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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 16:09

INDISCRÉTIONS
Amédée
Cohésion sociale et libertés républicaines (CSLR), le parti d'Amédée Adelaïde, organise, les 28 et 29 août, au WTC, des universités d'été (Chic, c'est... l'été sous les tropiques !) Au programme sport et immigration sociale, gouvernance et institutions, économie et travaux structurants, en trois ateliers de travail. CSLR est la réponse d'une certaine droite locale à la crise de 2009.

Jean
Intox. L'idée a germé au sein d'une officine quelconque en mal d'images fortes. La dépouille mortelle de Jean Chomereau-Lamotte, ancien chef des sports de France-Antilles, décédé mardi, devrait être exposée au vélodrome de Gourde-Liane. Bernard Chaulet, président du Comité régional de cyclisme, a pris l'idée au vol, l'a répétée, Victorin Lurel, président de Région, propriétaire du vélodrome, a dit qu'il n'y était pas opposé si la famille n'y voyait pas d'inconvénient. Mais, hier, la famille a dit Stop, préférant l'intimité familiale à ce tapage.

Jean 2
On a répété, à tort, que Jean Chomereau-Lamotte avait été instituteur à ses débuts. Faux, nous dit Dominique, son fils. Jean a joué quelque temps le rôle d'un instituteur, se jouant des services rectoraux, à la demande de Max Martin, alors directeur d'un journal local. Il s'agissait d'écrire une série d'articles sur le dysfonctionnement de l'Education nationale dans les années 1960 en Guadeloupe. Sacré Jeannot !

Victorin
La rentrée c'est dans un peu plus de dix jours et Victorin Lurel et son équipe mettent les bouchées doubles. Les réunions se succèdent depuis lundi. Les visites aussi ne devraient pas tarder, des lycées. Avant d'affronter la hargne des syndicats qui doivent peaufiner leurs actions après la hausse de 20% du prix de l'essence, les menaces voilées sur la prime de vie chère, etc. Mais, après l'élection de maréchal de Victorin Lurel, il y a quelques mois, en contrepoint aux événements de 2009, il faudra cette fois-ci trouver une autre cible !

Patrick
Patrick Dumirier est directeur régional du Pôle Emploi. Hier, il déjeunait dans un restaurant de la Pointe Jarry. Un cabinet particulier, tête à tête tranquille. Dans l'autre cabinet, des cris, des hurlements. Une troupe de chefs d'entreprises en goguette. On ne s'entendait plus. Notre ami se lève, demande que la sérénité des lieux soit un tantinet préservée. Les joyeux lurons poursuivent comme si de rien n'était. « Mais oui, je suis sûr que vous pouvez le faire... », rajoute-il doucement avant de retourner à sa place. Grand silence, qui s'est poursuivi jusqu'au café. Comme quoi, un peu de savoir-vivre et de tact...
André-Jean VIDAL

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 15:10

Victorin Lurel, président de la Région Guadeloupe
« Témoin et mémoire de notre histoire »

« J'apprends avec une très grande tristesse que Jean nous a quitté brutalement. La Guadeloupe perd avec lui l'une de ses grandes figures, à la fois témoin et mémoire de notre histoire contemporaine, notamment des heures tragiques de mai 1967.
Il savait admirablement conter les exploits de nos champions et son demi-siècle d'inlassable activité avait fait de lui un acteur à part entière du sport Guadeloupe, bougon parfois, facétieux souvent, appareil photo en main, toujours au bord de terrain ou sur sa moto.
Ces derniers mois, il avait mis sa science et ses archives au service de notre ouvrage : L’Anthologie des gloires sportives de la Guadeloupe. Triste ironie, il tire sa révérence deux jours après le dénouement d'un 60e Tour de la Guadeloupe palpitant durant lequel il nous avait causé une vraie frayeur.
Je m'incline respectueusement devant sa mémoire et je souhaite que la Guadeloupe lui rende le bel hommage que mérite ce grand bonhomme.
Je présente à sa famille et à ses proches mes sincères condoléances et celles de l’ensemble des élus et du personnel du conseil régional. »

 

René Cazimir-Jeanon, ancien journaliste à France-Antilles
« Il pouvait écrire sur tout... »
« Nous nous sommes rencontrés pour la première fois chez Camille Jabbour, le fondateur du Tour. Jean venait d'être viré de l'ORTF. A l'époque, l'ORTF était à Basse-Terre dans le parc de la préfecture, et le fil AFP à la préfecture. Camille était intervenu mais Jean avait sa fierté. Il voulait tourner la page. Nous nous sommes revus au Nouvelliste où nous avons travaillé un temps. il y avait aussi Omer Ninine, l'avocat, Chartol, Damprobe, c'était le journal de Viratel. Ensuite, il y a eu Antilles matin. Et puis, Jacques Hersant nous a sollicités pour intégrer France-Antilles que Robert Hersant venait de créer. La première édition est sortie en 1965. Il a marqué son époque, avec Camille Jabbour, Ancelot Bellair, Jean Lagardère, Serge de Vipart. Il était journaliste sportif mais c'était un choix. Il était passionné de foot et de cyclisme, mais aussi de natation, de boxe... En fait, il pouvait écrire sur tout ce qu'il voulait car il avait un esprit curieux de tout. »

 

Gérard César, journaliste à RFO
« Comme un grand vide »

