes, yaourts, etc.) malgré les consignes d'apaisement lancés par les syndicats. Ah, ils ont écouté certaines radios ? Alors, on peut les comprendre !
André-Jean VIDAL
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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 00:22
ETATS GENERAUX : Jacques Gillot insiste sur le respect des spécificités et des priorités de chaque territoire

Dans la perspective du conseil interministériel consacré à l’outremer et dans le cadre de la synthèse nationale des travaux des ateliers locaux, le Sénateur Jacques Gillot a affirmé la nécessité d’établir des principes qui préservent les enjeux de chaque territoire :
 Respect de l’identité de chaque territoire ultramarin pour bannir toute proposition qui, sous prétexte d’apporter une réponse transversale à une problématique commune, aboutirait à méconnaître les spécificités propres à chaque territoire ;
Etablir une hiérarchie des priorités qui tienne véritablement compte des aspirations populaires et des enjeux de développement propres à chaque territoire ;
Sanctuariser des mesures directement opérationnelles en sorte qu’elles ne soient pas remises en question chaque année à la faveur des arbitrages budgétaires.
De même, Jacques Gillot a insisté pour que l’ambition et l’audace soient les maitres mots de cette réforme en profondeur des relations qui unissent l’outremer à la République.
Il a ainsi décliné les mesures prioritaires qui doivent trouver application en Guadeloupe :
- mise en place d’une véritable réforme du mode de fixation du prix des carburants qui garantisse le droit des guadeloupéens à payer un prix juste, établi sur des bases transparentes, équitables et garantes de l’emploi local

- finalisation du plan d’urgence pour la formation et l’emploi de ces 56% de jeunes de 15-24 ans frappés par l’échec scolaire, la désocialisation  et le chômage, avec notamment la mise en place d’un véritable contrat d’autonomie qui donne enfin un vrai statut aux jeunes de moins de 25 ans, qui ne sont pris en compte par aucun dispositif légal.

- application anticipée du RSA en étendant son bénéfice aux jeunes de moins de 25 ans, comme le Président de la République l’a proposé pour la France métropolitaine.

Mesures pour combattre la crise du logement, en prenant en compte le coût réel des opérations, et l’écart qui se creuse entre les crédits de paiement et autorisations d’engagement, qui passe de 36M€ en 2008 à 49M€ en 2009.
Dispositif de continuité territoriale tenant compte des spécificités d’un archipel confronté comme le nôtre à la double insularité.
Plan d’aide aux collectivités locales, véritables pompiers sociaux dont l’action est minée par les transferts de l’acte II de la décentralisation et dont l’évolution des dotations de l’Etat couvre à peine l’inflation réelle.
renforcer le fonds d’investissement destiné au rattrapage du retard des équipements structurants qui est notoirement sous-doté au regard des 300 millions d’€ nécessaires à la seule politique de traitement des déchets ménagers.
Enfin, sur la question de la Gouvernance, Jacques Gillot a réaffirmé que chaque territoire devait faire évoluer ses institutions au rythme voulu par sa population.
Selon le président Gillot, Le débat sur le choix de tel ou tel article de la Constitution est un faux débat, car le cadre institutionnel n’est qu’un outil au service d’un projet.
Pour l’exécutif départemental, conformément à la démarche validée par le congrès des élus départementaux et régionaux du 24 juin, ce qui est fondamental c’est d’abord de bâtir un vrai projet de société, avant de déterminer quel cadre institutionnel, quel article, quel statut choisir.



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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 00:21
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2010 : un déficit irresponsable, des mesures injustes et inefficaces

