L'association des professionnels de l'hôtellerie et du tourisme de la Guadeloupe, présidée par Nicolas Vion, vient de présenter son contrat de destination.
CONTRAT DE DESTINATION
Préambule
Plus de 60 % des passagers de l'aéroport Pôle Caraïbe Guadeloupe proviennent d'Europe, et
parmi ces 60 %, 92 % proviennent de métropole.
La Guadeloupe est donc une mono-destination qui fonctionne au plan touristique de décembre à
mi-avril, avec un regain d'activité aérienne en juillet et août, due au tourisme affinitaire venant
séjourner "au pays", en famille ou chez des amis.
La demande touristique pour la Guadeloupe était forte en 2008. Elle s'effondre de près de 30 %
en 2009. La durée moyenne des séjours, elle aussi, diminue fortement passant de 10 jours à 6
jours. Enfin, la haute saison touristique a, elle aussi, tendance à se rétrécir.
Face à cette saisonnalité très marquée et aux signes alarmants ci-dessus, il importe de diversifier
la clientèle en cherchant de nouveaux pays émetteurs pour lisser la saisonnalité (avec des
clientèles ayant des périodes de départs en vacances différentes de celles de France).
Le bénéfice de la zone Euro d'une part, et la parité défavorable du dollar par rapport à l'euro
conduisent naturellement à rechercher d’abord cette diversification de clientèle en Europe, et
prioritairement sur l'Italie, la Suisse, la Belgique, la Scandinavie.
Or il est notoire :
• Que le trafic aérien Province / Orly diminue au profit du TGV-Air qui arrive à Roissy
Charles de Gaulle ou Massy Palaiseau
• Que l'ensemble de l'Europe atterri à Roissy Charles-de-Gaulle,
• Qu'Orly stagne en matière de trafic aérien à 26,2 millions de passagers alors que Roissy
Charles-de-Gaulle a vu transiter en 2008 60,9 Millions de passagers et connaît une
croissance de 13 % par an depuis 2005
• Que les "slots" sont relativement figés sur Orly alors qu'ils sont plus libres sur Roissy
Charles-de-Gaulle
Dans ces conditions, viser une desserte aérienne de la Martinique et de la Guadeloupe à partir de
Roissy Charles-de-Gaulle semble judicieux à condition de respecter des règles pour assurer le
succès de la démarche : nous y reviendrons plus loin.
F.APHT - N. VION Président - La Maison Créole – Montauban - 97 190 GOSIER
Tél : 0590.84.90.90 - Fax : 0590.84.90.91 – E-Mail : hotelsdeguadeloupe@lamaisoncreole.com
Association Loi de 1901 déclarée sous le n° 2/02613
F.APHT 25/01/2010 – Contrat de
Destination
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Pourquoi un Contrat de destination ?
Il faut accepter de faire le constat que le tourisme aux Antilles Françaises est dans une impasse.
Alors que paradoxalement la Guadeloupe et la Martinique par rapport à nombre de leurs voisins
possèdent des paysages magnifiques, une culture préservée et reconnue, un niveau de vie élevé,
des infrastructures modernes, elles ont toutes les difficultés à réussir un développement
touristique.
Les raisons sont multiples :
• Des régions dont le développement est bâti sur la consommation et non sur la production.
Sur l’import au lieu de l’export.
• L'éloignement des marchés émetteurs de touristes.
• La limitation du nombre de compagnies aériennes.
• Un marché émetteur restreint à quelques régions de métropole avec une forte
saisonnalité.
• Un aérogare d’ORLY ne répondant pas au besoin de développement du tourisme des
Antilles.
• Des coûts élevés des billets d’avion qui à certaines périodes nous mettent hors marché.
• Des problèmes de connexion et d'horaires avec les autres marchés internationaux.
• L'impossibilité pour les Européens et autres nationalités de se rendre pour l’instant
directement aux Antilles françaises via ORLY.
• Le nombre très limité de tour-opérateurs et agents de voyage européens commercialisant
nos destinations.
• Les Grèves, mouvements et blocages sociaux à répétitions et singulièrement en haute
saison.
