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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 16:26

Le Canard enchaîné et le cas Jégo

« Une crise comme la Guadeloupe, si on ne la règle pas dans les quarante-huit heures, on ne peut la régler normalement ». C’est le premier reproche fait par Sarko à son secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Yves Jégo » relève l’hebdomadaire satirique. « Il a « merdé » aurait ajouté Sarkozy selon le journal, qui enfonce le clou : « Si Jégo a attendu deux semaines avant de s’envoler pour Pointe-à-Pitre, c’est tout simplement parce qu’il voulait rester à Paris jusqu’au 31 janvier, jour de la réunion de son club groupusculaire Nouvelle Société. »
« Deuxième reproche de Sarko à son secrétaire d’Etat », selon Le Canard : « Sur place, Jégo a lâché trop vite. Dans une telle négociation, si on lâche tout tout de suite, c’est la fuite en avant assurée » aurait dit le président. « Dommage que Sarko n’ait pas expliqué tout ça lors de son interview télévisée » ironise l’hebdomadaire.

« Jégo était allé à la limite de ses compétences »

Dans la même édition, Le Canard enchaîné précise : « Une fois n’est pas coutume, l’Elysée et Matignon sont tombés d’accord pour décider ensemble le rapatriement en catastrophe du sous-ministre. Suivi de son renvoi là-bas quarante-huit heures plus tard. Mais cette fois encadré par deux « médiateurs ». « Jégo était allé à la limite de ses compétences, assure un collaborateur du Premier ministre. Il n’avait pas mandat pour négocier les augmentations de salaire dans le privé et encore moins pour laisser entendre que l’Etat prendrait à son compte la totalité du surcoût pour les entreprises locales de l’augmentation de 200 euros pour les bas salaires. Et le même d’ajouter : Il fallait absolument reprendre en main Jégo. Car le risque de contagion à la Martinique, à la Guyane et à la Réunion existe bel et bien. A preuve les manifestations qui ont lieu à Fort-de-France » rapporte le journal.
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 14:41
SABARDIN PROPHETE ?

« NOTRE PAYS A BESOIN DE NOUS , BESOIN DE NOUS POUR NOS ENFANTS , POUR LES ENFANTS DE NOS ENFANTS , POUR LE REPOS FUTUR DE NOS AMES. IL FAUT SAUVER LE SOLDAT GWADA! Je demande humblement à mon apparition psychopompe de me permettre un peu de repos; elle sait que profondément ancré en moi , se trouve l'humaniste , comme le voulait notre Créateur. Que ton âme repose en paix , mon ami , si tu permets que je t'appelle ainsi. 178: "Incontestablement, ce voyage cosmique où ni Frantz Quillin ( présent chez Toribio ) , ni Toribio n'auraient pu m' accompagner, n'auraient été autorisés à m'accompagner, m'à laissé cette certitude : la Guadeloupe restera sous le giron français à moins que la France déjà mal barrée , ne veuille par l'intermédiaire d'un Sarko (déjà vendeur des réserves d'or de la Banque de France) faire comme Napoléon avec la Louisiane , nous foutre dans un Sarcophage Américain pour quelques "gourdes".L'évolution institutionnnelle ou statutaire (comme vous voulez) doit contrebalancer cette chape de plomb décentralisée à 8000km de notre île. Le fou du roi peut se permettre ce qu'un prince ne peut rêver. J'en use. J'en abuse pour ma cause , pour ces écrits , je couche là mon codicille " »

Alors, Victor Sabardin agriculteur-écrtivailleur prophète ?
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 14:13
Rencontre avec Sarkozy : Gillot demande le respect du pré-accord du 8 février