Après la présentation en conseil des Ministres ce matin du projet de loi de finances pour 2010, Victorin Lurel, député et président du Conseil régional de la Guadeloupe fait par de sa vive préoccupation quant au déficit considérable du budget de l’Etat – 115 milliards d’euros – qui sera légué à nos enfants et handicapera lourdement les politiques publiques à conduire demain et générera immanquablement à des hausses d’impôts sur les ménages.
Ce déficit n’est en effet dû ni à la crise, ni aux mesures du plan de relance du gouvernement comme l’a souligné récemment le président de la Cour des comptes, Philippe Séguin.  Il est plutôt la conséquence de dépenses fiscales inconsidérées comme les 2,5 milliards que coûte la baisse de la TVA dans la restauration ou encore les 12 milliards d’euros que coûtera à l’Etat en 2010 la suppression d’une part de la taxe professionnelle au bénéfice exclusif de toutes les entreprises, de façon indifférenciée, même les plus florissantes.
Cette mauvaise gestion se double en plus de la création d’une nouvelle taxe : la taxe carbone, dont l’inefficacité écologique est reconnue par de nombreuses associations et l’injustice sociale patente. Cette taxe se traduira notamment, dès janvier, par une hausse de 4 à 5 centimes du prix de l’essence à la pompe. Elle frappera indirectement tous les consommateurs, quel que soit leur revenu, et épargnera les plus fortunés, protégés par le bouclier fiscal, ainsi que les entreprises les plus polluantes qui ne payeront rien jusqu’en 2013. Et, il convient de souligner que les modalités de redistribution de cette taxe sous forme de « chèque gouvernemental » - à quelques jours des élections régionales ! ne - garantissent aucunement un vrai soutien à la consommation des ménages.
Enfin, Victorin Lurel dénonce la démagogie consistant à affirmer que la suppression d’un poste de fonctionnaire sur deux permet de tenir la dépense publique. Outre les conséquences graves de cette politique de paupérisation du service public, notamment dans le domaine scolaire et hospitalier, l’économie annuelle de 500 millions d’euros ainsi réalisée n’est rien comparée aux dépenses fiscales de ce gouvernement comme les 2,5 milliards d’exonération de TVA dans la restauration.
En résumé, il faut 5 ans de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux pour financer une seule année de cadeaux aux restaurateurs !
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 23:21
 Marie-Luce Penchard d'accord pour faire le point avec LKP
« Je note avec satisfaction l'intérêt que vous portez à la discussion et au travail en commun, car votre attitude à l'observatoire des prix à la Guadeloupe, le 2 septembre dernier, ne m'avait pas convaincue de votre volonté d'engager avec moi un dialogue réel et constructif », affirme Mme Penchard.
« J'accueille votre demande avec intérêt, poursuit-elle, faisant référence au courrier d'Elie Domota, et je demande au préfet de la Guadeloupe de réunir, si la situation sociale le permet, tous les signataires de l'accord du 4 mars pour dresser le bilan objectif des engagements pris par chacun c'est-à-dire l'Etat, les collectivités locales et les partenaires sociaux. Ce travail devra faire apparaître les objectifs d'ores et déjà atteints, ceux qui sont en cours de règlement et les sujets qui posent problème soit parce que les initiatives adéquates n'ont pas été prises, soit parce que l'accord mérite sur certains points un réexamen entre ses signataires pour apporter des précisions complémentaire nécessaires à leur réalisation. »
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 03:47
Les faits : le scénario du « corbeau »

Depuis juin 2001, les juges Renaud Van Ruymbeke et Dominique de Talancé enquêtent sur l’affaire des frégates de Taiwan. Parallèlement, en 2001 et 2002, le journaliste Denis Robert publie deux livres (Révélation$ en 2001 et La Boîte noire en 2002) sur Clearstream, accusant cette société luxembourgeoise de dissimuler des opérations financières illégales, et lançant ainsi l’affaire Clearstream 1.

Le 3 mai 2004, Renaud Van Ruymbeke reçoit une première lettre anonyme, suivie, le 14 par plusieurs autres et un CD-ROM, contenant 16 121 comptes bancaires ouverts chez Clearstream, datant du premier trimestre 2000. Le délateur, surnommé «  le corbeau  » peu après, livre un scénario de cinéma très inspiré par le conspirationnisme ambiant. La lettre commence par ces mots :

« Je vous écris pour vous informer de l’existence d’un groupe mafieux comprenant au moins deux personnes auxquelles vous vous intéressez et qui commencent à étendre en France des méthodes de corruption et de prédation qui ont fait tant de mal à la Russie dans les années 1990. »

Selon le corbeau, un « comité » international composé de Français, d’oligarques russes et de narcotrafiquants serait à l’œuvre pour contrôler de grandes entreprises et blanchir des quantités considérables d’argent sale par le biais des comptes occultes de Clearstream. Le corbeau cite pêle-mêle l’oligarque russe Mikhaïl Khodorkovski, patron du géant pétrolier Ioukos et de la banque Menatep (aujourd’hui emprisonné en Sibérie) et le milliardaire Marc Rich. Il affirme qu’il existe des liens financiers entre des familles colombiennes, des parrains russes, est-allemands et ouzbeks, tout cela au sein d’une vaste confrérie internationale du crime et du blanchiment d'argent. Ce comité serait responsable de la mort de Jean-Luc Lagardère, l’ancien patron de Matra, aujourd’hui fusionné dans EADS.

