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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 02:08

INDISCRETIONS
Max
Max Macambou, le manager des Gwada Bikers, à l'arrivée aux Abymes, dimanche : « M. Lurel, un grand visionnaire... », a-t-il dit, parlant du président du conseil régional. Ben, avec des thuriféraires comme celui-là !..

Boris
Boris Carène, à plusieurs reprises, a remercié le président Lurel pour son implication dans le Tour. Idem pour le président Chaulet,
même chose pour le délégué général, Eric Lequime. Ben c'est Toto qui tient les cordons de la bourse...

Gugusse
« Ni on simèn a ka pryé Dyé ba-w » (sic), a dit un monsieur qui voulait remettre un chapelet à Boris Carène à l'arrivée aux Abymes. L'enthousiasme n'a pas de limites !

Daniel
Daniel Marius, de Guadeloupe 1ère, a été le seul à nous donner (TV Magazine) le nom du futur vainqueur du Tour 2011. il voyait Carène et n'en démordait pas, malgré le scepticisme de certains observateurs qui pensaient que les étrangers auraient leur mot à dire. Daniel est un vrai connaisseur du sport et plus singulièrement du cyclisme. Bravo Daniel !

Lucien
Connaissez-vous Lucien Carène ? Il n'a pas pu se retenir et a dit au micro, parlant de son fils Boris : « On l'a couillonné deux ou trois fois... Mais, cette fois-ci, il ne s'est pas laissé faire !.. » Immédiatement, le journaliste de Guadeloupe 1ère est passé à autre chose. Dommage, on aurait bien aimé avoir des détails...
André-Jean VIDAL

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 16:15

INDISCRETIONS
René, Victorin, Etienne, Sébastien
Les algues brunes, parlons-en. Elles encombrent les côtes. Ça dérange les riverains, donc les municipalités. Qui ont actionné l'Etat par le biais de l'association des maires, présidée par René Noël. Etienne Desplanques, directeur de cabinet, qui assure la permanence préfecture en ce moment, a tout de suite minimisé le problème : pas de danger. Quoique Philippe Godoc, directeur de l'aquarium, atteste qu'il y a des risques, pour les jeunes baigneurs qui peuvent s'engluer dans les amas d'algues, et pour la faune, asphyxiée par ces algues pourrissantes. La Région, en plein Tour, interpellée sur la possibilité de faire ramasser par des équipes de jeunes en chantier régional ces algues qui, séchées, pourraient faire du combustible pour la centrale électrique du Moule, ne dit rien. Chez Sita-Verde, Sébastien Subert... ne souhaite pas communiquer. Bref, partout on s'en fout ! Ah, s'il s'agissait de créer un comité Théodule...

Jeanny
Jeanny Marc, député de Guadeloupe et maire de Deshaies, a écrit à Claude Guéant, ministre de l'Intérieur (et accessoirement de l'Outre-mer), pour lui dire son inquiétude en cas de tsunami. Et surtout sur la prévention des dommages liés à ce phénomène. Il rappelle qu'il y a eu un exercice avec l'hypothèse d'une vague de 19 centimètres à la Guadeloupe. Bigre ! Pas de quoi s'affoler. Bref, M. Guéant calme l'inquiétude de notre Jeanny et en profite pour lui passer la main dans le dos en la félicitant pour le plan communal de sauvegarde de Deshaies en voie d'achèvement. Quoique pour ce qui est d'un tsunami, la maison de Mme Marc ne risque rien... Elle est dans les hauteurs, à près de 300 mètres du niveau de la mer !

Anabella
Ce vendredi 12 août réunion animée par Marianne Crane (Anabella) au foyer socioculturel de Capesterre-Belle-Eau. La chanteuse engagée mettra à l'honneur des lycéennes afin de faire prendre conscience aux adultes que nos enfants ont eux déjà pris conscience qu'il faut réagir face aux violences dont ils sont victimes. Pour Anabella, pas de vacances !

Victorin et Liliane
Sur mon écran de télé, un petit monsieur tout en rouge (tee-shirt et casquette, le bout du nez aussi) apparaît, casquette enfoncée sur les yeux. Curieusement, c'est la voix de Victorin Lurel qui retentit. J'ai mis mes lunettes, c'est bien Toto qui donne son point de vue sur le Tour, très pertinent d'ailleurs, pour dire que rien n'est joué, que tout peut arriver. L'avis d'un expert... qui argumente avec passion. A côté de lui, Liliane Francil (tee-shirt vert, casquette jaune et bleue, lunettes enveloppantes très classe), micro en main, qui a quitté son tailleur de directrice de Guadeloupe Première pour troquer la tenue de combat de la journaliste de terrain. Des images sympathiques !

Nérée
Nérée Bourgeois, maire de Vieux-Fort, en vacances, avait oublié de signer l'arrêté pour le passage du Tour dans sa commune. Donc, difficile de faire quoi que ce soit... sauf à dérouter la course. Ouf, il est passé hier matin signer le document. The show must go on !

Michel
Manquait plus que lui ! Michel Roméo, président de l'Association Conduite et Sécurité, rappelle que l'Union cycliste internationale (UCI) voulait que la sécurité routière soit respectée dans la caravane du Tour (allumage des feux de croisement et port de la ceinture de sécurité). « Cependant, déplore-t-il, c'est toujours l'anarchie sous la surveillance des forces de l'ordre. Et sitôt le Tour terminé, le harcèlement des usagers de la route reprendra de plus belle... » Hé oui, Michel Roméo, quand la fête est finie, lampion est éteint !..
André-Jean VIDAL

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 23:26

INDISCRETIONS
Jeanny
Jeanny Marc a trouvé toute seule pourquoi il y a tant de chômage en Guadeloupe. « L'augmentation du chômage dans notre département est la victime collatérale de la politique économique catastrophique conduite par le Gouvernement en Outre-mer. » Pas faux. Quand le Gouvernement laissait faire, qu'il y avait des sous, on créait outre-mer des fonctionnaires ou assimilés à profusion. Des sortes d'assistés permanents, pas très zélés d'ailleurs tellement ils étaient nombreux pour peu de travail. C'était la faute du Gouvernement s'il n'y en avait pas encore plus de recrutés. Là, à force d'avoir tiré sur la corde, de s'être montrés, du côté des élus, étalement irresponsables, y'a plus de sous. C'est toujours la faute du Gouvernement !

