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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 14:08
LA FEDE DU PS S'EXPRIME

Jules Otto, premier fédéral de Guadeloupe, lvre le sentiment du PS sur la situation.

« Depuis le 20 janvier le peuple guadeloupéen est dans la rue pour de justes et légitimes revendications.
Les seules réponses données par le gouvernement Sarkozy consistent dans la fuite, le désengagement, le dilatoire, la volonté de pourrissement et la répression.
Nous fédération guadeloupéenne du parti socialiste condamnons fermement toutes actions de violences contre le peuple guadeloupéen.
Nous affirmons notre entière solidarité auprès de nos militants et tous ceux qui ont été victimes de la vague de répression qui s’est abattue le lundi 16 février 2009 sur des manifestants pacifiques.
Nous demandons à tous nos élus, adhérents et sympathisants socialiste de continuer à descendre en masse dans la rue de manière paisible pour faire respecter la dignité des guadeloupéens.
Nous exigeons le retour de l’Etat à la table des négociations et le respect de sa parole, seule condition d’apaisement de ce conflit qui a trop duré. »
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 14:02
Crise dans les DOM :  Patrick Karam réunit les associations et les élus ultramarins

Patrick Karam, délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer, recevra mercredi les cinquante principales associations et les élus ultramarins de l'Hexagone pour aborder la crise dans les départements d'outre-mer.
Les Antillais de France vivent désormais au rythme des événements en outre-mer. Le délégué interministériel sera à l'écoute de leurs inquiétudes et apportera des réponses concrètes à leurs préoccupations afin d'apaiser les tensions croissantes.
L'expertise de Patrick Karam qui oeuvre au sein du gouvernement en faveur d'une égalité réelle des chances des Français d'outre-mer - cf. le bilan ci-joint - a été sollicitée pour être force de proposition dans cette période de trouble que vivent nos compatriotes d'outre-mer.
Le Délégué s'implique et s'impliquera pleinement dans la rénovation de la politique menée par l'État en outre-mer pour répondre aux attentes des ultramarins et aux contraintes spécifiques de ces territoires. Lutte contre les discriminations, emploi local, différenciation de traitement... sont autant de sujets qui figurent en première ligne des revendications des collectifs. Ces sujets et bien d'autres seront mis sur la table pour effectuer un travail en profondeur.


 
 
Bilan de l’action menée par  Patrick KARAM
en faveur de l’égalité des chances 
des Français d’outre-mer 
(Janvier 2009)
 
SOMMAIRE
 
 
1/ Lutte contre les discriminations dans les domaines du
logement, de l’emploi et de l’enseignement supérieur……P.3
 
1.1 |  Actions dans le domaine du logement………………………….P.3
1.2 |  Actions dans le domaine de l’emploi……………………………P.3
1.3 |  Actions en faveur des étudiants…………………………………P.4
 
 
2/ Continuité territoriale ………………………………………..P.4
 
 
3/ De nombreuses mesures dans tous les domaines……..P.6
 
3.1 |  Au profit des étudiants boursiers des collectivités 
d’outre-mer……………………………………………………………………P.6
3.2    |  Sur la simplification de la délivrance de la carte d’identité
nationale aux Mahorais……………………………………………………..P.6
3.3    |  Sur la visibilité de l’outre-mer…………………………………….P.6
3.4    |  Sur le plan culturel………………………………………………….P.7
3.5    |  Dans le domaine de la citoyenneté, de l’intégration et de la
politique de la ville…………………………………………………………..P.7
3.6    |  Sur la question mémorielle……………………………………….P.8
 
 
4/ Les chantiers en cours de réalisation
 
4.1    |  Dans le domaine de la santé……………………………………. P.8
4.2    |  Dans la Fonction publique………………………………………..P.9
4.3    |  En faveur de l’emploi………………………………………………P.9
4.4    |  Sur la visibilité de l’outre-mer…………………………………...P.9
 
 
Bilan Patrick Karam - Janvier 2009 3
 
Sur les 300 mesures constituant le programme de Patrick KARAM dans le
cadre de la mission qui lui a été confiée par le Président de la République, près
de 120 sont déjà en place ou sont sur le point d’être mises en œuvre. Parmi celles-
ci, certaines sont applicables et bénéficieront à nos compatriotes de l’outre-mer
autant qu’aux ultramarins résidant en France métropolitaine. 
 
 
1/ Lutte contre les discriminations dans les domaines du
logement, de l’emploi et de l’enseignement supérieur
 
 
1.1 | Actions dans le domaine du logement
 
􏰀 Patrick KARAM a signé une charte, le 3 juillet 2008, avec Christine
BOUTIN, ministre du Logement, et les principales organisations nationales de
la propriété et de la transaction immobilières (FNAIM, CNAB et UNPI). Ces
dernières se sont engagées à informer leurs adhérents que le refus d’une location à
un ultramarin, en raison de ses origines ou de son apparence, ou encore au motif
que la caution apportée proviendrait de l’outre-mer, constituait non seulement une
infraction pénale mais aussi une faute professionnelle pouvant être sanctionnée par
une exclusion de leur réseau syndical, celle-ci entraînant le risque d’une fermeture
de leur agence. Cette menace d’ordre économique et financier a porté ses fruits
puisque le nombre de contentieux enregistrés pour ce motif a aussitôt
considérablement chuté.
 
􏰀 Pour vérifier l’application de cette charte et sanctionner les bailleurs
continuant de se livrer à des pratiques discriminatoires, le Délégué a signé,
également avec Madame BOUTIN, le 1er décembre 2008 une seconde convention
au terme de laquelle une quarantaine d’associations ultramarines, épaulées par
SOS Racisme et la Fédération des Maisons des Potes, ont été mandatées pour
mener des opérations de testing et poursuivre les contrevenants en déposant
plainte systématiquement devant les tribunaux. Les contentieux qui en découleront
seront suivis jusqu’à leur terme, c’est-à-dire jusqu’aux jugements auxquels ils
donneront lieu, conjointement par SOS Racisme et par la délégation
interministérielle. Cette surveillance étroite des agences et des propriétaires ainsi
que le renversement de la charge de la preuve, avec le soutien de l’État qui
n’attend plus que la loi soit transgressée pour agir, constituent une véritable
révolution dans la méthode et les moyens.
 