• Une population encore indifférente aux enjeux du tourisme, qui est pourtant la seule
industrie d'export pourvoyeuse de valeur ajoutée et d'emplois durables, promesse la plus
probable d'avenir pour nos enfants (plus de 1 Milliard d'€ de CA / an avec 15.000 emplois
directs). Notons cependant avec satisfaction que le Comité du Tourisme des îles de
Guadeloupe va entreprendre en 2010 une campagne de communication en direction de la
population locale pour expliquer notre tourisme et la faire adhérer à la démarche.
• La centralisation du transport aérien sur Paris. (Pourquoi pas Nice, Lyon, Toulouse ou
Bordeaux par exemple ?), bien qu’il y ait des vols directs hebdomadaires assurés par la
compagnie CORSAI à certaines périodes au départ de Lyon et Nantes.
• Des divergences d’intérêts entre certains acteurs de cette industrie
(transporteurs/hôteliers). À cet égard force est de constater que nos compagnies à
l’exception de Corsair sont des transporteurs de passagers en général et non pas des
transporteurs de touristes. A contrario d'autres Îles de la caraïbe reçoivent de gros
porteurs avec 90% du nombre de passagers qui constituent des visiteurs.
Les campagnes de communication publicitaires de la destination étant programmées un an à
l'avance, il est nécessaire :
• De préserver pour l'instant les dessertes existantes depuis Orly,
• De préparer sérieusement de nouvelles dessertes depuis Roissy Charles-de-Gaulle,
• De préparer également des liaisons directes au départ de villes européennes,
« travaillées » en termes de promotion, de démarchage et de représentation, par le CTIG
dont c’est la Mission Première. Ces liaisons pourraient être « charter », opérées par des
compagnies aériennes long-courriers européennes, sur la basse saison correspondant à
nos besoins en termes de clientèles touristiques.
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Conditions du succès d'un contrat de destination
Les conditions de réussite existent en partie. Cependant elles restent à améliorer ou à créer.
Citons les :
• Des acteurs économiques au fait des problèmes de nos destinations, conscients de
l’importance du secteur touristique mais dépourvus de fonds propres pour beaucoup.
• Des élus qui ne semblent pas avoir réellement ressenti jusqu'ici la nécessité de protéger et
d’aider au développement de cette industrie, seule véritable produit d’export et d’avenir
de notre jeunesse, bien que dans certaines communes un intérêt récent semble apparaître.
À cet égard nous souhaitons souligner avec force que le tourisme est un métier de
techniciens compétents et qu'il ne peut se contenter d'invocations qui s'abriteraient sous le
vocable de "décision politique".
Le tourisme c'est : Qu'est-ce qu'on fait, quelles sont les attentes, les priorités, combien ça
coûte, quand le fait-t-on, qui est le responsable de cette action et dans quel délai devra-t-
il rendre compte de sa mission?
• Un système bancaire totalement étranger au développement de cette industrie et qui ne
joue le rôle que de détenteur de dépôts. Des banquiers sans doute formés à ne pas investir
dans ce secteur. Situation totalement à l’opposé de ce qui se passe chez nos voisins
caribéens (Sainte-Lucie, Barbade, Saint-Domingue, Antigua, Grenade, Trinidad et
Tobago, Jamaïque pour n’en citer que quelques-uns)
• Des financements européens importants mais dont le mécanisme de mise en place
nécessite que les acteurs / opérateurs / investisseurs possèdent des fonds propres
importants ou des garanties bancaires et financières adéquates. Il faut donc faciliter
l’accès à ces fonds.
• Des financements de rénovation d'État dont les modalités pratiques d'accès sont
périodiquement remises en cause par Bercy.
• Des infrastructures d’accueil dans les différentes communes de nos départements qui sont
soit inexistantes soit inadaptées.
• Des structures d’accueil et d’hébergement qui nécessitent d’êtres rénovées, voire
reconstruites.
• Des activités de nautisme, de randonnées, bref de découverte de nos régions qui doivent
êtres financées et encouragées.
• Des formations au niveau de l’animation des hôtels, en particulier pour des langues
étrangères, doivent êtres poursuivies et renforcées.
• Une très forte sensibilisation de la population aux enjeux du tourisme en cela qu’il
constitue l’élément fondamental du développement de nos régions et de l’avenir de notre
jeunesse.
