Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 23:13
POLITIQUE : QUAND VICTORIN LUREL RÈGLE SES COMPTES

Le président du conseil régional a profité de la dernière plénière de 2009, ce lundi, pour répondre à ses détracteurs.


Monsieur le vice-président du CESR,
Monsieur le président du CCEE,
Monsieur le payeur régional,
Mesdames et messieurs les conseillers régionaux,
Mesdames et messieurs,

Je vous remercie d’être présents pour ce qui sera notre dernière assemblée plénière de l’année 2009 et qui sera consacrée pour l’essentiel au débat sur les orientations budgétaires de notre collectivité pour l’année 2010. Ce débat précède de quelques semaines l’examen et le vote de notre budget primitif 2010 qui interviendra dans le courant du mois de janvier. Et, je tiens à vous indiquer d’ores et déjà que j’ai demandé au directeur général des services, M. Vizy et au directeur financier M. Janky de prendre toutes les mesures nécessaires pour que nous puissions voter le compte administratif avant le 14 mars prochain. Ainsi, la nouvelle assemblée et la nouvelle majorité qui, quelles qu’elles seront, procéderont du vote des 14 et 21 mars prochains, pourront se mettre immédiatement au travail avec un état clair des finances régionales et des marges de manœuvre à leur disposition.
Agir ainsi me paraît relever d’une véritable éthique de la responsabilité politique conforme, je le crois, à celle qui a été la nôtre durant six ans. Dans la démocratie apaisée que j’appelle de mes vœux et que nous nous sommes attachés à construire depuis notre arrivée aux affaires, la Guadeloupe ne doit pas être et, j’ose le dire, ne doit plus être l’otage des périodes pré-électorales.
C’est pour cela que nous n’avons en rien ralenti l’action régionale et que la Région a maintenu sa présence sur le terrain ces dernières semaines. Je m’y étais engagé ici même à l’aube de cette année 2009 et je le redis aujourd’hui devant vous : nous travaillerons jusqu’au dernier jour. Nous lancerons nos chantiers ; nous visiterons les chantiers déjà lancés ; nous inaugurerons nos réalisations comme, très bientôt, l’aménagement du front de mer de Baillif ; nous tiendrons d’autres commissions permanentes décentralisées comme celle que nous avons tenue vendredi dernier à Morne-à-l’Eau – la prochaine sera demain à Goyave ; et nous continuerons de réunir les forces vives de ce pays comme les agriculteurs du nord Basse-Terre à Sainte-Rose…
En somme, et n’en déplaise aux commentateurs que j’entends ça et là sur le caractère soi disant électoral de nos déplacements, nous ne gaspillerons pas une seule journée pour tenir les engagements pris devant le peuple guadeloupéen en 2004. Après bientôt six ans aux responsabilités et à quelques semaines des échéances électorales, j’invite d’ailleurs chacun à observer que les élus de cette majorité et votre serviteur n’hésitent pas à aller, partout sur le territoire, au contact des citoyens, à assumer le bilan de leurs actions et – pourquoi le cacher ? – à témoigner de leur volonté de poursuivre encore ce travail avec une ardeur décuplée.
Je le dis avec une certaine fierté : « Nou pa ka fè déyè ! » et, plus encore, « nou pé ké jen fè dèyè ».
Cette fierté est renforcée par le fait que notre majorité est demeurée unie tout au long de cette mandature. Diverse, mais unie. Et cette unité n’a jamais impliqué l’uniformité.
Certains, tout récemment, ont voulu discréditer cette équipe et ses 6 années de fonctionnement harmonieux. Ils ont voulu la réduire à une addition de pure circonstance. Et ils ont montré, à cette occasion, qu’entre la tambouille politicienne d’arrière-cuisine et l’intérêt du pays, leur opportunisme proverbial a une nouvelle fois choisi pour eux. C’est une forme de constance en politique, il convient de la remarquer, mais ce n’est définitivement pas celle que je préfère…
Je veux en tout cas saluer les conseillers régionaux qui ont affirmé avec clarté qu’ils plaçaient la solidarité et la responsabilité plus haut que ces considérations.
Le moment venu, c’est d’ailleurs le peuple qui aura à en juger.
****
Notre débat d’orientation budgétaire intervient donc, chacun l’aura compris, dans un contexte particulier à plus d’un titre.
Ces orientations budgétaires sont les dernières de cette mandature, je l’ai dit, mais elles dépassent évidemment les bornes des élections de mars.
Elles se situent bien sûr dans la continuité de l’action que nous menons qui correspond à une programmation pluriannuelle, mais elles ne peuvent évidemment s’en contenter, car ce débat intervient un an, presque jour pour jour, après le déclenchement d’une crise sociale de grande ampleur qui, en même temps qu’elle faisait éclater au grand jour l’existence d’inégalités et d’injustices dans notre pays, nous a précipités dans une crise économique aujourd’hui très profonde qui n’épargne aucun secteur d’activité.
Dans sa dernière livraison, l’IEDOM a donné une nouvelle photographie statistique d’une réalité que chacun perçoit aisément :
« Aucun signe de redressement de la conjoncture économique au troisième trimestre 2009 ».
« Le troisième trimestre confirme la mauvaise orientation de l’économie ».
« La quasi-totalité des indicateurs économiques est en berne ».
« La consommation des ménages poursuit son repli, en lien notamment avec la mauvaise tenue du marché de l’emploi ».
« Les importations de biens de consommation courante et de produits agroalimentaires enregistrent une diminution conséquente, tant par rapport au deuxième trimestre que sur un an.
 « L’ajustement à la baisse des effectifs des entreprises se poursuit ».
« Plus de 51.000 demandeurs d’emplois de catégorie A à fin octobre, soit le niveau le plus élevé depuis septembre 2002, soit un bond de près de 11% en un an.
« L’absence de perspectives de redressement de l’économie n’a pas encouragé l’investissement des entreprises.
Quelques chiffres qui en disent long :
Les importations de biens d’équipements en chute de 22,3 % en un an ;
Les importations de biens intermédiaires en baisse de 13,5 % en un an ;
Les ventes de véhicules utilitaires neufs qui s’effondrent de 42,7 % au 3ème trimestre et de 19,1 % en glissement annuel ;
L’encours des crédits à l’investissement qui enregistre à fin septembre sa première baisse en glissement annuel depuis 2004 (-5,1%);
Les exportations en baisse de 12,3% depuis le début de l’année par rapport à la même période en 2008.
Et comme si cela ne suffisait pas, les revenus de nos producteurs de bananes se retrouvent menacés par la baisse des droits de douane sur la banane dollar acceptée par l’Union européenne.  Je renouvelle d’ailleurs devant vous ma demande d’une compensation par l’Union européenne de cette perte de revenus. Cette compensation doit intervenir très rapidement, afin de ne pas pénaliser les efforts considérables réalisés par nos producteurs pour structurer la filière et accentuer leur présence sur les marchés européens. Il serait en effet difficilement acceptable de voir nos efforts communs – je pense au financement que nous avons dégagé pour l’achat de la murisserie – réduits ainsi à néant.
Je me permets de rajouter à ce sombre tableau les pertes de recettes fiscales qui nous avons enregistrées en 2009 du fait d’un blocage de l’économie de 44 jours et de cette activité économique en fort repli. Rien que sur le seul octroi de mer, c’est en effet pas moins de 10 millions d’euros de recettes que nous perdons. Au total, la Région Guadeloupe perd 16 millions d’euros et les communes perdent en tout 24 millions d’euros.

