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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 01:10

Sécu: objectifs départementaux de délivrance des médicaments génériques

L'assurance maladie a signé un accord avec les trois grands syndicats de pharmaciens, instaurant des objectifs départementaux de délivrance de médicaments génériques et entré en vigueur vendredi, après la publication au Journal officiel.
Au niveau national, le taux de pénétration des génériques s'élève à 80% mais de fortes disparités territoriales existent (ce taux varie de 64% à 86% selon les départements).
L'accord vise donc les 58 départements qui se placent en dessous de la moyenne nationale: leur objectif est maintenant "d'atteindre le taux de 80% au 31 décembre 2010 sur la base du répertoire du 30 juin 2009".
Pour les autres, "dont le taux de pénétration des génériques est égal ou supérieur à 80%, l'objectif est de maintenir ce taux sur l'année 2010 (...)."
Trois départements se situent au dessous de la barre des 70% de pénétration pour la délivrance de médicaments génériques: Guadeloupe (64%), Paris et Guyane (67% chacun).
Côté bons élèves, on relève surtout des départements ruraux: Lozère, Tarn-et-Garonne (86% chacun), Aveyron, Gers, et Deux-Sèvres (85%).
L'accord fixe également des objectifs spécifiques pour les molécules nouvellement inscrites au répertoire des génériques comme le clopidogrel (nom commercial Plavix, anti-coagulant, Sanofi), le valaciclovir (nom commercial Zelitrex, antiviral anti-herpès, Glaxosmithlkline), le losartan (nom commercial Cozaar, anti-hypertenseur, MSD Chibret) ou encore la venlafaxine (nom commercial Effexor, antidépresseur, Wyeth).
Pour chacune de ces molécules, un objectif national de pénétration est fixé.
La Sécu évalue "le potentiel d'économies" à plus de 300 millions d'euros en 2010 sur ces nouveaux médicaments.
En 2009, la progression du marché des médicaments génériques a permis à la Sécu d'économiser plus d'un milliard d'euros en 2009.
Cet accord a été signé entre l'Union nationale des caisses d'assurance maladie et la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, l'Union nationale des pharmacies de France et l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine.

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 01:10

Au sud d'Haïti, les plages de l'Ile à Vache attendent les touristes

Pas de Casques bleus, pas de routes, des villages pittoresques et des plages paradisiaques: l'Ile à Vache constitue une exception en Haïti. A tel point qu'un tourisme de luxe avait commencé à s'y développer. Mais depuis le séisme, les clients ont disparu.
Comme tout le sud-ouest du pays, ce territoire de 50 km2, situé à une demi-heure de bateau de la ville des Cayes, a été totalement épargné par le tremblement du terre du 12 janvier.
Les enfants n'ont jamais arrêté l'école, les cultures n'ont pas été perdues et les plages de sable blanc n'ont connu aucun débarquement de sinistrés fuyant le chaos de Port-au-Prince.
Et les 15.000 habitants, descendants d'esclaves ou de Noirs américains venus s'installer au XIXe siècle à l'initiative du président Abraham Lincoln, ont continué à vivre au rythme des couchers de soleil sur la mer des Caraïbes, des combats de coqs et des chants de mainates.
Mais cette île idyllique, présentée comme la dernière totalement vierge des Antilles, a malgré tout été une victime indirecte de la catastrophe qui a fait entre 250.000 et 300.000 morts selon l'ONU.
"Aucun touriste n'est venu pendant les deux mois qui ont suivi le séisme. On a perdu 47.000 dollars", raconte Didier Boulard, un Français qui a ouvert il y a neuf ans un hôtel de 20 chambres construit sur les hauteurs d'une petite baie qui servait de refuge aux pirates aux XVIe et XVIIe siècles.
Avec une cinquantaine d'associés, ce natif du Mans a investi 2,8 millions de dollars pour ouvrir le premier établissement touristique de l'île. Pour entretenir la longue piscine à l'eau de mer et les chambres luxueuses installées dans des cases créoles, le complexe emploie d'ordinaire 40 personnes. Les employés ne sont désormais plus que 25.
"Avant le tremblement de terre, on commençait à équilibrer le budget. Pour la première fois l'année dernière, on a fait un petit bénéfice", poursuit-il.
Ce week-end, il n'a reçu que huit personnes: cadres de l'ONU, travailleurs humanitaires ou journalistes. "Ca reprend un peu", se console M. Boulard.
Symbole de ce redémarrage timide, l'hôtel accueille pendant une semaine une "vraie" touriste: une retraitée venue de la banlieue de Montréal après avoir vu un reportage de la télévision publique Radio-Canada.
"C'est du tourisme solidaire. Je suis venue ici pour dépenser mes devises dans un pays qui en a bien besoin", confie Francine Leclerc, avouant que tous ses proches voient d'un très mauvais oeil son séjour en Haïti.
Avec ses coups d'Etat à répétition et ses catastrophes naturelles, le pays le plus pauvre des Amériques souffrait déjà d'une bien mauvaise presse et seuls de rares guides de voyage lui consacraient quelques pages.
Alors avec le séisme, tous les efforts pour en faire la promotion ont été anéantis.
Pourtant, se persuade M. Boulard, "le potentiel du tourisme en Haïti est colossal: les pays voisins accueillent 10 millions de touristes chaque année. (...) 40.000 chambres pourraient être construites dans le pays, c'est le chantier du siècle!".
Mais toutes les infrastructures font défaut. A commencer, pour l'Ile à Vache, la présence d'un aéroport international aux Cayes.
Dans l'immédiat, l'homme d'affaires lorgne la manne financière que représentent les milliers d'expatriés envoyés en Haïti par l'ONU et les ONG après le séisme. Mais en raison des règles de sécurité leur interdisant de prendre leurs semaines de repos en Haïti, ils vont dépenser leurs devises dans les îles voisines, telles la République dominicaine, la Guadeloupe ou la Martinique.

