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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 16:12
La pandémie grippale : Les droits et obligations des employeurs et les salariés (1er partie)

La perspective d’une pandémie grippale en Guadeloupe semble inéluctable.

Si actuellement la gravité de la grippe A/H N1 n’inquiète pas outre mesure les entreprises, il en va différemment de sa vitesse de propagation

Des lors, beaucoup d’entreprises vont voir leur organisation fortement perturbée par un taux d’absentéisme élevé. On imagine aisément les difficultés que cela peut représenter pour les TPE/PME n’ayant que peu de marge de manœuvre par des ruptures d’activités liées à cette situation.

Pour tenter de limiter les conséquences néfastes sur l’économie, et bien sûr pour freiner autant que possible la propagation du virus, le ministère de l’économie a rédigé un « KIT INFORMATION » à destination des dirigeants de TPE-PME, des artisans, des commerçants et des professions libérales, car l’ensemble des acteurs économiques doit se préparer au risque d’une pandémie.

Ce document invite le chef d’entreprise à se poser des questions pertinentes, qui lui permettront de savoir toutes les mesures qui s’imposent (établissement du PCA, information du personnel, garanties en matière d’hygiène, etc.) ont été prises.

La circulaire DGT 2009/16 du 3 juillet 2009, rectifiant la circulaire DGT 2007/18 du 18 décembre 2007 recommande aux employeurs, dès la situation 3A, et a fortiori dès aujourd’hui en situation 5A, d’anticiper la survenue d’une pandémie grippale en élaborant un «plan de continuité d’activité » PCA actualisant le document unique d’évaluation de risques ainsi que le programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail.

Bien entendu, l’employeur est impliqué bien au-delà de l’aspect économique puisqu’en matière d’hygiène et de sécurité sa responsabilité peut-être très largement engagée s’il n’a pas mis en œuvre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des salariés.

Les obligations des employeurs :

Les employeurs ont l’obligation d’organiser et de dispenser une information aux salariés sur les risques pour la santé et la sécurité et les mesures prises pour y remédier (Art. L 4141-1 du Code du Travail). Les dispositifs d’informations sur la grippe devront être élaborés en amont : plaquettes, affichages dans les lieux « sensibles » (Toilettes ou espace de pause ou de repas, site Internet, etc…Tous les médias peuvent être envisagés dès lors que la communication est la plus large possible.

Les employeurs doivent également organiser des formations pratiques et appropriées à la sécurité des salariés pour concourir à la prévention des risques professionnels (Articles L 4141-2 et R 4141-1 du Code du Travail).

Les formations ont pour objet d’instruire les salariés des précautions à prendre pour assurer leur propre sécurité et celle des autres personnes travaillant au sein de l’entreprise (Art. R 4141-3 du Code du Travail. Les services de santé au travail pourront être activement associés à ces formations.

La prévention des risques :

Les principes de préventions sont particulièrement larges et obligent donc l’employeur à passer en revue l’ensemble des risques et dangers envisageables dans l’entreprise, en l’occurrence à l’aune du risque de propagation du virus.

Les employeurs doivent consigner et mettre à jour dans un document unique les résultats de l’évaluation des risques, de combattre ces risques à la source et de tenir compte de l’évolution technique. L’évaluation comporte un inventaire des risques identifiés dans chaque service de l’entreprise.

La mise à jour du document unique d'évaluation des risques est réalisée au moins chaque année, lors de toute décision d'aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail et lorsqu'une information supplémentaire intéressant l'évaluation d'un risque dans un service est recueillie (Articles R. 4121-1 et R. 4121-2 du Code du Travail).

A défaut, le risque pour les employeurs est double tranchant :

     - Ordre pénal : l'infraction à l'article R. 4121-1 du Code du travail est punie d'une     amende prévue pour les contraventions de la 5e classe, soit 1 500 EUR, 3 000 EUR en     récidive).
     - Ordre civil : un salarié contaminé à l'occasion de son travail peut chercher à faire     juger que son employeur a, faute d'évaluation préalable du risque et de mise en oeuvre     de mesures de protection, commis une faute inexcusable à l'origine de sa     contamination.

Les employeurs doivent également « remplacer ce qui est dangereux par ce qui l’est moins ». Le changement des dispositifs de nettoyage des mains permettant d’éviter tout contact physique ne serait-il pas un moyen de combattre à la source le risque grâce à l’évolution technique ? Doit-on également mettre à disposition des salariés produits antibactériens ou lingettes à volonté voire multiplier l’intervention des personnels d’hygiène ? On imagine aisément le coût d’une telle mise en œuvre…

Enfin, c’est à ce stade que les employeurs sont tenus de prendre des mesures de protection collective puis de protection individuelle. Il doit ainsi se renseigner sur les différents types de masques (masques chirurgicaux ou masques FFP2), voire selon l’évolution de la pandémie et les caractéristiques du poste, commander gants, lunettes de protection et avancer les opérations de maintenance de type vérification et nettoyage des conduits de climatisation.

Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) doit être consulté avant toute décision d'aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail (Art. L. 4612-8 du Code du Travail).

Notamment, les employeurs doivent consulter le CHSCT sur les conditions dans lesquelles les équipements de protection individuelle sont mis à disposition et utilisés, notamment celles concernant la durée de leur port (Art. R. 4323-97 du Code du Travail).
A défaut, les employeurs s'exposent à être sanctionnés pour délit d'entrave passible d'un an d'emprisonnement et/ou amende de 3 750 EUR, peines doublées en cas de récidive (Art. L. 4742-1 du Code du Travail).

Les employeurs doivent veiller à l'utilisation effective des équipements de protection individuelle qu'ils mettent à la disposition des salariés (Art. R. 4321-4 du Code du Travail).
Ces équipements de protection individuelle sont fournis gratuitement par les employeurs qui assurent leur bon fonctionnement et leur maintien dans un état hygiénique satisfaisant par les entretiens, réparations et remplacements nécessaires (Art. R. 4323-95 du Code du Travail).

Mesures d’hygiène et Les obligations des salariés face à la grippe A :

Les employeurs doivent mettre à la disposition des salariés les moyens d'assurer leur propreté individuelle, notamment des vestiaires, des lavabos, des cabinets d'aisance et, le cas échéant, des douches (Art. R 4228-1 du Code du Travail).

Conformément aux instructions qui leur sont données par les employeurs, dans les conditions prévues au règlement intérieur pour les entreprises tenues d'en élaborer un, il incombe à chaque salarié de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail (Art. L. 4122-1 du Code du Travail).