Voici donc la « Guadeloupe en crise » de cette fin d’année 2009 : morose, attentiste, inquiète, désabusée et déboussolée. C’est à ce pays dans l’expectative que nous devons parler fort et clair. C’est à la quête de confiance et d’espoir du peuple guadeloupéen que nous devons répondre.
Car, si les 44 jours de crise sociale ont permis l’expression d’un certain malaise que plus personne ne peut nier, chacun sent bien que le maintien de la Guadeloupe dans une tension larvée et entretenue, comme c’est le cas aujourd’hui, ne peut en aucun cas nous ramener vers les rives de la prospérité.
Car, cette prospérité ne se décrète pas, pas plus qu’elle ne s’obtient dans des défilés sans fin ou dans des blocages sans fin. Et, elle ne saurait résulter, non plus, comme par magie, d’un changement de statut ou d’une évolution institutionnelle.
Au contraire, les blocages et les défilés sans fin, l’incertitude permanente autour de notre statut qui conduit à vouloir reposer une question 6 ans à peine après un vote, le questionnement continuel de notre rapport à la République, sont autant de facteurs qui ne peuvent contribuer à établir une confiance durable en l’avenir. Comment en effet construire durablement quand on ignore à ce point ce dont demain sera fait ? Comment faire quand on ignore si le pays ne sera pas bloqué pendant des semaines ?
Je l’ai dit et je le répète : je ne suis l’adversaire d’aucun mouvement social, même si par moment les leaders de ce mouvement social m’ont traité en ennemi. Sur bien des revendications, j’ai été au-delà d’une simple approbation, en engageant la Région Guadeloupe avec vous sur de nombreuses mesures pour répondre à l’urgence sociale. C’est mon honneur de socialiste et c’est l’honneur de cette majorité de progressistes.
Mais, je n’oublie pas que c’est la confiance et la croissance qui créent des emplois et c’est le désordre et la crise qui les détruisent. Ainsi, la Région pourra toujours former de mieux en mieux nos jeunes comme elle s’y attache depuis 6 ans, s’il n’y a pas d’entreprises pour les embaucher, nous manquons l’essentiel de notre objectif qui est de réduire le chômage de masse, en particulier chez les jeunes.
Voilà pourquoi l’élaboration de nos orientations budgétaires a été plus que jamais un exercice de volontarisme politique tenant compte de la situation particulièrement difficile que nous traversons et de l’étroitesse de nos marges de manœuvres financières.
Volontarisme pour remettre la Guadeloupe au travail.
Volontarisme pour soutenir l’activité économique grâce à la commande publique et grâce à des dispositifs de soutien aux investissements des entreprises.
Volontarisme pour parfaire encore davantage, pour notre jeunesse, nos politiques d’éducation et de formation professionnelle qui bénéficient déjà du tiers du budget régional, soit plus de 100 millions d’euros.
Volontarisme pour accompagner nos communes qui, déjà en difficulté, ont subi de plein fouet des pertes sévères de recettes fiscales.
Volontarisme aussi, dans ce contexte difficile, pour garder coûte que coûte un niveau de fiscalité inchangé cette année encore. Au moment où l’on fait un procès injuste aux régions de France à direction socialiste, qui ont dû augmenter les impôts pour financer les charges transférées et insuffisamment compensées par l’Etat depuis 2004 et développer les réseaux ferrés régionaux, la Guadeloupe n’aura pas, elle, à subir cette accusation.
Volontarisme également pour soutenir les plus démunis dans leur quête d’une vie plus digne qui leur permette de se réaliser et d’acquérir un savoir, un logement, un emploi et une santé, dans un environnement sauvegardé.
Bref, volontarisme pour promouvoir un développement équilibré respectueux des équilibres sociaux et environnementaux.
Souvenez-vous, il y a tout juste un an, tandis que nous votions notre budget primitif 2009, et alors que nous percevions simplement les risques d’une contagion chez nous de la crise économique et financière mondiale, nous avions déjà concrétisé notre approche résolument volontariste en mettant en œuvre un plan de soutien à l’économie intitulé « plan de relance de l’économie guadeloupéenne ».
Ce plan consistait principalement à doper les investissements de notre collectivité en accélérant des mises en chantiers et lancements de chantiers en cours dans le domaine du logement, des infrastructures, de l’aménagement et de l’environnement.
Aujourd’hui, avant même de parler de 2010, nous sommes en mesure de dire que plus de la moitié de ce plan de relance a déjà été mis en œuvre.
Ainsi, par exemple, les 2 millions d’euros inscrits pour la Cité de la connaissance ont été mandatés à 100%. De même pour les 5 millions d’euros prévus pour les réparations dans les lycées et pour les 6 millions prévus pour le pôle universitaire de la Basse-Terre au Camp Jacob. Les 2 millions d’euros de l’abattoir du sud Basse-Terre à Galéan, dont le chantier va bon train, sont pour leur part mandatés à 80%.
Ces montants ont été cruciaux pour les entreprises du BTP et si les professionnels ont récemment manifesté leur inquiétude quant au manque d’activité dans leur secteur, je leur sais gré d’avoir salué les efforts considérables de la Région pour maintenir à un niveau élevé sa commande publique.
Le seul domaine routes/bâtiments/lycées/littoral/rivières illustre d’ailleurs parfaitement ces efforts, surtout si l’on met en perspective les données sur les trois derniers exercices.