Richard
Il paraît qu'un maire de Guadeloupe, furieux qu'une de ses administrés soit venue en mairie dénoncer qu'on ne la raccordait pas au réseau d'électricité, a été punie. Cela faisait... trois ans qu'elle attendait, le maire ayant mal digéré de s'être fait traiter d'incapable par une de ses administrés. Il paraît que c'est en cours de résolution. Allons, Monsieur le maire, vous qu'on sait intelligent, signez son dossier et qu'on n'en parle plus ! Mais, qui vous a dit que ça se passe à Sainte-Rose !

Joël
Elégant, le maire de Capesterre-Belle-Eau, le Dr Joël Beaugendre, s'est mis nu-pied pour s'installer debout sur les sièges d'une voiture et suivre le Tour, hier, jusqu'à sa commune. Parfaitement hygiénique !

Victorin
Mais qui était ce monsieur installé dans une voiture officielle, bien visible de tous les spectateurs, qui a suivi de bout en bout l'étape d'hier du Tour ? La collectivité qu'il préside a tout de même contribué, cette année, pour un peu plus de 200 000 euros à la bonne marche de ce Tour. C'est, c'est... mais Victorin Lurel, bien sûr ! Sur lequel tout le monde s'est précipité. Une marche triomphale... dans sa circonscription !

Toto vs Jako
Aujourd'hui, c'est super, les deux bons amis vont de se retrouver... au Gosier, final de l'étape du jour. Le président du conseil général, Jacques Gillot, ancien maire du Gosier, flanqué de Jean-Pierre Dupont (actuel maire) et d'Amélius Hernandez, président du SIAEAG, seront à l'arrivée pour accueillir leur pote Victorin Lurel... qui devrait suivre l'étape, mais peut-être pas jusqu'au Gosier... Quoique !
André-Jean VIDAL

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 00:28

INDISCRETIONS
René
Une idée pour René Noël qui semble être le seul à se préoccuper du problème des sargasses : demander à la Région d'ouvrir un chantier régional exceptionnel pour employer des jeunes gens pour qu'ils ratissent ces algues et les offrent aux agriculteurs pour l'amendement de leurs terres. Car on peut s'étonner que les communes — il est vrai souvent gérées par des fonctionnaires — ne se bougent pas plus... alors qu'il y a là le moyen d'employer des jeunes, de venir en aide aux agriculteurs qui se plaignent souvent du coût des engrais... Bref, à creuser, non ?..

Richard
Il paraît qu'un maire de Guadeloupe, furieux qu'une de ses administrés soit venue en mairie dénoncer qu'on ne la raccordait pas au réseau d'électricité, a été punie. Cela faisait... trois ans qu'elle attendait, le maire ayant mal digéré de s'être fait traiter d'incapable par une de ses administrés. Il paraît que c'est en cours de résolution. Allons, Monsieur le maire, vous qu'on sait intelligent, signez son dossier et qu'on n'en parle plus !

José
José Toribio, maire de Lamentin, est comme tous les Guadeloupéens : il attend avec impatience qu'un natif du pays remporte le tour de Guadeloupe cycliste. A l'arrivée, dimanche, il ne se tenait plus de joie, disant qu'il n'est pas plus chauvin et nationaliste que cela mais qu'enfin... Allez... Boris !

Lucette
Pas de vacances pour LMC. Elle cause et de belle manière, dans nos colonnes (voir notre édition précédente), pour dire ce qu'elle pense. Pour elle, pas de sénatoriales, elle laisse tomber son siège, mais gageons qu'elle va s'amuser à faire voter ses électeurs potentiels pour... ceux qu'elle veut voir siéger au Sénat. LMC combien de voix ?..

Cindy
Cindy Le Pape a, semble-t-il, fermé son profil Facebook. De mauvaises langues soutenaient que la jolie Miss Guadeloupe pour Miss France en avait assez de lire les commentaires des Guadeloupéens après son élection. De toutes les façons, dès qu'une tête dépasse, chez nous, c'est le couperet garanti !.. En fait, Cindy avait peur de choquer ses amis de Facebook et ceux qui voudraient devenir ses amis en ne répondant pas de suite à leurs sollicitations, faute de temps pour le faire. Qu'on se le dise, cette jeune Cindy est un modèle de gentillesse et de correction !

Marie-Luce
Obligée de quitter la Guadeloupe en catastrophe, Marie-Luce Penchard, a suspendu un temps ses vacances en famille. Pour régler un problème en Nouvelle-Calédonie. Il va s'agir de faciliter une médiation religieuse entre différentes chefferies. Sans se faire le rapporteur de la réaction du FN, on peut évidemment s'étonner qu'un ministre laïc par essence d'un gouvernement laïc d'une République française qui n'arrête pas de se proclamer laïque... en appelle aux « curés » (ou aux pasteurs) pour résoudre un problème de simple police.
André-Jean VIDAL

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 16:21

Deux sucriers à Jarry

 

SUCRE.jpg

        (Photo : Gérard Petrelluzzi)

 

Le Sunny pescadores, battant pavillon de Panama, capitaine Yang Sheng Nan, a fait escale mi-avril au port de Jarry. Ce navire de 127 mètres de long est le premier sucrier à toucher la Guadeloupe cette année. venant de Santa Marta (Colombie), se dirigeant vers Marseille, il a chargé 11 863 tonnes de sucre de Guadeloupe.  
Infinite wisdom, battant lui aussi pavillon de Panama, sister ship du précédant, capitaine Liu Ming Xi, en provenance de Libreville (Gabon), a chargé 11 900 tonnes. Arrivé à Pointe-à_pitre/Jarry le 28 avril, il est reparti le 1er mai. Il déchargera à Marseille le 15 mai.