Les instructions des employeurs précisent, en particulier lorsque la nature des risques le justifie, les conditions d'utilisation des équipements de travail, des moyens de protection, des substances et préparations dangereuses. Elles sont adaptées à la nature des tâches à accomplir.

Les salariés peuvent s'exposer à des sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu'à leur licenciement s'ils ne le font pas (Cass. Soc, 28 févr. 2002, n° 00-41220 ; Cass. soc., 23 mars 2005, n° 03-42404 ; Cass. soc., 30 sept. 2005, n° 04-40625.)
Cela étant, il convient de souligner que le manquement éventuel des salariés n'exonère pas les employeurs des ses responsabilités en matière d'hygiène et de sécurité.

Les obligations des employeurs en matière d'hygiène :
 
Les locaux affectés aux vestiaires collectifs et lavabos doivent :
être tenus en état constant de propreté (Art. R. 4228-3 du Code du Travail),
être aérés conformément aux règles d'aération et d'assainissement et convenablement chauffés (Art. R. 4228-4 du Code du Travail).
Les lavabos doivent être à eau potable
L'eau doit être à température réglable et être distribuée à raison d'un lavabo pour dix travailleurs au plus.

Des moyens de nettoyage et de séchage ou d'essuyage appropriés doivent être mis à la disposition des salariés et entretenus ou changés chaque fois que cela est nécessaire (Art. R. 4228-7 du Code du Travail).
Le local affecté aux douches doit être tenu en état constant de propreté (Art. R. 4228-9 du Code du Travail).
L'employeur fait procéder au nettoyage et à la désinfection des cabinets d'aisance et des urinoirs au moins une fois par jour (Art. R. 4228-13 du Code du Travail).

Il convient en effet de souligner que le « Kit d’informations » rédigé par le ministère de l’économie est une source d’information indispensable pour les chefs d’entreprise afin de freiner la propagation de la pandémie grippale. Ce « kit d’informations » peut être téléchargé sur le site suivant :  HYPERLINK "http://www.entreprises.gouv.fr" www.entreprises.gouv.fr ou www.pandemie-grippale.gouv.fr


Erick JACKONO
Juriste Droit des affaires
Mesures d’exécution.
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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 14:52
INDISCRÉTIONS
Jeanny
Jeanny Marc, maintenant qu'elle sait qu'on ne découpera pas sa circonscription législative et qu'elle peut dormir sur ses deux oreilles, grâce à l'obligeance du Gouvernement (paiement après-coup de son vote très sarkozyste pour la révision constitutionnelle...), se prend à avoir des trémolos indignés quand le même Gouvernement fait passer des lois qui ne lui plaisent pas. Ainsi de la loi pénitentiaire, votée mardi. « La loi pénitentiaire ne prend pas en compte l'état de catastrophe humanitaire qui persistera dans les prisons françaises et plus singulièrement en Guadeloupe », dit-elle, faisant référence aux locaux vétustes (maison d'arrêt de Basse-Terre), aux locaux surpeuplés (centrale de Baie-Mahault) qui hébergent les détenus... et les gardiens !

Gugusses
Allo, La Poste ! Curieusement, La Poste de Guadeloupe ne répond pas quand on l'appelle au téléphone. Lors du mouvement de grève national, aucun interlocuteur, ni à la direction, ni au service de communication, pour répondre aux interrogations de la presse. Il est vrai que se taire, c'est le meilleur moyen de ne pas dire de bêtises ! D'ailleurs, le directeur a confirmé hier. Enfin joint, il a fait répondre par son secrétariat : « No comment ».

Philippe
Philippe Chaulet a commis l'exploit de se faire élire président de l'UMP locale alors qu'il ne détient aucun mandat politique. Il n'est plus député, ni conseiller régional, il a perdu son siège de conseiller général au profit de Marylène Lefort-Félicité (divers gauche), vice-présidente du conseil général, conseillère municipale de l'équipe Malo. Un homme sans mandat pour rafler un tel poste, dont la stratégie n'échappera à personne, voilà qui relève de l'exploit.

Patrick
Patrick Karam, délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer, et Gérard Mestrallet, président de la Fondation Agir Contre l'Exclusion (FACE), signeront une charte de partenariat pour favoriser l'insertion des Ultramarins ce jeudi. L'objectif est d'implanter FACE en Guadeloupe, en Guyane, et à La Réunion et renforcer son action à la Martinique, mettre en place des actions positives dans l'Hexagone pour l'égalité des chances des Ultramarins. Cet engagement permettra notamment de mobiliser le réseau des 3500 entreprises membres de FACE implantées sur le territoire hexagonal pour l'insertion du public ultramarin en difficulté.

Jean-Claude
Jean-Claude Lefort prépare et présente 7 Actu, une émission d'information de 45 minutes diffusée en direct, le dimanche en début de soirée… A 18 heures très précisément.
Il s'agit pour notre ami et son équipe d'apporter des informations complémentaires permettant de décrypter les temps forts de la semaine écoulée. « Quatre sujets événementiels sont choisis dans l’actualité pour apporter au téléspectateur le décryptage nécessaire à une meilleure compréhension des problématiques posées », annonce RFO. Evénementiels, décryptage, problématique... Ka sa yé ? Allez Jean-Claude, nou évè-w !
André-Jean VIDAL
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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 01:06
Sulfureux Chlordécone, Ou, Gare à la Mine !...

Il ne manquait plus que ça, en un pareil moment.
Le Chlordécone est de retour… plus sulfureux que jamais… gare donc à la mine.
Gare donc à la mine car, si elle venait à péter, elle ferait du dégât, beaucoup de dégât.
Et comme allant de soi, nul n’en serait responsable, nul n’en serait coupable.
En ce Pays où pourtant l’on connait bien l’adage « gouverner c’est prévoir ».
 
Bref, il s’agit du Chlordécone, et du mal qu’il a fait… beaucoup de mal.
Nos terres empoisonnées, nos fruits et légumes inconsommables, c’est avéré.
Et pour être prosaïque en restant dans le vrai, nos Couilles stérilisées, quoi de pire.
Comme si la coupe n’était pas pleine, le Jardin d’Adémar « notre Poséidon » s’en trouve frappé.
La chose est révélée tandis que fourbit ses armes le collectif du Cinq Février…
 
Révélation préoccupante autant qu’irresponsable vu le choix du moment.
Alors, sur le métier, remettons notre ouvrage… Février était une fièvre spontanée,
Octobre se prépare… cette fièvre se prémédite… Comment la prévenir…
Sans omettre bien sûr les congratulations qu’il faut à nos enquêteurs sanitaires
Pour leur découverte dans nos vases marines, pour leur imagination dans leurs déclarations.
 