Montant total inscrit au budget     Taux de réalisation               Montant réel mandaté        
2007 102,1 M€                                         70%                                    71,4 M€             
2008 135,8 M€                                         78%                                  106,1
2009 198,5 M€                               Prévision de 76 à 80%        Prévision de 150 à 160 M€


Je tiens d’ailleurs ces chiffres à la disposition de notre collègue Patrick Gob afin de lui permettre de corriger de lui-même les propos tout à fait inexacts qu’il a tenus récemment sur les ondes concernant la contribution de la Région Guadeloupe à la relance de notre économie.
Nos orientations budgétaires 2010 prévoient donc de poursuivre la mise en œuvre de ce plan de relance avec notamment le démarrage de plusieurs gros chantiers dont :
La restructuration de la cité scolaire de Baimbridge ;
Les rénovations urbaines de Pointe-à-Pitre et des Abymes ;
Ces opérations pèsent en tout 140 millions d’euros dans les engagements de la Région pour les prochaines années, ce qui est considérable en termes de commande publique.
Un accent particulier sera porté sur les dispositifs d’ingénierie financière contribuant à renforcer les moyens financiers des entreprises.
La création du Fonds d’Investissement de la Région Guadeloupe (FIRG) figurait dans le plan de relance. Sa gestion a été confiée à la SAGIPAR  et il vise à conforter les capitaux permanents des TPE/PME par injection de fonds propres (souscription au capital, augmentation de capital, avances en comptes courants, prêts participatifs). Ce FIRG, agréé par les instances communautaires, répondra en 2010 aux attentes des entreprises en dynamisant celles qui présentent un potentiel de croissance et de rentabilité afin de relancer l’activité.
C’est par l’intermédiaire de ce FIRG que nous travaillons encore à cette heure, comme je l’ai annoncé il y a quelques semaines, à faire émerger un projet guadeloupéen de reprise de certaines activités du groupe CORA en Guadeloupe, voire de création de nouvelles activités dans la distribution. Je peux vous dire que ce n’est pas un dossier facile, mais ô combien crucial…
Outre le FIRG, la région mettra en œuvre la « garantie TPE » qui permettra aux petites entreprises dont le chiffre d’affaires n’excède pas 2 M€ et qui contractent des crédits bancaires de bénéficier d’une garantie régionale.
Enfin, la région a fortement contribué à la décision du Président de la République de créer un Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) défiscalisé à 50%. Le Sénat a d’ailleurs adopté un amendement en ce sens la semaine dernière. Cet outil, qui pourra drainer une épargne importante vers la Guadeloupe, complétera notre panoplie d’outils d’ingénierie financière.
Vous pourrez le constater, un volontarisme identique inspire, irrigue même, l’ensemble de nos priorités pour 2010. 
Ainsi, nous ne relâcherons pas nos efforts considérables en faveur de la jeunesse guadeloupéenne, mais plus généralement de tous ceux qui, grâce à une politique de la formation tout au long de la vie, veulent progresser dans leur profession ou se réorienter après un échec ou simplement par choix personnel. 
Nous, qui avons contribué à presque doubler le nombre de CFA en six ans, nous continuerons à favoriser l’apprentissage et les formations en alternance. Ce sont aujourd’hui plus de 2.000 jeunes qui en bénéficient et nous allons permettre par nos financements d’ouvrir 10 nouvelles sections adaptées aux besoins de notre économie.
Nous allons accroître notre financement en faveur des formations sanitaires qui, vous le savez, répondent également à un vrai besoin dans notre société.
Nous allons également permettre de développer la validation des acquis de l’expérience. Ainsi, en 2010, toute personne désireuse d’obtenir une VAE pourra bénéficier d’un accompagnement régional de 500 euros afin de supporter les coûts de cette démarche. Nous installerons aussi 9 points d’information conseil (PIC) qui seront chargés, sur tout le territoire, d’informer et de conseiller la population sur la VAE.
Nous allons augmenter le nombre de bénéficiaires du « chèque qualification », en particulier afin de tenir nos engagements pris dans le cadre du plan d’urgence pour l’emploi et la formation des jeunes de 16 à 25 ans. Des aides spécifiques à ce plan d’urgence seront accordées à ces jeunes en fonction de leur profil, leur permettant d’obtenir soit un chèque qualification, soit un chèque VAE, soit d’intégrer un centre de formation, ou de bénéficier de tout autre aide à la formation individuelle, ou encore d’effectuer des stages en entreprise afin de découvrir des métiers.
Pour les jeunes sortis du système éducatif sans diplôme ni qualification, l’Ecole régionale de la deuxième chance continuera son déploiement sur le territoire. Ainsi, après Jarry et tout récemment Basse-Terre, la prochaine école ouvrira à l’Ecluse au Moule.
Mes chers collègues, je pourrais être exhaustif et décliner ainsi l’ensemble de nos projets et vous tenir en haleine pendant encore de longues minutes. Mais, au-delà de ces orientations budgétaires qui, je le redis, rassemblent un arsenal de mesures qui doivent nous permettre de lutter contre la crise que nous traversons, c’est davantage encore la philosophie de l’action à laquelle nous adhérons qui peut permettre, je le crois, à notre Guadeloupe de se ressaisir et de connaître le sursaut de la reprise.
En 6 ans, nous avons mis en place une démarche qui a consisté à en finir avec le clientélisme pour restaurer une certaine morale dans la politique guadeloupéenne.