A l’occasion de la rencontre des exécutifs et parlementaires ultramarins avec Nicolas Sarkozy, Jacques Gillot « portera l’accent sur la nécessité que l’Etat respecte les engagements pris en son nom par le secrétaire d’Etat à l’outre-mer Yves Jégo dans le cadre de la négociation qui a abouti au pré-accord du dimanche 8 février ».
Selon le président du conseil général, « même s’il n’appartient pas à l’Etat de s’engager durablement dans un mécanisme de prise en charge directe des augmentations de salaires, l’Etat peut en revanche contribuer à créer un environnement favorable à leur revalorisation par l’intermédiaire d’un dispositif d’exonération de cotisations patronales de sécurité sociale et de taxe professionnelle. »
Le sénateur Gillot propose ainsi « que ces dispositions soient intégrées par voie d’amendements soutenus par le Gouvernement à la LODEOM qui sera débattue au Sénat début mars. »
Jacques Gillot estime à ce titre « que c’est le respect de la parole donnée, conjugué à un effort substantiel du patronat qui permettront un retour à la table des négociations et une sortie de crise rapide. »
Le président Gillot sollicitera également du Président de la République « la création des 19 postes de professeurs des écoles qui font cruellement défaut et l’adoption d’un moratoire de 4 ans sur la réforme du recrutement des futurs enseignants, »
Il demandera enfin, entre autres mesures concourant à l’activité et à l’emploi, « la mise en œuvre d’un plan d’urgence pour la formation et l’emploi des jeunes. »
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 13:53
Outre-mer : le gouvernement veut baisser le prix du téléphone et d'internet

Le gouvernement a annoncé jeudi avoir engagé des actions pour faire baisser le prix de la téléphonie et d'internet en outre-mer, en lien avec l'autorité de régulation des télécoms (Arcep).

Concernant la téléphonie, l'Arcep imposera d'ici à l'été « une baisse des tarifs dits de terminaison d'appel mobile », que les opérateurs se facturent entre eux pour acheminer les communications, ont indiqué les secrétaires d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo et à la Consommation Luc Chatel dans un communiqué.
« Pour le consommateur, cette décision fera baisser le prix des appels depuis les réseaux fixes vers les réseaux mobiles. Elle permettra aussi le développement plus rapide des offres illimitées », ont-ils expliqué.
« L'Arcep envisage aussi de mettre en place une régulation des terminaisons d'appel SMS outre-mer qui permettrait le développement rapide d'offres de SMS illimités », ont-ils précisé.
M. Jego proposera par ailleurs « la généralisation rapide (...) d'une tarification à la seconde pour les offres prépayées, mesure déjà en application en métropole ».
En matière d'internet haut débit, l'Arcep va « identifier les moyens de développer plus rapidement les offres et d'améliorer leur qualité ». Cela concernera aussi les offres de gros proposées par France Télécom aux opérateurs tiers, car leur qualité est « insuffisante actuellement ».

Un rapport commandé

Alors que le prix des offres triple play (internet, téléphonie, télévision) s'élève à environ 30 euros par mois en métropole, pour un débit d'environ 20 mégabits, il s'établit en Guadeloupe à 44,90 euros pour un mégabit seulement et à 49,90 euros pour deux mégabits.
En Martinique, il faut acquitter entre 46 et 50 euros pour un débit d'un mégabit, et entre 60 et 65 euros pour deux mégabits, pour un seul accès à internet (sans téléphone ni télévision).
Pour la téléphonie fixe, une offre incluant des appels illimités entre la métropole et l'outre-mer est vendue 20 euros plus cher par mois dans les territoires d'outre-mer qu'en métropole.
MM. Chatel et Jégo ont précisé avoir demandé à l'Arcep d'établir, d'ici à la fin de l'été, un rapport sur les services télécoms en outre-mer.
L'outre-mer présente un taux de pénétration pour la téléphonie mobile supérieur à la métropole (99% contre 90% en décembre 2008), mais les offres internet « n'ont pas encore atteint le même niveau de développement », ont-ils rappelé.
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 13:39
LAISSEZ PASSER LES AMBULANCES

La Conférence Régionale des Commissions Médicales des Centres Hospitaliers de la Guadeloupe exprime sa vive préoccupation quant aux conséquences sanitaires de la situation actuelle de crise en Guadeloupe, affirme le Dr Michel Eynaud.

En effet les difficultés de circulation ne permettent plus d’assurer la continuité des soins pour les patients où des déplacements sont impératifs, et en particulier :
-    Les insuffisants rénaux nécessitant plusieurs dialyses par semaine
-    Les personnes souffrant de cancer bénéficiant de cures de chimiothérapie ou de radiothérapie
-    Les personnes âgées prises en charge en Hospitalisation à domicile
-    Les transports d’urgence
-    Etc

La relève entre équipes est également mise à mal. A ce titre, des équipes hospitalières de certains établissements de santé  n'ont pas pu, hier matin, se faire relever car le personnel n'a pas pu accéder à ces établissements.
Cette situation est de nature à mettre en danger des vies humaines. La Conférence des CME demande donc que la circulation de tous les véhicules sanitaires et des professionnels de santé soit assurée.