Cela va sans dire, les armes sont pointées, les cibles sont connues en plein Collimateur.
« Fire » et ce sera le carnage, l’apocalypse, l’explosion de toutes les rancœurs.
Ce n’est pas moi, ni une question de peau, il s’agit bien d’un crime qu’il fallait expier.
Tout le monde sera bon, tout le monde sera gentil une fois passé le cataclysme.
Mais, s’il s’agit de crime, de quel crime s’agit-il, et qui en est le coupable.
 
Le Crime consiste-t-il en l’épandage du Chlordécone ou à ses méfaits imprévus.
Le Crime comme ses méfaits sont bien caractérisés, qui ne peut en parler de façon magistrale.
Car nous sommes en pays de savants maîtres à choisir le bout de leur lorgnette.
Mais qui a profité du crime et qui sont les Criminels, selon quelle instruction.
Pourquoi le Chlordécone et pour quelles raisons, pourquoi fuir ces questions.
 
Sulfureux Chlordécone, Mine prête à péter, vraie nitro-glycérine.
C’est bon, dirait DAGOBERT, quelle péte la mine, si elle veut péter.
Mais des questions se posent qu’on n’ose se poser, elles troubleraient la FÊTE.
Quelle banane aurions-nous eu sans pesticide, à part le Chlordécone, de quoi disposions-nous.
Le Chlordécone, n’est-ce pas aussi de la pleine responsabilité de toutes nos Autorités.
 
Nous avons connu des moteurs auto bousillés par certaines essences. Etait-ce la faute des pompistes.
Nous avons connu des bébés bousillés par certaines molécules : était-ce la faute des toubibs.
Pour peu qu’on le veuille, rien de plus facile à trouver que d’autres exemples.
Mais faut-il qu’on le veuille. Connaître la vérité… Vouloir Sa vérité…
Nous voulons que le Béké soit Coupable, c’est ça notre vérité… mais pas la vérité, DANGER.
                                                                    
Retenons de tout ceci juste le peu qui suit :
La Science, c’est connu, nous comble de bienfaits,
Mais il arrive parfois que nous n’en ayions pas toute la maîtrise.
Dès lors, faut-il y renoncer, faut-il en prendre le risque, en assumer les effets pervers.
Ou faut-il à l’aveuglette clouer au pilori ceux dont nous voulons la ruine.
 
Eric E.G. NOGARD
eric.nogard@orange.fr
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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 23:09
Grippe : épidémie confirmée en France, 265 000 consultations en deux semaines

L'arrivée de l'épidémie de grippe clinique est confirmée en France métropolitaine, avec 265 000 nouveaux cas en deux semaines, selon les estimations du réseau Sentinelles de l'Inserm rendues publiques mercredi.
La semaine dernière (14 au 20 septembre, semaine 38), le nombre de consultations pour syndrome grippal en France métropolitaine a été estimé à 262 pour 100 000 habitants, soit 165 000 nouveaux cas, indique le réseau. Ce taux est très au-dessus du seuil épidémique (90 pour 100 000).
La semaine précédente (semaine 37), quelque 100 000 nouveaux cas de grippe clinique (début brutal d'une fièvre supérieure à 39 degrés, courbatures, signes respiratoires comme la toux) avaient été dénombrés.
L'âge médian des cas rapportés pour la semaine 38 était de 24 ans, et les taux d'hospitalisation rapportés étaient inférieurs à 1%.
Par ailleurs, selon l'Institut de veille sanitaire (Invs), les centres nationaux de référence pour la grippe indiquent que le virus H1N1 représente "la quasi totalité des virus grippaux circulants détectés cette semaine". Il y aurait aussi des virus respiratoires non grippaux, notamment le rhinovirus.
Pour SOS Médecins, l'activité en lien avec la grippe continue à progresser, avec une augmentation particulièrement marquée chez les enfants.
Depuis le début de l'épidémie, l'Invs a comptabilisé 29 décès en France: 6 en Métropole, 1 en Guyane, 1 en Martinique, 6 à La Réunion, 9 en Nouvelle-Calédonie et 6 en Polynésie.
Dans les départements français d'Amérique, l'activité grippale continue d'augmenter, tandis qu'elle baisse à La Réunion ainsi que dans les territoires français du Pacifique. Au niveau international, la vague épidémique dans l'hémisphère sud "est en train de prendre fin", selon l'Invs.
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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 17:10
Plus de 500 000 Cubains au concert polémique de Juanes à La Havane

Plus de 500 000 Cubains ont afflué sur la Place de la Révolution de La Havane, haut-lieu des célébrations du régime communiste cubain, pour assister dimanche au Concert pour la paix du chanteur colombien Juanes, qui a provoqué la fureur des anticastristes en exil.
Vêtue de blanc comme l'a demandé l'interprète de La Camisa Negra, la foule s'est massée très tôt devant l'immense scène, attendant par une température de plus de 30 degrés ce spectacle retransmis à partir de 14 heures en direct en Europe, en Amérique latine et aux Etats-Unis.
Environ 200 journalistes étrangers ont également accouru dans l'île pour couvrir ce deuxième concert pour la paix, après celui organisé l'an dernier à la frontière entre la Colombie et le Venezuela, en pleine tension bilatérale.
Cette initiative a suscité l'ire de nombreux exilés cubains de Miami, bastion de l'anticastrisme dans le sud-est des Etats-Unis et lieu de résidence de Juanes et de sa famille. L'artiste a reçu des menaces de mort et ses disques ont été brisés à coups de marteaux.
Le chanteur de 37 ans assure cependant que ce spectacle n'a rien à voir avec la politique.
« Je suis sûr que ce type d'échanges culturels ne porte pas préjudice aux relations entre les Etats-Unis et Cuba », a estimé de son côté le président américain Barack Obama, au micro de la chaîne de télévision en espagnol Univision.
Mais, a-t-il ajouté, « il ne faut pas non plus exagérer la contribution » de ce type d'échanges aux relations entre Washington et La Havane, qui se sont légèrement réchauffées depuis son arrivée à la Maison blanche.
Le président du Venezuela, Hugo Chavez, principal allié du régime cubain, a quant à lui qualifié de merveilleux ce concert.
Juanes, 37 ans, devait se produire avec 14 artistes, dont l'Espagnol Miguel Bosé, l'Italien Jovanotti, la Portoricaine Olga Tanon ou encore les groupes cubains los Van Van et los Orishas.
Il devrait interpréter une chanson spécialement écrite pour ce concert: Cubano Soy (je suis Cubain), un hommage à « la famille cubaine de l'intérieur et de l'extérieur, du point de vue d'un Colombien qui vit à Miami ».