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 01:09

Photo d'un avocat menotté : pourvoi en cassation de France-Guyane

Le directeur de publication de France Guyane s'est pourvu en cassation suite à sa condamnation en appel pour diffusion en Une dans son édition des 2 et 3 août 2008, de la photo d'un avocat guyanais faisant apparaître qu'il portait des menottes, a-t-on appris samedi auprès d'un avocat du journal.
"En droit, la motivation de l'arrêt de la Cour d'appel n'est pas satisfaisante", a estimé Me Michaël Beulque, l'un des avocats du journal.
Me Jérôme Gay, l'avocat photographié, avait été placé en garde à vue le 1er août 2008 parce qu'il détenait la vidéo d'une échauffourée, s'étant déroulée trois jours plus tôt, entre des habitants du quartier de Mont-Lucas à Cayenne et des policiers. Deux de ses clients étaient soupçonnés de violences sur policiers.
"Si réellement le but recherché par l'organe de presse était comme indiqué (...) d'informer sur l'affaire de Mont-Lucas, le choix du cliché publié laisse perplexe", avait estimé, dans son arrêt du 14 avril dernier, la Cour, la défense du directeur de publication ayant fourni en appel un autre cliché de l'avocat non menotté.
La Cour d'appel avait confirmé l'amende de 10.000 euros prononcée en première instance, au vu de la "gravité des faits" et de "l'atteinte portée à la profession d'avocat", ainsi que le versement de 22.500 euros à Me Gay en réparation du préjudice subi.

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 01:04

INDISCRÉTIONS
Josy
L'autre soir (samedi), à l'Artchipel de Basse-Terre, soirée Sacem en direct sur RFO. Au pupitre, Josy Budon, chef de projet et ancienne présentatrice qui rempile pour l'occasion. Chaud, on sort l'éventail. Sa phrase récurrente pour faire réagir le public « Le salaire de l'artiste ce sont vos applaudissements » est taclé par le slameur Ti-Malo qui lance : « C'est vrai que les droit prélevés par la Sacem reviennent aux artistes : une moitié pour Hallyday, une moitié pour Custos et le reste... » Ben, Ti-Malo, le reste c'est les applaudissements pour payer le loyer, l'eau, l'électricité, la nourriture, etc.

Lucette
Lucette Michaux-Chevry, maire de basse-Terre et sénateur, s'est installée au premier rang. Assidue de bout en bout, elle a digéré l'intégralité de l'émission. Pourtant, il n'y a pas d'élection à venir qui la concerne vraiment !