« Je l'ai connu quand j'étais gamin puisqu'il n'habitait pas loin de chez mes parents. J'étais très lié à ses frères, dont Charly, le musicien. Quand j'étais jeune athlète, il se déplaçait avec nous, dans la Caraïbe, et il expédiait ses textes et ses photos. Il travaillait au Nouvelliste et faisait des éditions spéciales consacrées au sport. Quand il était à France-Antilles, j'étais jeune journaliste et Jean était notre correcteur. Il nous donnait des conseils, à nous les jeunes. Je me souviens que quand je suis entré à la télé, il m'accueillait tous les lundis de Pâques, pour un déjeuner en famille. Une fois, je suis reparti pour faire mon journal du soir. Le lendemain, dans les colonnes de France-Antilles, il m'ai incendié en disant que j'avais été très mauvais. Et j'avais passé la journée avec lui ! Il était comme ça. Ce que j'appréciais chez lui, c'était sa rigueur. Il m'avait dit, une fois que j'ai choisi la télé pour m'exprimer, que mon métier, c'était ici que je l'avais appris, en presse écrite. Il me donnait encore des conseils. Pendant le dernier Tour, je lui ai parlé tous les soirs au téléphone. Nous parlions musique... Je ressens comme un grand vide. »

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 15:08


Jean Chomereau-Lamotte nous a quittés mardi, à midi. Il a été chef du service des sports de France-Antilles pendant plus de trente ans.
Entré au journal en 1967, Jean Chomereau-Lamotte, décédé hier en fin de matinée au CHU de Pointe-à-Pitre, à l'âge de 74 ans, a connu l'évolution de la presse locale, depuis ce temps où les journalistes de France-Antilles se comptaient sur les doigts de la main. Une équipe réduite qui abattait le travail, du matin au soir, allant sans états d'âme du fait divers sanglant au match de foot, en passant par des assemblées générales soporifiques.
De l'Underwood, énorme machine à écrire aux touches abîmées, aux ordinateurs les plus sophistiqués, Jean a tout connu. Du développement des films noir et blanc au numérique, il n'a cessé de clicher des actions de jeu, des échappées, des images dont certaines sont devenues emblématiques dans la profession. Son fils Dominique a hérité de Jean ce coup d'œil quasi magique, l'air de ne pas y toucher. C'est dans la boite, retour au journal.
A France-Antilles, au fil des... j'allais dire siècles ! au fil des décennies, il y avait deux têtes de lard, éclatant pour un rien, puis retrouvant leur calme aussi vite, difficiles à maîtriser pour tout directeur un tant soit peu tatillon : René Cazimir-Jeanon et Jean Chomereau-Lamotte. René c'était l'actualité générale, avec une passion pour l'économie et la politique, Jean, c'était le sport. Avec une passion exacerbée pour le cyclisme et le foot. Mais Jean était capable d'écrire sur tout : l'histoire de la Guadeloupe, la musique...
Du foot et du cyclisme, ses disciplines préférées, les lecteurs de France-Antilles en avaient des pages entières.
Voir Jean arriver — « Chaud devant ! » de retour d'une course, appareil photo en bataille, la sangle entortillée au cou, son petit carnet à la main, c'était quelque chose. Un boule de nerfs. Les jeunes journalistes que nous étions dégageaient vite fait, laissant la place à l'aîné. Car Jean explosait vite... et se calmait tout aussi vite. Comediante ! Le casque posé sur un coin de la table, la chemise largement ouverte, le postérieur solidement ancré sur la chaise, Jean monopolisait le télescripteur. Un bruit de touches écrasées assourdissant, la bande perforée coulant de la machine pour composer de grands serpentins à ses pieds, Jean tapait son match, puis enchaînait celui de l'un de ses correspondants, qui lui relatait, debout à côté, son match à lui. Chacun défilait et Jean tapait, tapait, sans cesse. Deux heures plus tard, tandis que Sylvère Selbonne ou Roberto Birhus, plus tard Dominique, son fils, développait les films dans le petit labo à côté, Jean se relevait... un tantinet ankylosé.
« De l'eau, de l'eau ! » Une bouteille descendue en quelques gorgées.
Tous les dimanches soirs, c'était le même scénario. En semaine, c'était plus calme. A peine plus calme.
Début août, chaque année — et Jean a conservé tous ses petits carnets depuis son premier Tour — c'était le grand show.