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 17:01
Sextuple meurtre aux USA: le père de famille extradé depuis Haïti

Le père d'une famille de cinq enfants retrouvés morts avec leur mère en Floride (sud-est des Etats-Unis), arrêté lundi en Haïti, a été extradé mardi vers les Etats-Unis, a annoncé le ministère de la Justice haïtien.
Son extradition fait suite à une demande des Etats-Unis formulée via le ministère des Affaires étrangères haïtien, selon la même source. Les deux pays sont liés par une convention d'extradition.
Mesac Damas, 33 ans, a été arrêté lundi matin à proximité de l'aéroport de Port-au-Prince puis placé en garde-à-vue. Des policiers haïtiens et de l'ambassade des Etats-Unis ont ensuite interrogé cet Américain d'origine haïtienne.
Les corps de sa femme, Guerline Damas, 32 ans, et de ses cinq enfants, âgés de 11 mois à neuf ans, avaient été découverts samedi soir par la police américaine, alertée par des proches qui n'avaient plus de nouvelles, à leur domicile de North Naples à environ 200 km à l'ouest de Miami (Floride).
Le shérif du comté de Collier, Kevin Rambosk, avait alors indiqué que l'attention de la police se portait sur M. Damas, dont la voiture avait été retrouvée à l'aéroport de Miami.
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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 16:56
Pêche interdite dans les rivières et plusieurs baies de Martinique
« La pollution par le chlordécone doit retenir l'attention » . Cette petite phrase aurait-elle été prononcée mardi, lors d'une conférence de presse à la préfecture de Martinique ? Non, elle a été écrite en 1980, par un chercheur de l'INRA, Alain Kermarrec. Il est le premier à avoir mis en évidence la contamination du milieu aquatique par le chlordécone. Presque trente ans après, l'attention de l'administration semble avoir été retenue... Par arrêté préfectoral, « la pêche est désormais interdite sous toutes ses formes » dans les rivières. La démarche ne s'arrête pas là : « la pêche et la commercialisation en vue de la consommation humaine » de certaines espèces sont interdites dans plusieurs baies semi-fermées, situées en aval de bassins versants contaminés par le chlordécone. Pour les rivières, les résultats des dernières études sont sans appel. Sur 40 stations examinées, 96% des échantillons de poissons et crustacés sont contaminés, dont les deux tiers à plus de 50 microgrammes par kilo.
Certains crustacés ont montré des taux à plus 8 000 microgrammes par kilo... Des animaux contaminés ont été retrouvés à des endroits qui n'étaient pas soupçonnés, comme au Carbet ou à l'Anse Céron par exemple. Aux embouchures des rivières et des baies concernées par le deuxième arrêté préfectoral, les résultats ne sont pas vraiment brillants. Cela fait déjà quelques années que l'on savait les produits de la mer contaminés et toutes les études continuent à aller dans ce sens. La direction des services vétérinaires a mis en évidence plus d'une dizaine de poissons et crustacés chlordéconés au delà de 50 microgrammes par kilo, sur 145 prélèvements effectués en 2008. Les fonds marins vaseux de ces zones seraient d'excellents vecteurs de la pollution venue de terre et les animaux se nourrissant de cette vase de bons clients pour le chlordécone.
Les espèces concernées sont pour les baie du Galion, baie du Robert et baie du François à baie du Simon, incluant la baie de Frégate : crabe draguenelle (cirique de mer), langoustes blanche et brésilienne, thazard franc, tilapia, crevette, barbures de flaque ou argenté. Pour la baie de Fort-de-France : Crabe draguenelle, langoustes blanche et brésilienne, sarde à queue jaune, tilapia, barbures et crevette. Pour les embouchures des rivières entre Grand-Rivière et Marigot : tilapia, barbures, gorette charbonnier. Embouchure de rivière Roxelane à Saint-Pierre : tilapia et barbures.

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 13:54
INDISCRÉTIONS
Marlène
Robert Gara, ancien président de la Ligue d'escrime, mais d'autres encore, ont fait une démarche auprès d'Eric Jalton pour que, dix-huit ans après sa construction, la salle d'escrime de Lacroix soit baptisée Marlène Hauterville, comme cela lui avait été promis par feu Frédéric Jalton, puis René-Serge Nabajoth. Première guadeloupéenne à obtenir une médaille mondiale en devenant vice-championne du Monde à l'épée, vice-championne de France à l'épée juniors, double championne de France à l'épée seniors, championne centre-américaine et de la Caraïbe, etc. Elle le mérite !

Nicolas
« Les crédits du plan de relance adopté par le Gouvernement ne constituent pas un nouveau fond dont le but serait d'apporter une aide aux collectivités locales, précise le préfet Nicolas Desforges qui s'étonne que certains élus se plaignent d'avoir eu la portion congrue alors que 20 communes sont concernées. C'est que le plan de relance ne s'adresse pas aux projets presque achevés ou à ceux qui ne semblent pas suffisamment prêts pour démarrer rapidement. Mais cela, les maires feignent de ne pas le savoir. « Nous avons choisi des projets qui ne pouvaient pas être financés localement, qui avaient des difficultés de financement... pour compléter notre soutien à l'économie locale en suscitant des travaux », dit le préfet. Elle est généreuse la République !

Marielle
Marielle Plaisir, artiste plasticienne et fonctionnaire au conseil général, va décorer l'intérieur de Saint-Pierre et Saint Paul avec... des tulipes ! L’œuvre s’intitule Le chemin des anges : Vanitas. Elle est constituée  de 45 tulipes monumentales d’un blanc cotonneux et  translucide, tête en bas. « Une œuvre qui pèse au final 600kg, suspendue à 8 m du sol presque au dessus de l’Hôtel », indique la plaquette réalisée sous l'égide du Ministère de la Culture, de la Direction des Monuments Historiques Ile de France, de la Drac Guadeloupe et de l’Eglise. L'initiative est intéressante du point de vue esthétique mais qu'on explique à Marielle Plaisir, femme de culture, que dans les églises il y a des autels... et pas d'hôtels !