Le corbeau prétend dénoncer des comptes occultes établis chez Clearstream pour plusieurs personnalités du monde des affaires ou de la politique, dont Philippe Delmas, vice-président du géant européen de l’aéronautique EADS, et Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Économie ; mais aussi Alain Gomez, ancien président de Thomson-CSF (devenu Thales), Pierre Martinez, ancien responsable de la sécurité de Thomson-CSF, Andrew Wang, l’intermédiaire sino-américain impliqué dans le scandale des frégates de Taïwan, ainsi que Jean-Pierre Chevènement, Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, etc. C’est ainsi que le corbeau a fait croire qu’Alain Gomez possédait le compte 83656 à la Cititrust (Bogota), alors que le véritable titulaire se dénommait en réalité Hugo Caceres Gomez. De même, le compte E 3521, ouvert à la Reserved Mailbox Account, censé appartenir à Pierre Martinez, a comme titulaire une société madrilène dénommée Martinez Gil y Asociados.

Les lettres s’inspirent beaucoup des accusations portées sur la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream, et témoignent d’une connaissance certaine du dossier Clearstream et de l’affaire des frégates de Taiwan. « Certains numéros de comptes comme ceux de la BNP sont authentiques » écrit Libération. Dès lors, des commissions rogatoires internationales sont adressées en Suisse, au Luxembourg et en Italie.

Fin 2004, le juge Van Ruymbeke comprend qu’il s’agit d’une manipulation : « Les noms de personnalités ont été rajoutés aux listes de Clearstream. Parfois grossièrement. L’enquête préliminaire ouverte sur les autres comptes est classée sans suite en mai 2005. »[2] Une enquête sur la réalisation de ces faux est alors confiée aux juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons.

L’enquête de D'Huy et Pons

Le parquet de Paris demande une enquête préliminaire sur la chambre de compensation Clearstream et envoie un substitut à Luxembourg. Le ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, demande une enquête au directeur de la DST, Pierre de Bousquet de Florian, dont un des adjoints, Jean-Jacques Martini, est cité dans la liste du corbeau.

En janvier, l’enquête concernant le compte de Nicolas Sarkozy, accusé de détenir un compte à la Banca popolare di Sondrio, un bourg italien situé au centre des Alpes, sous le nom de « Stéphane Bocsa » et « Paul de Nagy », est fermée. La Banca popolare di Sondrio a en effet répondu à la commission rogatoire du juge Van Ruymbeke réclamant l’identité du titulaire du compte. L’établissement italien a indiqué que le numéro correspondait à un compte de banque ouvert par la société Clearstream, et était utilisé par de très nombreux clients. La Banca popolare réclamait au magistrat français une nouvelle demande désignant la personne visée, mais puisque l’enquête prouvait par ailleurs que les listes avaient été trafiqués, le juge Van Ruymbeke a fermé le dossier, innocentant ainsi Sarkozy[3].

L’attention des magistrats se porte sur un informaticien d’EADS, Imad Lahoud. Il aurait été recruté chez EADS par Jean-Louis Gergorin, sur recommandation du général Philippe Rondot, vétéran des services de renseignements français. Début 2003, Imad Lahoud a collaboré avec la DGSE pour identifier les réseaux financiers d’al Qaïda. À cette occasion, il s’est informé sur le fonctionnement des comptes de Clearstream et a rencontré Denis Robert.

Les juges Pons et d’Huy cherchent à étendre leurs investigations à l’affaire des frégates de Taïwan. En mai 2006, les magistrats ont obtenu communication de l’intégralité de la procédure judiciaire sur les frégates de Taïwan, instruite depuis 2001 par les juges Renaud Van Ruymbeke et Dominique de Talancé et représentant 35 tomes du dossier. Le Figaro conclut donc que « les quelques 35 tomes du dossier, portant sur d’éventuelles rétrocommissions sur le marché des frégates de Taïwan, sont donc officiellement rattachés à l’affaire Clearstream. » Plusieurs sources judiciaires confient au Figaro « ne pas comprendre cette démarche », tandis que le quotidien constate que « les deux juges ont désormais une matière aussi considérable qu’inattendue pour nourrir leurs investigations. »[4]