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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 21:30
ECHOS DE CAMPAGNE
Marie-Line expert et partie
Marie-Line Pirbakas a été choisie comme référent pour critiquer la politique énergétique de Victorin Lurel, président de Région. Ceci dans un bilan de mandature publié par le magazine L'Express sous la plume d'Hervé Pédurant. Qui est marie-Line Pirbakas, experte ? Tout simplement une colistière d'Eric Jalton, candidat ouvertement opposé à la réelection de M. Lurel. Experte et partie au débat, c'est original !

Marie-Luce a les oreilles qui sifflent
Dans Le Canard enchaîné de cette semaine, il est fait état de la mise en garde du président de la République, Nicolas Sarkozy, en plein conseil des ministres. Il a martelé qu'il ne fallait pas, pour un ministre, privilégier les intérêts particuliers, que ce n'était pas faire preuve du sens de l'Etat que doit manifester un ministre. Dis, Marie-Luce, t'as les oreilles qui sifflent ?

Octavie daube Nicolas
Octavie Losio, de la liste Nofwap,la Guadeloupe en action, tacle le président de la République, Nicolas Sarkozy, quand elle dit, à propos de l'évolution statutaire en Martinique et Guyane : « Il a glissé une peau de banane quand il a transformé une consultation référendaire en une consultation à deux tours. »

Octavie s'emballe
L'autre soir, sur RFO radio, Octavie Losion, tête de liste Nofwap, est interrogée par un aréopage de confrères. On lui fait remarquer qu'on n'apprécie pas vraiment la presse dans son entourage. Au bout d'un moment, elle s'énerve, un véritable coup de sang. Cherchez le naturel...

Eric Jalton cherche des porte-voix
Eric Jalton, candidat en mal de publicité, a expédié un sms, en fin de semaine, pour demander que tous ceux qui reçoivent une profession de foi dans leur boite aux lettres aille en débattre avec ses voisins, portent la bonne parole.

Le sondage qui tue
Qualistat va sans doute diffuser, prochainement, les résultats d'un sondage. Hier, alors que Vincent Tacita, de Qualistat, dépouillait encore les résultats, on annonçait partout que M. Lurel était crédité de 40% des intentions de vote, M. Aldo et M. Jalton de 20% chacun. Le reste allant aux petites listes non admises à un second tour. La rumeur a-t-elle un fondement ? Réponse mercredi.

Un autre sondage
Eric Jalton a expédié un sms qui nous apprend que la Région a commandé un sondage donnant M. Lurel grand gagnant et attribuant un score ridicule à M. Jalton. Que la Région commande ce type de sondage, cela paraît insensé car M Lurel sait sûrement qu'il se mettrait, agissant ainsi, hors les clous. Mais, M. Jalton semble y croire. Quelle imagination !

Conviction
Notre ami était sous le chapiteau, au Abymes, lors du premier meeting de Victorin Lurel. Il criait, hurlait son plaisir. C'est un soutien de toujours d'Harry Durimel, des Verts Guadeloupe, et son champion a choisi d'être un des plus fidèles soutiens de M. Lurel. L'autre jour, notre ami était sur la plage de Bois-Jolan, avec Blaise Aldo. Il riait, il disait tout haut son plaisir. C'est ce qui s'appelle avoir... des convictions !
André-Jean VIDAL
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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 22:51

Monsieur le président du Conseil économique et social régional,

Monsieur le président du Conseil de la culture, de l’éducation et de l’environnement,

Monsieur le payeur régional,

Mesdames et messieurs les conseillers régionaux, chers collègues,

Mesdames et messieurs, chers invités,

Ce n’est pas sans une certaine émotion que j’ouvre les travaux de ce qui est – normalement, sauf cas d’urgence je l’espère improbable – la dernière assemblée plénière de la mandature 2004-2010.

Cette mandature, nous l’achevons par deux actes politiques forts. Le premier, c’est le vote de notre compte administratif 2009, puis de notre budget primitif 2010, acte ô combien essentiel dans la vie de notre collectivité. Mais, nous sommes là en un terrain bien connu de tous et donc fort bien balisé. Le second, en revanche, c’est tout simplement un moment historique dans la République et, a fortiori pour notre Guadeloupe, et je pèse mes mots en vous disant cela. En effet, pour la première fois dans l’Histoire, une collectivité régie par l’article 73 de la Constitution, le Conseil régional de la Guadeloupe, va voter un texte qui aura force de loi. Oui, mes chers collègues, nous allons légiférer, conformément à l’habilitation que nous avons sollicitée et obtenue du Parlement en mai dernier, lors du vote de la LODEOM.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, je voudrais prendre le temps de rendre hommage à tous ceux qui, au sein de cette assemblée, ont servi la Guadeloupe en travaillant dur, avec ardeur et abnégation, en traversant bien des turbulences dont la crise sociale de l’an dernier ne fut pas la moindre. J’ai une pensée particulière pour tous ceux qui ont quitté cet hémicycle en cours de mandat, touchés par la loi sur le cumul ou pour convenance personnelle, mais je veux surtout remercier ceux qui, avec certitude, ne siégeront plus, car ne figurant pas sur l’une des listes aujourd’hui en compétition pour la prochaine élection régionale.

Merci à vous tous d’être présents aujourd’hui. Merci, en particulier, à Gina Théodore-Opheltès qui, jusqu’au bout, a tenu à honorer son mandat de présidente de la commission formation professionnelle et qui nous présentera l’architecture générale du futur établissement public de formation que nous allons créer par notre habilitation à faire la loi. Son attitude est à mes yeux exemplaire. Je tenais à le souligner publiquement devant l’opinion qui, parfois, doute de l’engagement réel de ses élus.

Cette plénière est d’ailleurs, à cet égard, tout à fait symbolique de notre engagement, répété maintes fois, de travailler jusqu’au terme de notre mandat. Car, les urgences qui concernent le pays ne s’interrompent pas le temps d’une campagne électorale. Les producteurs de bananes et de melons que nous allons auditionner durant nos travaux sont là pour en témoigner : la pluie de cendres n’a pas dévié sa route parce que nous étions dans le temps de la campagne. C’est pourquoi nous n’attendrons pas non plus pour étudier avec eux et avec les services de l’Etat les modalités d’une aide rapide pour soutenir ces deux secteurs importants de notre agriculture.