La Conférence compte sur le sens des responsabilités de tous nos compatriotes, afin qu’une crise sanitaire ne s’ajoute pas à la crise sociale, avec un nouveau tribut à payer en termes de souffrances et de deuils.
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 13:38
QUAND YVES JEGO PREND LA PLUME


Guadeloupe, Martinique, 
la possibilité des îles 
Par Yves Jégo 


Yves Jégo, le secrétaire d'État chargéde l'Outre‐Mer commente la crise qui secoue la 
Guadeloupe et la Martinique et explique leur importance dans la République française, 
notamment sur le plan écologique et maritime. 
 
La crise qui secoue la Guadeloupe depuis le 20 janvier 2009 est trop sérieuse pour que 
nous en restions aux effets de manche de ceux qui cherchent à l'instrumentaliser à des 
fins partisanes. Ceux qui, en métropole, tentent de la présenter comme le symbole d'une 
contestation dirigée contre la politique du gouvernement, méprisent le message des 
Guadeloupéens et trahissent les attentes de nos compatriotes ultramarins. La vérité, 
c'est qu'il ne s'agit pas d'un mouvement de protestation sporadique, mais bien d'une 
triple crise. Une crise économique qui frappe toute la planète et atteint plus vite les 
économies fragiles, une crise structurelle liée aux dérives ultimes mais encore 
observables de l'héritage d'une économie « de comptoir » et enfin, et peut‐être surtout, 
une crise existentielle, en tout cas une crise sociétale. 
 
Après plus de vingt‐cinq jours de grève générale en Guadeloupe et dix jours en 
Martinique alors que la tension croît, alors que les risques de violences se multiplient, 
chacun doit admettre qu'il est temps qu'une vie économique normale reprenne son 
cours. Mais ne nous méprenons pas : finir la grève, ce n'est pas en finir avec la crise. 
Notre politique n'est pas d'acheter, comme ce fut tant de fois le cas auparavant, une 
illusoire paix provisoire. Notre ambition, c'est de mobiliser toutes les énergies pour que 
la Guadeloupe sorte de l'impasse d'une société bloquée. Et si la société guadeloupéenne 
est bloquée, c'est d'abord parce que son économie est faussée. La fin de la grève doit 
ouvrir le temps d'une refondation à la fois économique et sociale. 
 
Ma conviction, c'est que la crise guadeloupéenne traduit l'essoufflement du modèle de 
développement antillais issu de l'après‐guerre. Ce modèle, celui du rattrapage 
économique et l'égalisation des conditions avec la métropole, a été fondé 
essentiellement sur les transferts financiers venant de la métropole. Au fil du temps, 
d'une logique d'investissement, nous sommes passés à une logique de rente. La 
Guadeloupe, plus encore sans doute que les autres départements d'outre‐mer, est 
devenue une société de consommation produisant trop peu. Un de mes interlocuteurs 
me disait la semaine passée à Basse‐Terre « nous sommes passés de la plantation à la 
consommation puis à l'hyperconsommation ». 
 
Ce que révèle la crise guadeloupéenne, c'est la limite d'un modèle de développement 
économique qui a vu croître la dépendance vis‐à‐vis des importations depuis quarante
ans. Ce que révèle la crise guadeloupéenne, c'est la nécessité de mettre en œuvre une 
nouvelle stratégie économique non plus exogène mais endogène, en réorientant les 
investissements vers des secteurs clés. Cette nouvelle stratégie est au cœur du projet de 
loi pour le développement économique de l'outre‐mer (Lodéom), voulu par Nicolas 
Sarkozy, que je défendrai au nom du gouvernement devant le Parlement, et dont le 
premier ministre m'a demandé, dans les jours qui viennent, de renforcer la cohérence 
avec les acteurs économiques ultramarins. 
 
Le défi que nous avons à relever est considérable. Si notre lien avec l'outre‐mer venait à 
se relâcher, c'est le tissu même de la France et l'idéal de la République qui se déferaient. 
La France des trois océans est une chance pour notre pays. Cette chance, non seulement 
certains, en métropole, refusent de la voir, mais trop d'ultramarins n'osent y croire et 
s'en saisir. 
 