Son 51e Tour
Le Tour, Jean l'a suivi, au fil des éditions, juché sur la moto, prenant des notes, clichant des coureurs. Parti de bon matin, increvable, il suivait les coureurs, avant de les attendre sur la ligne d'arrivée.
Le Tour, c'était aussi la course contre la montre, le soir, avant le départ de l'avion vers Fort-de-France. Car, à l'époque, si les textes partaient par télex, les photos papier étaient confiées à Air Guadeloupe ou Air France, dans une grande enveloppe. Course contre la montre avec le motard, qui emportait sur sa bécane, dans les embouteillages, et Jean et l'enveloppe ! Epique !.. Quand l'enveloppe n'était pas retrouvée deux jours plus tard à Orly ou La Guardia (New-York), au gré des vols...
« Je les ai tous, depuis le premier Tour », disait-il en posant délicatement la main sur son petit carnet. Pas question de laisser ce carnet sur la table de travail, même pas pour aller... dans le labo photo.
Jean, flanqué de son équipe de correspondants, c'était à voir. Une dizaine dans une pièce... pas plus grande que ça, impossible d'en rajouter un de plus ! De longues discussions de spécialistes, refaisant le match, un verre à la main.
« La plantation, disait-il. Nous sommes des coupeurs de cannes ! » Un grand sourire, car Jean ne mâchait pas ses mots à l'heure de la pause.
Des pauses, on en faisait aussi, d'une édition l'autre... ou entre deux reportages. Quand ceux-ci ne nous rattrapaient pas.
La descente des troupes de France-Antilles — cinq bonshommes armés de leurs appareils photos et de carnets —, elle se faisait au moule, chez Mimi, une restauratrice amie. Accras à vous emporter la bouche, court-bouillon de poisson, riz-haricots rouges, citron et piment, glace rhum-raisin, le basique de la cuisine antillaise, un petit vieux — rhum vieux s'entend — et la troupe repartait dans de grands éclats de rire vers le journal, à Pointe-à-Pitre, suivant le doyen, Jean. Souvent en cours de route, un fait divers en retenait certains. Les autres déboulaient au pied de l'immeuble, rue Hincelin. Et Jean se remettait au clavier, repoussant ses lunettes tombées au bout de son nez. Se penchant vers son petit carnet, tournant et retournant les pages, à la recherche d'un nom, d'une action, d'une échappée.
Et puis le temps a passé et Jean a poursuivi ce challenge qui nous anime tous : faire le journal. Il y a trois jours, Jean était encore, à 74 ans, sur la moto du Tour. Son cinquante et unième ! Il n'était plus avec nous depuis sa retraite, mais il poursuivait son épopée. Deux jours après le passage de la ligne d'arrivée et la victoire de Contador, ses photos développées, sa copie remise, il a passé la ligne à son tour, pour rejoindre Fausto Coppi, Raymond Anquetil, qui tournent sans fin sur leurs petits nuages.
André-Jean VIDAL

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 01:31

INDISCRÉTIONS
Jacques
« Ancienne habitation sucrière, moulin à vent, rhumerie, moulins, cheminées, chaudières, église, cases et tous les instruments sont bien conservés. Visite libre, parking, attention tout s'effondre. » C'est le commentaire du site www.gwadaplans.com sur l'Habitation Néron, au Moule, propriété du Département. Etonnant qu'on puisse visiter si... « tout s'effondre. » Ouhou Jacques Gillot ?..

Victorin
La calinothérapie mise en place depuis les élections par Victorin Lurel est remarquable. Cet homme ne refuse jamais rien. Il temporise à merveille, laissant le soin à ses services de trouver la solution aux nombreux problèmes qui lui sont posés. Notamment, celui des financements et aides diverses. La Région a de l'argent, c'est bien connu, une vraie vache à lait... mais pourquoi le gaspiller quand on peut gérer en bon père de famille ?..

Alain
Pommes, poires, sont des fruits locaux, à n'en pas douter. Puisqu'ils sont servis en cantines toute l'année. Un certain Alain Plaisir, l'une des têtes du LKP, avait dit, l'an dernier, entre janvier et mars, qu'il fallait consommer plus de produits alimentaires locaux. Toute la Guadeloupe a souscrit. Sauf que... toute la suite de l'année, puis l'année scolaire suivante, les enfants de chez nous ont consommé... des congelés venus d'ailleurs. Normal. Les congelés sont moins chers que les produits frais. Et les cantines scolaires sont endettées. Alors, Alain, ka nou fè ?..

Jocelyn
Notamment dans le domaine du commerce alimentaire de détail, la collectivité régionale peut, en assurant le portage immobilier, susciter la création d’entreprises à capitaux guadeloupéens. C’est dans ce contexte que le conseil régional a créé la SEM Patrimoniale, que préside Jocelyn Mirre, conseiller régional. Est-ce que ceci va susciter des vocations locales autres que des établissements de vente de produits alimentaires congelés made in China ou New Zealand ?..
André-Jean VIDAL

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 01:29

INDISCRÉTIONS
Claude
Claude Boyer, celui qu'on appelle « le roi du melon des Antilles », doit de frotter les mains. Le melon de Guadeloupe devrait bénéficier d'une indication géographique protégée, sorte de label de protection de la Commission européenne, dont disposent déjà les melons du Haut Poitou et du Quercy (où le groupe Boyer est établi depuis 1950).

Albert
Le préfet de l'Isère, mis à la porte par Nicolas Sarkozy après des émeutes à Grenoble, n'est pas un inconnu pour les Guadeloupe et plus singulièrement les Pointois. Albert Dupuy, 63 ans, a été sous-préfet à Pointe-à-Pitre il y a quinze ans, avant de devenir directeur de cabinet du préfet de la Région Aquitaine. Il s'agit d'un excellent négociateur, bon connaisseur des choses de l'Outre-mer. Il affirme, après cette décision, ne pas avoir d'états d'âme.

Marie-Luce
Marie-Luce Penchard, ministre déléguée à l'Outre-mer, apprenant qu'une secrétaire en instance de départ avait invité rue Oudinot, deux anciens conseillers de son prédécesseur, Yves Jégo, pour le traditionnel pot, s'est offusquée et à dépêché un de ses conseillers pour leur dire de quitter les lieux immédiatement. Quelle délicatesse !..

Michelle
Michelle Alliot-Marie, ministre de la Justice, sera le 19 septembre chez Yves Jégo, ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, dans la Haute-Marne, pour discourir devant les élus et tester ses idées au cas... où elle serait nommée premier ministre lors du remaniement.