Protagonistes

EADS
  • En avril 2006, l’ensemble de l’équipe dirigeante du groupe EADS s’est retrouvé brutalement au centre de l’affaire Clearstream 2 (ou affaire du corbeau des frégates de Taiwan). Deux membres d’EADS semblent être au cœur de cette affaire : Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud. Les bureaux de Noël Forgeard, co-président d’EADS (co-CEO), Gustav Humbert, président d’Airbus et Jean-Louis Gergorin, vice-président d’EADS, ont été perquisitionnés.
  • Le 8 mai 2006, Jean-Pierre Chevènement, président d’honneur du MRC (Mouvement républicain et citoyen), a affirmé que l’origine de l’affaire Clearstream 2 pourrait être à rechercher au sein des instances dirigeantes du groupe EADS. Le 16 mai 2006, Noël Forgeard s'exprim en ces termes au salon aéronautique de Berlin (ILA) : « Ce n’est absolument pas quelque chose qui concerne la société [...] c’est quelque chose qui concerne deux personnes. » « Cela n’a absolument rien à voir avec EADS, même si certains le disent. » ajoute-t-il.
  • Imad Lahoud est directeur scientifique au centre de recherche d’EADS. Son frère est Marwan Lahoud, nouveau directeur général d’EADS Défense et sécurité (DS), chargé du marketing, de l'international et de la stratégie, nommé en juin 2007, et ancien président de MBDA, leader européen des missiles. Bien que désigné par le général Philippe Rondot et Jean-Louis Gergorin comme la source des informations sur Clearstream, il nie toute implication dans cette affaire.
Personnalités politiques

En présence de Jean-Louis Gergorin, Dominique de Villepin, ministre des affaires étrangères demande le 9 janvier 2004 une première enquête au général Philippe Rondot, proche conseiller de Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, pour vérifier l’existence des comptes bancaires attribués à des personnalités, dont [le nom de Nagy-Bocsa] . La compétence de Dominique de Villepin à demander une enquête à un officier supérieur est discutée. Fin juin 2004, il informe le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin que l’hebdomadaire Le Point va publier des informations mettant en cause un ministre important du gouvernement. Il lui est demandé de mener des investigations. Il demande une deuxième enquête à Pierre de Bousquet de Florian, directeur de la DST, sans l’informer de l’enquête préliminaire de Philippe Rondot et surtout des forts doutes de ce dernier.

En juin 2006, Dominique de Villepin porte plainte contre plusieurs ouvrages documentant son instrumentalisation de l’affaire : Denis Robert pour Clearstream, l'enquête (Les Arènes), Jean-Marie Pontaut et Gilles Gaetner pour Règlements de compte pour l'Elysée, (Ohéditions) et Airy Routier pour Le complot des paranos (Albin Michel). En octobre 2006, le procureur de la République de Paris ne requiert la mise en examen du Premier ministre ou son audition comme témoin assisté, mais son audition comme simple témoin [5].

Les 4, 5 et 6 juillet 2007, Dominique de Villepin est mis en cause par Philippe Rondot et Imad Lahoud. En particulier, des notes retrouvées sur l'ordinateur du général Rondot indiqueraient qu'il aurait donné instruction à Jean-Louis Gergorin « de « balancer » Nicolas Sarkozy ». Son domicile et ses bureaux sont perquisitionnés. Au cours d'auditions ayant lieu en juillet 2007, et à la suite de la reconstitution de ces notes ayant transité sur l'ordinateur du général Rondot, J-L Gergorin dévoile n'avoir agi que sur ordre de Dominique de Villepin, se réclamant lui-même d'instructions du Président de la République. Il en résulte alors un recentrage de l'enquête autour de l'ex-premier ministre, passé depuis peu du statut de membre du gouvernement à celui de simple citoyen avec la formation d'un nouveau gouvernement consécutif à l'élection à la Présidence de la République de Nicolas Sarkozy; qui s'est constitué partie civile dans ce dossier, et aboutissant dans des délais extrêmement rapides à la mise en examen de l'ancien premier ministre sous pas moins de quatre chefs d'accusation différents.

En effet, le 27 juillet 2007[6], Dominique de Villepin est mis en examen pour complicité de dénonciation calomnieuse, recel de vol, recel d'abus de confiance et complicité d'usage de faux. Il lui est depuis cette mise en examen interdit de rencontrer les principaux protagonistes de l'affaire (source judiciaire). Comprenant entre autres l'ancien président Jacques Chirac. Mi-novembre 2008, Dominique de Villepin est renvoyé en correctionnelle[7].