 
1.2 | Actions dans le domaine de l’emploi
 
􏰀 Patrick KARAM a signé par ailleurs le 13 novembre 2008 une convention
avec SOS Racisme et la Fédération des Maisons des Potes pour détecter par
tout moyen, y compris le testing, dans les entreprises et dans les professions
intermédiaires de l’emploi, mais aussi chez les employeurs publics et à travers les
 
Bilan Patrick Karam - Janvier 2009 4
annonces publiées sur Internet, les pratiques de fichage ethnique ou territorial 
ainsi que les discriminations à l’embauche qu’elles entraîneraient ou pourraient
sous-tendre. Il a été constaté en effet que des employeurs, recrutant par le biais
d’un site Internet, interrogeaient les candidats sur leur pays d’origine en classant
qui plus est les régions d’outre-mer parmi les pays étrangers. Le soupçon de
discrimination étant dans ce cas fondé, la présente opération vise à étayer les
poursuites à entreprendre lorsqu’elle sera avérée. 
 
􏰀 Le 10 décembre 2008, le Délégué a signé une autre importante convention
avec la Fédération des Entreprises d’Outre-Mer (regroupant l’ensemble des
acteurs économiques de l’outre-mer) assurant aux salariés ultramarins l’égalité
des chances en matière de recrutement et de déroulement de carrière, et
faisant en sorte que les ultramarins aient connaissance des emplois à pourvoir et
des propositions susceptibles de les intéresser en outre-mer. Cet accord prévoit en
outre que, dans les critères de sélection à l’embauche, à qualification et expérience
comparables, la connaissance de l’environnement géographique du lieu de travail
ainsi que de la culture locale sera considérée comme un avantage à prendre en
compte. Une convention comparable avait été signée avec le groupe Casino qui
s’est engagé à favoriser l’embauche d’ultramarins. Des partenariats de même
nature seront conclus avec d’autres grandes entreprises, notamment celles qui ont
adhéré à la Charte de la diversité initiée et promue par Claude BÉBÉAR.
 
 
1.3 | Actions en faveur des étudiants
 
􏰀 En mai 2008, le Délégué a mis en place avec Valérie PECRESSE, ministre de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche, un véritable statut de l’étudiant
ultramarin. Celui-ci a permis, dès la dernière rentrée, de donner à chaque futur
étudiant avant son départ d’outre-mer une information précise, de l’orienter à son
arrivée vers un guichet unique d’information et d’organiser son accueil par un
référent plus âgé, lui-même originaire de l’outre-mer. Et surtout, à niveau de
bourse équivalent, les CROUS accorderont aux ultramarins une priorité d’accès aux
logements universitaires pour pallier aux difficultés liées à l’éloignement familial.
 
􏰀 D’autre part, le Délégué a signé le 14 octobre 2008 un protocole avec les
cinq organisations syndicales étudiantes (UNEF, UNI, PDE, FAGE, CE) qui se sont
engagées à aider les étudiants ultramarins à réussir leur parcours
universitaire en les orientant et en les accompagnant, dans les démarches à
entreprendre et dans l’organisation de leur vie quotidienne, jusqu’à leur parfaite
intégration dans ce milieu nouveau pour eux. 
 
 
2/ Continuité territoriale
 
 
Un accord historique pour la baisse des prix 
des billets d’avion vers et en provenance des DOM 
 
Bilan Patrick Karam - Janvier 2009 5
􏰀 Les dirigeants des compagnies aériennes Air Caraïbes, Air-France/KLM et
Corsair ont signé le 22 janvier 2009, et ce, pour trois ans, des chartes
d’engagement volontaire vers et à destination des départements d’outre-
mer  négociées par Patrick KARAM en lien étroit avec le secrétaire d’État à
l’Outre-mer, Yves JÉGO et avec le soutien de l’Élysée. La compagnie Air Austral,
qui a refusé de s’engager sur toutes les clauses, applique également une partie de
la charte.
Voici le détail de ce nouveau dispositif qui n’a entraîné aucune contrepartie de
l’État :
- 15% de places à bas prix pendant les vacances scolaires :
Les compagnies s’engagent à mettre à la vente 15% de places entre le 15
juin et le 15 septembre au prix le plus bas de la grille tarifaire (soit l’équivalent de
140 000 sièges) vers et à destination des DOM. L’application sera effective dès
2009 pour Air France et en 2010 pour Air Caraïbes ainsi que Corsair qui s’engagent
à tout faire pour atteindre ce chiffre dès 2009. 
- Réduction de 33% pour les publics défavorisés : 
Pour les trois compagnies : en période de basse saison, quotas de places
avec 33 % de réduction pour les publics défavorisés n’étant pas revenus depuis plus
de 10 ans dans leur région d’origine.
- Assistance aux familles endeuillées : 
Pour les déplacements pour cause de deuil (ascendant, descendant) :
Patrick KARAM avait mis en place dès mars 2008 des mesures pour proposer des
prix planchers qui ont été confirmées dans la charte. Concrètement, Corsair propose
à ces personnes un billet A/R d’un montant de 500€ TTC pour les Antilles et de
700€ TTC pour La Réunion. Quant à Air France et Air Austral, il s’agit du prix le plus
bas de la grille tarifaire annuelle. Enfin, Air Caraïbes propose une réduction de 250€
sur le billet et en cas de vol complet, l’achat d’un billet plein tarif ouvre une priorité
avec débarquement d’autres passagers aux frais de la compagnie. Ces billets sont
modifiables et remboursables sans pénalités. A titre comparatif, auparavant, l’achat
en urgence contraignait à payer entre 1500 et 2600€.
- Bagages : 
• Bagages accompagnés : 25 kg minimum (jusqu’à 40kg pour les
Antilles avec Corsair) et baisse du prix des surcharges. 
• Bagages non accompagnés : prix préférentiel forfaitaire. Par exemple,
Air France propose une réduction de moitié du prix des bagages accompagnés.
- Facilités de paiement : 
Les compagnies vont mettre en place avec des organismes financiers des
partenariats pour financer à des taux attractifs les achats de billets et permettre
d’échelonner les règlements entre l’achat des places et le moment du départ. 
- Flexibilité tarifaire :
 
Bilan Patrick Karam - Janvier 2009 6
Le dispositif est spécifique à chaque compagnie. En ce qui concerne Air
France, la compagnie n’applique désormais aucune pénalité sur les changements de
réservation et annulation pour les deux niveaux tarifaires les plus élevés. Pour les
autres niveaux, elle applique les mêmes pénalités que pour les lignes intérieures
métropolitaines. Quant à Corsair et Air Caraïbes, aucune pénalité pour le quart
supérieur de la grille annuelle n’est en vigueur.
- Ouverture de négociations sur 5% de places par vol entre le 15 juin et le 15
septembre dès la mise en œuvre de différentes réformes en cours d’examen.
 