Nous avons organisé les services et redressé les finances régionales, pour dégager des marges de manœuvre qui nous ont été précieuses pour mettre en œuvre un programme politique ambitieux, mais qui nous ont surtout permis de répondre à l’urgence sociale et de mettre en œuvre un plan de relance des investissements avec un recours à l’emprunt de nouveau possible.
Nous avons remis de la rationalité dans l’action régionale en l’adossant à des plans et des schémas prospectifs pluriannuels et en ne jugeant pas de la qualité d’un projet à la couleur politique du maire ou du citoyen qui le porte.
Nous avons veillé, en allant parfois au-delà de nos compétences, à ne laisser personne au bord de la route en nous préoccupant de santé, de logement, de cadre de vie, de transports et de culture en particulier pour les plus démunis et pour ceux qui souffrent de la précarité.
« La Guadeloupe pour tous » que nous avions promise, nous l’avons mise sur les rails, et au vu des premiers échanges de la campagne pour les régionales, ce n’est visiblement pas le bilan qui est attaqué.
Aujourd’hui, certains veulent faire de l’élection régionale, au choix ou tout à la fois, un référendum sur ma personne, un référendum sur l’autonomie voire plus, un référendum sur le fait de savoir si nous sommes français ou non, ou un référendum pour savoir si la Région Guadeloupe doit être forcément dirigée par un groupe issu de la ville la plus peuplée de notre archipel.
Pour ma part, j’accepterai tous les débats quels qu’ils soient car, je l’ai dit, la Guadeloupe mérite une grande et belle querelle pour trancher enfin dans la clarté les questions lancinantes qui nous empêchent d’avancer et de progresser sereinement.
Concernant le statut, je reste persuadé qu’il doit découler d’un projet et qu’en faire un préalable constitue une faiblesse de la pensée. Et, je reste encore plus persuadé que le statut n’est pas aujourd’hui une priorité pour les Guadeloupéens, qui attendent de nous que nous prenions à bras le corps les possibilités que nous offre aujourd’hui l’article 73 pour exercer davantage de responsabilités au niveau local, tout en demeurant dans le droit commun avec un cadre juridique stable et garanti.
C’est ce que nous faisons d’ores et déjà en exploitant les dispositions de l’article 73-3 qui prévoit que les régions d’outre-mer peuvent demander à être habilitées par le Parlement à légiférer dans certains domaines de compétences.
Ainsi, sommes-nous déjà habilités à légiférer dans le domaine de la formation professionnelle et, plus précisément, pour fixer les règles afin de créer un établissement public régional de formation professionnelle, qui décuplera notre capacité à mettre en œuvre une politique de formation adaptée à nos réalités. Dès janvier, nous installerons ce service public de la formation professionnelle. Et, nous sommes de même habilités en matière d’énergies renouvelables pour faire la loi et le règlement.
La Région Guadeloupe sera ainsi la première collectivité locale à intervenir dans le domaine législatif dans un domaine où les spécificités du territoire justifient une approche locale.
A l’aventure, je préférerai toujours, pour ma part, le concret. Il m’importe aujourd’hui de faire de la Région un catalyseur des possibles.
La Guadeloupe entreprenante, la Guadeloupe qui travaille dur, la Guadeloupe qui démontre tous les jours sa capacité à atteindre l’excellence, nous demande de lui permettre de réaliser ses projets, de s’ouvrir vers l’extérieur pour exporter nos savoir-faire et apprendre des autres.
La Guadeloupe diverse, métisse et multiculturelle espère une parole politique apaisante et non stigmatisante. Cette Guadeloupe noire, blanche, africaine, européenne, indienne, syrienne, libanaise, asiatique, attend des actes forts qui assurent à chacun une place dans notre creuset.
La Guadeloupe qui veut avancer attend de ses représentants élus qu’ils sachent établir des relations franches, mais constructives, avec l’Etat et avec le Gouvernement. Des relations qui aillent bien au-delà des postures de matamores sectaires au motif que le Gouvernement n’aurait pas la bonne couleur politique ou pire, au motif que le gouvernement est français. La Guadeloupe veut être à l’aise dans la République et à l’aise dans sa quadruple identité guadeloupéenne, caribéenne, française et – j’ose le dire – européenne. Ce que nous avons encore à conquérir pour mieux affirmer notre identité est à portée de main, sans avoir à basculer dans une rhétorique anti-française à laquelle la plupart de nos compatriotes n’adhèrent d’ailleurs pas.
En somme, la Guadeloupe attend et espère une coalition de bonnes volontés. Elle attend que l’on sache distinguer les compromis des compromissions. Elle espère que les querelles politiciennes laissent parfois la place à un débat sain qui place le bien commun au-dessus de toute autre considération. Elle attend qu’entre deux élections, nous soyons capables de nous parler et d’agir ensemble.
Elle attend que nous sachions tous mettre en œuvre cette idée simple : « Tous pour la Guadeloupe ».
« La démesure en fleurissant produit l’épi de la folie et la récolte est une moisson de larmes », disait le poète grec Eschyle.
J’aimerais que la Guadeloupe s’épargne des moissons de larmes et qu’elle ne se résigne pas au tumulte permanent qui nous empêche d’avancer sereinement vers demain.
Je vous remercie.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 23:12
Assouplissement des visas court-séjour pour aller en Outre-Mer (Penchard)

La ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard a annoncé mardi dans un communiqué "130 mesures" pour simplifier les visas court séjour vers l'Outre-mer, en permettant par exemple à des chefs d'entreprise étrangers de se rendre en Martinique ou Guadeloupe sans visas.
"Il s'agira par exemple de permettre à un homme d'affaire brésilien de se rendre en Guyane sans avoir à demander de visas", a-t-on expliqué dans l'entourage de la ministre.
Dans un communiqué, la ministre a annoncé que "130 mesures destinées à simplifier le régime des visas court séjour pour l'Outre-mer viennent d'entrer en vigueur, conformément aux engagements du premier Conseil Interministériel de l'Outre-Mer (CIOM) du 6 novembre dernier".
"Il s'agit d'une des premières mesures du CIOM qui va développer les échanges économiques avec les Outre-mer et favoriser la libre circulation des personnes", se félicite Marie-Luce Penchard.
Cette simplification vise à "favoriser le tourisme en réduisant les formalités pour les ressortissants de pays ne présentant pas de risque migratoire", "rendre plus aisés voyages d'affaires et séjours étudiants", mieux intégrer l'Outre-mer dans son environnement régional, a-t-elle souligné.
Le Conseil interministériel de l'Outre-mer du 6 novembre voulu par Nicolas Sarkozy découlait des Etats-Généraux de l'Outre-mer, eux mêmes décidés après les mouvements sociaux de novembre 2008 à mars 2009 en Guyane et aux Antilles. Il devait prendre en compte les demandes formulées par chaque territoire.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 23:11
Guyane : maintien en détention confirmé en appel pour Léon Bertrand