Il suffit d'élargir son champ de vision pour voir la réalité. Les territoires d'outre‐mer 
sont autant de relais d'influence et des postes avancés pour l'Europe. La mondialisation 
n'est pas seulement un flux de marchandises : c'est avant tout un enjeu de civilisation 
qui met en relation les populations et implique la recherche de nouveaux équilibres 
entre les territoires. Les territoires d'outre‐mer placent la France aux avant‐postes des 
grands défis du XXIe siècle, le défi écologique, le défi maritime et le défi de la diversité. 
Le défi écologique, d'abord, parce que ces territoires, qui détiennent 80 % du patrimoine 
national en matière de biodiversité, peuvent et doivent devenir des lieux d'innovation et 
des exemples en matière de développement durable. C'est la volonté de la France, 
comme l'a indiqué le président de la République qui entend, par exemple, faire du 
programme « Réunion 2030 », visant à rendre l'île autonome sur le plan énergétique, un 
projet phare du quinquennat. Je prendrai l'initiative, dès les semaines à venir, de 
proposer, pour chaque département d'outre‐mer, d'entreprendre une concertation 
approfondie destinée à mettre en œuvre des stratégies territoriales de même nature. 
 
Le défi maritime, également, parce que le sort de l'humanité se joue dans la capacité à 
préserver et à mettre en valeur les ressources des mers. L'enjeu est stratégique pour la 
France qui, par l'outre‐mer, est la deuxième puissance maritime au monde, derrière les 
États‐Unis. Détenir près de 12 millions de km² de zone économique exclusive, dont 97 % 
se trouvent outre‐mer, c'est un potentiel considérable en raison de l'importance des 
ressources halieutiques, mais également une responsabilité considérable pour 
l'équilibre planétaire. 
 
Le défi de la diversité, enfin, pour notre République qui doit sans cesse réapprendre à 
lier l'idéal de liberté et d'égalité avec le respect des différences. Nous avons beaucoup à 
apprendre des sociétés ultramarines, qui sont autant de creusets d'une France diverse 
par nature et autant d'expressions de l'ouverture au monde et de l'universalisme 
français. Or la France a eu trop tendance, ces dernières années, à négliger sa propre 
diversité…
 
Pour relever tous ces défis, le gouvernement ne renonce pas à l'indispensable politique 
de compensation des handicaps liés à la situation d'éloignement et d'isolement de ces 
territoires insulaires. Les écarts économiques ou sociaux avec la métropole doivent être 
comblés. Ceux qui crient aujourd'hui au désengagement de l'État ne font en réalité que 
jouer sur les peurs : la réalité, c'est que le budget 2009 consacre 16,7 milliards à l'outre‐
mer contre 15 milliards en 2008 ! 
 
Oui, l'outre‐mer a besoin d'amour. Mais d'un amour sincère qui suppose un regard 
lucide et un discours de vérité. Pour tous les ultramarins, et pour la France, le 
gouvernement de François Fillon a fait le choix raisonné d'une stratégie de 
développement pour générer de la croissance plutôt que celui d'une croissance sans 
développement. Cette stratégie n'est pas une vision imposée d'en haut. C'est la réponse 
concrète et chiffrée de l'État à l'attente des ultramarins, et notamment des plus jeunes, 
de voir la France changer de regard sur les outre‐Mers. C'est aussi un message de fierté. 
Et l'affirmation d'une conviction commune : l'avenir de la France et de l'Europe passe 
par l'outre‐mer. 
 


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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 13:37
LIBRE OPINION : BRAVO LUREL

Encore une qui ne plaira pas à tout le monde.


<http://guadeloupe-en-crise.over-blog.com/article-28100885.html> ENCORE
UN EFFORT, MONSIEUR LUREL !

Bravo , M. LUREL , vous êtes sur la bonne voie ; j'ai entendu votre
intervention ce matin.

J'ai bien noté l'évolution de votre propos :

Vous avez  admis que le LKP ne veut pas négocier mais bien imposer un
point de vue intangible, ce qui vous a attiré les foudres du collectif.
C'est bon signe !


Vous avez souligné le rôle de boutefeu de la majorité des journalistes
ce qui vous a valu une volée de bois vert des dits journalistes, outrés
de ce crime de lèse-majesté. C'est très bon signe !