 
3/ De nombreuses mesures dans tous les domaines
 
 
3.1 | Au profit des étudiants boursiers 
des collectivités d’outre-mer
 
􏰀 Depuis la rentée 2007, le Délégué interministériel a obtenu de Valérie
PÉCRESSE, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, que les
étudiants boursiers originaires des collectivités d’outre-mer perçoivent leur bourse
mensuellement sur 12 mois et non plus sur 9 comme auparavant, pour établir une
égalité de traitement entre les boursiers originaires des DOM et ceux de
Métropole.
 
 
3.2 | Sur la simplification de la délivrance 
de la carte d’identité nationale aux Mahorais
 
􏰀 Face aux difficultés rencontrées par les Mahorais pour obtenir en Métropole la
délivrance ou le renouvellement d’une carte d’identité nationale, en raison des
problèmes de l’état civil à Mayotte, le Délégué interministériel a obtenu en lien avec 
Michèle ALLIOT-MARIE, ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités
territoriales, qu’une circulaire soit envoyée aux préfets le 20 octobre 2008. Une
circulaire au terme de laquelle ce ne sont plus les particuliers mahorais concernés
mais les services préfectoraux recevant la demande qui doivent se rapprocher des
autorités compétentes à Mayotte pour se procurer les actes ou procéder aux
vérifications nécessaires. De très nombreux cas problématiques ont ainsi pu trouver
une issue favorable.
 
 
3.3 | Sur la visibilité de l’outre-mer
 
􏰀 Dès son entrée en fonction, le Délégué a créé deux comités, l’un
rassemblant les élus ultramarins de Métropole, l’autre les associations
ultramarines. De même, il a entrepris un recensement des personnalités
originaires de l’outre-mer et qui exercent d’importantes responsabilités dans leur
 
Bilan Patrick Karam - Janvier 2009 7
domaine d’activité. Il s’agit à chaque fois de s’appuyer sur les forces vives
correspondantes et de mobiliser leurs potentiels pour promouvoir l’outre-mer en
Métropole.
 
􏰀 En ce qui concerne plus particulièrement les élus, un appel a été lancé en
octobre 2008 conjointement par le Délégué et l’AMEDOM (Association des élus
métropolitains originaires de l’outre-mer) afin de susciter des candidatures
ultramarines et leur présence accrue sur les listes lors des élections.
 
 
3.4 | Sur le plan culturel
 
􏰀 Le Délégué interministériel a obtenu de Xavier DARCOS, ministre de
l’Éducation nationale, que le Créole soit enseigné en classe de Seconde pour la
première fois dans l’hexagone dans deux lycées de la région parisienne ( Lycée
Léon Blum à Créteil et Lycée Paul Eluard à Saint-Denis) depuis la rentrée scolaire
2008. Cette expérience pourra être progressivement étendue en fonction des
nouvelles demandes qui seront exprimées à ce sujet et des capacités mobilisables
en matière d’enseignement pour y répondre.
 
􏰀 La structuration par le délégué dans l’hexagone de spectacles festifs en
décembre 2007 sur le thème de « Chanté Nwel » a eu un vif succès et l’opération
sera reconduite avec encore plus d’ampleur en décembre 2009.
 
􏰀 L’organisation par le délégué en décembre 2007 d’une grande manifestation
de promotion des « Chanté Nwel » au Ministère de la culture en présence de
Christine ALBANEL, ministre de la Culture, a permis de valoriser ce pan
incontournable de la culture antillaise.
 
 
3.5 | Dans le domaine de la citoyenneté, 
de l’intégration et de la politique de la ville
 
 
􏰀 Alors que les ultramarins sont nombreux à résider dans les quartiers dits
sensibles, ils étaient absents, par méconnaissance, des opportunités qu’offrent les
politiques mises en œuvre par le Gouvernement pour promouvoir l’égalité des
chances, qu’il s’agisse des mesures en faveur de l’intégration, de celles prises
pour lutter contre les discriminations, ou encore au titre de la politique de la
ville. Pour corriger cette situation et faire en sorte que les associations ultramarines
prennent place dans les dispositifs correspondants et puissent bénéficier des
financements prévus à ce titre, le Délégué interministériel a organisé plusieurs
sessions de formation à leur intention dans les régions où résident des
ressortissants originaires de l’outre-mer, notamment pour les informer des
possibilités leur étant offertes par L’ACSÉ (Agence nationale pour la cohésion
sociale et l’égalité des chances) et des politiques spécifiques mises en place par la
secrétaire d’État à la Ville Fadéla AMARA.
 
 
Bilan Patrick Karam - Janvier 2009 8
 
3.6 | Sur la question mémorielle
 
􏰀 Le Délégué a organisé, lors du décès du poète et homme politique Aimé
CÉSAIRE, une grande manifestation d’hommage en son souvenir le 19 avril
2008 Place de la Sorbonne à Paris. Des milliers d’ultramarins et de nombreuses
personnalités, dont Christine ALBANEL y ont participé. Cette soirée a permis de
montrer à tous les Français l’unité et la solidarité de la communauté ultramarine.
 