J’observe d’ailleurs que nous ne sommes pas tout à fait un cas isolé, car la Région Martinique a elle-même tenu plénière cette semaine, ce mardi pour être précis, sans que cela fasse polémique, dans un esprit de responsabilité.

Et c’est précisément une volonté de responsabilité qui nous conduit à choisir de mettre en discussion et de voter notre compte administratif, puis notre budget primitif aujourd’hui. Nous aurions pu en effet attendre et laisser passer les échéances à venir. Nous aurions pu laisser la prochaine majorité régionale s’en charger. Mais, vous conviendrez avec moi que cela aurait été prendre le risque d’imposer une période de flottement à ceux qui auront à nous succéder. Une période de flottement qui aurait été dommageable pour l’économie guadeloupéenne.

Nous avons donc choisi de présenter courageusement notre compte administratif et notre budget devant vous. Nous n’avons pas craint de le faire en pleine fièvre préélectorale, car nous savons que nos comptes sont sincères et équilibrés malgré la propagande qui est venue polluer les boîtes à lettres de nos concitoyens. Et je ne connais pour ma part rien de mieux qu’un débat dans cette enceinte pour rétablir des vérités qui, visiblement, dérangent suffisamment pour conduire de beaux esprits à faire assaut de mensonges, de manipulation et de contre-vérités.

J’entends en effet depuis plusieurs semaines qu’une étude présentée comme « très officielle » et qui émanerait de la Direction générale des collectivités locales, la DGCL, direction rattachée au ministère de l’Intérieur, jugerait sur la base de tableaux comparatifs des budgets primitifs 2009 des régions de France que « les ratios sont ceux d'une collectivité dont les comptes financiers sont insincères et qui présente donc un déficit dissimulé ».

Je le dis tout net : cette étude attribuée à la DGCL est un faux.

Un faux grossier, qui témoigne soit de la mauvaise foi totale de ses auteurs, soit de leur ignorance absolue des questions budgétaires. Et, je pense pour ma part qu’il s’agit plutôt d’un mélange de mauvaise foi et d’ignorance qui n’a d’autre objectif que de chercher à tromper le peuple.

Je passe rapidement sur le fait que la DGCL n’a ni pour habitude, ni pour mission de porter une appréciation sur la gestion des collectivités locales, car cette institution administrative produit simplement des statistiques annuelles sur les budgets locaux.

Je passe également sur le fait que cette pseudo-étude utilise de manière non exhaustive et à l’avantage de sa démonstration mensongère les données chiffrées et non commentées du ministère, sans tenir compte de leur évolution, ni du contexte local.

Je passe aussi sur le fait qu’une analyse financière ne s’effectue qu’à partir des réalisations, donc à partir des comptes administratifs et de gestion, et non à partir des budgets primitifs qui, par nature, sont prévisionnels et réajustés en cours d’exercice.

Je passe enfin sur le fait que cette étude qui prétend analyser le bilan financier de notre mandature de six ans ne retient que les années 2008 et 2009 pour s’en faire une opinion.

Et je m’attarde davantage sur les affirmations mensongères non prouvées et non étayées :

« les comptes sont insincères et présentent un déficit dissimulé » 

Or, depuis 2004, nous avons précisément tout mis en œuvre pour assurer la plus grande transparence de nos finances par l’application stricte de la réglementation budgétaire et comptable.

Souvenez-vous qu’à notre arrivée, le compte administratif 2003 de la précédente équipe laissait apparaître un excédent de clôture de 10,7 millions d’euros. Un bel excédent en vérité, que la Chambre régionale des comptes avait finalement recalculé et requalifié en déficit très important, combinaison détonante de recettes insincères et de restes à réaliser de dépenses minorés. A ce déficit important, il convenait d’ajouter 15,7 millions d’euros de recettes jugées irrécouvrables. Et c’est lesté de ce premier et lourd héritage que nous avons entamé notre mandat.

Voilà de l’insincérité flagrante, dûment constatée par les autorités préfectorales et sanctionnée par la Chambre régionale des comptes. Manifestement, les auteurs de ce mauvais tract se sont trompés de mandature régionale.

« la Région Guadeloupe est la région la plus endettée de France »

Voilà une belle affaire que l’on présente comme un scoop, alors que nous n’avons eu de cesse de le répéter depuis 2004. Oui, la Région Guadeloupe est encore la région la plus endettée de France. Mais, ce que les apprentis analystes omettent soigneusement de préciser, c’est que l’endettement de notre collectivité hérité de l’ancienne mandature a très nettement diminué entre 2004 et 2009 grâce à une gestion rigoureuse.

Il n’est pas inutile de rappeler une curieuse particularité de cet héritage : nous étions la région la plus lourdement endettée et en même temps la plus lourdement déficitaire. Vous empruntez massivement, mais vous n’arrivez pas à boucler vos comptes…

Pendant six ans, nous n’avons en effet eu de cesse d’accélérer le processus de désendettement pour retrouver des marges de manœuvre suffisantes pour financer les projets prévus dans notre plan pluriannuel d’investissements.

Nos efforts ont ainsi réduit l’encours de la dette de 37 % durant les cinq premières années du mandat, soit près de 100 millions d’euros. Ce qui est considérable !

Mais le plus important en matière d’études sur l’endettement d’une collectivité, nos professeurs Nimbus de finances publiques auraient dû le savoir, ce n’est pas le ratio de la dette par habitant. Le plus important, c’est la capacité de notre collectivité à se désendetter effectivement. Or, la capacité de désendettement de notre collectivité était inférieure à 2 ans en 2007 et en 2008 et elle reste inférieure à 3 ans à la fin 2009, alors même que l’encours de notre dette a augmenté de 75 millions d’euros en raison de l’emprunt contracté l’an dernier pour soutenir la croissance. Ceci nous situe au même niveau que la Réunion ou la Guyane, pour ceux qui sont friands de comparaisons.