Victorin
Un bon quart d'heure de retard pour le président du conseil régional, Victorin Lurel, venu seul (pas la moindre cour, ce qui est étonnant car certains de ses collaborateurs se piquent de culture. Seul Bernard Guillaume, conseiller très apprécié, hantait les parages) et installé en catimini au deuxième rang. Ce qui lui a permis de prendre la poudre d'escampette au bout d'une heure. Après s'être longuement éventé avec le programme. C'était pas au top, président ?

Dominik et Fanswa
Dominik Coco et Fanswa Ladrézeau ont entonné Ban mwen dlo, Ban mwen savon ! Superbe duo aux voix qui portent. Ils ont littéralement cassé la baraque ! Bis, bis ! Ban mwen dlo, Ban mwen savon !

Lusdy
Lusdy, qui plaît aux jeunes filles, Elodie et les autres, a une voix superbe. Une présence sur scène évidente. Quand il a chanté Haïtien, la salle était emportée. Elodie aussi ! Mais elle était devant son petit écran...

Wozan
Wozan Monza n'est pas coureur automobile mais il joue du gwo ka. Il s'est vu remettre le prix dédié. Un garçon très sympathique, qui va certainement faire parler de lui dans les années à venir. C'est un jeune talentueux.

Patrice
Patrice Hullman, l'interprète de l'album vedette du moment, avec son morceau Baby mwen pé pa, fallait voir comment les jeunes femmes s'agglutinaient autour de lui à la sortie de l'Artchipel. Mais, cool, Patrice assure un max, gérant cette notoriété, sachant que celle-ci se traduit en achat d'albums,ce qui fait vivre l'artiste.

Dominik
Dominik Coco a remporté le prix Sacem du meilleur concert. Pour son concert à l'Artchipel en 2007. Ce qui veut dire que, depuis 2007, il n'y a pas eu de concert susceptible de rivaliser avec celui-ci. Dominik, tu peux être fier de cette distinction ! Ni Kassav avec le Gwadloup Festival l'an passé à Viard, avec ses milliers de spectateurs, ni Patrick Saint-Eloi, il y a deux ans, avec le concert au spot de Damencourt, avec là encore près de 10 000 spectateurs, n'ont fait mieux que Dominik Coco... dans une salle de 200 personnes ! Bravo l'artiste !

Victorin  2
Hé, j'y pense, c'est peut-être pour ça que Victorin Lurel est parti en loucedé : il avait financé largement les deux concerts, de Kassav et de PSE ! Et pas celui de Dominik Coco ?.. On peut être dépité à moins.
André-Jean VIDAL

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 01:03

INDISCRÉTIONS
Raymond
le Club de la presse de lundi 26 avril, à 20 h 10, accueillera Pierre-Edouard Picord, de Nouvelles semaine, Francette Rosamont, d'Inter-Entreprises, Eric Rayapin, de RFO et votre serviteur. Nous parlerons beaucoup de reprise économique... entre autres.

Gabrielle
Gabrielle Louis-Carabin met en branle une campagne de ramassage d'équipements électriques et électroniques. N'oublions pas que la maire du Moule est la première à avoir organisé le tri sélectif et le système de déchetterie dans sa commune !

Adrien
Un conseiller municipal de Sainte-Rose, Adrien baron, président de Force Action et rassemblement dit s'inquiéter de l'enlisement du conflit à la Poste de Sainte-Rose. Il s'étonne du « silence assourdissant des élus ». Mais, M. Baron, La Poste n'est plus réellement un service public. C'est une entreprise ! Il dit son soutien aux salariés en grève... et sa désolation que le courrier ne soit pas distribué. Ouais, ce qui s'appelle vouloir le beurre, l'argent du beurre et... Chut !

Amélius
Marrant, Amélius Hernandez tâclé par le LKP (qui renaît de ses cendres à l'approche du 1er mai ?) ! Pourquoi ? Une question de dette. Le président du Syndicat de l'Eau dit que les usagers lui doivent 14 millions d'euros. Et le LKP de souligner que ce sont de gros consommateurs qui ne paient pas : les collectivités, les administrations, les hôtels, le CHU... des entreprises. Le LKP demande un prix unique de l'eau... et pas la chasse o maléré ! On souscrit !.. Mais, hélas, c'est plus facile de saisir les petites gens.