􏰀 Il doit également être mis à l’actif du Délégué le règlement définitif des
querelles sur la question des dates en mémoire de l’esclavage et les traites
négrières. Des cérémonies consensuelles ont ainsi pu avoir lieu le 10 mai 2008,
qui est devenu une journée nationale de commémoration de l’abolition de
l’esclavage et des traites négrières, (au lieu d’être une journée hexagonale) et le 23
mai 2008, journée hexagonale du souvenir pour les descendants d’esclaves. Le
Délégué a organisé ces deux journées.
 
􏰀 Le Délégué a saisi l’occasion de l’investiture du président des États-Unis
Barack OBAMA pour organiser le 20 janvier 2009 une soirée de sensibilisation sur
le thème « Pour une France unie dans sa diversité ». De nombreuses
personnalités et un millier de participants ont répondu à son invitation. Cet
événement est le point de départ d’une vaste campagne pour la signature d’un
appel en faveur du respect de chacun quel que soit son origine.
 
 
 
4/ Les chantiers en cours de réalisation
 
 
4.1 | Dans le domaine de la santé
 
􏰀 Patrick KARAM présentera prochainement un plan d’action énergique sur la
drépanocytose. Cette maladie génétique dégénérative touche de nombreuses
familles ultramarines, en outre-mer et en Métropole. Avec l’aide de spécialistes et le
soutien des administrations concernées, et de Roselyne BACHELOT, ministre de la
Santé, la démarche consiste à mettre en place les mesures efficaces aussi bien
concernant le dépistage que les soins spécifiques et innovants à développer.
 
􏰀 Une démarche est également en cours pour sensibiliser les autorités en
charge de la santé publique et des affaires sociales, de même que les collectivités
locales d’outre-mer, au manque de structure d’accueil et d’hébergement pour les
handicapés, notamment les handicapés moteur-cérébraux. Souvent, les familles
sont contraintes de venir en Métropole avec tous les problèmes et les coûts
inhérents à ce déplacement forcé. L’objectif est que les autorités compétentes
mettent en œuvre le plus rapidement possible les rattrapages nécessaires. 
 
 
 
Bilan Patrick Karam - Janvier 2009 9
4.2 | Dans la Fonction publique
 
􏰀 Suite à une lettre du Premier ministre le missionnant sur la question des
congés bonifiés, Patrick KARAM se penche actuellement sur une amélioration du
dispositif des congés bonifiés en lien étroit avec Éric WOERTH, ministre du Budget,
André SANTINI, secrétaire d'État à la Fonction publique, et Yves JÉGO, secrétaire
d'État à l'Outre-mer.
 
 
4.3 | En faveur de l’emploi
 
􏰀 À la demande du Délégué, l’association GEDFOM (Groupement des
Entrepreneurs des Départements Français d'Outre-Mer), œuvre à l’organisation
d’une « Journée nationale de l’égalité des chances des Français d’outre-
mer ». 
 
Celle-ci sera axée sur deux forums :
- le premier axé sur la création ou la reprise d’entreprises
- le second consacré au recrutement des demandeurs d’emploi ultramarins.
 
En parallèle, un site Internet destiné à diffuser aux intéressés l’information
disponible et à mettre en relation les demandeurs et les offreurs d’emploi sera créé.
 
 
4.4 | Sur la visibilité de l’outre-mer
 
􏰀 Patrick KARAM a confié au Club Galilée la mission de mener une réflexion
générale sur une meilleure utilisation des outils audiovisuels au service de la
promotion de l’outre-mer, des ultramarins, de leurs cultures spécifiques ainsi
que des créateurs, auteurs ou  artistes qui les font vivre. Des propositions concrètes
seront prochainement formulées dans le cadre d’Assises pour la mise en œuvre
rapide de cet objectif.
 
􏰀 Dans le même esprit, deux conventions ont été passées en décembre 2008
pour exploiter davantage les ressources offertes par l’outre-mer dans les domaines
du sport et de la culture, tout particulièrement la musique.
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 13:55
718

L’UDE-Medef Guadeloupe a tenté un chiffrage en s’appuyant sur les données Insee, Iedom, ANPE, la perte de valeur ajoutée est estimée pour la Guadeloupe à 718 M€, soit la destruction de 9 points de croissance et la perte d’emploi à 17 000 personnes, soit une progression de 17,6%. Ce sont donc 718M€ sur lesquels aucun octroi de mer ne sera prélevé. Et ce sont 17 000 personnes qui fatalement voyageront moins, sinon à pied ou en stop.

http-//www.interentreprises.com
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 13:51
Pour une Guadeloupe apaisée et fière


Ceci se veut une contribution pour une Guadeloupe apaisée et fière. Cela nécessiterait une réforme de chacun d’entre nous, tout en prenant en compte les évolutions du monde. Aussi pour introduire cette contribution, nous vous laissons méditer cette citation «  D’un œil observer le monde extérieur, de l’autre regarder au fond de soi-même »

Energie
Nous sommes dépendants des importations de carburant, pour notre électricité, pour nos déplacements. Nous devons chercher à réduire cette dépendance.
- En organisant un service commun de transport suffisamment efficace pour qu’il apparaisse aux Guadeloupéens plus économiques, plus confortables (en terme d’embouteillage notamment), d’utiliser ces services de transport pour se rendre au travail plutôt que la voiture personnelle.
- En accompagnant les stations d’essence pour qu’elle délivre du carburant E 10 (utilisable sur les voitures sorties à partir de 2000 puis E 85 (85% éthanol-15% essence)
- En équipant les bâtiments de panneaux solaires.
- En  soutenant les autres énergies renouvelables (géothermie, éolienne), tout en contrôlant les méfaits écologiques qu’ils peuvent générer (rejet d’eau chaude à la mer, paysage….)