Lucette
LMC au micro de RCI : « Je souhaite un front élargi contre l'exécutif régional sortant. Je ne désigne personne. Je serai là. Je ne laisserai pas notre pays aller vers l'autodestruction. » C'est parti !

Lucette 2
« Le jour où j'égratignerai Lurel !.. Vous ne me connaissez pas. Ce jour là !.. », a prévenu Lucette Michaux-Chevry. On l'aime bien quand elle sort les griffes. Enfin, du mouvement dans cette pré-campagne molle où tout un chacun cherche comment torpiller l'autre dans son propre camp.

Stéphanie
Stéphanie Mélyon-Reinette, spécialiste des Etats-Unis (voir TV Mag de samedi dernier, Sortir de la précédente édition), accompagne le président Victorin Lurel invité du Congressional Black Caucus (Congrès des parlementaires noirs américains), jeudi, vendredi et samedi, à Washington. Il fera un discours jeudi, puis dînera avec Barack Obama, samedi. C'est sympa, non, d'avoir pensé à elle ?
André-Jean VIDAL
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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 01:16
INDISCRÉTIONS
Gugusses
Ah, ils ne passent pas pour des Gugusses, les dirigeants du PS en Martinique ! Pensez s'ils sont le reflet de leurs troupes. Les militants socialistes martiniquais ont voté à une écrasante majorité contre une évolution institutionnelle qui donnerait plus d'autonomie à l'île. Au cours d'un vote à bulletins secrets qui s'est déroulé dimanche à l'occasion d'une convention de la fédération locale du PS, ils ont voté à 91% pour l'article 73 de la constitution contre 8% en faveur de l'article 74 sur « un accès à l'autonomie », précise-t-on de mêmes sources. Rappelons que les élus socialistes s'étaient prononcés le 18 décembre, dans le cadre du Congrès des élus départementaux et régionaux de Martinique, pour une évolution institutionnelle de l'île sur la base de l'article 74...

Lucette
Qui avait mis les petits plats dans les grands pour fêter, à Blanchet/Gourbeyre, dimanche soir, la victoire de Richard Yacou ou de Claudy Movrel-Viloin à la présidence de l'UMP ? Toujours est-il que c'est la soupe à la grimace qu'ont mangé les déçus de l'élection de Philippe Chaulet. Tant et si bien que ceux-ci parlent même de réactiver Objectif Guadeloupe, le parti dont Lucette Michaux-Chevry est présidente d'honneur... La machine à perdre est lancée !

Richard
Jeune poulain de LMC, Richard Yacou a fait... trois voix à l'élection du président de l'UMP. Quand on dit qu'il a pris un gros râteau, c'est un peu fort. C'est un tout petit râteau, pour ne recueillir que trois suffrages.

Gabrielle
Contactée par nos soins pour savoir si elle avait une réaction à donner à la bonne presse après l'élection de Philippe Chaulet à la tête de l'UMP Guadeloupe, son prédécesseur, démissionnaire, Gabrielle Louis-Carabin, maire du Moule, député, s'est contentée d'un « Je prends acte ! » Et ensuite ?.. C'est un peu court, Madame !

Marie-Luce
Marie-Luce Penchard, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, disant comment elle souhaite bien du courage, bien des succès à Philippe Chaulet, c'est hilarant ! C'est même criant de vérité. Ah, que de couleuvres ne doit-on pas avaler sans respirer quand on est politique !..

Victorin
Victorin Lurel est invité, avec Rama Yade, secrétaire d'Etat aux Sports, par le Congressional Black Caucus (Congrès des parlementaires noirs américains), jeudi, vendredi et samedi, à Washington. Il fera un discours jeudi (in english, of course), puis dînera avec Barack Obama, samedi. un plaisir rare, n'est-ce pas M. Lurel ?
André-Jean VIDAL
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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 23:56
PROPOSITIONS POUR UNE GUADELOUPE COHERENTE

Le parti Cohésion sociale et libertés républicaines (CSLR), qu'anime Amédée Adélaïde, vient de diffuser des propositions «pour une Guadeloupe cohérente», que nous livrons brutes, sans commentaires.


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Rapport d’étape
 - septembre 2009
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«  LA FORCE DE PENSER ET LE COURAGE D’AGIR »

Lorsqu’en mars 2009 nous avons décidé de créer notre Association, il s’agissait pour nous de défendre, par tous les moyens légaux, la cohésion sociale ainsi que les libertés républicaines, - nécessaires à l'harmonie et au  développement économique de notre société – dans un contexte où elles avaient été particulièrement malmenées.
Il ne s’agissait donc pour nous, ni de fustiger, ni de heurter, et encore moins de provoquer qui que se soit mais bien au contraire de rassembler la majorité silencieuse, pour faire bouger les choses,  peser sur les initiatives du gouvernement, en participant par exemple au débat actuellement instauré dans les DOM, drainer et faire circuler toute information ou réflexion utiles à cette fin, et mettre en place une organisation sérieuse permettant enfin de faire face, par des moyens légaux, à la propagande et aux activités subversives à venir

La décision de réunir, quatre mois après sa création, les Universités d’été a été aussi pour notre association le moyen de démontrer que si nous voulons faire, nous pouvons réussir. « Yes we can »

S’en tenir à des propos incantatoires n’est pas notre philosophie. C’est pourquoi, fort des résultats des travaux des trois ateliers mis en place au cours de ces Universités d’été, nous allons maintenant développer nos idées et faire connaître nos propositions.

Les progrès des moyens de communication, font que chacun peut en temps réel, être informé de tout ce qui se passe dans le monde. Cela ne peut que développer l’esprit critique et faciliter l’adhésion de chaque citoyen guadeloupéen à la recherche de ce point commun qu’est une meilleure application des principes républicains.

Réfutant toute dérive autoritaire, mais soucieux de promouvoir une société basée sur des fondements démocratiques, nous avons élaboré  un Projet basé sur neuf idées centrales pour que la Guadeloupe, entité qui regroupe tous ceux qui y vivent et veulent se rassembler sans distinction d’origine, de croyances, de partis, connaisse un avenir bâti sur la fraternité, la tolérance, avec pour cadre les principes et les lois de la République.