« le niveau de dépense d’équipement est faible »

Voilà une autre affirmation qui ne met aucunement notre situation en perspective et qui occulte totalement l’héritage désastreux de 2004. Mais est-ce bien surprenant, si l’on sait que le commanditaire de cette analyse falsifiée figurait en bonne place sur la liste de l’exécutif sortant cette même année ?

En 2004, la Région n’avait plus aucune marge de manœuvre financière et elle ne pouvait plus solliciter de nouvel emprunt. Nous avions un problème de confiance et de crédibilité. De plus, nous n’avons trouvé aucune étude, ni aucun plan, nous permettant de lancer rapidement de nouveaux chantiers. A partir de 2006, en revanche, l’augmentation des dépenses d’équipements est continue et elle s’est accélérée en 2008 et en 2009, le tout sans aucun recours à l’emprunt. Donc exclusivement par autofinancement.

Et si l’on compare les régions d’outre-mer, mise à part la Réunion qui est hors normes compte tenu de sa population et des immenses chantiers sur son territoire, la Guadeloupe figure au deuxième rang. Ceci contredit le tract largement diffusé, car les faussaires se sont contentés de relever les données de la DGCL qui présente les dépenses d’investissement prévues avant notre plan de relance. Or, ceux-ci ne correspondent pas aux investissements réellement réalisés fin 2009.

« la pression fiscale régionale est l’une des plus fortes de France »

Je veux rappeler ici que la fiscalité directe locale (taxe professionnelle, taxe sur les propriétés bâties et la taxe sur les propriétés non bâties) profite surtout aux communes et au département. Pour la Région, cela ne représente que 46,2 euros par habitant, quand la moyenne dans l’Outre-mer est de 45,4 euros. La différence n’est tout de même pas colossale.

Par ailleurs, je rappelle que nous n’avons pas augmenté nos taux d’imposition depuis la mise en œuvre du plan de redressement de nos finances en 2005 et que nous avons, en revanche, supprimé la taxe sur les terres agricoles, c’est à dire sur le foncier non bâti.

Pour ce qui est de la taxe spéciale sur les carburants, il est vrai que nous l’avons augmentée en 2005, pour contribuer au redressement des finances régionales, mais nous avons remis cette taxe à son niveau initial en 2007, sitôt l’équilibre budgétaire rétabli.

Et, à ce jour, les études nombreuses publiées depuis la mobilisation des socioprofessionnels en décembre 2008 pour obtenir un juste prix du carburant ont été unanimes : les taxes régionales sur le carburant sont d’un montant raisonnable et sont bien inférieures en comparaison des taxes prélevées par l’Etat dans l’Hexagone.

Pardonnez-moi pour cette longue démonstration que j’ai voulue la plus complète possible. Car, je crois qu’en politique, même en campagne électorale, on ne peut pas dire n’importe quoi. C’est le respect minimum que l’on doit, sinon à ses adversaires, du moins au peuple qui regarde. Au peuple qui observe.

Au peuple qui, demain, décidera souverainement.

La Guadeloupe mérite une belle querelle, ai-je dit il y a quelques semaines, quelques mois et cela me semble aujourd’hui une éternité.

Où est cette belle querelle quand on diffame, quand on calomnie, quand on attaque les hommes plutôt que les programmes, quand on caricature les bilans plutôt que de les critiquer avec mesure, avec fermeté et avec responsabilité ?

Où est cette belle querelle quand ceux qui fondaient leur engagement politique, leurs adhésions ou encore leurs ruptures, sur l’évolution statutaire et le refus d’un « statu quo mortifère », préfèrent se renier et se camoufler ?

Où est cette belle querelle quand on a le cran d’affirmer contre la vérité la plus élémentaire qu’aucun chantier n’a été initié par notre équipe ?

Le budget que nous vous présentons et que nous soumettons à votre vote assure précisément le financement de nombreuses réalisations en cours comme le pôle universitaire du Camp Jacob et la Cité de la connaissance à Saint-Claude, comme les rénovations urbaines des Abymes et de Pointe-à-Pitre, comme l’abattoir de Galéan à Gourbeyre ou encore comme la poursuite de l’équipement du Centre régional de formation professionnel sur ses différents sites.

Par ce budget d’un montant total de 579,9 millions d’euros, avec – hors restes à réaliser – 262 millions d’euros affectés à l’investissement et 230 millions d’euros affectés au fonctionnement, nous contribuerons de façon extrêmement significative à soutenir l’activité. Ce budget est soutenu par l’emprunt que nous avons contracté en 2009 et que nous avons souhaité mobiliser à la fois en 2009 et en 2010.

Grâce à cet emprunt de 75 millions, la Région a pu augmenter ses dépenses afin de soutenir la commande publique et notre économie touchées par la crise mondiale et par la crise sociale des premiers mois de l’année. En agissant ainsi, d’ailleurs, nous n’avons pas adopté une attitude très différente de la plupart des économies mondiales touchées par des crises de cette ampleur.

Pour sortir des 44 jours de crise sociale, nous n’avons pas ménagé notre peine, ni nos moyens : 12 millions d’euros pour l’accord Bino ; 8 millions d’euros pour les 100 € aux 80.000 foyers guadeloupéens au revenu fiscal le plus faible ; sans compter diverses dépenses dont l‘augmentation des bourses et des forfaits de restauration scolaire… Et, dans le même temps, nous avons dû tenir compte de la diminution de nos recettes de 12 millions d’euros que cette crise a entraînée.

Grâce à l’emprunt, malgré ces dépenses pour répondre à l’urgence sociale, nous avons investi. Nous avons accéléré les chantiers que je mentionnais à l’instant. Nous avons amélioré les routes, construit des carrefours, aménagé des fronts de mer. Bref !, nous avons soutenu l’activité de nos entreprises.

En revanche, en ne mobilisant pas l’intégralité de cet emprunt au cours de l’exercice 2009, nous avons opté pour un pilotage très fin de notre stratégie financière. De sorte que lors de l’exercice 2010, la mobilisation du reste de l’emprunt permettra à notre économie de ne pas connaître de trou d’air qui serait imputable au niveau d’intervention de la Région dans les prochains mois.