Production
Equilibrer la place du secteur primaire par apport au secteur tertiaire
N’ayant pas de minerais en Guadeloupe, le secteur primaire se résume à l’agriculture et à la pêche. Actuellement plus de 85% de ce que nous consommons est importée. L’objectif est d’inverser cette donnée. Pour se faire, nous proposons :
- Que la surface agricole, or zone interdite de culture de denrées alimentaires pour cause de contamination par la  chlordécone soit de 50 .000ha minimum.
- Que le compostage des déchets organiques ménagers, de la bagasse, de l’élagage d’arbre (entretien des communes…), des élevages hors sol, soit par petite région organisée et mis à la disposition des agriculteurs ; chaque fois que possible que soit mis en place la collecte des eaux usées afin qu’elles soient épandues par des drains en profondeur dans les champs cultivés (économie d’engrais, de pesticides…)
- Que le métier d’agriculteurs soient revaloriser auprès de la jeunesse – réduire la pénibilité des travaux agricoles en développant des machines outils adaptées à nos productions, au morcellement des exploitations.
- Que la surface agricole interdite de culture de denrées alimentaires pour cause de contamination par la chlordécone, soit consacrée à la culture de la canne  en vue de production de bio carburant(Ethanol-E10-E85).
- Préserver réellement la mangrove contrairement à ce qui se fait à Jarry, pour permettre que ce vivier de la faune aquatique joue son rôle.
- Préserver les coraux, en encadrant techniquement toute mise à nue de terre dans les zones à déclivité moyenne à forte, en canalisant au mieux les eaux de ruissellement vers des bassins de rétention afin d’éviter l’asphyxie des coraux par le ruissellement jusqu’à la mer des eaux de pluies chargées de boues.
- Implanter des marchés communaux équipés d’eaux, d’électricité, permettant aux producteurs et aux petits transformateurs de commercialiser au mieux leurs produits.
- Réduire les coûts en carburant des marins pêcheurs en innovant (carburant E10 et E 85)
- La formation au gout des produits locaux par les enfants ; c'est-à-dire prendre en compte les difficultés rencontrées par les producteurs agricoles et les gestionnaires de restauration collective pour que les menus proposés soient basés progressivement sur les produits de notre terroir.
- Soutenir un artisanat diversifié (plus grand employeur de France)- Environnement de travail plus humain
- ….
Eau
La ressource en eau dans le monde comme en Guadeloupe est menacée tant en quantité qu’en qualité. La qualité de l’eau et la vie dans les eaux (ouassous..) dépend aussi de sa quantité (aptitude à l’auto épuration). Pour la préserver nous proposons l’arrêt de son gaspillage.
- En  rénovant le réseau qui amène l’eau de la Basse Terre vers la grande terre (50% de perte au cours du transport)
- En favorisant en Grande terre, les productions peu gourmandes en eau (Manioc…)
- En favorisant chez le particulier l’implantation d’une citerne d’eau notamment pour les toilettes.
- En réhabilitant les mares
- ….

Habitat et maitrise du foncier
L’accession à la propriété est le souhait de beaucoup. Elle se fait de plus en plus sous la forme de lotissement de lots inférieurs à 400m2, entrainant un manque d’intimité, voire une certaine promiscuité. Par ailleurs, ce type d’habitat mobilise beaucoup de terrains et la Guadeloupe n’est pas extensible. Nous proposons  que soit aussi offert
- l’acquisition d’appartement de tous standings, mais ayant toujours quelque soit le standing des appartements des espaces de convivialités (aires de jeux aménagés pour plus petit, terrain de basket,….)
- ….

Le sport
De nombreux champions sont guadeloupéens, mais combien de ligues en Guadeloupe souffrent d’un manque d’engagement des instances locales. Et combien de ces champions que nous revendiquons sont formés en Guadeloupe ? Au-delà de produire des champions, le sport permet l’éducation à l’effort, au dépassement de soi, l’acquisition de la confiance en soi. Une vraie impulsion du sport de masse contribuerait à structurer le mental de notre jeunesse,  prévenir la délinquance et l’obésité croissante de notre population. Nous proposons de
- Réserver une matinée par semaine à la pratique d’un sport pour tous les enfants de Guadeloupe
- D’insérer les rencontres sportives davantage dans notre contexte caribéen.
- ….


L’éducation
L’éducation de notre jeunesse est une priorité.
L’éducation scolaire :
- Elle doit décliner les thématiques nationales avec des supports pédagogiques s’appuyant sur notre environnement (biologie, littérature, langues, géographie, histoire..). Des échanges de classes doivent se faire prioritairement vers les pays de la caraïbe, de même que les lecteurs  pour les langues étrangères devraient être d’abord caribéen.
- Une meilleure connaissance de l’offre de formation dans la Caraïbe et une réelle connaissance de la qualité de l’enseignement dans les écoles supérieures de la Caraïbe et d’Amérique latine (Cuba, Brésil, …) doit être diffusée auprès des étudiants. Un accompagnement financier doit pouvoir être proposée aux étudiants décidant de faire tout une  partie de leur cursus sur le continent américain.
- Connaître et étudier la vie d’êtres d’excellence auxquels ils peuvent s’identifier (lettre, histoire, innovations technologiques, médecine, politique, sport…)
L’éducation en dehors de l’école : Force est de constater que la télévision et les médias de toutes sortes s’invitent dans nos maisons et contribuent à la représentation que notre jeunesse se fait du groupe sociale et de lui-même. Nous préconisons
- une formation des parents aux nouvelles technologies afin qu’ils contrôlent mieux les influences d’internet, et le choix des canaux de télévision accessibles à leur jeunes
- Une aide aux parents en prohibant la diffusion de films violents ou licencieux sur les chaines généralistes avant 22h
- Une formation des parents aux bases de la psychologie
Le goût et la valorisation de l’effort doit être cultivés chez notre jeunesse.
….

Les liens inter générationnels
Des savoirs se perdent. Nos anciens sont isolés et mésestimés ; Des savoirs en terme de connaissance et de valorisation de notre biodiversité en terme d’usages alimentaires, d’usages technologiques, de techniques agricoles, d’usages médicinaux, ne sont pas transmis aux nouvelles générations. Nos ainés devraient par ce biais trouvés de l’estime auprès des  plus jeunes et réciproquement. Il faut construire et multiplier les occasions de rencontre et de partage entre les générations.

Le tourisme en Guadeloupe
C’est tout ce qui a été développé plus haut qui sera offert aux touristes : production locale, histoire et culture du pays, connaissance, respect et protection des écosystèmes, artisanat….
- ….