Ces idées nous devrons les faire avancer et œuvrer sans cesse à la réussite de leur mise en œuvre. Car c’est ainsi et ainsi seulement que chacun pourra 
Etre maître de son destin.

C’est dans ce  but que nous vous les présentons.

 – Restaurer le pouvoir de l’Etat, en contribuant à la modernisation de sa gestion.
 – Rééquilibrer les missions et prérogatives des Collectivités locales, travailler à la limitation du cumul et de la reconduction des mandats.
– Moderniser les relations sociales, promouvoir la solidarité entre les générations et faire vivre les libertés publiques
– Engager les réformes de la fiscalité locale et de l’application des règles        douanières pour libérer et favoriser l’initiative économique,
- Mettre en œuvre une politique de l’excellence dans tous les domaines
– Promouvoir une politique de l’énergie, des activités liées à l’environnement et à la protection du patrimoine,
– Réinventer une pédagogie inspirée du monde du sport pour redonner autorité et efficacité à l’enseignement scolaire.,
– Mieux intégrer la Guadeloupe dans son environnement géographique
– Faire de la Guadeloupe une plate forme d’accueil ouverte aux nouvelles technologies, à la création, aux performances des responsables de la santé publique et privée,

RESTAURER LE POUVOIR DE L’ETAT, EN CONTRIBUANT À LA MODERNISATION DE SA GESTION

La première des nécessités est de réaffirmer que le rôle de l’Etat est de garantir à tous les citoyens que les missions régaliennes seront exercer sans défaillance. Elles sont principalement la Sécurité, la Justice, la Garantie des Libertés et du Maintien de l’Ordre, la Défense, l’Education .

Pour assurer au représentant de l’Etat dans la REGION GUADELOUPE, et de fait dans tous les autres DOM-ROM, il est urgent de prévoir de placer sous l’autorité directe du Premier Ministre l’ensemble de la Délégation Générale à l’Outre-Mer, et mettre fin à ce filtre bloquant qu’est un ministère ou un Secrétariat d’Etat en charge de l’Outre-Mer.

Par ailleurs, dans le cadre même des mesures de réformes de l’Etat pour une recherche de plus d’efficacité au service des citoyens, une mutualisation des moyens humains et matériels devient impérative, si la notion de bonne coordination et de rapidité dans les décisions doit primer sur les formalismes longs et dissuasifs.

Un Pacte de Développement mis au point entre le représentant de l’Etat , tous ses services et les  décideurs locaux doit être un élément confortant ce rétablissement de l’autorité de l’Etat et favorisant bien des économies de temps et de moyens.

Ce n’est ni une révolution, ni un changement institutionnel, mais le pragmatisme tel que certains ont su le mettre en œuvre en certaines circonstances.

RÉÉQUILIBRER LES MISSIONS ET PRÉROGATIVES DES COLLECTIVITÉS LOCALES, TRAVAILLER À LA LIMITATION DU CUMUL ET DE LA RECONDUCTION DES MANDATS.

Tout comme l’Etat se modernise, les prévisions de réformes des Collectivités Locales actuellement en instance de discussion, devront elles aussi s’appliquer à nos Collectivités.

Explorer tous les dispositifs déjà existant et les rappeler aux Exécutifs qui peuvent et doivent s’en servir, cela amènerait déjà une prise en mains de beaucoup de sujets par nos Collectivités, en évitant que les atermoiements sur la recherche de qui fait quoi ne viennent paralyser une bonne marche des administrations au service des administrés.

Sans doute, au-delà de recherches d’une législation longue à se mettre en place, serait bien que la culture citoyenne dans la volonté de se mettre au service de la « res publica », touche tous nos élus et organes politiques qui les soutiennent pour que cette notion tant souhaitée d’un homme un mandat soit mise en application, tout comme la volonté de ne pas perdurer au-delà d’un renouvellement du mandat exercé.
Cela relève de la bonne compréhension qui veut que la multiplicité des tâches et missions importantes confiées à un Elu responsable, exige qu’il puisse les exercer pleinement avec une disponibilité constante.
Cela est aussi l’une des clés du  retour de la confiance des citoyens qu’ils disent avoir perdus envers leurs élus.

Cela est citoyen et s’appelle aussi de la bonne gouvernance.

MODERNISER LES RELATIONS SOCIALES, PROMOUVOIR LA SOLIDARITÉ ENTRE LES GÉNÉRATIONS ET FAIRE VIVRE LES LIBERTÉS PUBLIQUES

Si le dialogue social est l’affaire des relations entre corps sociaux et socio professionnels, il importe malgré tout que l’Etat qui en est aussi l’arbitre, ne laisse s’instaurer une jungle préjudiciable à tout ce qui touche aux relations sociales.

Assurer aux familles les moyens de garantir une parfaite harmonie et faire cesser des causes souvent externes à la population résidente, cela est du devoir de tous ceux qui à un titre légitime s’occupent de la protection des liens sociaux.

C’est dans un retour aux fondamentaux de la vie familiale, en écartant ces désirs de modernismes liés davantage à la recherche d’extraction du jeune de son milieu familial, que nous devrons préserver ces liens sociaux et les faire émerger, certes dans des contestes de notre époque et du moment, plutôt que de privilégier des informations médiatiques plus tournées vers le sensationnel que vers la formation citoyenne.

C’est du  reste pourquoi nous préconisons que les séniors soient mieux considérés et que faire appel à eux pour assurer des missions de responsables associatifs, ou d’encadrement de structures au bénéfice des jeunes générations, doit être une volonté à faire admettre.
Le bénévolat n’est pas à exclure lorsqu’il s’agit de ne pas laisser sur le bas côté des hommes et des femmes d’expérience, que la législation écarte de la vie active professionnelle, mais n’exclut pas de la société dans laquelle ils évoluent.

Cela aussi contribue à donner l’exemple et renforce les liens sociaux.

ENGAGER LES RÉFORMES DE LA FISCALITÉ LOCALE ET DE L’APPLICATION DES RÈGLES DOUANIÈRES POUR LIBÉRER
ET FAVORISER L’INITIATIVE ÉCONOMIQUE,

De la compétence quasi exclusive de nos Collectivités, que ce soit dans la prise de décision ou dans celle de la formulation de propositions, la réforme de la fiscalité locale est primordiale pour assurer une certaine liberté à tous les citoyens.
En effet l’augmentation d’une fiscalité locale liée à la réalisation de projets au service et à l’amélioration du cadre de vie, ne saurait poser problème à aucun contribuable.
Mais le réajustement des déficits par l’accroissement de la pression fiscale est à éviter, tant dans la décision spontanée des édiles, que dans les injonctions des tutelles de ces collectivités.
Au contraire, la recherche d’économies d’échelle, la volonté d’externaliser au meilleur coût et au bon service des obligations de ces collectivités est une priorité à laquelle nos responsables peuvent et doivent recourir.