Marie-Luce
Décidément prolixe, le LKP part en guerre contre Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-mer, quand celle-ci risque d'annoncer cette semaine ou la semaine prochaine une augmentation substantielle du prix de l'essence à la pompe. « On veut nous faire revenir au point de départ, dit le LKp, c'est là l'objectif poursuivi par Mme Penchard, bras armé de la pwòfitasyon aux ordres des compagnies pétrolières. » C'est reparti ?

Elie
L'UGTG appelle à la lutte des travailleurs pour l'occasion du 1er mai. Et rappelle quelques slogans entonnés il y a un an. « Nous sommes aujourd'hui et serons confrontés aux chasseurs de primes, de subventions, les Vion, Vial-Collet, Arnoux, soutenus par les Fabre, Lurel, Gillot, Bernier, Carabin, qui n'ont qu'un seul objectif : faire de la Gwadloup un état sécuritaire, stable, au service des pwòfitan. » C'est vrai qu'un Etat instable, sans sécurité, c'est mieux pour la population. Quant aux pwòfitan ! Rien n'a changé ? C'est vrai. C'est peut-être même pire !..
André-Jean VIDAL

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 21:22

A PROPOS DE L'EAU
A propos de l’intervention du Préfet et du Président 
du SIAEAG sur la gestion de l’eau en Guadeloupe
 
 
Quel ne fut notre étonnement d’entendre, Dimanche 18 Avril 2010, sur les antennes de RFO Jean
FABRE, Le Préfet de Guadeloupe, parler d’un opérateur unique en matière de gestion de la
ressource en eau en Guadeloupe.
Nous rappelons simplement au Préfet ainsi qu’au Président du Conseil Général et à l’ensemble des
structures de production et de distribution d’eau potable que l’article 35 du protocole du 04 Mars
2009, prévoit le regroupement de toutes les structures de production et de distribution et leur fusion
dans un syndicat unique de gestion de l’eau ainsi que la mise en place d’un prix unique de l’eau an
tout Péyi la, et cela depuis le 1er janvier 2010. Ayen pa fèt.
Nouvelle surprise…
Mardi, c’était au tour de Amélius HERNANDEZ, Président du SIAEAG de communiquer sur les 14
millions d’euros d’impayés du SIAEAG.
Men ki sa kika douwé lajan la sa… 
Eh bien ce  sont principalement des Collectivités (Mairies, Conseil Général) Gendarmerie, Port
Autonome, Hôtels (Gosier/Saint-François), Centre Hospitalier et de nombreuses entreprises qui
concentrent  la majeure partie de cette dette de 14 millions. Yenki lé gwo é lé pwofitan.
Nou ni lis la, et nous comprenons pourquoi le SIAEAG a été et est aussi complaisant avec ses gwo
mauvais payeurs padavwa tou sa sé zanmi é konboch.
Et pourtant, les structures de production et de distribution qui s’étaient engagées à supprimer les
frais de pénalité liés aux retards de paiement continuent à faire la chasse o maléré.
LKP exige le  l’application effective de tous les points du protocole du 04 mars 2009 et notamment :
 
• la mise en place d’un Syndicat Unique  de gestion de l’Eau et  la création d’une
véritable agence de l’eau en Guadeloupe.
• l’unification du prix de l’eau sur tout le territoire de la Guadeloupe ;
• la mise en œuvre d’un plan de rénovation des réseaux de distribution ;
• la transparence sur la formation du prix de l’eau ;
• la suppression effective des frais de pénalités liés au retard de paiement ;
• la suppression de l’abonnement assainissement sur l’ensemble des factures
d’eau à l’instar de la CCSBT (Communauté des Communes du Sud Basse-
Terre).
 
NOU PÉKÉ FÈ DÈYÈ, RÈSPEKTÉ SA ZO SIGNYÉ !
 
Pour le Collectif LIYANNAJ KONT PWOFITASYON
Le Porte Parole Elie DOMOTA
 
                               Lapwent, 23 Avril 2010

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 21:21




Déclaration du LKP relative A
la problématique des carburants

La sollicitation de l’ANACT par le
 Ministère des DOM relève de la démagogie.