Le monde de l’entreprise en Guadeloupe
Il faut sortir des résurgences de notre histoire coloniale, mais aussi conformément à ce qui apparaît comme une nécessité au niveau mondial moraliser le monde de l’entreprise. Nous préconisons
- l’intéressement des salariés aux résultats de l’entreprise comme une voie privilégiée pour responsabiliser le dialogue social, reconnaître les efforts, faire évoluer les mentalités tant des patronats guadeloupéens que des salariés, que des syndicats. Cela demandera une éducation de tous.
- De drainer les investissements qui sont faits dans le souci de défiscalisation vers  les secteurs primaires et secondaires (transformation de produits agricoles…) et pas quasi exclusivement vers le bâtiment.
- Une moralisation de la publicité ; elle ne doit pas flatter les sentiments de convoitises, encourager le dénigrement de l’autre, s’appuyer sur l’affect : elle doit être technique,  objective et tolérante.
- ….

L’importation en Guadeloupe
Les pouvoirs locaux doivent inciter (fiscalité…), l’importation d’équipements à longue durée de vie (diminution des déchets pour les équipements électro ménagers) ; ne pas appuyer le « développement » de la Guadeloupe sur essentiellement les recettes liées à l’importation car une telle posture bloque le développement de la production locale, et expliquent les incantations récurrentes et inopérantes qui sont faites sur le développement local.
….


CONCLUSION :
Une Guadeloupe productive et fière de l’être ne s’exprimerait pas à chaque mouvement social, en s’imposant un blocus, « une sorte de grève de la faim », en mettant en péril l’avenir de sa jeunesse (écoles fermées), et n’attendrait pas du gouvernement français la solution à  ses problèmes, y compris à ses états d’âmes liés à une histoire coloniale pas encore digérée.
Une Guadeloupe consciente de ce qu’elle ne représente pas pour la France, ne s’asphyxierait pas pour réclamer à ce gouvernement autiste, sans concertation avec la colère nationale qui monte, des revendications de portée nationale.
Une Guadeloupe libérée de l’addiction à la consommation effrénée porterait sa contribution à une Guadeloupe moins violente et à un monde meilleur (refus d’exploiter les enfants d’ailleurs pour consommer à tous prix...)


      

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 13:35
NUIT CHAUDE AU CARÉNAGE... ET AILLEURS

Toute la nuit de lundi à mardi, la région pointoise et la zone de Sainte-Rose ont vécu à la lueur des feux allumés sur ls barrages. Des jeunes armés auraient été vus non loin, par des riverains.

Les sapeurs-pompiers décomptaient mardi matin une soixantaine d'interventions durant les 24 heures écoulées à Pointe-à-Pitre, sur des feux de barrages ou de carcasses de voitures, dans des cases inhabitées et dans deux magasins de la ville.

Un magasin d'accastillage nautique et une librairie-boutique de la presse ont été entièrement détruits par des incendies dans la nuit, et une odeur persistante de brûlé planait dans la matinée sur la ville.

Un des leaders du collectif LKP qui mène la grève, Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGT-G, a affirmé que des militants du collectif étaient intervenus sans succès, auprès des bandes de jeunes qui opéraient en bandes très mobiles, circulant à pied.

« On a essayé de calmer au maximum, notamment dans le quartier de Lacroix, de parler à ces jeunes-là: on n'a pas été entendus » a-t-il affirmé.

Des militants du LKP ont été vus appelant des jeunes au calme à Grand-Camp, où ils érigeaient des barrages de poubelles enflammées.

Un certain nombre de barrages, tenus par des militants du LKP ou des groupes de jeunes, perturbaient par ailleurs la circulation, mardi matin, dans plusieurs secteurs, notamment sur la route de Pointe-à-Pitre à Gosier, à Sainte-Rose, Petit-Bourg, Deshaies et Vieux-Habitants.

La préfecture, où une cellule de crise est activée, n'a pu donner aucune information à ce sujet.


Pendant ce temps, Yves Jégo délivrait une tribune libre au Figaro.

A lire plus tard
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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 23:38
NOTE SUR LES PROPOSITIONS FAITES PAR LE MOUVEMENT DES ENTREPRENEURS AU COURS DES NEGOCIATIONS

Le Mouvement des entrepreneurs nous fait tenir cette note.

« Nous avons été assez constants sur un ensemble de propositions qui améliore la formation professionnelle, crée un groupement d’employeurs avec la Région, propose un fonds de capital Risque pour les jeunes créateurs d’entreprise, incite à la mise en place de l’intéressement dans les entreprises de plus de 20 salariés.
Sur les augmentations de bas salaires, nous avons également fait des propositions qui tiennent compte de la fragilité de nombreuses entreprises. Les bas salaires sont pour plus de 60% dans de très petites entreprises qui ont déjà des soucis à payer les charges salariales. Nous ne pouvons les amener dans une situation encore plus critique encore. C’est pourquoi nous poussons à établir des modalités différentes selon la taille et la situation de chaque entreprise.

REFUSER LES ALLEGEMENTS DE CHARGES PATRONALES POUR LES ORIENTER VERS MOINS DE CHARGES POUR LES SALARIÉS.
Après l‘annonce du Secrétaire d’Etat de l’extension à toutes les entreprises des exonérations de charges pour les salariés touchant moins de 1,4 smic, nous avons préféré réorienter ce volume budgétaire (estimé à 140 Millions d’euros) vers une franchise de charges salariales. Ce qui permettait d’augmenter immédiatement le net perçu par les salariés.

NEGOCIER ENTREPRISE PAR ENTREPRISE AVEC UN MINIMUM.
Le tissu économique de la Guadeloupe est très éclaté. Les problématiques et possibilités de chaque entreprise est un cas particulier. Aussi, nous avions proposé des négociations « entreprise par entreprise », en branche ou en NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) avec au moins 2% pour 2009. Il était proposé que les entreprises de plus de 20 salariés d’appliquer une augmentation significative des bas salaires pour qu’aucun ne soit en dessous du SMIC+200€. Par ailleurs, pour cette catégorie d’entreprise, les négociations commençaient à 2,3%. Plus un accord d’intéressement pour celles qui ne l’ont pas encore mis en place.