Parallèlement, si la volonté de créations d’emplois par ceux qui produisent la richesse économique est une constante pour notre économie, il convient qu’avec sérieux et pragmatisme une révision dans l’application de règles administratives et financières douanières soit étudiée, avec un objectif précis : contourner les difficultés apparentes et trouver les solutions conformes.
Dans le même ordre de démarches à entreprendre, c’est la révision des conditions d’application et d’assiette de l’Octroi de Mer.
Dans ce cas non plus, il ne s’agit pas de camper sur des positions seulement de finances des collectivités ou d’habitudes anciennes, mais de rechercher dans le cadre de la législation et sans remettre en cause notre intégration aux principes de l’Union Européenne, le moyen de ne pas créer des distorsions pénalisantes pour la création d’entreprises, les coûts de production, la sauvegarde du pouvoir d’achat.

C’est en ce sens que nous concevons cette nécessité et non pas en terme de suppression de quelque acquis ou de quelque ressource au bénéfice de collectivités.

Quand on prend le dossier à bras le corps, les solutions pragmatiques et réalistes apparaissent.

METTRE EN ŒUVRE UNE POLITIQUE DE L’EXCELLENCE
DANS TOUS LES DOMAINES

La Guadeloupe n’a pas à rougir de la formation qui est dispensée à tous nos scolaires et universitaires.

L’essentiel est aujourd’hui de faire naître ce gout de l’excellence qui ne peut que valoriser davantage encore les qualités de nos jeunes diplômés.

Mais il convient aussi de faire passer ce même message dans tous les domaines, tels que chez l’ouvrier, l’artisan, le fonctionnaire. C’est une culture qui doit s’imposer à tous et que le Chef d’entreprise, le représentant syndical, le chef de service, le représentant des organismes professionnels représentatifs doivent s’imposer à eux-mêmes à titre d’exemple.

Dans des domaines plus spécifiques, celui de la formation notamment, cette recherche doit dominer le discours de tous ceux qui ont en charge ce secteur.

Nous préconisons dans le cadre d’une relance du TOURISME, concurrencé par nos voisins, que par la création d’une UNIVERSITE du TOURISME au plein sens du terme, soit recherché cette excellence qui fera la différence et valorisera cette industrie si nécessaire à l’équilibre économique de la Guadeloupe.

La difficulté réside seulement dans la volonté de tous, entrepreneurs, politiques, administrations, syndicalistes, a s’atteler à cette notion de la recherche de l’Excellence.

Si nous voulons, nous pouvons…..

PROMOUVOIR UNE POLITIQUE DE L’ÉNERGIE, DES ACTIVITÉS LIÉES À L’ENVIRONNEMENT ET À LA PROTECTION DU PATRIMOINE,

Les préoccupations environnementales et écologiques sont à l’ordre du jour et la Guadeloupe a déjà démontré que dans ce domaine elle avait su se porter au devant des réalisations à entreprendre.

Que ce soit la garantie de pouvoir s’exonérer des ressources fossiles grâce à nos ressources naturelles que sont l’Eolien, l’Hydraulique, la Géothermie, le Solaire, ce souci peut être satisfait en qualité et en quantité.

Des sources d’énergie non polluantes bien développées, sont en plus la certitude de former et d’employer des Hommes qualifiés pour assurer la mise en place et le suivi technique de ces installations.
Dans ce domaine aussi l’excellence sera un  atout.

Définir et mener une politique sans ambigüités dans le retraitement et le recyclage des déchets est un impératif, qui ne devrait jamais poser de difficultés financières ni techniques.

C’est dans la transparence totale que l’on pourra avoir l’adhésion de tous et s’orienter vers ces métiers porteurs de pérennité pour tous ceux qui les embrasseront.

Un inventaire exhaustif des sites à protéger, sans inflation dans les choix et critères, sera de nature aussi à favoriser la remise en valeur de patrimoines immobiliers, industriels ou archéologiques.

Cela est un un atout pour inciter nos touristes à venir nous visiter.
Cela est aussi un débouché qualifiant et valorisant pour nos jeunes chercheurs qui pourront s’orienter et se spécialiser dans ces disciplines.

La Guadeloupe doit tirer parti de tous ces éléments qui feront aussi que l’environnement mieux protégé, ne pourra que rendre encore plus belle notre île.

RÉINVENTER UNE PÉDAGOGIE INSPIRÉE DU MONDE DU SPORT
 POUR REDONNER AUTORITÉ ET EFFICACITÉ À L’ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

On évoque couramment la situation de la jeunesse et la nécessité de s’en préoccuper davantage.

Il faut avant tout bannir ces intentions de créer des différences entre les jeunes, en mettant en avant des questions de culture, d’argent, ou autres.

L’éducation dans ces conditions doit être un ciment pour l’unité du pays.

Il est un domaine qui plait et convient à nos jeunes, c’est celui du sport.
Ils en acceptent la discipline, que ce soit celle de l’autorité de l’arbitre, celle de la recherche d’une santé physique, et celle aussi d’aller toujours plus haut dans les challenges qui leur sont proposés.

C’est donc en alliant le sport à l’école aux autres disciplines scolaires, en dosant valablement les programmes pour laisser un espace suffisant à tous ceux qui s’adonnent au sport, que ces principes de respect de l’autorité, du respect de la décision de l’arbitre, donc du refus systématique de se porter contestataire, feront une entrée acceptée dans le mode de vie de nos jeunes.

Si les fondamentaux existent dans les programmes de l’Education Nationale, il n’a jamais été interdit à un représentant régional du Ministère de proposer un projet pédagogique adapté aux réalités du milieu concerné.
C’est aussi cela la modernisation de l’administration et la prise consciente de responsabilités de ceux à qui l’Etat a délégué ses pouvoirs au plan régional. 

MIEUX INTÉGRER LA GUADELOUPE DANS SON ENVIRONNEMENT GÉOGRAPHIQUE

Si les volontés de pouvoir établir des liens commerciaux ou culturels avec notre environnement géographique sont des souhaits qui sont périodiquement évoqués, faut-il encore qu’un contenu précis, réaliste et non pénalisant soit proposé.