Votre réaction initiale avait été de vous opposer au LKP ; puis vous
vous êtes laissé entrainer à paraître les soutenir pour aller dans le
sens du vent. Il faut toujours suivre son instinct ! et résister au vent
car ceux qui se laissent porter par le vent auront un destin de feuilles
mortes .


Il vous reste encore quelques pas à faire :

Je vous accorde que M. JEGO n'est plus crédible .

Admettez que les entreprises, surtout après un mois de blocage, sont
prises à la gorge et exsangues.

Reconnaissez que les sommes colossales que vous mettez dans la corbeille
pour satisfaire le LKP manqueront cruellement à votre budget, notamment
votre budget d'investissement qui conditionne l'avenir de la Guadeloupe.


RESISTEZ !
Vous y gagnerez l'approbation de la majorité silencieuse qui ne défile
pas dans les rues, qui ne s'agite pas sur les barrages, mais qui vote ;
et jusqu'à nouvel ordre, ce sont encore les urnes qui décident.

Par Sosthène

http://guadeloupe-en-crise.over-blog.com/

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 13:36
La Guadeloupe attend la rencontre Sarkozy-élus
    
La Guadeloupe est aujourd'hui au rendez-vous des élus d'Outre-mer avec Nicolas Sarkozy.
La nuit de mercredi à jeudi a été encore marquée par des violences, dont l'attaque da la mairie de Sainte-Rose, l'incendie de deux restaurants restaurants, des pillages de magasins à Pointe-à-Pitre.


François Fillon a promis ce jeudi matin que le gouvernement ferait des propositions s'approchant au plus près de la revendication du Collectif Liyannaj kont pwòfitasyon des 200 euros pour les bas salaires.
Victorin Lurel l'a immédiatement jugée insuffisante et demande au gouvernement de faire un réel effort pour que le calme revienne en Guadeloupe.
La nuit a été chaude.
Près de 500 membres des forces de l'ordre, contre 350 la veille, ont été déployés cette nuit, dont cinq escadrons de gendarmerie, a précisé aux premières heures de la amtinée le préfet Nicolas Desforges.
Les forces de l'ordre ont été victimes de tirs à balles réelles tirées par des fusils de chasse, depuis le barrage du Gosier, l'un des deux points chauds depuis le début des blocages durs avec La Boucan/Sainte-Rose.
A Sainte-Rose, la mairie a été visitée, « mais pas saccagée », selon le maire, Richard Yacou. De nombreux commerces du bourg ont été vandalisé, pillés, dont la supérette.
Une opération de dégagement a été lancée vers 2 heures par le colonel Christian Fritsch, de la gendarmerie, à partir de deux hélicoptères qui ont déposé une trentaine de gendarmes sur place.
Au début de la journée, les forces de l'ordre ont repris le contrôle de la ville.
Le bilan de la nuit est de cinq établissements incendiés, deux magasins importants, deux restaurants et un concessionnaire automobiles. Les sapeurs-pompiers sont intervenus à 28 reprises, essxuyant, souvent, des jets de pierres.
Trente-neuf interpellations ont été opérées, selon le préfet Nicolas Desforges.
Les deux nuits précédentes ont été été marquées par des violences graves et la mort par balle de Jacques Bino — une marche silencieuse lui a été dédiée, mercredi soir, à Pointe-à-Pitre —, un syndicaliste membre du LKP .
Jacques Bino a été atteint d'une balle à la poitrine. M. Fillon a qualifié l'acte de « crime commis par des délinquants ».
« Il s'agissait d'une balle qui sert à chasser les sangliers. C'était un lieu où il n'y avait pas de forces de l'ordre. L'enquête dira les choses, mais les forces de l'ordre ne sont pas du tout impliquées dans cette opération », a poursuivi M. Fillon.
Elie Domota, leader du LKP, a émis des doutes sur cette version officielle.
« On demande à la justice de mener une enquête approfondie pour réellement définir ce qui s'est passé parce que les circonstances sont encore troubles », a-t-il affirmé.
Le LKP devrait manifester ce jeudi matin.
André-Jean VIDAL
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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 22:33
Un point de vue...le sien


  "Ni pour ni contre, bien au contraire"
signé Frédéric Auro Africain métisse jeune entrepreneur qui vit en Guadeloupe


jeudi 5 février 2009 à 06:27
Je n'ai aucun mérite sur le choix du titre de mon article, c'est celui d'un film, mais qui résume bien à mon sens ce que je vis aujourd'hui suite à ce que d'aucuns appellent un "mouvement historique" et d'autres une "catastrophe économique"... Je fais bien sûr référence à la grève "fourre-tout" du LKP + Stations essence...