Cet effet dit « de l’accordéon », que certains redoutent, nous avons précisément voulu l’éviter, afin de tout faire pour que 2010 soit une année de reprise et non une année de rechute.

Le solde de clôture du compte administratif, excédentaire à hauteur de 44,7 millions d’euros, participera également au financement de nos dépenses d’investissement en 2010. Cet excédent constitue une vraie satisfaction, d’autant qu’il s’accompagne d’un taux d’exécution budgétaire de près de 74%.

Là encore, je veux voir dans ces résultats l’illustration de notre volonté constante de jouer notre rôle de moteur de l’économie, de principal donneur d’ordre public de la Guadeloupe, surtout à un moment où la dureté de la crise nous fait douter de notre capacité à en sortir.

Tout au long des six années qui viennent de s’écouler, nous nous sommes efforcés de tirer le pays vers le haut. A l’heure des bilans, il est des chiffres qui ne trompent pas. Nous avons injecté rien qu’en commande publique pour le BTP, par nos chantiers sur les routes, dans les lycées et sur les littoraux, pas moins de 530 millions d’euros, soit plus d’un demi-milliard d’euros en six ans. Si l’on additionne les investissements de nos comptes administratifs, c’est plus de 1,5 milliard d’euros que nous avons au total investis dans notre économie.

Bien sûr, cela ne suffit pas à empêcher les crises. Bien sûr, je n’ignore pas que nous pouvons faire encore mieux pour traduire totalement en créations d’emplois la croissance qu’a néanmoins connue notre économie en six ans. Mais, je ne peux pas laisser résumer ces six années à une page blanche, comme c’est malheureusement le cas à longueur d’interventions sur les ondes et sur les écrans.

Que l’on ne compte pas sur moi, lors de l’examen de ce budget, pour ne pas avoir l’orgueil de ce qui a été notre œuvre collective. Nous devons en effet être fiers de voir ce que notre politique a changé en six ans en Guadeloupe.

A notre arrivée, c’était le déficit abyssal et une dette paralysante. Aujourd’hui, les comptes sont sincères, le budget équilibré et l’endettement est sous contrôle, je l’ai dit.

Avant nous, il n’y avait pas de lycée dans le nord Grande-Terre, il y en a un aujourd’hui et il est même l’un des plus modernes de France.

Avant 2004, il y avait trois CFA, il y en a sept aujourd’hui.

En 2004, l’AFPA était déjà moribonde après des années d’une gestion calamiteuse et clanique finalement sanctionnée par le tribunal de grande instance. Aujourd’hui, le CRFP monte en puissance et bientôt nous pourrons nous appuyer sur le nouvel établissement public administratif de formation professionnelle auquel nous allons donner vie ce matin.

Avant, il n’y avait rien pour les jeunes sortis du système éducatif sans diplôme, ni qualification. Rien, je vous le dis. Aujourd’hui, il y a deux Ecoles régionales de la deuxième chance qui fonctionnent et une troisième qui est en chantier au Moule.

Avant, on se battait pour avoir un ordinateur dans les lycées, aujourd’hui le plan « un ordinateur par lycéen » est engagé et chaque établissement est aujourd’hui correctement équipé.

Avant 2004, les livres scolaires pour les lycéens n’étaient pas gratuits, ils le sont aujourd’hui.

Avant 2004, les services de la Région étaient désorganisés, sans organigramme et sous-encadrés. Aujourd’hui, l’administration régionale tourne à plein régime et elle a même obtenu une certification ISO pour plusieurs de ses services au terme d’une démarche qualité qui a mobilisé plusieurs centaines d’agents.

Avant, la Région et le Département au mieux s’ignoraient, ou au pire se faisaient la guerre. Aujourd’hui, notre synergie d’action sans précédent a peu à peu évolué en une synergie de vision, au bénéfice d’une meilleure efficacité de nos politiques publiques.

Avant, en matière sportive et culturelle, il n’y avait rien. Ou si peu. Aujourd’hui, il y a un grand meeting d’athlétisme international, un Festival de musique, un Festival des arts culinaires, un Congrès des écrivains de la Caraïbe, une anthologie de la peinture, et j’en passe. Et demain il y aura le Memorial ACTe, le Memorial Delgrès et le pôle régional des arts du spectacle.

Enfin, à notre arrivée à la Région, nous n’avons trouvé aucune étude, aucun plan, aucun outil prospectif. Aujourd’hui, si nous devions laisser la place à une autre équipe, celle-ci trouverait une multitude d’études pour des aménagements structurants, mais surtout un Schéma régional de développement économique, un plan pluriannuel d’investissements, un Schéma d’aménagement régional révisé en concertation étroite avec toutes les communes, un Schéma directeur d’aménagement touristique, un Plan régional de développement des formations et un Plan régional d’élimination  des déchets dangereux. Ce dernier plan, je le rappelle d’ailleurs, ne rend pas pour autant la Région compétente pour l’élimination des déchets hospitaliers, contrairement à ce que j’ai pu entendre ces derniers jours. Ce n’est donc pas à nous qu’il revient de procéder de façon opérationnelle à l’élimination de ces déchets, car il s’agit pour notre collectivité de coordonner la constitution de la filière d’élimination avec ses principaux acteurs. Et nous l’avons fait !

Toutes ces réalisations doivent être, en tout cas, une source de fierté pour nous.

Et la loi que nous allons voter ce matin pour créer notre Etablissement public de formation professionnelle figurera quoi qu’il arrive à une place de choix dans ma mémoire.

Nous serons, je l’ai dit, la première assemblée délibérante d’une collectivité locale française à intervenir dans les domaines de la loi et du règlement. Cette habilitation à faire la loi, ainsi que les textes qui en résultent, forment la preuve que les dispositions de l’article 73 de la Constitution révisée en 2003 fonctionnent. Cette habilitation montre aussi que les collectivités relevant de cet article ont la possibilité de fixer des textes adaptés à leur condition particulière dans les domaines où elles estiment pouvoir intervenir, du fait de leur proximité par rapport au terrain, plus efficacement que le Gouvernement ou le Parlement.