100 € POUR TOUS LES SALARIÉS
En créant une caisse de solidarité guadeloupéenne, nous arrivions à reverser par les caisses de Sécurité Sociale un montant de 100 € mensuel à tous les salariés du Privé. Cette Caisse était financée par le montant annoncé par le Secrétaire d’Etat (108 Millions d’Euros) et par 50 Millions d’euros apportés par les entreprises.

PROJET DU « DIMANCHE MATIN» SUR PROPOSITION DU SECRETAIRE D’ETAT
À l’issue des négociations et avant que le Secrétaire d’Etat ne parte à Paris, nous nous étions arrêtés sur une réaffectation du montant de 158 Millions d’euros. Les salariés touchant jusqu’à 1,6 smic bénéficiaient d’une augmentation de 200 € compensée par un allègement des cotisations (108 Millions d’euros), toujours au travers d’une caisse de répartition. Et les autres salariés bénéficiaient d’une augmentation de 3%, apportée par les entreprises (50 millions d’euros).

CE PRE-ACCORD N’AYANT PAS RECU L’AVAL DE MATIGNON, NOUS AVONS FAIT UNE NOUVELLE PROPOSITION
Ayant compris que l’Etat ne participerait à aucune augmentation, nous avons voulu imaginer une répartition du montant que nous avions proposé (50 millions d’euros) pour répondre aux préoccupations de revalorisation des salaires.
Nous l’avons imaginée avec une part importante sous forme de Prime Trimestrielle de 150 euros nets, non soumise à cotisations pour tous les salaires jusqu’à 1,4 SMIC. Et le solde sous forme d’une augmentation de 1,6% des autres salaires.
Nous avons exclu les secteurs touchés par la LOPOM ou LODEOM pour ne pas avoir d’effet moins favorable que ce que ces lois proposent.

ET AUJOURD’HUI…
Il va nous falloir sortir ensemble de ce mauvais pas et construire un avenir à nos enfants.

En plus de ceci, s’ajoutent les propositions faites par les collectivités territoriales avec comme objectif commun, une sortie de la Crise.
Nous pensons que de nombreuses avancées ont été faites sur de nombreux points et si les accords pris sont finalisés, c’est plus de 200 € qui auront été gagnés sur le pouvoir d’achat.
Ainsi, sur la baisse du prix du carburant suite au rapport du CESR, sur les produits de première nécessité, sur le transport interurbain, sur les charges de logement, sur la taxe d’habitation, le foncier bâti…
Ainsi, sur une augmentation des bourses régionales, sur des primes proposées par les collectivités et par la mise en place du RSA. »
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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 23:35
LE PREFET REAGIT AUX ÉVÉNEMENTS
« Nous avons voulu faire respecter la loi, protéger la population, faire en sorte que les gens qui le veulent puissent circuler sans entrave. La grande masse des manifestants a droit à mon respect. pas les gens qui circulent masqués et profitent de cet anonymat pour lancer des cailloux et envenimer les choses. il y a eu cinq blessés, dont trois gendarmes et deux manifestants. Compte tenu de ce qui s'est passé, de l'ampleur des événements de ce jour, c'est moins que pour un match de foot », affirme M. Desforges.

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 22:59
Jets de pierres et plan Jégo...

« Ce sont des jeunes excités par la vue des forces de l'ordre qui s'agitent ainsi. Mais aussi par ce qui s'est passé ce matin, un leader du LKP tabassé. Tout peut rentrer dans l'ordre. il faut que tout rentre dans l'ordre. Il faut que tout le monde se calme », affirmait, à 18 heures, Jacques Gillot, président du conseil général.
Il s'exprimait, aussi, sur la déclaration d'Yves Jégo : « Si Jégo avait fait cette démarche plus tôt, nous serions en train de négocier. »
Rappelons le fil des événements :

Les « nouvelles mesures » approuvées par le gouvernement pour la Guadeloupe pour 2009 s'élèvent à 87,8 millions d'euros, auxquelles s'ajoutent 97,5 millions d'euros d' « autres mesures », selon un tableau présenté par le secrétaire d'Etat, Yves Jégo.

L'engagement de l'Etat pour 2009 est au total de 185,3 millions d'euros, indique ce tableau fourni aux représentants de fédérations professionnelles et d'associations ultra-marines.

Parmi les « mesures de soutien à l'économie », la principale ligne est « le soutien à l'investissement au titre de la relance » (25 millions d'euros).

M. Jégo compte aussi parmi ces mesures de soutien « une extension du soutien par la loi pour le développement économique de l'outre-mer à l'agro-nutrition » (1,5 million d'euros), qui va être examinée par le Parlement.

Pour 2010, "l'engagement de l'Etat" est de 216 millions d'euros, dont 118,5 millions de « nouvelles mesures ».

La principale ligne est « la prime de solidarité active et le revenu de solidarité active », qui figure parmi les « mesures sociales », dont le versement a été avancé en 2009. Elle est dotée de 66 millions d'euros, contre 10 millions cette année.

Pour les deux années 2009 et 2010, 17 millions d'euros sont inscrits en faveur du logement social.

Pour ces deux mêmes années, l'Etat inscrit en « autres mesures » 33 millions d'euros pour  « les dotations à la région en matière de formation professionnelle », 51 millions pour " « e soutien à l'agriculture » et 13,5 millions pour la  « continuité territoriale » (aide aux billets d'avion).