Pour? Euh dans un sens on peut le dire: oui... je suis d'accord avec le fait que tout est trop cher en Guadeloupe: les loyers (par rapport au bassin d'emploi si faible), les aliments, l'EDF, l'eau, les voitures, les fringues... Il n'y a que le rhum qui soit moins cher qu'en Métropole... pour le reste, il faut être riche, propriétaire, ou ... fonctionnaire pour vivre convenablement en Guadeloupe...

Contre ? Oui, je suis contre la méthode utilisée... prendre en otage tout ou partie de la population d'une île, avec des revendications qui frisent l'utopie marxiste, et assurément qui témoignent d'une croyance en l'existence d'un Etat-Providence en France...
Contre, aussi, cette stigmatisation du "blanc"... C'est simple, ça raille et ça rigole dès que l'on voit une photo du MEDEF avec en 1ere ligne des patrons, blancs de peau... mais pourtant bien d'ici, puisqu'ils crèent des emplois et génèrent des salaires (conséquents ou pas d'ailleurs, mais bien réels...)

Bien au contraire? Ben c'est ce que je viens d'expliquer plus haut ;)... mais je suis surtout contratrié, contrarié par cette pensée unique qui vient d'en bas, cette pensée unique qui veut que si tu n'es pas du même avis que la masse, tu es un con, un profiteur, ou un blanc... ça m'attriste cet engouement autour d'une stigmatisation du "méchant patron", "béké profiteur", et du pauv' neg victime... Je suis déçu, et je suis vraiment attristé...

Parce que de mon point de vue, il ya beaucoup de "noirs" en Guadeloupe qui sont blancs, sous plusieurs angles:
1. parce que moi qui suis métis: moitié français blanc, moitié ivoirien noir, (avec une moitié de vie en Afrique, et l'autre en Europe), et bien moi si je me mets à côté de bon nombre de guadeloupéens, je suis plus foncé qu'eux, donc plus noir... et réciproquement ils sont plus "blancs" que moi...
Par exemple, je suis plus noir que DOMOTA, plus noir que LUREL, et plus noir que Moueza... donc, de mon point de vue, ils sont tous blancs...

2. Ils sont tous blancs, parce que lorsque je suis arrivé en France, fraîchement débarqué de ma Côte d'Ivoire natale, j'ai trouvé que ce qui caractérisait le mieux les blancs (du moins les français) c'était leur côté râleur... Je trouvais qu'ils râlaient pour tout, sans jamais tenir compte de ce qu'ils avaient déjà, en en voulant toujours plus, et surtout, sans être prêt à fournir le moindre effort en contrepartie de ce qu'ils demandaient... La France, le pays des râleurs qui veulent tjs plus, et surtout qui attendent tout d'une entité suprême: L'Etat...
De ce point de vue, oui je persiste et je signe, beaucoup de guadeloupéens qui se voient "noirs" sont bien blancs, et bien français! (Et très loin de l'Africain choisi comme référence...)

Et je trouve donc ridicule, voire stupide, pour ne pas dire débile ou primitif de stigmatiser le profiteur ou le patron comme un blanc... puisque tous sont blancs, plus blancs que moi, qui suis métis, mais plus foncé qu'eux tous... Mais en fait ils ont raison, car comme presque 80% de la Guadeloupe a du sang blanc, c'est la Guadeloupe entière qui est une "profiteuse", moi y compris puisque comme vous tous j'y vis, j'y gagne ma vie, je profite de l'abattement IR de 30%, des facilités offertes par la defisc, etc...