Le procès s'ouvre le 21 septembre 2009. À son arrivée au tribunal, Dominique de Villepin déclare que sa présence sur le banc des accusés n'est due qu'à « l'acharnement d'un homme, Nicolas Sarkozy, qui est aussi président de la République française », et qu'il en sortira « libre et blanchi au nom du peuple français »[8]. Le 29 septembre 2009, Dominique de Villepin, interrogé par le procureur Jean-Claude Marin, déclare n'avoir « jamais eu connaissance de ces listings, et ne les [avoir] jamais eus entre les mains »[9]. Gilbert Flam, ancien membre de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), lui aussi prévenu lors de ce procès, réfute le même jour ce démenti en affirmant que Dominique de Villepin a choisi de ne pas dénoncer la falsification des listings alors qu'il en avait connaissance[9].

L'actuel président de la République est le plus fréquemment présenté en victime de l’affaire, mais parfois aussi comme ayant, à l'époque, favorisé sa propre victimisation. Selon Philippe Rondot, conseiller pour le renseignement du ministre de la Défense,Stéphane Denis, du Figaro, et Eric Decouty, de Marianne, il aurait été informé de l’enquête en cours dès l’été 2004, alors qu'il occupait le poste de ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie[10]. Le contrôle de la DST aurait d'ailleurs été une de ses motivations pour son retour au Ministère de l’Intérieur, qu'il avait quitté en mars 2004. Aussi, quand il y revint effectivement en juin 2005, une de ses premières demandes fut de réclamer le rapport de la DST sur cette affaire.

Ministre de la Défense des gouvernements Raffarin et Villepin, elle aurait été informée dès la fin de l’année 2003, par son CROS le général Philippe Rondot de l’existence d’un listing comprenant des hauts responsables et des hommes politiques, dont Nicolas Sarkozy, ayant des comptes occultes chez Clearstream. De fait, elle demande au général Rondot d’enquêter. Devant les juges, en mars 2004 et en juillet 2007, le général Rondot affirme que, dès mai 2004, il avait la conviction que ce listing était trafiqué et aurait fait part de sa conviction à Michèle Alliot-Marie. À cette période, toutefois, il doute que la ministre ait prévenu Nicolas Sarkozy. Selon cette dernière, elle n’aurait été informée qu’au début de l’été 2004. [2]

Alors président de la République, Jacques Chirac a donné des « instructions » dans cette affaire. Elles sembleraient ne pas porter uniquement sur « la protection des marchés internationaux et la lutte contre les réseaux mafieux », ainsi que l’affirmait l’Élysée le 28 avril 2006. Il demande à Philippe Rondot de lui rendre compte directement ainsi qu’à Dominique de Villepin, au grand dam de Michèle Alliot-Marie.

Le 22 juin 2007, le bureau de l'ancien chef de l'Etat fait savoir dans un communiqué, en invoquant la Constitution, que ce dernier ne peut répondre favorablement à la démarche des Juges d'Huy et Pons qui ont souhaité l'entendre comme témoin dans le cadre de l'instruction. Il rappelle en outre le communiqué diffusé du 28 avril 2006 par l'Élysée, dans lequel le président démentait « catégoriquement avoir demandé la moindre enquête visant des personnalités politiques dont le nom avait pu être mentionné ».

Le 4 juillet 2007, l’expertise judiciaire retrouva des notes du général Rondot sur l'ordinateur de ce dernier. Celles-ci indiqueraient que « Jean-Louis Gergorin aurait, fin avril 2004, reçu instruction de Dominique de Villepin, elle-même formulée par le président de la République Jacques Chirac, de « balancer » Nicolas Sarkozy ». Ces nouveaux documents accréditeraient l'idée que Nicolas Sarkozy était la cible d’une manipulation dans laquelle Dominique de Villepin et Jacques Chirac auraient tenu un rôle. Lors d'interrogatoires ayant eu lieu en juillet 2007, J-L Gergorin aurait confirmé cette version des faits, tout en soulignant que lui-même et Dominique de Villepin tenaient alors les listings pour vrais[réf. nécessaire].

Services de renseignement

Yves Bertrand a été directeur central des Renseignements généraux de 1992 à 2004.

Début 2006, Yves Bertrand a été suspecté d'avoir fourni de faux listings dans l'affaire Clearstream 2, ce dont il se défend. Le 16 janvier 2008, son domicile et son bureau sont perquisitionnés dans le cadre de l'affaire Clearstream. Cependant, rien en relation avec cette affaire n'a été découvert par les juges d'Huy et Pons chargés de l'enquête.