Pour notre part, la Guadeloupe doit pouvoir s’ouvrir dans on environnement géographique, en posant aussi comme postulat que ces interventions se font dans un cadre politique et institutionnel qu’est celui qui nous régit aujourd’hui et que nous entendons conserver.

Cette intégration passe par trois voies qui doivent être complémentaires et sans doute indissociables.

D’abord, la Guadeloupe doit proposer l’excellence dont elle dispose dans de nombreux domaines et qui doit découler de son appartenance à la fois à la nation française et à l’Europe. Toute action voulue par la France et l’Europe dans cette région géographique doit passer par nous, nos entreprises, nos formateurs, nos administrations.

Ensuite la Guadeloupe doit s’obliger à créer une section universitaire tournée vers son milieu géographique, non pas en termes de recherches fondamentales ou en pratiquant des études politico-humanitaires, mais en ayant le souci de mieux connaître ce milieu géographique, les fondements réels de tous les pays qui en font partie et cela sans chercher à dominer, mais seulement à créer des relations valorisantes pour toutes les parties.

Enfin une adaptation réaliste des conditions d’exercice de ces rapprochements en terme de relations douanières, financières et commerciales.

Cela est possible si ces principes sont mis en application.

FAIRE DE LA GUADELOUPE UNE PLATE FORME D’ACCUEIL OUVERTE AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES, À LA CRÉATION, AUX PERFORMANCES DES RESPONSABLES DE LA SANTÉ PUBLIQUE ET PRIVÉE,

Si la volonté de se tourner vers l’excellence est reprise dans toutes les idées qui président à la définition d’un Projet pour la Guadeloupe, c’est bien parce que nous pouvons par cette notion conduire vers notre Archipel tout un ensemble de projets de caractère européen d’abord, Caribéen ensuite et même internationaux.

Les nouvelles technologies bien amorcées dans notre Région, la disponibilité du haut débit lié aux pays voisins et à l’international, nous placent dans une position d’accueil privilégiée par rapport à certains voisins.

Installer des centres de traitement à distance de toutes questions administratives, financières ou d’assistance permanente en matière d’internet notamment, est une possibilité qui offerte à des spécialistes européens, ne peut que les séduire, les atouts du décalage horaire jouant évidemment en notre faveur.

Au-delà, les spécialistes exerçant dans le domaine de la santé publique ou privée, déjà renommés à l’étranger et en Europe, sont capables si les moyens sont perfectionnés et amélioré encore, de faire rayonner ce savoir faire, en accueillant d’abord des malades, mais aussi des stagiaires en formation diplomante pour véhiculer davantage encore cette renommée déjà acquise.

En contre partie, ce sont des installations modernes de santé qui seront crées, ce sont des structures d’accueil post opératoires qui s’implanteront souvent même dans nos îles de l’archipel, leur redonnant ainsi un second souffle économique avec des valeurs ajoutées significatives.

C’est aussi le Tourisme qui en sera bénéficiaire sous tous ses aspects directs et induits.

La Guadeloupe a des atouts. Il ne faut pas seulement le dire, il faut les signaler, les valoriser et les utiliser comme un tremplin pour redynamiser ces besoins de créations d’entreprises, de créations d’emplois, de rétablir sa bonne renommée.

CONCLUSION

Nous voilà arrivé au terme de nos premières réflexions sur l’avenir qui doit préoccuper tout Guadeloupéen soucieux de voir dans tous les domaines imprimer une volonté de tout entreprendre pour le développement d’une société en phase avec les données du XXIe siècle.

Sans aucune ambigüité possible, la Guadeloupe, département-région institutionnellement et statutairement attachée à cette notion primordiale de l’assimilation juridique tirée de l’article 73 de la Constitution, a besoin plus que jamais de la stabilité des institutions pour faire avancer ses projets.
Nulle part nous n’aurons de position qui puisse remettre en cause ce principe constitutionnel, surtout qu’il est ouvert aux possibilités exceptionnelles d’habilitation pour améliorer encore l’application des lois et règlements de la République aux nécessités justifiées quant à la modernisation des actions de l’Etat et des Collectivités sur notre Archipel. Il faudra s’en servir à bon escient.

Les volontés du Chef de l’Etat d’apporter des réformes essentielles pour conduire une politique toujours en faveur des administrés, sans en alourdir ni les formes ni les coûts, nous conviennent aussi et évidemment il ne saurait être question, une fois encore, de chercher des modalités spécifiques d’application pour notre Archipel, mais bien au contraire d’en prévoir dans le même temps qu’en métropole, sans écran filtrant et sans démagogies tirées d’un quelconque passé, leur validité entière.

Faut-il rappeler que déjà la Constitution reconnaît aux Collectivités la possibilité d’élaborer la norme propre à leur territoire, en s’affranchissant des normes générales. C’est un texte constitutionnel qui s’applique de plein droit à toutes nos collectivités territoriales. Pourquoi chercher ailleurs ce qui nous est déjà donné ?

Mais la Guadeloupe comme nous l’avons rappelé bénéficie d’atouts qui sont utilisables sans complexes pour aussi transférer un savoir-faire français et européen vers d’autres territoires voisins qui ne demandent que cela, que pour accueillir des entreprises qui pourront tirer parti de ces atouts tout en valorisant tous les autres secteurs économiques de la Guadeloupe.

La culture du repli sur soi est à bannir, dans un monde où les technologies nouvelles nous mettent en temps réel en relation avec le monde entier. 
Ne pas y souscrire est une pénalisation certaine pour nos jeunes, nos entreprises et le rayonnement de la Guadeloupe à l’extérieur.

C’est pourquoi sans hésiter nous développerons en toutes circonstances ce goût de l’excellence qui au-delà de ce que feront  nos maîtres d’écoles, nos professeurs d’université, nos chefs d’entreprises et tous les responsables socio professionnels, devra être aussi un souci de chaque parent, de chaque jeune et de tous ceux qui œuvrent pour la Guadeloupe.

C’est à ce prix que toutes les conditions se rempliront pour qu’une cohésion sociale, un mieux vivre ensemble, un abandon du défaitisme et du fatalisme deviennent le quotidien du guadeloupéen quel que puisse être ses origines, ses options politiques ou philosophiques.

C’est à cela avec tous ses adhérents actuels et futurs, que l’Association COHESION SOCIALE et LIBERTES REPUBLICAINES s’emploiera sans relâche.

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