Cet établissement public que nous créons assurera des missions de service public en dispensant des formations qui donnent lieu à la délivrance de titres du ministère du Travail et en fournissant des prestations aux centres publics et privés de formation professionnelle en matière de formation de formateurs, d’ingénierie pédagogique et de documentation.

Nous lui fixons la mission de s’insérer harmonieusement dans le paysage existant des acteurs guadeloupéens de la formation professionnelle en évitant, bien évidemment, d’introduire un élément de concurrence déloyale.

Grâce à un conseil d’administration contrôlé par la région et à un conseil consultatif de perfectionnement qui permettra de tracer les grandes orientations de l’établissement, celui-ci devrait contribuer efficacement à la mise en œuvre de la politique de formation professionnelle de la région.

Je tiens à souligner que pour mettre au point ces textes, nous nous sommes entourés des meilleurs spécialistes de la formation et du droit. Par ailleurs, nous avons procédé à une large concertation préalable. En effet, une fois les projets de textes préparés, ceux-ci ont été soumis aux conseils consultatifs qui ont fait des propositions qui enrichissent le texte, aux organismes représentatifs des centres de formation professionnelle qui, eux aussi, ont fait des propositions constructives et aux syndicats qui, eux aussi, ont apporté leurs contributions.

De cette concertation, sont issues plusieurs propositions d’amendements qui vous seront présentés en séance et qui sont de nature à améliorer le texte et à rassurer les différents partenaires de la Région quant à la bonne insertion de l’établissement dans le monde guadeloupéen des acteurs de la formation professionnelle.

Symboliquement, je suis très heureux que ce texte soit voté par l’Assemblée sortante, car c’est un beau point final apporté à cette mandature.

Je renouvelle à tous et à chacun tous mes remerciements pour le travail accompli :

aux élus, par leur engagement ;

aux fonctionnaires, pour leur loyauté, leur dévouement et leur sens du service public ;

Et aux collaborateurs de cabinet, pour leur fidélité et leur disponibilité de chaque instant.

Ce fut une belle aventure. De celles qui, je le crois, font de vous un homme forcément différent mais dont l’humanité, je l’espère, ne sort pas altérée de l’épreuve du pouvoir.

La suite de l’aventure, ce sont les citoyens qui l’écriront demain. Et c’est là l’un des bonheurs de la démocratie.

Je vous remercie.

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 22:22
INDISCRÉTIONS
Jules
A la Fédération socialiste, ils « déplorent » qu'Eric Jalton « envisage de se porter candidat contre Victorin Lurel, officiellement investi par le parti. Par une telle décision, Eric Jalton se met en retrait lui-même de la fédération. Ce comportement ne cadre aucunement avec ce que le peuple guadeloupéen est en droit d’attendre de ses élus. » C'est signé Jules Otto, premier secrétaire fédéral. Eric Jalton doit en rire, mais en rire !.. Hé, Axel (Urgin, secrétaire national du PS), à quand l'exclusion pour le camarade Eric ?.. Ah, jamais ? Il aurait tort de se gêner alors !

Jean
Lors de son arrivée, le préfet Jean Fabre avait pris dans ses bras Marc Vizy, directeur général de la Région, l'embrassant quasiment tendrement, au grand dam de représentants de la droite locale effarés. C'est que les deux hommes se connaissent, ayant servi tous deux en même temps en Guyane, l'un, M. Vizy, comme sous-préfet de Saint-Laurent du Maroni, l'autre, M. Fabre, comme directeur de cabinet du préfet.

Jean-Marie
Jeudi matin, Jean-Marie Bockel, sous-ministre des prisons, en visite à Basse-Terre, s'est précipité vers Victorin Lurel, disant : « Ça me fait plaisir de te revoir ! », devant quelques élus du conseil municipal, dont LMC médusée. C'est que les deux hommes ont servi ensemble, quand ils étaient camarades de parti (le PS). Depuis, il y a eu l'ouverture...

Jean 2
C'est du préfet Jean Fabre, qui recevait la presse, hier, en sa résidence de Saint-Claude (de plus en plus lépreuse, les peintures f... le camp) : « Mon souci premier, c'est les déchets... J'en ai assez de toutes ces carcasses dans la nature ! » Nous, ça fait des années qu'on les voit et les préfets passent, voir trépassent... et elles sont toujours là.

Richard
Qu'il tremble, Richard Yacou, maire de Sainte-Rose, commune dont l'eau du robinet serait suspecte. Le préfet Fabre, qui veut assurer sa mission de préfet de la République soucieux de la santé des Guadeloupéens l'a dit : il ira « voir le maire. Je veux des dossiers très vite, a-t-il martelé. Il y a des fonds européens pour cela, il faut les utiliser ! » Ouhou, Richard, des sous, des sous...


David
Qui a dit : « Le 74 nous mettrait dans une insécurité constitutionnelle telle que nous ne serions pas du tout certains sous la présidence de Sarkozy de maîtriser ensuite notre destin. Le 73, tout en garantissant la sécurité – car tout changement statutaire doit obligatoirement passer par la consultation de nos populations – permet si on le souhaite d’approfondir les adaptations que nous souhaiterions. En clair, tout comme Victorin Lurel, je suis un farouche partisan du 73 renforcé » ? David Dahomay.
André-Jean VIDAL
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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 22:22
INDISCRÉTIONS
Eric
Tout le week-end, les sms émanant de la suite d'Eric Jalton n'ont pas cessé. Deux d'entre-eux, méritent qu'on s'y attarde. Le premier dont le texte dit : « Ni pour le 73 soit-disant renforcé qui nous enfonce, ni pour un 74 stricto sensu où on veut nous enfermer. » Alors, quoi, sortir de la Constitution ? Le second est un délire, où du moins il faut l'espérer : « Lurel vient de déclarer que s'il est élu il faudra que je le tue pour qu'il ne me coupe pas la tête... » Au point de haine où ils en sont, ce serait étonnant qu'au second tour l'un appelle à voter pour l'autre... si l'un des deux est encore en piste !