Dans Le Point du 26 novembre 2008, Imad Lahoud a affirmé qu'il a notamment vu Yves Bertrand, dans son bureau pour ajouter le nom de Nicolas Sarkozy sur les faux listings. « La dernière fois que j'ai vu Bertrand, c'était dans son bureau, pour ajouter le nom de Sarkozy sur les faux listings. C'est le seul nom que j'ai ajouté. C'était en présence d'une troisième personne, dont je préfère pour l'instant taire l'identité », a déclaré M. Lahoud. M. Bertrand affirme lui qu'il n'a « jamais vu ni entendu M. Lahoud, ni dans (son) bureau ni ailleurs ».

Le 20 mai 2009, Yves Bertrand a decidé de se désister de la plainte pour diffamation qu'il avait déposée contre l'hebdomadaire Le Point et contre l'informaticien Imad Lahoud[11].

Général de division à la retraite depuis décembre 2005, il est un « vétéran » du renseignement français. Après avoir reçu un listing Clearstream des mains de Jean-Louis Gergorin, il a enquêté sur ordre du ministère de la défense, tout en rendant compte à Dominique de Villepin. Selon Le Monde du 29 avril 2006, il a déclaré aux juges que Dominique de Villepin lui aurait confié le listing mentionnant le nom de Nicolas Sarkozy fin 2003 et lui aurait demandé d’enquêter sur lui et ses prétendus comptes occultes chez Clearstream. Selon le général Rondot, son rapport qui ferait état d’une liste de bénéficiaires de comptes chez Clearsteam serait « bidon ».

Des notes compromettantes pour Dominique de Villepin ont été retrouvées sur son disque dur après avoir été effacées. Le général Rondot a confirmé l'existence de ces notes et qu'elles avaient été effacées à la demande de Dominique de Villepin. Stéphane Queroy, qui est à la fois la nièce et l'assistante du général Rondot, a confirmé le 4 juillet 2007 devant les enquêteurs le contenu de ces notes qu'elle a tapée et que ces notes avaient été effacées à la demande de Dominique de Villepin[12].

Directeur de la DST depuis septembre 2002, il aurait reçu la demande de Dominique de Villepin, alors ministre de l’Intérieur, d’enquêter sur l’affaire Clearstream 2 le 5 juillet 2004. Le commissaire divisionnaire Jean-François Gayraud fut chargé de superviser une cellule d’enquête aujourd’hui dispersée. Dominique de Villepin lui aurait dissimulé l’existence des investigations du général Rondot et des doutes de ce dernier. Nicolas Sarkozy, redevenu ministre de l’Intérieur lui reprocherait d’avoir enquêté sur ses prétendus comptes occultes et d’avoir conclu à une manipulation sans jamais l’en informer. Selon le directeur de la DST, il s’agissait d’un simple « recueil de renseignements ». Pierre de Bousquet a appris à l’automne 2004 par Philippe Rondot que ce dernier avait entrepris des vérifications sur des hauts fonctionnaires de la défense cités dans les listings Clearstream, mais il ignorait tout le reste.

Dans ses notes saisies par les juges, M. Rondot avait écrit, à la date du 27 juillet 2004, avoir lui-même suggéré de « travailler avec P. de Bousquet ». Il ajoutait : « Pour D de V, qui est d’accord, « il manque d’imagination ». » La proposition n’aurait donc été suivie d’effet qu’avec plusieurs mois de retard, et très partiellement. À la DST, on assure n’avoir mesuré l’ampleur des investigations du général qu’à la lecture de la presse en avril-mai 2006. Le 10 juillet 2004, la DST obtient le document publié par le Point. Très vite, la falsification apparaît. Peu après, M. de Bousquet prévient Claude Guéant, directeur du cabinet de Nicolas Sarkozy, de la présence du nom du ministre dans le listing.

Justice

Le juge Renaud Van Ruymbeke, s'est laissé entraîner dès avril 2004 par Jean-Louis Gergorin dans un arrangement non prévu par le code de procédure pénale : un rendez-vous secret non acté avec le vice-président d’EADS Jean-Louis Gergorin chez son avocat Thibault de Montbrial. Le « corbeau » est donc connu depuis toujours du magistrat qui a voulu protéger la vie de son témoin dans un dossier qui a connu une épidémie de morts subites (Voir Affaire des frégates de Taiwan). Le garde des Sceaux Pascal Clément a demandé une enquête administrative. Renaud Van Ruymbeke postulait ce mois-ci pour une fonction de président de chambre à la cour d'appel de Paris. Le CSM, présidé par le président Jacques Chirac impliqué dans l’affaire, a suspendu sa décision.