Gérard
Gérard Larcher, président du Sénat, drague les sénateurs de l'Outre-mer et plus particulièrement les Antillais, réputés sans réelles attaches partisanes. M. Larcher pense fortement à sa réélection au perchoir.

Victorin
Après avoir visité hier des centres d'accueil de jour, le président de région, Victorin Lurel, reprend des activités, un temps (très court) interrompues par quelques jours de repos. Il devrait prochainement tenir des réunions publiques (deux à trois par semaine) pour expliquer la problématique du projet guadeloupéen dans l'optique des prochaines échéances électorales à l'initiative du président Sarkozy.

Victorin 2
M. Lurel présidera en personne une plénière de la région, lundi 6 septembre, afin de discuter et de faire voter des décisions importantes en matière financière...
André-Jean VIDAL

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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 15:42

Le Conseil Général a tenu sa 7ème Commission Permanente de l’année

La commission permanente du Conseil Général s’est réunie le 15 juillet 2010, sous la présidence de Jacques GILLOT. Les élus se sont ainsi prononcé sur les dossiers ayant notamment trait aux compétences départementales suivantes :

ACTION SOCIALE

Le Conseil Général participe à la mise en place d’un accompagnant social dans les gendarmeries de Saint-Claude et Gourbeyre

Dans le droit fil de sa politique sociale, la collectivité contribuera à l’installation d’un intervenant social dans les gendarmeries de Saint-Claude, de Gourbeyre et au sein du commissariat de Basse-Terre. Ce dispositif expérimental vise à favoriser la mise en œuvre d’un accompagnement des victimes et la création d’un lien avec les acteurs sociaux par les gendarmes et policiers.

Le Département soutiendra à hauteur de 13 250 euros cette mesure expérimentale d’une durée de 12 mois, dans le respect des compétences régaliennes de l’Etat.
L’activité de cet intervenant se déclinera selon trois axes :
L’accueil des victimes ou des personnes en situation de détresse sociale repérées lors d’une intervention des forces de police ou de gendarmerie,
L’orientation et le conseil,
Le relais entre les forces de l’ordre, les autorités judiciaires et les instances sociales.



Aide à l’amélioration de l’habitat : Le Département soutient les familles

La collectivité participe aux travaux de réhabilitation des logements de 352 ménages guadeloupéens grâce à son dispositif d’aide à l’amélioration de l’habitat. Les travaux éligibles concernent l’amélioration de l’hygiène, de la salubrité, de la sécurité de l’habitat et permettent ainsi aux familles d’accéder à des conditions décentes de logement. Le montant de la subvention accordée est plafonné à 10 500 euros soit un total de 2 778 512 euros pour la réalisation de ces travaux effectués par des entreprises désignées par une procédure de consultation. L’assemblée départementale contribuera ainsi au plan de relance de l’activité économique par la commande publique.

La collectivité départementale aux côtés de la famille guadeloupéenne

Dans le droit fil des orientations du schéma départemental de l’enfance, de la famille et de la jeunesse 2008-2012, l’Assemblée départementale attribuera une subvention de 10 000 euros à l’Association Forces pour l’animation de groupes de parole dans le cadre des activités du Réseau d’Ecoute d’Appui et d’Accompagnement des Parents (REAAP). Le REAAP regroupe une vingtaine d’associations sur l’ensemble du territoire guadeloupéen et a pour objectif de valoriser prioritairement les compétences des parents en tenant compte de la diversité des structures familiales et l’exercice de l’autorité parentale. Ainsi, à travers des rencontres, les parents peuvent s’exprimer librement et retrouver la motivation pour continuer leur rôle de parent grâce à des échanges d’expériences.



INTERVENTIONS ECONOMIQUES

Artisanat : L’Assemblée Départementale encourage le savoir-faire local

Le Département a mis en place un dispositif d’aide à l’investissement artisanal  ayant pour objet d’accompagner les artisans régulièrement inscrits à la Chambre de Métiers et répertoriés tant dans les activités de production ou comme prestataires de services, et visant à permettre la modernisation de leur outil de travail dans le but d’être plus compétitif et d’offrir une prestation de meilleure qualité  à leur clientèle.
 La collectivité apportera son soutien à 5 professionnels intervenant dans des domaines d’activité divers (BTP, couture, électricité, mécanique…) pour l’acquisition de matériel d’équipement. Le montant global de cet accompagnement  s’élèvera à  36 954 € .

Le Département, partenaire de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat

Dans le cadre de sa politique de promotion des savoirs faire locaux, Le Conseil Général signera une convention avec la Chambre de Métiers et de l’Artisanat afin d’accompagner la mise en œuvre de deux opérations de son programme d’actions 2010 pour un montant de  50 000 € :
La Foire de Paris 2010 permettant de favoriser le développement des produits et de valoriser le savoir-faire des artisans guadeloupéens.
La mise en place d’un pavillon d’entreprises guadeloupéennes artisanales sur le village de la Route du Rhum (novembre 2010) pour assurer la promotion des métiers du secteur.
Rappelons que le soutien apporté par la Collectivité concerne également l’organisation de manifestations promotionnelles de l’Artisanat, la participation à des salons spécialisés ou grands publics et la mise en place d’actions de communication, d’information et d’accompagnement des professionnels.