Une image de la Boucan, hier matin.
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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 22:51
L’Urgence vitale
Albert Dorville, ancien maire de Trois-Rivières, nous donne cette tribune libre.
Dans une  publication du début de cette semaine j’appelais à reprendre les négociations entre patronat et collectif, sous l’égide stratégique des élus guadeloupéens, investis par les urnes de la légitimité nécessaire à cette mission de bons offices.
Cette légitimité m’apparaissait d’autant plus évidente que les exécutifs de la région du département et de l’association des maires s’étaient notoirement engagés en apportant des réponses concrètes aux principales revendications relatives aux compétences de leurs collectivités.
A l’occasion d’une conférence de presse tenue le 14 février par les présidents de la région et du département, ces propositions ont été réitérées, précisées et confirmées, assorties d’un appel à un certain assouplissement pour permettre la reprise progressive des activités, sans remettre en cause ni la mobilisation populaire, ni la légitimité des revendications qui la justifient.
Le rejet formellement signifié par le collectif, se motive, selon lui, par l’exigence préalable à toute nouvelle négociation du respect par l’Etat d’engagements salariaux, aujourd’hui récusés pas ses plus hautes autorités.
Loin de satisfaire aux sollicitations de ces élus, les porte-parole du collectif, représentants des centrales syndicales, leur demande au contraire de faire montre de "plus de courage pour faire pression sur l’Etat et le patronat" et d’appuyer la revendication salariale, leurs propositions propres étant considérées en l’espèce comme cosmétique au regard de l’enjeu premier. Le dialogue avec le collectif qui jusque-là tenait encore à quelques fils plus ou moins ténus, semble désormais, lui aussi rompu. Le verbatim des différents meetings et interview est, à cet égard significatif des aveux de la classe politique, et d’une révocation de sa légitimité, laquelle serait désormais réincarnée dans le LKP, "mandaté" par le peuple guadeloupéen pour porter ses revendications et le représenter au rythme de "la Gwadloup sé tan nou ", sous l’impulsion et l’autorité de leaders charismatiques.
Quelques exemples éloquents en transcription libre de Canal 10.
" La lumière de LKP brille à Londres, à Paris et même aux Etats Unis."
"De nombreux comités locaux LKP se forment un peu partout."
"La Guadeloupe est observée de l’extérieur et peut même servir d’exemple aux mouvements sociaux de l’hexagone et d’ailleurs."
"Les élus ont failli, ils auraient du prévoir et anticiper ce qui se passe aujourd’hui. Ils sont trop éloignés du peuple."
"Si celui-ci nous a mandaté pour porter sa plate forme de revendication c’est qu’il nous reconnait ect.."
Ces lignes de force du discours de LKP sont aussi des lignes de fracture, peut être de rupture.
En effet le contexte du mouvement exprime certainement, en partie, l’intransigeance  du collectif sur les revendications salariales car le mouvement engendre ici même en Guadeloupe d’autres fractures au sein du monde des entreprises, comités divers, au sein des professions libérales, adhésions successives de corporations etc…
Le plus important est aussi dans la concomitance du mouvement martiniquais, l’imminence des  mobilisations en Guyane, à la Réunion et dans l’hexagone, la perspective de la réunion du 18 février entre le Président de la République et les partenaires sociaux, le débat parlementaire de mars sur la LODEOM et l’annonce par Nicolas SARKOZY de la constitution prochaine d’un conseil interministériel de l’Outre Mer préfigurant la disparition probable du secrétariat à l’Outre Mer.
Ajoutons la large couverture médiatique régionale et nationale qui fait écho aux actions du LKP et à sa détermination à faire "plier l’Etat".
Où nous mènera ce rapport de forces, exprimé dans la violence des affrontements du lundi 16 février quant il est clair que le problème guadeloupéen étant devenu une affaire d’Etat, ne trouvera réponse qu’au travers de décisions globales concernant l’ensemble de l’Outre Mer, et probablement de mesures à caractère national, d’ordre législatif ou règlementaire.
La question du pouvoir d’achat étant au centre des actuelles revendications il est urgent de trouver un compromis acceptable par l’ensemble des parties et dans le même temps de mettre rapidement en place le dispositif, tel que proposé par les deux présidents, organisant le débat devenu incontournable sur l’évolution statutaire. »
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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 22:50
La force de l’espérance
Les quatre évêques des quatre départements français d'outre-mer prennent position dans le conflit en cours.

1. Evêques des quatre départements français d’outre mer, nous venons de nous retrouver à Paris. Les circonstances ne pouvaient être plus opportunes au vu des mouvements sociaux qui se sont développés depuis quelques mois à la Réunion, puis en Guyane, et maintenant en Guadeloupe et en Martinique. De plus, des débats sur une évolution statutaire sont déjà engagés ou peuvent se faire jour dans nos départements.

2. Conscients de notre responsabilité pastorale, nous portons sur la situation et les débats en cours un regard rempli d’espérance pour inviter à l’engagement. Le Christ lui-même nous y invite : « Sois sans crainte. Je suis le Premier et le Dernier, je suis le Vivant » (Ap 1, 17-18).

3. Forts de cette espérance, nous voulons dire tout d’abord que nous communions aux difficultés extrêmes dans lesquelles nos peuples se débattent. La crise financière et économique a dans nos régions des répercussions tragiques en raison de situations sociales très difficiles et d’une vie chère désormais insupportable. Là se trouve la raison première des mouvements sociaux actuels. Nous invitons tous les responsables à entendre et à prendre au sérieux le cri qui s’élève.

4. Nous croyons que les turbulences actuelles invitent à mieux appliquer le principe de subsidiarité déjà acté au niveau européen[1] : gérer au plus près du terrain tout ce qui peut l’être sans recourir systématiquement aux instances supérieures. Cela conduit à penser de nouveaux rapports entre nos régions respectives, la France métropolitaine et l’Union Européenne. Il s’agit de confier des responsabilités plus grandes à nos élus, afin d’adapter à la situation sociale, culturelle et économique de nos peuples des règlements qui, pris à des milliers de kilomètres, ne peuvent pas être appliqués tels quels. Tout ce qui peut faire croire à un relent de colonialisme ou de néocolonialisme doit être définitivement aboli. La relecture de notre histoire, marquée par l’esclavage, et la conscience des progrès accomplis devraient aussi permettre de guérir les blessures de nos peuples. Il s’agit enfin de prendre en compte l’environnement régional de nos départements dans les Caraïbes, en Amérique du sud et dans l’Océan indien. Nos situations doivent être reconnues en contexte de mondialisation comme une chance qui nous place au premier rang dans les rapports de la France et de l’Union Européenne avec les pays qui nous entourent. Pour permettre un meilleur exercice du pouvoir, un changement de statut peut être un levier efficace. C’est pourquoi nous suivons avec attention le débat déjà engagé aux Antilles – Guyane sur les articles 72, 73 et 74 de la Constitution, au sujet d’une évolution institutionnelle.
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