La chambre de l'instruction de la Cour d'Appel de Fort-de-France a confirmé mardi en début de soirée le maintien en détention de Léon Bertrand, ancien ministre délégué au Tourisme, et d'Augustin To-Sah-Be-Nza, directeur général de la communauté de communes de l'ouest guyanais, a-t-on appris de sources judiciaires à Fort-de-France.
Le président de la chambre de l'instruction a ainsi suivi les réquisitions de l'avocat général. Il demandait le maintien en détention provisoire de Léon Bertrand pour éviter que "des pressions soient exercées sur les parties prenantes à ce dossier et qui pourraient gêner les confrontations prévues dans les prochains jours entre les personnes mises en examen", indique-t-on de même sources.
Les mêmes raisons ont été avancées pour ce qui concerne M. To-Sah-Be-Nza.
Au cours de l'audience publique, Léon Bertrand a indiqué qu'il "faisait confiance à la justice et qu'il lui demandait aussi de lui faire confiance", selon l'un de ses avocats.
M. Bertrand a notamment indiqué au cours de l'audience que ses anciennes fonctions de ministre l'avaient tenu à l'écart de la Guyane et qu'il ne pouvait tout contrôler.
Léon Bertrand, ancien ministre délégué au Tourisme de Jacques Chirac entre 2002 et 2007, maire de Saint-Laurent-du-Maroni et président de la Communauté de Communes de l'ouest guyanais (CCOG), est mis en examen et écroué depuis vendredi 27 novembre pour "favoritisme et corruption passive" dans le cadre d'une information judiciaire sur des attributions frauduleuses présumées de marchés publics en Guyane, notamment au sein de la CCOG.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 23:11
Régionales : Sarkozy reçoit mardi les têtes de liste à l'Elysée

Le président Nicolas Sarkozy recevra mardi à l'Elysée tous les chefs de file régionaux désignés par la majorité présidentielle (UMP et Nouveau centre) pour le scrutin de mars prochain, a-t-on appris d'un membre de l'UMP.
Le chef de l'Etat doit recevoir "de manière informelle, à huis clos" les 22 têtes de liste régionales qui défendront les couleurs de la majorité en métropole, a précisé cette source.
Plusieurs membres du gouvernement sont concernés, dont Valérie Pécresse (Enseignement supérieur) chef de file en Ile-de-France, Dominique Bussereau (Transports) en Poitou-Charentes ou encore Alain Joyandet (Coopération) en Franche-Comté.
Le Nouveau centre (NC), formation partenaire de l'UMP présidée par le ministre de la Défense Hervé Morin, a obtenu de mener le combat en tête dans le Nord/Pas-de-Calais avec Valérie Létard, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Ecologie, et en Bourgogne avec le député François Sauvadet. Le NC essaie actuellement d'arracher une troisième tête de liste en Guadeloupe.
Partager cet article
Repost0
21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 23:10
RSA outre-mer : Mme Penchard répond à deux députés de Guadeloupe

La ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard a demandé la poursuite d'une mission sur l'évaluation du RSTA, indique samedi son cabinet après la requête de deux députés exigeant qu'un autre dispositif, selon eux plus avantageux, soit mis en place le plus rapidement possible.
Les députés de Guadeloupe Victorin Lurel (PS) et Gabrielle Louis-Carabin (UMP) ont écrit cette semaine à Mme Penchard pour lui demander "l'application dans les plus brefs délais" du Revenu de solidarité active (RSA) dans cette île.
Ils ont souhaité qu'il soit possible, avant le basculement définitif vers le RSA prévu en 2011, de choisir de percevoir déjà ce revenu à la place du RSTA (revenu supplémentaire d'activité), qui avait été mis en place en urgence pendant la crise sociale du début 2009.
Dans un communiqué samedi, Mme Penchard indique qu'elle "note avec intérêt" cette proposition "qui envisage, pour la période de transition, l'application du RSA sans cumul individuel possible avec le RSTA, et dans le cadre des financements votés en loi de Finances".
"Le RSTA s'appliquant dans plusieurs territoires, il convient néanmoins de prendre en compte les aspirations de chacun de ces territoires et d'étudier les solutions les plus adaptées", poursuit-elle.
"A cet effet, Marie-Luce Penchard a demandé à René-Paul Victoria (député UMP de la Réunion, ndlr) de poursuivre sa mission sur l'évaluation du RSTA et sur les conditions de basculement vers le RSA, prévu par la loi au 1er janvier 2011. René-Paul Victoria coordonnera ce travail avec des parlementaires de chacun des territoires d'Outre-mer concerné. Compte-tenu de l'intérêt qu'ils témoignent pour ce sujet, il va être proposé à Gabrielle Louis Carabin et à Victorin Lurel de participer à cette mission", conclut le communiqué.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 23:09
Le Parlement vote deux textes sur la fiscalité à Saint-Martin et Saint-Barthélémy

Le Parlement a définitivement adopté lundi, par un ultime vote de l'Assemblée, deux propositions de loi organique sur l'imposition des revenus de source locale à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, ex-dépendances de la Guadeloupe devenues collectivités d'outre-mer en 2007.
Les deux textes, pour lesquels le gouvernement avait engagé la procédure accélérée (urgence), avaient été adoptés dans les mêmes termes au Sénat le 16 novembre dernier.
Elles ouvrent la possibilité, pour Saint-Barthélémy et Saint-Martin, d'imposer les revenus et fortunes trouvant leur source sur place, y compris à l'égard de non-résidents fiscaux, c'est-à-dire de personnes établies dans ces deux collectivités depuis moins de cinq ans.
Selon la ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, ces deux propositions de loi visent à apporter des ressources fiscales à Saint-Barthélémy et Saint-Martin. Dans cette dernière collectivité, a rappelé la ministre, il s'agit en effet de compenser la perte de l'octroi de la mer d'un montant de quelque 12 millions d'euros.
Par ailleurs, la proposition élargit la composition du conseil économique, social et culturel régional à des représentants d'associations et de fondations, ainsi qu'à des personnalités qualifiées agissant dans le domaine de la protection de l'environnement et du développement durable.
Partager cet article
Repost0
21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 23:08
TRIBUNE LIBRE
L’Esotérisme Maçonnique, Ou, La Chose Juste et Bonne selon Certains
Par Eric E.G. NOGARD

 
L’Esotérisme Maçonnique ne serait-il pas une Burka,
Une Cagoule, un masque, une Encre de seiche, pour qui
Frappe lâchement son frère dans l’Ombre son complice,
Avec le soutien de la meute, comme la meute de hyènes, féroce et sans pitié.
 