ACTIONS ENVERS LA JEUNESSE

L’Assemblée départementale encourage les initiatives des acteurs locaux

Conformément à la programmation du Schéma Départemental de l’Enfance, de la Jeunesse et de la Famille 2008-2013 et suite à la mise en place du Contrat Urbain de Cohésion Sociale de l’agglomération pontoise,  le Conseil Général, chef de file de l’action sociale  a signé une convention avec la Caisse d’Allocations Familiales permettant d’optimiser ses interventions en faveur des familles guadeloupéennes. Le Département accordera ainsi une aide financière de 16 500 euros à cinq associations  dont les projets visent à mener des actions d’insertion  à destination des jeunes (animations socio-éducatives et sportives, actions périscolaires, ateliers accueil loisirs…).
En outre, et toujours dans le cadre de son schéma départemental de l’enfance et de la famille, la collectivité a  retenu le projet de création d’une Maison des Adolescents.  Les objectifs de cet établissement sont les suivants :
Apporter une réponse de santé et prendre soin des adolescents par les prestations les mieux adaptées à leurs besoins et leurs attentes
Fournir aux adolescents des informations, des conseils et une aide au développement d’un projet de vie,
Garantir la continuité et la cohérence des prises en charge,
Constituer un lieu ressource sur un territoire donné pour l’ensemble des acteurs concernés par l’adolescence.
La mise en place de la Maison des Adolescents a été confiée à l’Association Guadeloupéenne de Pédiatrie-Réseau Grandir, à laquelle le Conseil Général accordera une subvention de 30 000 euros. Elle sera installée dans des locaux mis à disposition par la municipalité de Baie-Mahault.

Dans le droit fil de l’épanouissement de la jeunesse, le Conseil Général  renouvellera sa convention avec le Club Nautique et Sportif de la Basse-Terre pour la gestion du Centre Départemental de Pleine Nature situé à Rivière Sens  et dont il est le propriétaire.
Ouvert au tout public et aux élèves des établissements scolaires, ce centre permet la pratique   des sports nautiques et des activités de pleine nature. La collectivité attribuera également un montant de 30 000 euros au Club Nautique pour le bon fonctionnement de la structure.

Le Conseil Général accompagne la jeunesse au quotidien

Le Centre Régional d’Information Jeunesse Guadeloupe (CRIJGUA), créé en 1983 sous forme associative afin de garantir un accès à l’information à tous les jeunes quels que soit leur situation, leur origine, leur sexe, leur religion ou leur catégorie sociale, bénéficiera d’une subvention de 60 980 euros pour la réalisation de son programme d’activités de l’année 2010. Les services proposés aux jeunes sont multiples : la documentation, le conseil en insertion, l’aide à l’insertion par le logement, l’accès au multimédia et aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), la mobilité internationale sous forme d’échanges ou encore la formation.


ENVIRONNEMENT

Le Conseil Général contribue au Grand projet de plate-forme environnementale multi-filières de traitement des déchets

L’amélioration et la mise en œuvre d’une gestion durable des déchets en Guadeloupe demeurent une priorité pour le Conseil Général de  Guadeloupe.
Devant l’obligation faite par la Commission Européenne à la France de procéder à la fermeture des décharges non conformes aux critères d’environnement et de santé publique, et face à l’absence d’installations de traitement moderne des déchets sur notre territoire, l’ensemble des acteurs institutionnels de Guadeloupe se trouve face à l’impérieuse nécessité de trouver des solutions  de gestion des déchets durables et pérennes visant à préserver notre environnement.
Aujourd’hui le constat qui peut être fait de la gestion des déchets est alarmant, la décharge de la Gabarre exploitée par le SICTOM de l’Agglomération Pontoise proche de la saturation, reçoit en effet la plus grande part des déchets ménagers de la Guadeloupe continentale.
Face à cette nécessité, deux outils majeurs nous permettent aujourd’hui de disposer d’un cadre et de moyens d’actions arrêtés en concertation par les partenaires locaux afin de doter notre territoire des équipements qui lui sont nécessaires dans ce domaine :
Le Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) adopté en janvier 2008. Il constitue une feuille de route fixant la stratégie et les actions à réaliser en matière de gestion des déchets.
Le Programme Opérationnel FEDER 2007-2013 qui apporte des moyens financiers importants qu’il importe de mobiliser aujourd’hui en direction de ces priorités.

C’est dans ce cadre que le SICTOM de l’agglomération pointoise a initié un projet de plate-forme multi -filières de traitement des déchets sur le site de la Gabarre.
Suite à une procédure de Délégation de Service Public, c’est le groupement URBASER SA/VALORGA INTERNATIONAL SAS à travers sa société dédiée VALORGABAR SAS qui a été chargé de la conception, du financement, de la réalisation et de l’exploitation de l’ouvrage.
L’installation projetée permettra le traitement de 140 000 T/an de déchets par tri, valorisation organique et valorisation énergétique. L’incinération n’intervenant qu’en bout de processus lorsque toutes les autres possibilités de valorisation des déchets auront été épuisées. La mise en service de la plate-forme de traitement se fera conjointement à la fermeture progressive de la décharge et à la réhabilitation du site.
Compte tenu de l’intérêt public majeur que représente cette réalisation pour la Guadeloupe et des exigences environnementales fortes qu’il traduit pour l’avenir de notre territoire, le Conseil Général attribuera un montant de 8 500 000 euros au SICTOM pour la mise en oeuvre de ce projet.

AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

La collectivité modernise ses équipements  d’irrigation

Dans le cadre de sa politique en faveur de l’amélioration des équipements ruraux, la collectivité départementale procèdera aux travaux de voirie, de bâtiments, d’aménagement d’espaces verts, de construction de réseau hydraulique du réseau d’irrigation de Grand Bassin à Saint-Louis de Marie-Galante pour un montant de 246 836 euros. Le Conseil Général a désigné aujourd’hui les entreprises chargées de ces prestations d’une durée prévisionnelle de trois mois.

Le Conseil Général améliore la sécurité des usagers de la voirie départementale

L’assemblée départementale procèdera au transfert de compétence vers la ville de Baie-Mahault de la rue de la République, classée voirie départementale RD20, afin de permettre à la commune de réaliser des aménagements sur cette voie située à l’entrée du bourg. La collectivité départementale participera à hauteur de 800 000 euros aux  travaux d’assainissement pluvial, d’enrobés, de création de trottoirs et d’éclairage public de cette artère principale de la ville.

CULTURE

L’écomusée de Marie-Galante : outil fondamental
du développement économique de l’île

Les conseillers généraux ont émis un avis favorable sur le projet scientifique et culturel de l’écomusée de Marie-Galante visant à une rénovation globale de son concept, de son fonctionnement et de sa muséographie. Ainsi, dans le nouvel écomusée, chaque site présentera une ou des thématique(s) spécifique(s) en fonction de sa situation géographique, de son histoire et les vestiges qui y subsistent, tel que résumé ci-après :
L’Habitation Murat : siège de l’écomusée, valorisera l’histoire générale de l’île, les arts et traditions populaires de Marie-Galante de la première moitié du XXème siècle.
L’Habitation Roussel-Trianon deviendra un Centre Culturel de Rencontre qui aura pour objet la conservation, la recherche et la valorisation du patrimoine immatériel de la Caraïbe.
Pirogue et la mare au Punch valoriseront la ruralité de Marie-Galante, présenteront « l’affaire de Marie-Galante » (juin 1849) et les mares de l’île, et feront l’objet d’une résidence d’artiste.
L’ancienne usine et distillerie de Dorot : histoire de l’industrie sucrière et rhumière de Marie-Galante.
Les 28 moulins de l’île feront l’objet d’une campagne de sauvegarde de la mémoire et 4 d’entre eux seront restaurés pour des activités socioculturelles et artisanales.
L’indigoterie des Roches Noires, le puits à escalier et la grotte du morne Rita aborderont les périodes de l’histoire de l’île ayant trait aux amérindiens et au début de la colonisation.
Le concept qui consiste à proposer aux visiteurs un circuit à travers l’île reliant tous les sites entre eux permettra d’associer la population locale et d’organiser des expositions à partir des collections privées.



 Le Conseil Général favorise le développement des actions culturelles.

Afin d’encourager les initiatives des acteurs locaux et de soutenir les efforts de valorisation du patrimoine guadeloupéen, Le Département contribuera à la création de la revue bisannuelle Perspektives réalisée par l’association Débats et Idées en Guadeloupe pour un montant de 1200 euros. Destinée à un large public, cette publication diffusée en Guadeloupe, en France et à l’étranger  traitera de sujets appartenant à la fois au patrimoine culturel et historique et assurera la promotion de la culture guadeloupéenne dans toutes ses dimensions.

La collectivité soutient également le comité d’animations sportives et culturelles de Sainte-Anne pour l’organisation de la 23ème édition du Festival de Gwoka  à hauteur de 15 000 euros. Cette manifestation contribue à la sauvegarde, la valorisation et la diffusion du patrimoine culturel immatériel de la Guadeloupe.

Le Département souligne l’intérêt porté aux jeunes guadeloupéens et accordera 3 000 euros à l’association Ludo Soleil pour la création d’une ludothèque itinérante destinée à favoriser les échanges, les rencontres inter quartiers et intergénérationnelles à prévenir l’échec scolaire à permettre aux familles non francophones de renforcer le lien familial à travers des espaces de loisirs. Ce projet figure au rang des actions prévues au titre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale de l’agglomération pontoise (Abymes, Pointe-à-Pitre, Gosier, Baie-Mahault).

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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 15:40

EPIDEMIE DE DENGUE :  DECES D'UN ENFANT EN GUADELOUPE


Le 15 juillet 2010, le décès d'un enfant lié à la dengue a été signalé à l’ARS.

Il s’agit d’un enfant de trois ans, qui ne présentait aucun antécédent médical, et dont les premiers signes cliniques (fièvre et vomissements) sont apparus le 09 juillet 2010.

L’aggravation du tableau clinique, avec une altération de l’état général et déshydratation, a motivé l’admission aux urgences pédiatriques du CHU le 12 juillet dernier.

A son admission en réanimation du CHU de Pointe à Pitre le même jour, le diagnostic de dengue compliquée de syndrome de choc a été évoqué. Les analyses de laboratoire réalisées le même jour ont confirmé l’infection par le virus de la dengue.

Le tableau clinique s’aggrave dans les heures qui suivent, malgré la prise en charge. Le décès survient le 14 juillet 2010.

Selon les médecins hospitaliers, le décès est directement attribuable au virus de la dengue.

Dès demain, 16 juillet, le service de lutte antivectorielle de l'ARS procédera aux mesures suivantes au domicile de l'enfant et dans le quartier d'habitation: enquête épidémiologique, pulvérisations, destruction des gîtes.