Henri Pons et Jean-Marie d'Huy sont les magistrats instructeurs de l’affaire.



http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/3079293001003/affaire-clearstream.fr.html
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 02:27
INDISCRÉTIONS
Marie-Luce
Marie-Luce Penchard, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, ne devrait plus venir en Guadeloupe la semaine prochaine. Où elle aurait pu rencontrer Elie Domota qui attend ce moment avec impatience... Elle est retenue à Paris, des présidents des collectivités ultramarines étant reçus par le président de la République. Sauf s'il pleut vraiment en Guadeloupe...

Colette
Etonnante assemblée générale de la CCi de Pointe-à-Pitre, mardi après-midi. Autour de la présidente Colette Koury, pas de préfet, pas de président de Région, pas de président du Département, pas de maire de Pointe-à-Pitre, pas de maire de Baie-Mahault, mais des seconds couteaux. Ce qui ne veut pas dire qu'ils soient moins affûtés que leurs patrons ! Ainsi, Jocelyn Mirre, vice-président du conseil régional, pas de doute, quand il l'ouvre, c'est pour asséner des vérités,sans barguigner !..

Colette 2
Il y avait autrefois, un comique troupier (on appelait comme cela les fantaisistes qui se produisaient habillés en militaires de 1870), qui chantait : « J'ai la rate quoi s'dilate, j'ai le foie trop étroit !.. etc. » Lors de l'assemblée de la CCI, Mme Koury a entonné : « Le déficit commercial qui se dégrade, le déclin du tourisme, le BTP en panne, les ménages encore plus vulnérables, les créations d'entreprises qui se contractent... » Restait plus qu'a le chanter !

Maryse
Maryse Mayéko, directrice générale de l'Asfo, porte-t-elle des lunettes habituellement ou était-elle distraite par ses démêlés à l'Asfo ? Elle arrive à la CCI, salue les gens froidement, ne les reconnaît pas tous. A force d'être formatée pour résister à tout, et l'on sait qu'elle a du en avaler tout au long de sa carrière de fenm a grenn, on en devient un peu hiératique... Et pourtant, quelle chaleur dans cette femme de tête ! Allez Maryse, un sourire, tu as de belles dents !

Joseph
Joseph Dracon a été officiellement intronisé directeur général de la CCI pointoise, mardi, par Colette Koury. Faut dire que Joseph, comme l'a rappelé Mme Koury, a fait le tour des services de la chambre « avec la disponibilité, la passion et la détermination que nombre d'entre vous lui connaissent. » C'est vrai que M. Dracon sait allier efficacité et discrétion. Nous ne donnerons pas la liste de ceux qui guignaient le poste et qui pestent tant et plus en coulisses... Allez Joseph !

Serge et Mathieu
Peut-on être noir et enseignant en France ? La question a de quoi surprendre. Et pourtant nombreux sont les profs antillais et africains, de la maternelle à la terminale, qui se la posent chaque matin en se rendant dans leur salle de classe. Un livre, Au secours, le prof en noir !, écrit par Serge Bilé et Mathieu Méranville, véritable plongée au cœur du système scolaire, donne la parole, pour la première fois, à des hommes et des femmes qui souffrent de ne pas être reconnus à leur juste valeur dans un monde toujours persuadé que le savoir est blanc. C'est triste !

René
René Falla (et Catherine Sargenti) attendront le 4 novembre pour être fixés sur leur sort. Accusé de diffamation publique, Me Falla avait été condamné en première instance à verser 1 500 euros de dommages et intérêts à sa victime, Catherine Sargenti, magistrat, ainsi que 4 00 euros pour les dépens. René Falla a interjeté appel de cette décision devant la Cour d'appel de Paris. Le délibéré, qui devait être rendu hier, le sera, vraisemblablement le 4 novembre.

Victorin
Victorin Lurel était, hier matin, devant le lycée de Ducharmoy. Tôt. Assez tôt pour dialoguer avec les élèves et les enseignants et tenter de ramener le calme dans cet établissement en proie aux doutes...
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 02:23
TRIBUNE LIBRE
Article 72 :  Martinique Province Française
Par Eric E.G. NOGARD


Une nouvelle fois, nous ouvrons ces colonnes à Eric C. Nogard, dont la pertinence du propos est évidente.



 Fort-de-France, le 1er Octobre 2009
 
 Martinique Province Française
 Ou,
 L’Article 72 Purement et Simplement.