• Un tissu fort d'activités informelles en dehors de tout contrôle, en particulier d'hygiène et
de sécurité.
Tout cela constitue des éléments non-exhaustifs de ce que nous pouvons améliorer
localement avec l’aide des banques, des institutions en général, et de l’Europe.
Mais ce n’est pas suffisant pour devenir une région touristique en croissance et sortir de
l’anonymat. Car sur le plan touristique nous sommes des régions « devenues » (car nous ne
l’étions pas) « confidentielles ».
En effet, depuis environ trente années nous avons vu disparaître une clientèle internationale
(américaine, canadienne, européenne) sans réellement nous en soucier.
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Nous avons vu disparaître des compagnies aériennes (American, PanAmerican, Eastern), des
banques internationales (Chase Manhattan), des tour-opérateurs internationaux et des
infrastructures d’hébergement et de restauration dans l’indifférence générale.
Nous avons vu disparaître ces compagnies non pas parce que nous étions mauvais, mais
parce qu'elles ont effectivement disparu pour cause de non -anticipation de la mutation de ce
secteur à la fin des années 1970.
Aujourd’hui nous devons mettre un terme à ce processus et reconquérir les marchés
européens et internationaux.
La Guadeloupe doit déclarer son tourisme d'intérêt général
Nous devons réduire notre saisonnalité, augmenter nos chiffres d’affaires et pérenniser nos
entreprises, ainsi nous serons plus rentables. C’est par ce flux nouveau et important de
touristes que nous nous donnerons les moyens d’offrir au monde un produit touristique
performant n’ayant rien à envier à ceux de nos voisins caribéens ou à ceux de l’océan Indien.
Pour cela, chacun des acteurs devra intervenir à son niveau pour assurer le succès de la
démarche, en symbiose avec tous les autres :
L'AERIEN
• Doit annoncer quand il mettra en exploitation des vols nouveaux (délais préalables à
l'organisation), avec quels avions (nombre de places mises à disposition) combien de fois
par semaine, quels jours et à quels horaires.
• Doit aussi passer si possible des accords avec d'autres compagnies aériennes étrangères
pour mettre en place des correspondances horaires corrélées et des tarifs similaires à ce
qui s'est pratiqué jusqu'ici pour le pré et le post acheminement province / Orly.
• Doit conforter Orly dans son rôle actuel de « Hub » de province avec nos trois
compagnies actuelles en optimisant leur remplissage avec la navette Air France et le
TGV Air, insuffisamment porté à la connaissance des passagers en ce qui concerne
MASSY (campagne de promotion à réaliser semble-t-il.
• Doit faire en sorte que le prix du billet aérien TTC de bout en bout soit compétitif par
rapport à un même tronçon sur une autre île de la Caraïbe
À titre illustratif, que l'on ait mis en place pour la destination Guadeloupe un Milan/Orly
à 1400 € alors qu'un Bordeaux/Orly est à moins de 100 € n'apparaît pas favorable au
développement de la fréquentation touristique Italienne en faveur de la Guadeloupe : il y
a bien l'avion, mais il n'y a pas le tarif de pré et post acheminement correspondant.
L’aérien doit s’engager sur une durée de deux à trois ans au départ de chaque nouveau
pays émetteur pour que les autres partenaires puissent également s’engager
concrètement.
À chaque opportunité, nous devons œuvrer pour «inviter », une compagnie aérienne à
ouvrir une ligne nouvelle chez nous !
Si nous lui donnons les éléments chiffrés et tangibles pour « ouvrir » comme nous le
souhaitons, le transporteur mettra sans aucun doute à notre disposition ses moyens.
Ce doit être un rapport « gagnant-gagnant » car l'objectif est le même pour les deux
parties, à savoir :
- Des taux de remplissage au meilleur prix à un instant donné.
Il y a donc ici un véritable travail de prospection et de commercialisation, non pas
seulement de nos hébergements, mais de l'ensemble des entreprises des secteurs de la
filière.
En un mot, nous devons considérer la Guadeloupe comme un « produit » et nous devons
commercialiser ce produit en fonction des cibles de marchés que nous voulons atteindre.