Depuis le début de l'épidémie en décembre 2009, et surtout depuis son intensification en mai 2010, l'ARS a  lancé :
une campagne de pulvérisation dans les secteurs marqués par une forte concentration de cas signalés;
des opérations de destruction de sites larvaires autour des lieux de concentration de population (établissements de santé, établissements scolaires, établissements de garde d'enfants, centres de vacances, etc.);
une mobilisation des municipalités et des réseaux pharmaceutiques;
plusieurs campagnes de communication (radio, TV, presse écrite, affichage routier, etc.).

Le Préfet rappelle les recommandations à l'attention de la population :

1.  en matière de prévention :
. Utiliser la moustiquaire (impératif pour les enfants),
. Poser des grillages anti-moustiques aux fenêtres et aux portes,
    . Utiliser des répulsifs cutanés,
    . Porter des vêtements longs,
    . Utiliser un diffuseur électrique d'insecticides

2. en matière de contrôles des gîtes larvaires :
. Contrôler les gouttières et les regards d’eaux pluviales
. Eliminer les plantes en eau
. Supprimer les coupelles de pots à fleurs, ou les remplacer par des dessous de plats ne permettant pas la stagnation prolongée de l’eau d’arrosage
. Eliminer ou retourner tous les objets susceptibles d’accumuler des eaux pluviales autour des habitations

3. en matière de santé :
. En cas de forte fièvre, consulter votre médecin
. Eviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens


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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 22:28

INDISCRÉTIONS
Victorin et Marie-Luce
« Il y a fort à craindre que la capacité de persuasion du ministère de l’outre-mer qui a perdu, de l’aveu même de la ministre, la moitié de ses effectifs, soit insuffisante pour éviter une berezina budgétaire dans nos régions. Je compte cependant sur les engagements forts pris par la ministre de l’outre-mer pendant la campagne électorale pour défendre les outre-mer dont elle est originaire et de son influence auprès du Président de la République pour éviter que le coup de rabot général sur la dépense publique ne se transforme en coup de massue contre les outre-mers », souligne Victorin Lurel qui a compris que l'Outre-mer n'était plus une priorité du Président Sarkozy.

Marie-Luce
Marie-Luce Penchard bombardée secrétaire d'Etat puis ministre (déléguée) à l'Outre-mer après les 44 jours du LKP (merci Elie !) devrait, dans le prochain gouvernement, dont le remaniement est prévu pour la rentrée, redevenir secrétaire d'Etat. Non pas qu'elle ait démérité, mais parce qu'il faut pour faire face à la crise réduire à quinze ou seize le nombre des excellences gouvernementales. La bouillante Marie-Luce acceptera-t-elle cette rétrogradation ?.. A moins que la rentrée chaude que nous promet Elie Domora, le porte-parole du LKP après l'augmentation de dix centimes du prix des carburants, n'oblige Nicolas Srkozy à considérer que l'Outre-mer vaut bien un ministère plein.

David
David de Rotschild vient de faire construire un catamaran composé de 25 000 bouteilles en plastique, collé avec du brou de noix de cajou et du sucre de canne. Noix de cajou, sucre de canne, bouteilles plastique, mais nous avons cela chez nous ! parti de Nouvelle-Calédonie, le voilier devrait parcourir 7 000 miles nautiques pour prouver sa solidité.

Victorin
Sur une photo parue dans Le Point (n°1973), Victorin Lurel semble bien dubitatif et reste assis tandis que les députés socialistes quittent l'hémicycle de l'Assemblée nationale après l'intervention de François Baroin, ministre du Budget, qui défendait son prédécesseur, Eric Woerth, bien secoué par le scandale de l'affaire Liliane Bettencourt. Finalement, il s'est levé et est sorti ou non ?..

Jacques
Jacques Gillot a fait passer, de cités en cités, en région pointoise, un pick-up pourvu d'une machine à pulser du produit anti-moustiques. C'est que la dengue est virulente, ces jours-ci. Pendant dix jours, pas un moustique, nous disent des observateurs. Et puis, hier soir... Le retour des moustiques, encore plus costauds qu'avant ! Dis, Jacques, c'est quand le prochain passage de cette voiture ?..

Louis
Louis Dessout, notre Don Quichotte préféré, se bat contre ekls moulins de la municipalité pointoise, pour éviter que la façade maritime de Pointe-à-Pitre ne soit enlaidie. En fait, il semblerait qu'il existe dans les cartons de Jacques Bangou, le projet de lotir une partie des quais pointois sur l'ancien domaine du port autonome. Quand on sait comment cette façade maritime est jusqu'à présent laissée à l'abandon, y construire des immeubles, s'ils ne dépassent pas une certaine hauteur et sont esthétiques (rappelant les façades des immeubles d'autrefois), pourquoi pas ?..
André-Jean VIDAL

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 14:01

INDISCRÉTIONS
Victorin et Marie-Luce
« Il y a fort à craindre que la capacité de persuasion du ministère de l’outre-mer qui a perdu, de l’aveu même de la ministre, la moitié de ses effectifs, soit insuffisante pour éviter une berezina budgétaire dans nos régions. Je compte cependant sur les engagements forts pris par la ministre de l’outre-mer pendant la campagne électorale pour défendre les outre-mer dont elle est originaire et de son influence auprès du Président de la République pour éviter que le coup de rabot général sur la dépense publique ne se transforme en coup de massue contre les outre-mers », souligne Victorin Lurel qui a compris que l'Outre-mer n'était plus une priorité du Président Sarkozy.