Depuis des mois, les Guadeloupéens, rassemblés autour du LKP, n’ont cessé de dénoncer la pwofitasyon en cours dans notre pays et singulièrement autour de la question des prix des carburants.
Pendant longtemps, les compagnies pétrolières, la Raffinerie des Antilles, l’Etat, ont laissé entendre que l’approvisionnement de la Guadeloupe en carburants provenait d’Europe (Brent) ; documents douaniers à l’appui, il n’en est rien.
Le carburant consommé en Guadeloupe provient principalement du Venezuela, de Trinidad et Tobago, et des Iles Vierges Américaines.
Mettre en avant la problématique de la production des carburants, aux normes européennes, relève donc d’une méconnaissance de ce dossier.
Différents rapports et non des moindres (Autorité de la Concurrence, Rapport OLLIER, CESR…) mettent en exergue l’opacité qui existe tant en matière de fixation des prix et d’approvisionnement du marché Guadeloupéen que dans le contrôle quasi-totale d’une compagnie pétrolière sur notre approvisionnement, avec un droit de vie et de mort sur les gérants et employés des stations services de Guadeloupe.  Et pourtant, rien n’a été fait, les pwofitan sévissent toujours malgré leurs soi-disant états généraux et comité interministériel pour l’outre-mer. Une vaste blague. Il y a là, une volonté manifeste de l’Etat français, principal pwofitan, de revenir sur ses engagements.
Aussi, est-il curieux, malgré les rapports d’experts officiels et de parlementaires, malgré le protocole du 04 mars, que l’on veuille nous faire revenir au point de départ. C’est là l’objectif poursuivi par Mme PENCHARD, bras armé de la pwofitasyon aux ordres des compagnies pétrolières.
Force est de constater qu’à ce jour, l’Etat, principal appui des compagnies pétrolières, ne respecte pas les termes de l’accord du 4 mars. Rien n’a changé. Le Préfet fixe les prix décidés par les compagnies pétrolières et les Guadeloupéens paient.
Et que dire des autorisations données par l’Etat français aux compagnies pétrolières pour stocker des carburants dans les îles anglophones de la Caraïbe, au mépris de dispositions commerciales et douanières ?
Et que dire de l’accord donné par le Ministère du Budget à la Raffinerie des Antilles lui garantissant une marge bénéficiaire annuelle alors que c’est une entreprise privée ?
Et que dire de l’exportation de carburants de la Guadeloupe vers l’Europe ?
Et que dire du fait qu’aucune sanction n’ait été prise à l’encontre des pwofitan par l’Autorité de la Concurrence ?
Et que dire de la compagnie pétrolière française qui a investi pour plus de 20 milliards d’euros dans des installations pétrolières au Venezuela ?
Et que dire de la nouvelle raffinerie flambant neuve sur le point de voir le jour en Guyane Hollandaise ?
Et que dire de la Raffinerie des Antilles qui nous vend depuis tantôt les 70% de notre consommation achetée en produits finis aux prix le plus bas, dans la Caraïbe même, aux coûts de production de la Raffinerie ?
Vous l’aurez compris, mais visiblement vous ne le savez pas, il s’agit d’un système mafieux savamment organisé par les compagnies pétrolières avec la complicité de l’Etat, et cela au détriment  des Guadeloupéens.
Le LKP continue la lutte et réaffirme ses exigences, notamment :
    •    le reversement de toutes les sommes abusivement perçues par la Raffinerie des Antilles et les Collectivités dans un fonds destiné à la Formation et à l’Emploi des Jeunes et à l’organisation d’un véritable service public des transports de passagers ;

    •    la création d’un véritable service public d’approvisionnement et de distribution des carburants, garantissant la transparence dans la formation des prix et le circuit d’approvisionnement, la qualité et l’accès à un carburant au meilleur coût ;

    •    l’annulation des augmentations des prix du carburant du 16 septembre 2009 et 1er janvier 2010, prises en totale illégalité par le Préfet ; un référé en annulation a été déposé depuis 4 mois maintenant devant le Tribunal Administratif de Basse-Terre ; aucune réponse du tribunal à ce jour ;

    •    la restitution des 3 millions d’euros versés en compensation à la Raffinerie des Antilles par la Région et le Département Guadeloupe, en décembre 2008 ;

    •    la restitution des 94 millions versés par le Ministère des DOM à la Raffinerie des Antilles, sous prétexte d’un manque à gagner ;

    •    la collecte des taxes sur le volume réel de carburants livrés aux distributeurs (prise en compte de l’effet température dans la structure des prix du carburant).
Vous l’aurez compris, nous avons bien compris que les problématiques du prix des carburants relèvent d’une escroquerie dont les acteurs bénéficient du soutien de l’Etat en personne, et nous LKP ne saurons servir de caution ou d’alibi pour quelque décision que ce soit, à qui que ce soit.
Que chacun assume ses responsabilités, nous LKP nous assumons et assumerons les nôtres.
A bas la pwofitasyon.
                                            Le Porte Parole du    LKP
  Elie DOMOTA


Lapwent,  le   23 Mars 2010

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 21:19

 

 

 

DÉCLARATION DU F.N.K.G.