C'est ce que font certaines îles de la Caraïbe avec succès.
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LE COMITE DU TOURISME DES ILES DE GUADELOUPE,
EN HARMONIE AVEC LES PROFESSIONNELS DU SECTEUR
• Doit revoir et adapter ses budgets aux nouveaux pays émetteurs visés, pour aider à un
meilleur remplissage des avions qui seront mis à Roissy pour desservir nos destinations.
• Doit fédérer les communes et leurs syndicats d'initiative pour se préparer à l'arrivée de
ces nouvelles clientèles (propreté, parcours touristiques dans et hors de la commune,
guides d'accueil dans la langue de nos visiteurs, programmation annuelle des animations
culturelles, patrimoniales, nocturnes, mise en avant des lieux de gastronomie …). En un
mot, ces nouveaux clients ne doivent pas êtres laissés à eux mêmes et il faut se préparer à
les accueillir convenablement pour qu’ils repartent comblés (Préalable indispensable).
• Doit adapter sa stratégie marketing et sa démarche de communication avec un volontariat
fort ciblé sur les nouveaux pays émetteurs et leurs professionnels de la vente (Tour-
opérateurs et Agences de voyages)
• La population doit être informée (affichage, presse, radio, télévision) et préparée pour un
accueil optimal des nouvelles clientèles.
LES COLLECTIVITES ET ORGANISMES CONSULAIRES DOIVENT
• Participer à la mise en place du contrat de destination, à divers titres :
Réalisation de dossiers (Book) sur la destination qu'il faudra ensuite aller présenter
aux nouveaux pays émetteurs (descriptifs, cartes, photos, points forts de la
destination, produits et offres touristiques, …). Cela a un coût, mais cette démarche
ne peut-être occultée.
Aménagement des créneaux horaires pour l'arrivée de ces nouveaux avions, et
adaptation des taxes, ainsi que tous moyens à mettre en œuvre pour faire venir de
nouveaux Européens
Est-il normal que pour un prix de billet avion, que le tour-opérateur paye 190 € HT il
y ait plus de 290 € de taxes et redevances diverses ? Ne pourrait-il pas être mis en
place, comme pour le bouclier fiscal, un bouclier aérien de telle sorte qu'en aucun cas
le prix du billet TTC ne puisse être plus du double du prix du billet HT, et que le
surplus soit remboursé suivant des modalités à définir ?
LES HOTELIERS, RESTAURATEURS ET ANIMATEURS TOURISTIQUES DOIVENT
• Parachever leurs produits : rénovation, embellissement, meilleure formation des
personnels, meilleure pratique des langues, organisations des animations sur site,
manifestations gastronomiques et meilleure mise en valeur de celle là… En un mot il faut
repenser nos professions en faisant du client le centre de nos préoccupations.
Le Comité du Tourisme, Les Collectivités, Le Port et l’Aéroport à travers leur Organisme
Consulaire, et les Professionnels du Tourisme doivent impérativement s’engager, chacun en ce
qui les concerne, sur des objectifs chiffrés et planifiés à trois ans, pour les pays émetteurs visés.
LES DEUX MINISTERES DE L'OUTRE-MER ET DU TOURISME DOIVENT :
• Être partie prenante dans la démarche : coordination des politiques dans les DOM,
interventions marketing en intégrant les professionnels qui sont les mieux placer pour
décider.
• À noter que le projet annoncé par Mr JEGO en 2008, de réaliser un site internet de
l’Outre-mer est une idée à approfondir.
Ce site pourrait permettre de ramener vers des Tour-opérateurs une clientèle strictement
internet qui pour l’heure lui échappe de plus en plus, à condition que ce site soit lisible
par les internautes (Cies aériennes impliquées pour aller d’un point A à un point B,
horaires de correspondances corrélés, Tour-opérateurs vendant la destination, types
d’hébergements et d’activités proposés, etc…)
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Pour nous résumer, un Contrat de Destination doit répondre à des engagements de tous les
acteurs :
• Se tourner résolument vers l’Europe afin de diversifier notre clientèle touristique et
d’affaire et ainsi réduire notre saisonnalité. Cela implique des investissements marketing
et publicitaires importants sur des pays ciblés (Italie, Suisse, Belgique, Pays-Bas,
Scandinavie, éventuellement Allemagne, etc…) et des relations commerciales nouvelles à
établir avec les T.O , agents de voyages et transporteurs.