Et nous sommes tous des profiteurs à notre niveau:
Les grands groupes de distri parce qu'ils margent comme des porcs... mais ils embauchent, et leurs salariés sont souvent mieux traités socialement que d'autres qui bossent dans des groupes détenus par des noirs...
Les fonctionnaires, parce qu'ils gagnent 40% de + qu'en métropole, alors que les salaires du privés ne sont pas indexés sur la "vie chère" (imaginez un SMIC +40%, un RMI + 40%, des Assedic +40%, etc...). Donc les fonctionnaires sont des "profiteurs" du fait de leur statut et de leur propension à tout payer cher sans réfléchir... Ce sont eux qui dopent les prix de la consommation... ils dépensent sans compter, et qd ils n'ont plus de réserve, ils font des crédits... Ils engraissent la distri, les banques, et Soguafi, Crédit Moderne...
Les petits artisans aussi sont des profiteurs, car ils alignent leurs tarifs sur la "pwofitasyon générale"...

Vous voyez où je veux en venir? Nous sommes tous le blanc de quelqu'un d'autre... Moi je suis celui des guadeloupéens "de base "parce que j'ai un esprit d'entreprise" et que je suis contre les grèves terroristes..
Mais le guadeloupéen de base est aussi mon blanc, parce qu'à mon sens, comparé à mes demi-frères africains, il est pourri gâté et il râle toujours, sans jamais vouloir rendre certains de ses avantages au système... il a le RMI, le RSA, les Assedic, son SMIC, ses bourses d'études, son école gratuite, son passeport européen, son Euro fort, et sa grande gueule à la française, improductive et nihiliste, avec une vue à très court terme... Mais en parachute, il a aussi ses terrains, qui valent une fortune, hérités de sa famille, mais que jamais il ne vendra pour tenter sa chance, tellement il a peur du risque et attend tout de son cher Etat Providence, sans jamais prendre de risque... ( Le Libanais, l'Arménien, Le Juif, le Chinois, eux ont tous pris des risques, en fuyant un pays, une guerre, un système, pour tout risquer dans des business qui les ont rendus prospères, ici en Guadeloupe... quand le Guadeloupéen n'a rien fait, et les traite maintenant de profiteurs...Oui oui, le guadeloupéen de base est mon "p'tit blanc à moi", pantouflard et inconscient de la situation mondiale... comparable à mon bon paysan raciste et xénophobe du fin fond de la Creuse, qui vote FN sans avoir vu le moindre arabe ou noir... mais aussi comparable à mon frère africain qui fait de la sorcellerie pour ne pas que son voisin d'une ethnie différente réussisse mieux que lui...

Voyez quel est le niveau de ce débat "blanc" , "profiteur", "entrepreneur", ça vole très bas, n'est-ce pas...
Et ne me dites pas que vous croyez en la main providentielle de l'Etat... laissez moi rire! Votre 1er ministre vous l'a dit, il est en "faillite"... alors évidemment ils vous font des promesses... mais c'est de la poudre aux yeux, et vous finirez par tout rembourser avec les intérêts... si ce n'est vous, vos enfants, et vos petits-enfants.
L'argent n'est plus à l'Etat, il appartient au capitaliste... Et si l'Etat restreint trop ses libertés, le capitaliste se barre, avec son capital et ses emplois... et il vous laisse sur le carreau... (Mital, Ford, Tefal, Amora, les exemples sont légions ds l'actualité)

Si le travailleur guadeloupéen prône la révolution bolchévique, il n'obtiendra que la fuite de son entrepreneur quelle que soit sa couleur (béké, blanc, chinois, juif, même noir !). Parce que les petits paradis friqués sont légion dans le monde: Dubaï, Hong-Kong, Macao, Bali, Australie, Maurice, Saint Domingue, etc...

Voilà, je ne veux donner de leçons à personne, juste essayer de montrer le monde sous son éclairage réel, l'Etat ne peut rien pour nous et il ne peut contraindre aucun entrepreneur à long terme... juste à court terme, le temps que ce dernier déménage vers un nouveau paradis...

Non, ne me dites pas "l'entrepreneur n'a qu'à se barrer, on fera sans lui..." mdr!!! non mes amis, ça c'est du rêve indépendantiste pour des pays émancipés dans les années 60, et qui eux ont de vraies richesses naturelles exploitables, et exportables... Résulat 50 ans plus tard: prenez donc un billet pour n'importe quelle destination d'Afrique noire... ça vous économisera une erreur fatale... ah, si on n'a pas de ressources naturelles exploitables?... n'allez pas loin: Haïti vous tend les bras (lol)

Réveillons-nous les amis: la Guadeloupe autarcique, qui n'a besoin de personne, et qui décide unilatéralement de mesures de relance du pouvoir d'HA avec l'argent du contribuable métropolitain (le comble...) c'est une chimère...