 

Les partis , mouvements et personnalités qui ont participé à la création du F.K.N.G ( FOS POU KONSTWI NASYON GWADLOUP) nous ont fait parvenir la declaration politique qu'ils adressent  aux guadeloupéens.

 

Gwadloupéyènn, Gwadloupéyen
Au lendemain des élections régionales françaises, qui ont consacré dans notre
pays le statu quo politique, et la ré-élection de politiciens assimilés et
complexés, qui  ont peur de grandir et de s’assumer, nous, patriotes
guadeloupéens, nous sommes rassemblés au sein du FKNG ! Fos pou
Konstwi Nasyon Gwadloup, pour affirmer avec force notre détermination à
poursuivre sans relâche le combat pour l’émancipation de notre Peuple et de
notre Pays.
Plus d’un an après le long et âpre combat engagé par LKP et le peuple
guadeloupéen contre toutes les pwofitasyon,  nous observons que le
gouvernement français n’a pas respecté ses engagements. La situation sociale
de notre pays ne cesse de se dégrader, le coût de la vie n’a pas baissé de façon
significative, et le chômage des jeunes n’a pas trouvé de solution.
FKNG  encourage les camarades du LKP à continuer à mobiliser les
Guadeloupéens pour arracher, chaque fois que ce sera possible des
améliorations à notre quotidien.
Mais au FKNG !  Nous observons aussi, que ces victoires bien réelles, sont
chaque fois remises en cause par les mécanismes politiques de la pwofitasyon,
qui perdurent depuis l’habitation sucrière et l’économie de plantation. Ces
victoires ne seront durablement acquises que lorsque ces mécanismes seront
définitivement éradiqués de notre pays.
Les responsables des partis conservateurs de «gauche» et de droite, savent
que la gestion de la Région, ne pourra jamais garantir ni la fin de l’exploitation
coloniale, ni le vrai développement économique de notre pays au profit du
peuple guadeloupéen. Ils savent aussi qu’ils ne seront que les gestionnaires
impuissants d’une situation politique, économique et sociale sur laquelle ils
n’auront aucune prise tant que notre pays sera livré à la mondialisation et à
l’économie libérale.
La Région est une institution de l’Etat français, et elle constitue en
Guadeloupe, et dans toutes les colonies françaises, un outil efficace du
système de domination en place.
Il ne faut donc pas se bercer d’illusions, le président élu, ne pourra que
continuer à pratiquer une politique du «saupoudrage/vèglaj», en faisant
semblant  d’entendre les justes revendications du LKP et  d’autres
manifestations du peuple guadeloupéen, mais en définitive, il s’en remettra
toujours à l’arbitrage du gouvernement français qui décide de tout ce qui est
essentiel dans la colonie.
D’ailleurs, le référendum qui s’est déroulé récemment dans les colonies de
Guyane et de Martinique ne fera que précipiter ces deux pays dans une
nouvelle réforme institutionnelle franco-française.
Nous, militants FKNG ! mettrons tout en œuvre pour que notre pays avance
1
sur la voie de sa propre construction, par lui-même et pour lui-même :
SUR LE PLAN POLITIQUE, FKNG ! rencontrera des organisations politiques
anticolonialistes et patriotiques pour travailler à la mise en place d’une plate-
forme nationale commune et d’un modèle social et économique pertinent
débouchant sur une stratégie de développement innovante. FKNG se propose
de poser avec justesse la question cruciale des réparations matérielles liées à
la traite, l’esclavage et la colonisation.
SUR LE PLAN ECONOMIQUE, FKNG, s’attachera en collaboration avec des
producteurs guadeloupéens à développer toutes les initiatives destinées, à
encourager la production, la vente et la consommation de toutes les
productions de notre pays.
SUR LE FRONT CULTUREL, FKNG, se propose de travailler avec les
organisations culturelles nationales vers l’élaboration d’un projet  de
développement et de diffusion des cultures populaires (sanblé é wouchach asi
mizik, asi lang Gwadloup, asi més é labitid a péyi-la).
SUR LE PLAN GEOPOLITIQUE, FKNG ! se propose par le biais d’une ONG de
développer avec nos plus proches voisins caribéens et latino-américains des
relations multilatérales, afin de préparer les voies et moyens nécessaires à
notre intégration réelle dans  notre région naturelle.
FKNG ! affirme que le combat que nous menons est fondamentalement
juste, car il est celui des hommes et des femmes, guadeloupéens de
toute origine, jeunes et moins jeunes, qui entendent œuvrer à leur
propre développement et émancipation et qui  veulent que la
Guadeloupe, nation sans Etat, nation opprimée, puisse occuper toute
sa place dans la Caraïbe et aussi dans le monde.
Le combat de FKNG est celui de tous ceux qui veulent que notre pays soit
maître de son destin et brise enfin toutes les chaînes et les liens de domination
qui nous inféodent à la France et à l’Europe.
FKNG portera sa contribution, avec toutes les organisations patriotiques
guadeloupéennes et tous les Guadeloupéens d’accord pour donner une
impulsion décisive à la construction d’une autre Guadeloupe, en finir avec la
domination française et conquérir la liberté de notre pays.
Nou sé Gwadloupéyen et cela suffit à notre fierté.
Lapli pa ka woté fòs a piman
Fòs adan Konstriksyònman
A Nasyon  Gwadloup ! Anlè  chimen kaskòd
        