• Développer des lignes aériennes en direct de ces pays (charters, lignes régulières). Cela
conduira très probablement à un choix du transporteur en fonction de l’origine
géographique des pays visés.
• Utiliser ROISSY CDG comme « hub » à la fois pour les vols en provenance de l’Europe
(dans un premier temps) mais aussi pour les avions et trains en provenance des provinces
de France. Les passagers en provenance de la province française ont et auront de plus en
plus de difficultés à rallier ORLY car le rail remplacera à moyen terme l’aérien sur le
plan intérieur. Le rail dessert ROISSY au détriment d’ORLY. Il est donc évident qu’à
courte échéance, les Antilles françaises seront coupées non seulement de la majorité des
régions de France mais aussi de l’Europe.
• Lorsque l'ouverture de Roissy sera effective, elle sera à utiliser pour les « feeders
européens, mais aussi internationaux. C'est avec Roissy que l'on pourra toucher des
clientèles lointaines pourvoyeuses de devises, comme les Chinois, les Japonais ou les
Indiens. De plus, la majorité des compagnies arrivant à CDG fait partie de grandes
alliances qui ont entre elles des accords de pré et post acheminements.
• Développer aussi une relation avec certaines compagnies desservant nos voisins
caribéens. Par exemple la compagnie Virgin Atlantic à partir des aéroports de Londres.
Heathrow et Gatewick qui sont des hubs internationaux à ne pas négliger, pourraît
générer des flux complémentaires…
• Développer, comme l'avait proposé Mr JEGO en 2008, un site Internet commun aux
DOM, en liaison avec les destinations, les professionnels de la filière, les tour-opérateurs
qui doivent être associés à la démarche, afin de capter les internautes, de plus en plus
nombreux et qui veulent décider par eux-mêmes.
Ce site doit être plus qu'un "site d'image". Il doit permettre à l'internaute qui veut aller par
exemple de Hanovre à Pointe-à-Pitre de prendre connaissance :
Des compagnies aériennes qui assurent la desserte
Des horaires (si possibles étudiés et corrélés pour les correspondances)
Des tarifs
Des offres produits
Des promotions (avec prudence, à réfléchir)
Des tour-opérateurs engagés dans les offres,
Et de réserver, voire de payer en ligne.
Ce n'est pas un site concurrent des tour-opérateurs, mais complémentaire qui pourra
éventuellement leur ramener une partie de la clientèle qui leur aurait échappée sans cela.
• Entreprendre des actions de Relation Publique sur les nouveaux pays émetteurs, avec
l’ensemble des acteurs,
• « Vendre » les nouveaux pays émetteurs au travers du réseau de vente (AGV) pour que
les Guadeloupéennes et les Guadeloupéens soient incités à s’y rendre, (cela peut
constituer un flux non négligeable).
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• Enfin se donner des moyens promotionnels en ajouts aux moyens financiers du CTIG par
participation volontaire et programmée des professionnels :
Billets aériens dédiés pour des éductours, journalistes, voyages de repérages,
Hébergements diversifiés pour les structures adhérentes au CTIG au travers de
leurs représentations professionnelles (la première implication d’un professionnel
est d’adhérer à sa représentation professionnelle impliquée dans le CTIG, et avec
lui, à la réussite du Challenge collectif : on ne peut pas « profiter » de l’action
collective sans participer)
Restauration
Locations de voitures
…
Tout cela nécessitera des financements privés et publics importants mais aussi une entente,
un accord entre tous les acteurs privés et publics, pour réussir à mettre en marche ce
contrat de destination.
ATOUT France devrait être le coordinateur rédactionnel d'un tel contrat, mais celui-là ne
peut être élaboré sans la participation effective de tous les acteurs précédents.
Même s'il y a urgence, il faut prendre son temps pour une élaboration réfléchie.
Un tel contrat doit être achevé à mi 2010.
Pour les Professionnels de la F.APHT,
Le 27 janvier 2010,
Le Président.