Ary
L'an dernier, Ary Chalus avait promis qu'il ferait venir Lionel Richie en Guadeloupe pour la fête de Jarry. Une blague ? On le pensait, mais c'était sans compter sans la pugnacité de ce diable d'homme ! Promesse faite, promesse tenue et de belle manière, vendredi, pour un concert sur le stade de Baie-mahault, avec un Lionel Richie en forme. Bravo !

Gugusses
Un mauvais point pour des spectateurs du concert de Lionel Richie qui, se disant VIP, se sont installés contre les barrières devant les spectateurs assis, leur bloquant toute vue sur le podium et les artistes. Priés de dégager, ils ont envoyé paître les gens, offrant leurs derrières à la foule. Au propre comme au figuré, n'est-ce pas Josy-Ann ? Tsssst !.. Le mauvais exemple.

Jean
Jean Fabre, le nouveau préfet, auquel un journaliste citait le bel exemple de la signature d'un partenariat entre le Groupe Bernard Hayot, GBH, et l'Université des Antilles et de la Guyane, s'est exclamé : « C'est quoi GBH, un groupe de presse ?.. » Il doit confondre...

Jean 2
Il semblerait que le poste de préfet de Guadeloupe ait été offert à plusieurs préfets ou sous-préfets et que le gouvernement n'ait pas trouvé de candidat... « A 45 ans, on a une carrière à faire et je comprends qu'on puisse hésiter à venir en Guadeloupe. Moi, à 60 ans, je suis avocat de formation, je peux faire autre chose... », a dit Jean Fabre à des journalistes au cours d'un déjeuner de presse, la semaine dernière. M. Fabre a aussi dit son plaisir d'être en Guadeloupe où il entend impulser le dossier des déchets, l'Etat se substituant aux élus pour faire avancer un dossier plombé par l'inertie.

Yves
Yves Jégo, ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, sera en Guadeloupe mercredi 30 décembre pour dédicacer 15 mois et 5 jours, entre faux gentils et vrais méchants, paru chez Grasset. Ce sera à la Librairie générale Jasor, toute la matinée.
André-Jean VIDAL
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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 22:07
INDISCRÉTIONS
Willy
« Nous sommes sortis de la stratégie du fann kyou... », a dit Willy Angèle, patron du Medef. Un nouveau sport japonais ou chinois ? Un art martial ? Fann kyou, c'est ce que promettent souvent les syndicalistes aux patrons. Leur fendre le c... Sympa ! On comprend qu'ils n'en veulent plus...

Régis
Le Nadegom, appelé Nâdron, expression théâtrale populaire du Tamil Nadou, survit à la déculturation et à l’occultation grâce à la famille Nagapin, aux associations comme les Amis de l’Inde, et à divers autres familles, courageux acteurs de la mémoire. Depuis quelques années, le maître danseur pondichérien Raghunath Manet a entrepris une salvatrice collecte du fonds culturel indo-guadeloupéen. Jean-Régis Ramsamy vient de faire paraître Naigon, histoire du bal tamoul, aux Editions Azalées.

Alix
Alix Nabajoth, candidat malheureux du premier tour de la cantonale partielle du 1er canton des Abymes, ce dimanche, pense que si les abstentionnistes se mobilisent, il peut avoir une chance de battre Chantal Lérus, très (très !) largement en tête. Il faut l'espérer pour lui parce qu'en additionnant les suffrages des différents candidats qui ne peuvent se présenter au second tour, même s'ils demandent de voter pour Alix Nabajoth... il n'est toujours pas élu !

Amélius
Amélius Hernandez, président du SIAEAG (eau), se flatte d'avoir avancé dans ses projets d'amélioration du réseau d'eau en Guadeloupe. C'est vrai qu'il met les bouchées doubles. Et si ce président dont on dit pire que pendre était, tout simplement, un élu volontaire ?.. Donc, qui dérange.

Jacques
Jacques Gillot a repris son combat du non. Il vote contre le projet de budget des Dom (pourtant en hausse de 6%), parce que, dit-il, « il ne porte aucune rupture fondamentale avec la logique éculée du replâtrage systématique pour prendre toute la mesure des enjeux de la Guadeloupe en matière de continuité territoriale, de rattrapage des équipements structurants, de finances des collectivités locales, de diversification agricole et d’énergies renouvelables... » Bref, le Gouvernement a tout faux et tous les millions versés ces temps ci n'y feront rien !

Louis
Louis Molinié réfute : « Le député Victorin Lurel a comme d’habitude essayé de récupérer à son profit une idée prise par le gouvernement concernant la non imputation de la PPE sur le RSTA. A entendre sa déclaration, il serait devenu sénateur, ministre du Budget, ministre de l’Outre-mer et Premier ministre. Le vote du Sénat est intervenu sur la base d’un amendement du Gouvernement. » C'est dit !

Gérard
Les archives de la Canne à Sucre, la boite de feu Gérard La Viny devraient être remises à Kaz à Bigin, alors qu'elles reviennent de droit au fils de Gérard La Viny : Eddy. Gérard César l'a dit : « Le Roi est mort. Il n'y a pas de succession. Ils ne ramasseront que des miettes de son royaume ! »

Thierry
René Silo, Freddy Loyson, Bernard Solitude, Rudy Anjourre (APDSU) Daniel Dalin, du Collectif des Antillais Guyanais, Reunionnais et Mahorais, sont outrés, à juste raison de certaines réactions à propos de la main malheureuse de Thierry Henry dans le match France contre Irlande, geste qui aurait conduit au débat sur une victoire contestée : « Nous considérons qu’au-delà de la simple réaction d’injustice pour les Irlandais, nous dénonçons la négrophobie rampante qui gangrène la société française. Certains se sont lâchés. Les caricatures montrant Thierry Henry avec une ceinture de bananes ne sont pas tolérables ! » C'est dégueulasse !
André-Jean VIDAL
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