 
Comme en fait Foi http://www.etatsgenerauxdeloutremer.fr/reflexions,
Nous avons en conscience apporté notre contribution aux Etats Généraux des DOM.
Pour avoir de notre mieux tâché de discerner le bien-fondé des avis exprimés ;
Pour avoir en long et en large fait connaître le nôtre à travers plus de Cent Articles.
Nous OPTONS pour l’Article 72, Nous voulons être Français sans réserve ni arrière pensée.
 
Le Bilan étant ce qu’il est, notre Conviction étant fermement établie,
Nous prétendons qu’hélas, nous sommes passés à côté de l’Article 72, notre meilleur ATOUT.
L’article 72 de la Constitution française, le plus propre à faire de nous un Département Français.
Un Département comme tout autre, la Gironde, l’Oise, la Savoie, la Vendée…
Un Département avec les mêmes Droits, les mêmes Devoirs, sous un même Drapeau.
 
Le tout étant de savoir si on se sent Français ou NON Français…
Ça ne s’appelle pas le « Statu Quo » ou le Parisien serait-il dans un quelconque Statu Quo ;
Ça n’est pas l’assimilation ou, le Breton serait-il assimilé à l’Alsacien ou au Provençal ;
Ça n’est pas « l’Auto-néantisation », sauf à être plus sourds que des pots et plus aveugles que des bûches ;
Ça n’est pas la peur, ni ressentie, ni suggérée, ni orchestrée, c’est une affaire de Libre Choix.
 
Un choix qui nous laisse libres dans toute la mesure du possible et plus que nulle part ailleurs.
Libres de notre personne dans un contexte où il convient de se dire « Si tu es à Rome… », C’est naturel ;
Libres de faire partager « notre génie » comme bon nous semble, mais il faut que nous en ayions, du Génie ;
Libres d’épanouir notre différence sans préjudicier aux autres, c’est une question de limite.
Libres de demander, d’obtenir, de donner et même… libres de ne rien donner du tout.
 
Voilà en peu de mots ce que nous permet l’Article 72, le meilleur selon nous.
Hélas, nous y avons renoncé après en avoir profité, certes, mais il nous fallait « du Pouvoir »…
Pourtant la France était meurtrie par une Guerre Mondiale, celle de 1939-1945.
Pourtant, la France était ruinée par des Guerres Coloniales auxquelles nous avons participé.
Mais avec hargne, insolence et impatience, nous avons voulu tout… tout de suite…
 
Vouloir l’Autonomie, Vouloir l’indépendance et décider de ses « interdépendances »,
Pourquoi pas ? Mais alors, est-ce ça le choix d’être Français ?  DOUTEUX.
Pourquoi pas ? Mais alors, qu’on prenne le large et qu’on F… la Paix aux autres !...
Comment prétendre à l’autonomie, à l’indépendance, à ses « interdépendances »,
Sans concevoir que l’on doive assumer ses prétentions, ses soifs, ses appétits.        
                                                                                                                          
Vouloir les Articles 73 ou 74 pour prendre ses décisions comme des grands, BIEN.
Mais qu’on décide avec ses sous, sans compter sur l’oseille des autres n’est-ce pas.
Et qu’on sorte de sa propre cervelle ses Plans, ses Mesures, son BAZAR quoi !...
En se disant en passant : « des Parlementaires pour quoi Foutre… désormais ».
Le 73, le 74, d’accord. Mais pour être quels Français, question de cohérence.
 
Ne parlons pas de semer la peur, pas plus que d’assimilation, voire de Statu Quo.
Ça, c’est tourner autour du pot en individus ambigus et trompeurs.
Ne traînons plus la patte, ne fourchons plus la langue, faisons notre choix.
Sachons dire en conscience, Je suis Français, ou disons franchement, Je ne le suis pas.
Pour notre part, nous préconisons le 72 et nous faisons appel à ceux qui pensent comme Nous.
 
Français de Martinique, domiciliés sur le Continent ou vivant au Pays, Rassemblons nous.
L’Article 72, la Nationalité Franchement Française sont ce qui nous convient le mieux.
Contactez moi si vous êtes sensibles à mon appel et envisageons le Parti du 72 nous en avons le droit.
Soyons une Martinique, Province Française et méritons notre droit de Cité, le reste viendra.
Le tout est de commencer avec Loyauté, Détermination et l’Amour de la France.
 
Eric E.G. NOGARD
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