LE COMITE DE LANCEMENT

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 03:15

La Région Guadeloupe lance la deuxième édition du « Concours d’ouvrages de caractère non classés ou non inscrits au patrimoine architectural guadeloupéen » qui se déroulera jusqu'au 30 juin.
Le prix régional initié par le conseil régional et le conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de la Guadeloupe (CAUE) a pour objectif d’encourager les Guadeloupéens à la connaissance et à la mise en valeur du patrimoine bâti.
Pour cette deuxième édition, le concours s’adresse aux propriétaires, associations et particuliers d’ouvrages à caractère non classés ou non inscrits au patrimoine architectural. La clôture de la remise des dossiers se faisant à la fin du mois de juin.
Le jury est composé de la Région, du conservateur régional de l’inventaire général du patrimoine culturel, du CAUE, de la DRAC, du service départemental de l’architecture et du patrimoine de la Guadeloupe (SDAP), du conseil régional de l’ordre des architectes de la Guadeloupe, de l’association des vieilles maisons de la Guadeloupe.
Les membres du jury récompenseront les lauréats pour leurs efforts de connaissance et de mise en valeur de leurs maisons ou de leurs cases par le biais de prix offerts par le conseil régional qui seront décernés lors de la journée du patrimoine au mois de septembre.
Les dossiers peuvent être retirés au service de l’inventaire régional au conseil régional, avenue Paul Lacavé et au CAUE situé 9 rue Baudot à Basse-Terre ou encore dans les mairies. Les internautes pourront également télécharger le bulletin de participation ainsi que le règlement du concours sur les sites suivants :  www.cr-guadeloupe.fr ou www.caue971.org
A noter que l’inscription est gratuite et le dossier complet doit être adressé avant le 30 juin 2010 au CAUE de la Guadeloupe.

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 01:37

Le député et président de la Région Guadeloupe, Victorin Lurel, renouvelle sa demande faite au gouvernement de maintenir en Guadeloupe des brigades de surveillance nautique des douanes au moment où le transfert du commandement de ces brigades vers la Martinique se précise.
Victorin Lurel a interpellé à plusieurs reprises les ministres successifs du Budget, la dernière fois Eric Woerth le 19 janvier 2010, afin de lui rappeler que le caractère d’archipel de la Guadeloupe et l’existence de trafics dans la région imposent que les douaniers de Pointe-à-Pitre et de Basse-Terre disposent des moyens nécessaires à l’accomplissement de leurs missions.
Le député et président de la Région Guadeloupe regrette que le gouvernement, en restant sourd à ces justes revendications, ne laisse d’autres choix aux douaniers que de se mettre en grève.

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