Eh quoi ! Prétendre Eclairer et Guider l’Humanité
Depuis que l’Homme est Homo Erectus et jusqu’au jour
D’aujourd’hui : se cacher de lui, lui cacher tout le mal
Qu’on lui fait impunément, ne lui parler de Justice qu’en
Cas de règlements de comptes de nature intestine, sans compter…
Sans compter… Prétendre en plus qu’on peut quitter la boîte sans risquer de rétorsion.
 
Eh quoi ! Prétendre sauver l’Humanité, mais laquelle ?
Au vu de ce qu’on voit, au su de ce qu’on sait :
Communiquer par signes et mots de passe, le propre des Malfrats.
S’attribuer abusivement la paternité de tout ce qui est louable,
Ainsi l’abolition de la Traite des Nègres et de l’Esclavage, quand
On sait la Chasse faite, par la Marine Anglaise aux Bateaux Négriers…
Rejeter sur l’autre l’opprobre du mal que l’on fait, que l’on
Encourage, dès lors, quel courage a cet Eclaireur, quel courage a ce Guide.
 
Bref. Au regard de la Situation de la Martinique livrée « aux peines et soins »
De « sa » Franc-Maçonnerie, nous n’hésitons pas à risquer notre vie
Pour affirmer que la Martinique n’aurait pu s’en remettre à,
Malfaiteurs plus redoutables réunis en bande mieux organisée.
 
Eric E.G. NOGARD
Partager cet article
Repost0
21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 22:22
INDISCRÉTIONS
Eric
Tout le week-end, les sms émanant de la suite d'Eric Jalton n'ont pas cessé. Deux d'entre-eux, méritent qu'on s'y attarde. Le premier dont le texte dit : « Ni pour le 73 soit-disant renforcé qui nous enfonce, ni pour un 74 stricto sensu où on veut nous enfermer. » Alors, quoi, sortir de la Constitution ? Le second est un délire, où du moins il faut l'espérer : « Lurel vient de déclarer que s'il est élu il faudra que je le tue pour qu'il ne me coupe pas la tête... » Au point de haine où ils en sont, ce serait étonnant qu'au second tour l'un appelle à voter pour l'autre... si l'un des deux est encore en piste !

Ary
L'an dernier, Ary Chalus avait promis qu'il ferait venir Lionel Richie en Guadeloupe pour la fête de Jarry. Une blague ? On le pensait, mais c'était sans compter sans la pugnacité de ce diable d'homme ! Promesse faite, promesse tenue et de belle manière, vendredi, pour un concert sur le stade de Baie-mahault, avec un Lionel Richie en forme. Bravo !

Gugusses
Un mauvais point pour des spectateurs du concert de Lionel Richie qui, se disant VIP, se sont installés contre les barrières devant les spectateurs assis, leur bloquant toute vue sur le podium et les artistes. Priés de dégager, ils ont envoyé paître les gens, offrant leurs derrières à la foule. Au propre comme au figuré, n'est-ce pas Josy-Ann ? Tsssst !.. Le mauvais exemple.

Jean
Jean Fabre, le nouveau préfet, auquel un journaliste citait le bel exemple de la signature d'un partenariat entre le Groupe Bernard Hayot, GBH, et l'Université des Antilles et de la Guyane, s'est exclamé : « C'est quoi GBH, un groupe de presse ?.. » Il doit confondre...

Jean 2
Il semblerait que le poste de préfet de Guadeloupe ait été offert à plusieurs préfets ou sous-préfets et que le gouvernement n'ait pas trouvé de candidat... « A 45 ans, on a une carrière à faire et je comprends qu'on puisse hésiter à venir en Guadeloupe. Moi, à 60 ans, je suis avocat de formation, je peux faire autre chose... », a dit Jean Fabre à des journalistes au cours d'un déjeuner de presse, la semaine dernière. M. Fabre a aussi dit son plaisir d'être en Guadeloupe où il entend impulser le dossier des déchets, l'Etat se substituant aux élus pour faire avancer un dossier plombé par l'inertie.

Yves
Yves Jégo, ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, sera en Guadeloupe mercredi 30 décembre pour dédicacer 15 mois et 5 jours, entre faux gentils et vrais méchants, paru chez Grasset. Ce sera à la Librairie générale Jasor, toute la matinée.
André-Jean VIDAL
Partager cet article
Repost0
21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 22:22
INDISCRÉTIONS
Jules
A la Fédération socialiste, ils « déplorent » qu'Eric Jalton « envisage de se porter candidat contre Victorin Lurel, officiellement investi par le parti. Par une telle décision, Eric Jalton se met en retrait lui-même de la fédération. Ce comportement ne cadre aucunement avec ce que le peuple guadeloupéen est en droit d’attendre de ses élus. » C'est signé Jules Otto, premier secrétaire fédéral. Eric Jalton doit en rire, mais en rire !.. Hé, Axel (Urgin, secrétaire national du PS), à quand l'exclusion pour le camarade Eric ?.. Ah, jamais ? Il aurait tort de se gêner alors !