Une lueur d'espoir pour finir cet article trop noir? envoyez donc vos enfants (si vous en avez) à l'école, donnez leur goût du risque, l'envie d'investir, et d'influencer leur destin sans attendre du sauveur (Etat) une solution facile... c'est le plus grand service que vous pouvez leur rendre, à eux, et à vous-même...

Et arrêtez donc de grâce, de tout ramener à la couleur de peau, ou à une vulgaire question d'égalitarisme... Plus personne n'a envie de bosser pour ceux qui ne veulent rien foutre... la Guadeloupe, c'est comme partout, le chacun pour sa gueule... à tous les niveaux... Seulement, quand tu es riche tu as tendance à être + à droite qu'à gauche, parce que tu as + de choses à perdre qu'avant... c une constante de la race humaine.

Bonne reprise du boulot les amis.. et si vous n'aimez pas la façon de manager de votre employeur, démissionnez, allez voir ailleurs, et si vous avez le cran, hypothéquez tt ce que vous possédez et montez une boîte concurrente si vous êtes si doués que ça... Si vous n'avez pas de capital?... Référez vous aux chinois, juifs et autres... quittez votre petite île paradisiaque et trouvez un eldorado qui vous tende les bras... il est là le véritable engagement.

Amicalement,
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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 21:50
UNE TRIBUNE LIBRE SUR LE DRAME DE CETTE NUIT

Cette tribune libre circule sur le Net. Elle est intéressante à bien des égards.

Je voudrais signaler qu'il y a longtemps que des problèmes de sécurité se posent à Pointe-à-Pitre. Et le drame de cette nuit ne fait que mettre en évidence les dysfonctionnement de la police nationale dans la région pointoise, et surtout à Pointe-à-Pitre. Pourquoi quand on les appel, ils ne viennent jamais ou tardivement, si ce n'est trop tard. Pourquoi on a plus le sentiment quand on à faire eux, surtout pour des pv, qu'il n'est même pas possible de dialoguer avec eux. Pourquoi des commerçants de Pointe-à-Pitre se sont emmenés dans leur fourgon sous prétexte qu'ils n'avaient pas leurs papiers avec eux. Pourquoi des gens se sont fait agressés et ils ne sont même pas venu. Pourquoi se permettent-il parfois d'être tout de suite agressifs avec les plaignants. Pourquoi il y a des policiers qui s'inquiètent et se méfient de certains de leurs collègues. Pourquoi...

Allez demander aux commerçants de Pointe-à-Pitre ce qu'ils en pensent! Allez leur demander si c'est vrai!

Cette nuit, la ville s'apparentait à une zone de non droit. Mais ce n'est pas seulement cette nuit!

A cause de manques de moyens? A cause de problèmes d'encadrement? A cause d'un manque de formation? A cause de quoi?

Le regretté Jacques BINO a été doublement victime. Il a été aussi victime de ces dysfonctionnements. Heureusement que des policiers ont aussi été blessés dans cette affaire. Heureusement qu'ils ne peuvent même pas être soupçonnés... sauf peut-être de non assistance à personne en danger.

Savez-vous qu'il n'y a pas que des jeunes qui sont armés en Guadeloupe? Savez-vous qu'il y a aussi des jeunes qui viennent de banlieues de la métropole? Savez-vous qu'il y a des groupes ici qui ont des armes (et même des armes de guerre)?

Il faudra que toute la lumière soit faite sur ce drame. Et vite. Car il y a peut-être parmi ces groupes armés (il ne sont pas nombreux, mais dangereux) des gens qui ont intérêt mettre le feu à la Guadeloupe.

Et c'est de la responsabilité de toutes les parties de ne pas laisser le débordement se faire. En premier l'état, car c'est son rôle. Mais aussi le LKP, car il a tout à perdre dans cette histoire. Sauf s'il veut s'ériger en victime...

En tout cas, la façon dont ce groupe de jeunes à Destrelan a agit (certains venaient d'autres communes), je ne suis pas sur que c'était seulement des jeunes de chez nous. Ils étaient trop bien organisés, et trop bien ...armés. Qui est derrière eux (si vraiment ils sont manipulés)? C'est encore une question...
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