Marie-Luce
Marie-Luce Penchard bombardée secrétaire d'Etat puis ministre (déléguée) à l'Outre-mer après les 44 jours du LKP (merci Elie !) devrait, dans le prochain gouvernement, dont le remaniement est prévu pour la rentrée, redevenir secrétaire d'Etat. Non pas qu'elle ait démérité, mais parce qu'il faut pour faire face à la crise réduire à quinze ou seize le nombre des excellences gouvernementales. La bouillante Marie-Luce acceptera-t-elle cette rétrogradation ?.. A moins que la rentrée chaude que nous promet Elie Domora, le porte-parole du LKP après l'augmentation de dix centimes du prix des carburants, n'oblige Nicolas Srkozy à considérer que l'Outre-mer vaut bien un ministère plein.

David
David de Rotschild vient de faire construire un catamaran composé de 25 000 bouteilles en plastique, collé avec du brou de noix de cajou et du sucre de canne. Noix de cajou, sucre de canne, bouteilles plastique, mais nous avons cela chez nous ! parti de Nouvelle-Calédonie, le voilier devrait parcourir 7 000 miles nautiques pour prouver sa solidité.

Victorin
Sur une photo parue dans Le Point (n°1973), Victorin Lurel semble bien dubitatif et reste assis tandis que les députés socialistes quittent l'hémicycle de l'Assemblée nationale après l'intervention de François Baroin, ministre du Budget, qui défendait son prédécesseur, Eric Woerth, bien secoué par le scandale de l'affaire Liliane Bettencourt. Finalement, il s'est levé et est sorti ou non ?..

Jacques
Jacques Gillot a fait passer, de cités en cités, en région pointoise, un pick-up pourvu d'une machine à pulser du produit anti-moustiques. C'est que la dengue est virulente, ces jours-ci. Pendant dix jours, pas un moustique, nous disent des observateurs. Et puis, hier soir... Le retour des moustiques, encore plus costauds qu'avant ! Dis, Jacques, c'est quand le prochain passage de cette voiture ?..

Louis
Louis Dessout, notre Don Quichotte préféré, se bat contre ekls moulins de la municipalité pointoise, pour éviter que la façade maritime de Pointe-à-Pitre ne soit enlaidie. En fait, il semblerait qu'il existe dans les cartons de Jacques Bangou, le projet de lotir une partie des quais pointois sur l'ancien domaine du port autonome. Quand on sait comment cette façade maritime est jusqu'à présent laissée à l'abandon, y construire des immeubles, s'ils ne dépassent pas une certaine hauteur et sont esthétiques (rappelant les façades des immeubles d'autrefois), pourquoi pas ?..
André-Jean VIDAL

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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 01:25

FIXATION DES NOUVEAUX PRIX DES CARBURANTS
CONCLUSIONS DE LA REUNION DU 13 JUILLET 2010

DE L’OBSERVATOIRE DES PRIX ET DES REVENUS DE GUADELOUPE


Depuis le 1er janvier 2010, les prix maximum à la pompe en Guadeloupe sont de 1,18 € / litre pour le super sans plomb (SP) et de 0,99 € / litre pour le gazole (arrêté préfectoral du 31 décembre 2009).

Aujourd’hui, ces prix ne sont plus en lien avec le niveau du cours du pétrole brut sur le marché international (en février 2009, le baril était à 40 $ US et en juin 2010 à 75 $ US)  et ne prennent pas en compte l’évolution de la parité euro/dollar (1 € équivalait à 1,29 $ US en février 2009 et 1,22 en juin 2010). Ils ne correspondent donc plus à la réalité économique du secteur des produits pétroliers. Face à cette situation, l’Etat se devait de trouver une solution.

Le choix retenu est de :

- conserver la SARA pour garantir l’approvisionnement en carburants dans la zone Antilles-Guyane. Le rapport
  récent de l’ANACT a démontré que les autres solutions d’approvisionnement sont plus coûteuses et moins sûres.
- faire évoluer la structure des prix pour répondre au souci des consommateurs de payer un juste prix. Depuis le
  rapport Bolliet, cette structure des prix a été modifiée, notamment par la baisse de la marge de la SARA.
- maintenir l’emploi dans les stations services de Guadeloupe.

Une application stricte du décret de 2003 aboutirait aux prix suivants : 1,46 € / l pour le super SP et 1,25 € / l pour le gazole. Ceci reviendrait à une hausse de 28 centimes pour le super SP et de 26 centimes pour le gazole.

Grâce aux efforts menés depuis le rapport Bolliet, ces prix peuvent être réduits à : 1.36 € / l pour le super SP,
1.19 € / l pour le gazole. La hausse à prévoir est donc limitée à 18 centimes pour le super SP et de 20 centimes pour le gazole.

Pour parvenir à ces nouveaux prix correspondant aux réalités économiques, l’observatoire des Prix et des Revenus de Guadeloupe a été consulté le 13 juillet 2010, et le préfet de la région Guadeloupe a décidé un premier réajustement des prix à la pompe dans la proportion de + 9 centimes pour le litre de super SP et de + 10 centimes pour le litre de gazole.

Les nouveaux prix maximum des carburants seront à compter du 15 juillet 2010 (zéro heure) de :

1,27 € le litre de super SP    au lieu de 1,18 € actuellement
1,09 € le litre de gazole        au lieu de 0,99 € actuellement

Pour information, les prix moyens en France hexagonale observés au 2 juillet 2010 s’affichent à 1,36 € / l pour le super SP et 1,16 € / l pour le gazole.

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