Jean
Lors de son arrivée, le préfet Jean Fabre avait pris dans ses bras Marc Vizy, directeur général de la Région, l'embrassant quasiment tendrement, au grand dam de représentants de la droite locale effarés. C'est que les deux hommes se connaissent, ayant servi tous deux en même temps en Guyane, l'un, M. Vizy, comme sous-préfet de Saint-Laurent du Maroni, l'autre, M. Fabre, comme directeur de cabinet du préfet.

Jean-Marie
Jeudi matin, Jean-Marie Bockel, sous-ministre des prisons, en visite à Basse-Terre, s'est précipité vers Victorin Lurel, disant : « Ça me fait plaisir de te revoir ! », devant quelques élus du conseil municipal, dont LMC médusée. C'est que les deux hommes ont servi ensemble, quand ils étaient camarades de parti (le PS). Depuis, il y a eu l'ouverture...

Jean 2
C'est du préfet Jean Fabre, qui recevait la presse, hier, en sa résidence de Saint-Claude (de plus en plus lépreuse, les peintures f... le camp) : « Mon souci premier, c'est les déchets... J'en ai assez de toutes ces carcasses dans la nature ! » Nous, ça fait des années qu'on les voit et les préfets passent, voir trépassent... et elles sont toujours là.

Richard
Qu'il tremble, Richard Yacou, maire de Sainte-Rose, commune dont l'eau du robinet serait suspecte. Le préfet Fabre, qui veut assurer sa mission de préfet de la République soucieux de la santé des Guadeloupéens l'a dit : il ira « voir le maire. Je veux des dossiers très vite, a-t-il martelé. Il y a des fonds européens pour cela, il faut les utiliser ! » Ouhou, Richard, des sous, des sous...


David
Qui a dit : « Le 74 nous mettrait dans une insécurité constitutionnelle telle que nous ne serions pas du tout certains sous la présidence de Sarkozy de maîtriser ensuite notre destin. Le 73, tout en garantissant la sécurité – car tout changement statutaire doit obligatoirement passer par la consultation de nos populations – permet si on le souhaite d’approfondir les adaptations que nous souhaiterions. En clair, tout comme Victorin Lurel, je suis un farouche partisan du 73 renforcé » ? David Dahomay.
André-Jean VIDAL
Partager cet article
Repost0
17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 20:27
Lionel !
Lionel Richie se produit demain soir au stade de Baie-Mahault.
Lionel Richie est arrivé en Guadeloupe, dans la nuit de mercredi à jeudi. En provenance de la Martinique, où il s'est produit au stade Pierre Aliker de Fort-de-France, devant une foule conquise.
Jeudi. 1 heure. Le jet privé qui vient d'atterrir à Pôle Caraïbes roule vers le bout du tarmac, avant de s'immobiliser devant quelques voitures de gros format. Le staff des organisateurs, de la marie de Baie-Mahault (car Lionel Richie se produit dans le cadre des festivités de Jarry en Fête), de Nostalgie, car il s'agit d'un événement que la radio soutient, accueille la star. Sympa, qui se prête au jeu des photographes.
C'est bien LE concert de l'année ! Lionel Richie, fort de quarante et un an de carrière, pose ses valises (et elles sont nombreuses et lourdes !) pour la première fois chez nous, pour une prestation, ce soir, à 20 heures, au stade de Baie-Mahault. Les guichets sont fermés.
Qui ne connaît tous les grands succès de ce monstre sacré de la musique ? La star nous a fédérés avec « Hello » (1983), « All night long » (1983), « Say you say me » (1985), « Ballerina Girl » (1986)... En 1985, il a co-écrit avec Michael Jackson l'un des plus célèbre titre des années 80 « We are the world ». Des titres qui ont traversé le temps, séduit plusieurs générations de fans dans le monde entier.
Car, s'il porte beau, la démarche assurée après deux heures de concert en Martinique et un vol dans la foulée pour rejoindre la Guadeloupe, le fameux chanteur n'en a pas moins débuté sa carrière au sein des Commodores en 1968. Il y a quarante ans, avec des camarades d'université. Leur groupe fera la première partie des Jackson Five pendant deux ans. En 1982, le chanteur quitte le groupe et sort son premier album sur lequel figure le succès « Truly » . Au fil des années, Lionel Richie enrichit sa discographie de titres qui deviendront vite inoubliables tant ils ont été chantés aux quatre coins de la planète. C'est une star incontournable de la musique soul pop. Et ce soir, c'est une rencontre inédite et mythique qui se fera.

Lionel Richie en concert, ce soir à 20 heures au stade de Baie-Mahault, avec en première partie Tanya Saint-Val et Orlane.
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de André-Jean Vidal
  • : Revue de l'actualité politique locale
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Liens